Cours 7 Flashcards
TAli ligne du temps les trois types
PAS DE COMPO ALI PROBLÉMATIQUE
- Écoute des signaux (faim et satiété)
- Image corporelle positive
COMPO ALI PROBLÉMATIQUES
- Régimes, compulsions
- Image corpo neg
T DE CONDUITE ALI ET DE L’INGESTION DES ALIMENTS
Régimes: restriction alimentaire, jeune, plans alimentaires, calcul des calories
Compulsions: manger ses émotions
Tali et ingestion : caractéristiques
présentations des symptômes…
«Mode de consommation pathologique ou absorption de nourriture délétère pour la santé physique ou fonctionnement social» (DSM-5, p. 387)
DSM-5: ajout du trouble accès hyperphagiques
Diagnostics mutuellement exclusifs (sauf pica)
Forte hétérogénéité dans la présentation symptomatique
Liste T de conduites ali
Pica
Mérycisme
Restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments
Anorexie mentale (restrictif ou accès hyperphagiques/purgatif)
Boulimie
Accès hyperphagiques (binge-eating disorder)
Autre trouble de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments, spécifié
Trouble de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments, non spécifié
Autres troubles (pas ds le DSM)
Orthorexie
- Obsession de manger sainement
Bigorexie (dysmorphie musculaire)
- Obsession en lien avec la masse musculaire
Spécification de l’obsession de dysmorphie corporelle
Exercice compulsif
- Activité physique fréquente et excessive
Compulsion alimentaire
- Grignoter constamment, associé à autorégulation affective
T ds DSM : Pica
quelle période
Ingestion répétée de substances non nutritives ou non comestibles, de façon continue pendant une période d’au moins 1 mois
P. ex., peinture, craie, cailloux, savon
T de DSM : Mérycisme
période ?
Régurgitation répétée de nourriture qui survient après un repas pendant une période d’au moins 1 mois
Nourriture peut être remâchée, ravalée ou recrachée
«Individu apprend à relâcher le sphincter inférieur de l’œsophage et à propulser le contenu gastrique jusqu’à la gorge, en augmentant la pression gastrique par des contractions et relaxations rythmiques du diaphragme»
T de DSM : Restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments
P. ex., manque d’intérêt pour la nourriture, évitement des caractéristiques sensorielles de la nourriture, dégoût associé à manger
Se manifeste par incapacité à atteindre besoins nutritifs ou insuffisance des apports énergétiques
T de DSM : Autre T de l’ali ou de l’ingestion d’aliments, spécifié : problèmes atypiques, multiples ou infra cliniques (faible fréquence ou durée limitée)
(nouveaux critères du DSM…)
Anorexie atypique: poids normal ou au-dessus
Boulimie infraclinique: moins d’1 fois par semaine et/ou pendant moins de 3 mois
Accès hyperphagiques infracliniques: moins d’1 fois par mois et/ou pendant moins de 3 mois
Syndrome d’alimentation nocturne: tendance répétée à se réveiller en pleine nuit pour manger
Trouble purgatif: épisodes de comportements purgatifs dans le but de modifier le poids et le corps, en l’absence d’accès hyperphagique
** Comportements purgatifs: vomissements, prise de laxatifs ou de diurétiques
Nouveaux critères du DSM-5 moins «sévères» donc on prévoit des taux moins élevés de trouble de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments, non spécifié.
T ds DSM : trouble de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments, non spécifié
(problèmes qui causent quoi?)
40-70% des individus qui présentent un trouble alimentaire
Problèmes qui causent détresse ou dysfonctionnement cliniquement significatif
Problèmes ne correspondent pas aux seuils diagnostiques
Souvent lorsque information clinique insuffisante (p. ex., urgence)
Ano mentale : critères diagnostic
et critère exclus
A. Restriction des apports énergétiques par rapport aux besoins conduisant à un poids significativement bas compte tenu de l’âge, du sexe, du stade de développement et de la santé physique. Est considéré comme significativement bas un poids inférieur à la norme minimale ou, pour les enfants et les adolescents, inférieur au poids minimal attendu
B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, ou comportement persistant interférant avec la prise de poids, alors que le poids est significativement bas
C. Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi, ou manque de reconnaissance persistant de la gravité de la maigreur actuelle
- Critères exclus du DSM-5
Mesure de poids (comparativement au DSM-IV, inférieur à 85% du poids attendu)
Aménorrhée
Ano mentale : spécification du type
Type restrictif: Pendant les 3 derniers mois, la personne n’a pas présenté d’accès récurrents d’hyperphagie (crises de gloutonnerie) ni recouru à des vomissements provoqués ou à des comportements purgatifs (c.-à-d. laxatifs, diurétiques, lavements). Ce sous-type décrit des situations où la perte de poids est essentiellement obtenu par le régime, le jeûne et/ou l’exercice physique excessif
Type accès hyperphagiques/purgatif: Pendant les 3 derniers mois, la personne a présenté des accès récurrents de gloutonnerie et/ou a recouru à des vomissements provoqués ou à des comportements purgatifs
** Type accès hyperphagiques/purgatif: les 2 ou juste purgatif.
On peut passer d’un type à l’autre dans l’évolution du trouble.
Ano mentale : sévérité actuelle
c’est quoi la limite inférieur du pds normal?
Le seuil de sévérité, chez les adultes, est établi à partir de l’IMC. Le degré de sévérité peut être majoré afin de refléter les symptômes cliniques, le degré d’incapacité fonctionnelle et la nécessité de prise en charge
Léger: IMC ≥ 17 kg/m2
Moyen: IMC 16-16,99 kg/m2
Grave: IMC 15-15,99 kg/m2
Extrême: IMC <15 kg/m2
** IMC = poids en kg/ taille2 en m
IMC de 18,5 = limite inférieure du poids normal
IMC de moins de 16,5
Ano mentale : caractéristiques
ça apparait quand, c’est quoi les facteurs de risque et la concomitance
Apparaît généralement au début ou milieu de l’adolescence, après une diète ou un épisode de stress
Facteurs de risque
- Trouble anxieux et traits obsessionnels pendant l’enfance
Concomitance
- Troubles bipolaires, dépressifs, anxieux, TOC, de l’usage de substances
Prévalence sur 12 mois chez les F: 0,4%
Ratio H:F = 1:10
Ano mentale : évaluation (sous-échelles)
DÉSIR DE MINCEUR
Je songe à suivre une diète
Je suis habité par le désir d’être plus mince
BOULIMIE
Je pense à me faire vomir afin de perdre du poids
J’ai eu des épisodes d’accès hyperphagique lors desquels j’avais l’impression de ne pas pouvoir m’arrêter
INSATISFACTION ENVERS SON CORPS
Je crois que mes cuisses sont trop grosses
Je crois que mes fesses sont trop grosses
INAPTITUDE
Je me sens inadapté
Je me sens vide (émotivement)
PERFECTIONNISME
Seule une performance extraordinaire est acceptable dans ma famille
Je déteste ne pas être le meilleur dans ce que je fais
MÉFIANCE INTERPERSONNELLE
J’ai de la difficulté à montrer mes émotions à autrui
Je tiens à maintenir les autres à une certaine distance
CONSCIENCE INTROCEPTIVE
Je ne sais pas toujours bien quelle émotion je ressens
Je ne sais pas ce qui se passe en moi
PEUR DE LA MATURITÉ
J’aimerais retrouver la sécurité de l’enfance
Les exigences de la vie adulte sont trop fortes
Boulimie critères diag
A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (crises de gloutonnerie) (binge-eating). Un accès hyperphagique répond aux 2 caractéristiques suivantes:
1- Absorption, en une période de temps limitée (p. ex. moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances
2- Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (p. ex. sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger, ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange, ou la quantité que l’on mange)
B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que: vomissements provoqués; emploi abusif de laxatifs, diurétiques ou autres médicaments; jeûne; exercice physique excessif.
C. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous les deux, en moyenne, au moins 1 fois par semaine pendant 3 mois
D. L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle
E. Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des périodes d’anorexie mentale
** Comp. compensatoires: vomissements, jeûne, exercice physique excessif, purgatifs, laxatifs.
Boulimie : spécification sévérité
Le seuil de sévérité est établi selon la fréquence des comportements compensatoires inappropriés (voir ci-dessous). Le niveau de sévérité peut être majoré afin de refléter les autres symptômes et le degré d’incapacité fonctionnelle
Léger: une moyenne de 1-3 épisodes de comportements compensatoires inappropriés par semaine
Moyen: une moyenne de 4-7 épisodes «»
Grave: une moyenne de 8-13 épisodes «»
Extrême: une moyenne d’au moins 14 épisodes «»
Boulimie : caractéristiques
Apparence influence exagérément l’estime de soi
Apparaît généralement à la fin de l’adolescence ou début de l’âge adulte
Poids normal ou surcharge pondérale
Facteurs de risque
Prévalence sur 12 mois chez les F: 1-1,5%
Ratio H:F = 1:10
Pronostic: rétablissement à 70%
Accès hyperphagiques : critères DSM
A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (crises de gloutonnerie) (binge eating). Un accès hyperphagique répond aux 2 caractéristiques suivantes:
- Absorption, en une période de temps limitée (p. ex. moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances
- Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (p. ex. sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger, ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange, ou la quantité que l’on mange)
B. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) sont associés à au moins 3 des caractéristiques suivantes:
- Manger beaucoup plus rapidement que la normale
- Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale
- Manger de grandes quantités de nourriture en l’absence d’une sensation physique de faim
- Manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que l’on absorbe
- Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir mangé
C. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) entraînent une détresse marquée
D. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) surviennent, en moyenne, au moins 1 fois par semaine pendant 3 mois
E. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) ne sont pas associés aux recours réguliers à des comportements compensatoires inappropriés comme dans la boulimie, et ne surviennent pas exclusivement au cours de la boulimie ou de l’anorexie mentale
Accès hyperphagique : spécification sévérité actuelle
Le seuil de sévérité est établi selon la fréquence des accès hyperphagiques (voir ci-dessous). Le niveau de gravité peut être majoré afin de refléter les autres symptômes et le degré d’incapacité fonctionnelle
Léger: 1-3 accès hyperphagiques par semaine
Moyen: 4-7 «»
Sévère: 8-13 «»
Extrême: ≥ 14 «»
Accès hyperphagique : caractéristiques
pas quoi et pas quoi
≠ anorexie mentale car absence de perte de poids
≠ boulimie car absence de comportements compensatoires
Prévalence sur 12 mois de 1,6% (F) et 0,8% (H) USA
Note bas de page sur l’étiologie
Étiologie clairement multifactorielle.
Approche biopsychosociale prédomine.
Étiologie : variables socioculturelles
un que j’oublie tjrs…
INTÉRIORISATION DES NORMES DU CORPS IDÉAL
- Poids normatif affiché est nettement inférieur au poids santé
- Idéalisation du corps mésomorphique (corps musclé et mince)
- Promotion d’images irréalistes
Films, TV, publicités, etc.
Même à l’enfance: p. ex., poupées, jeux vidéos
IMPACT DU FAT TALK
Commentaires négatifs au sujet du poids et formes du corps
CRAINTE DU SURPLUS DE PDS ET PRÉJUGÉS
P. ex., personnes obèses sont moins intelligentes et plus paresseuses
RENFORCEMENT PROVRNANT DE L’EXTÉRIEUR
THISPIRATION
Mode de vie véhiculé par les médias sociaux et valorisant la maigreur extrême
SITES INTERNET PROANA
- Glorification de la privation volontaire de nourriture, minceur = bonheur
- Réseau pour obtenir conseils et appui pour perdre du poids
Étiologie : influences du genre
F davantage influencée (et visées?) par idéal culturel de minceur
F davantage valorisées par leur apparence, H pour leurs réalisations
MAIS! → H subissent de plus en plus de pression similaire
- Gym, musculation
Étiologie : études inter culturelles
Forte composante culturelle dans la formation de l’image réaliste du corps
Cultures industrialisées, occidentales
- Canada, États-Unis, Australie, Europe
MAIS! ↑ des troubles de l’alimentation dans cultures non occidentales
Étiologie : théories cognitives-comportementales
FACTEURS EXPLICATIFS
Peur de grossir
Perturbation de l’image corporelle
RENFORÇATEURS PUISSANTS
Privation de nourriture et perte de poids (↓ anxiété d’être «gros»)
Sentiment de contrôle
Valorisation externe
Étiologie : personnalité
ÉMOTIVITÉ NÉGATIVE (NÉVROTISME)
PERFECTIONNISME
- Vers soi: impression de s’imposer des normes strictes à respecter
- Prescrit par autrui: impression qu’autrui impose des normes strictes à respecter
IMAGE DE PERFECTION COMME RÉACTION DÉFENSIVE CONTRE LE SENTIMENT D’IMPOSTEUR
- «Surconsience» de soi en public
- Préoccupation excessive de l’image projetée
Traitement
caractéristiques générales
Nient généralement le problème
Dentistes réfèrent
Anorexie mentale: hospitalisation pour augmenter graduellement ingestion de nourriture
Taux de rechute ↑
Traitements biologiques
Concomitance boulimie et dépression
Fluoxétine (antidépresseur):
- Demeure le seul médicament autorisé pour le traitement d’un trouble de l’alimentation malgré manque de consensus sur ses effets
- ↓ symptomatologie chez certains
Traitement psycho : anorexie mentale
2 VOLETS AU TRAITEMENT:
- Objectif 1: gagner du poids → hospitalisation permet d’éviter complication médicale et décès
- Objectif 2: maintien à long terme du gain de poids
AUTRES ASPECTS À TRAVAILLER SIMULTANÉMENT:
- Besoin extrême de contrôler l’alimentation et de juger sa valeur en fonction de son apparence
- Alimentation comme objet de contrôle de soi
- Cibles d’accomplissement
** TCC
Pas assez de recherches sur autres approches.
THÉRAPIE FAMILIALE : APPROCHE DE MAUDSLEY
- Thérapie familiale et coaching parental
- Parents sont ici des agents de changement mais ne sont pas à blâmer
Traitement psycho : boulimie LA BOUCLE
Restriction alimentaire - Vulnérabilités physiques et émotionnelles - Écarts dans la diète- Accès hyperphagique - Comportements compensatoires - Affect négatif/Estime de soi
** Mode d’alimentation rigide: quantité de nourriture à ingérer, types d’aliments à consommer, moments pour manger
Accès hyperphagique inévitable
Dégoût et honte déclenchent comportements compensatoires
Vulnérabilités: par exemple, avoir faim ou éprouver des émotions désagréables.
Traitement psycho boulimie (liste autres)
Remettre en question les normes sociales de beauté
Modifier croyances qui incitent à se restreindre pour éviter de prendre du poids
P. ex., un homme aimera seulement une femme qui a des kg en moins que la moyenne
Comprendre qu’il est possible d’avoir un poids normal sans diète
Comprendre le cycle de la boulimie
Abandon de l’attitude de type «tout ou rien»
Apprendre un mode d’alimentation normal: 3 repas par jour + collations
Déterminer les déclencheurs
Manger durant les séances, apprendre la relaxation, pleine conscience
** TCC
Traitement psycho : accès hyperphagiques BOUCLE
Crise d’hyperplasie - Culpabilité/colère/honte - Restriction calorique et cognitive- Frustration
Traitement psycho : accès hyperphagiques (autre)
Revoir alimentation
Perte de contrôle
Déclencheurs: gestion émotionnelle
Pleine conscience