Cours #12 Flashcards

1
Q

Intro : psychopathe du dev

A

Fonction du contexte de développement normal, de l’âge

Problème d’adaptation reflète:

  1. Trouble externalisé
    - Problème de comportement évident qui se manifeste visiblement et s’observe directement
  2. Trouble internalisé
    - Symptômes éprouvés mais non observables (p. ex., anxiété, dépression)
  3. Ou les 2
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2
Q

Intro : types de compo

A

Comportement sous-contrôlé
- Caractérisé par des excès (p. ex., agressivité extrême, trouble des conduites, TDAH)

Comportement surcontrôlé
- Caractérisé par la docilité, passivité, comportements inhibés, discrets (p. ex., anxiété, dépression)

Ou les 2

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3
Q

Troubles du compo sous-contrôlé : caractéristiques

revoir les 3

A

Enfant ne se comporte pas, selon son âge, de manière appropriée et attendue

Enfant est perçu comme désagréable par les adultes et ses pairs

Enfant exige davantage d’attention des parents et enseignants

2 troubles: TDAH et trouble des conduites

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4
Q

TDAH : caractéristiques

A

Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité

Cas extrêmes et persistants
Symptômes variés

Comorbidité avec un/des trouble/s d’apprentissage (15-30%)

Comorbidité avec un/des trouble/s anxieux (25%)

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5
Q

TDAH : critères diagnostic A (inattention)

A

Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement, tel que caractérisé par (1) et/ou (2):

!. Inattention: Six (ou plus) des symptômes suivants persistent depuis au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a un retentissement négatif direct sur les activités sociales et scolaires/professionnelles:

N.B.: les symptômes ne sont pas seulement la manifestation d’un comportement opposant, provocateur ou hostile, ou de l’incapacité de comprendre les tâches ou les instructions. Chez les grands adolescents et les adultes (17 ans ou plus), au moins cinq symptômes sont requis.

a) Souvent, ne parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités (p. ex. néglige ou ne remarque pas des détails, le travail est imprécis).
b) A souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux (p. ex. a du mal à rester concentré pendant les cours magistraux, des conversations, ou la lecture de longs textes).
c) Semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement (p. ex.semble avoir l’esprit ailleurs, même en l’absence d’une source de distraction évidente).
d) Souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles (p. ex. commence des tâches mais se déconcentre vite et se laisse facilement distraire).
e) A souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités (p. ex. difficultés à gérer des tâches comportant plusieurs étapes, difficulté à garder ses affaires et ses documents en ordre, travail brouillon ou désordonné, mauvaise gestion du temps, échoue à respecter les délais).
f) Souvent, évite, a en aversion, ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu (p. ex. le travail scolaire ou les devoirs à la maison ; chez les grands adolescents et les adultes, préparer un rapport, remplir des formulaires, analyser de longs articles).
g) Perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités (p. ex. matériel scolaire, crayons, livres, outils, portefeuilles, clés, documents, lunettes, téléphones mobiles).
h) Se laisse souvent facilement distraire par des stimuli externes (chez les grands adolescents et les adultes, il peut s’agir de pensées sans rapport).
i) A des oublis fréquents dans la vie quotidienne (p. ex.effectuer les tâches ménagères et faire les courses ; chez les grands adolescents et les adultes, rappeler des personnes au téléphone, payer des factures, honorer des rendez-vous).

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6
Q

TDAH : critères diagnostic A (hyperactivité et impulsivité)

A
  1. Hyperactivité et impulsivité: Six (ou plus) des symptômes suivants persistent depuis au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a un impact négatif direct sur les activités sociales et académiques/professionnelles:

N.B.: les symptômes ne sont pas seulement la manifestation d’un comportement opposant, provocateur ou hostile, ou de l’incapacité de comprendre les tâches ou les instructions. Chez les grands adolescents et les adultes (17 ans ou plus), au moins cinq symptômes sont requis.

a) Remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son siège.
b) Quitte souvent son siège dans des situations où il est supposé rester assis (p. ex. se lève de sa place en classe, au bureau ou à son travail, ou dans d’autres situations qui nécessitent de rester en place).
c) Souvent, court ou grimpe partout, dans les situations où cela est inapproprié (N.B.: chez les adolescents ou les adultes, cela peut se limiter à un sentiment d’agitation).
d) A souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir.
e) Est souvent « sur la brèche », agissant comme s’il était « monté sur ressorts » (p. ex. est incapable ou inconfortable de se tenir immobile pendant un long moment, comme dans les restaurants, les réunions ; peut être perçu par les autres comme agité, ou comme difficile à suivre).
f) Souvent, parle trop.
g) Laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée (p. ex. termine les phrases de ses interlocuteurs ; ne peut attendre son tour dans une conversation).
h) A souvent du mal à attendre son tour (p. ex. dans une file d’attente).
i) Interrompt souvent les autres ou s’immisce (p. ex. fait irruption dans les conversations, les jeux ou les activités ; peut commencer à utiliser les biens d’autrui sans demander ou recevoir leur permission ; pour les adolescents et les adultes, peut s’immiscer et reprendre ce que d’autres font).

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7
Q

TDAH reste des critères

A

B) Plusieurs symptômes d’hyperactivité/impulsivité ou d’inattention étaient présents avant l’âge de 12 ans.

C) Plusieurs des symptômes d’inattention ou d’hyperactivité/impulsivité sont présents dans deux situations ou plus (p. ex. à la maison, l’école, ou au travail ; avec des amis ou la famille ; dans d’autres activités).

D) Il est clairement évident que les symptômes interfèrent avec, ou réduisent la qualité du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.

E) Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex. trouble de l’humeur, trouble anxieux, trouble dissociatif, trouble de la personnalité, intoxication par, ou sevrage d’une substance).

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8
Q

TDAH spécifications

(les critères sont remplis…

A
  1. Spécifier le type:
    - Présentation combinée: les critères Al (inattention) et A2 (hyperactivité-impulsivité) sont remplis pour les 6 derniers mois
  • Présentation avec inattention prédominante: le critère Al est rempli pour les 6 derniers mois mais pas le critèreA2
  • Présentation hyperactivité/impulsivité prédominante: le critèreA2 est rempli pour les 6 derniers mois mais pas le critère Al
    2. Spécifier la sévérité: en fonction du nombre et sévérité des symptômes: léger, moyen, grave
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9
Q

TDAH : conséquences, prevalences…

un élément manquant pour les conséquences…

A

Conséquences de la présence des 2 ensembles de symptômes

  • Problèmes de conduite, comportement oppositionnel
  • Classe spéciale pour élèves avec troubles de comportement
  • Relations difficiles avec pairs

Prévalence difficile à déterminer: critères diagnostiques/définitions diverses, différence entre les genres

Majorité des adultes ne satisfont plus aux critères TDAH vers 30-40 ans mais 50% conservent déficits psychosociaux

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10
Q

Théories bio du TDAH

question de se sécuriser, liste :)

A

Consensus: aucun facteur de risque unique

Facteurs génétiques

  • Caractère héréditaire: 75%
  • Déficit du contrôle inhibiteur
  • Circuit frontostriatal
  • Réduction du volume dans l’ensemble du cerveau et cervelet
  • Retards de maturation corticale
  • Déficit de DA

**
Plusieurs facteurs de risque (associations, pas causes).
Produits toxiques: on ne peut démontrer la causalité.

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11
Q

Théories psycho du TDAH

A

Théorie diathèse-stress

  1. Relation parents-enfants: pas une cause, mais influence la trajectoire
    - Autorité et réactions négatives: relation bidirectionnelle parents-enfant
    - Imitation du comportement des parents et/ou frères-soeurs
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12
Q

Traitement du TDAH

viser…

A

Combinaison pharmacothérapie + interventions psychosociales

  1. Atténuer les principaux symptômes biologiques
    - Médication fonctionne chez 1/2 environ
    - Parents refusent parfois à cause des effets secondaires et/ou incertitudes concernant effets à plus long terme sur le développement du cerveau
  2. Viser des changements au niveau des attitudes et habitudes de vie
    - Traitements comportementaux très efficaces
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13
Q

Traitement du TDAH : psychologique

A
  1. Formation aux parents

Modifier l’aménagement des salles de classe sur la base de principes de conditionnement opérant, i.e. renforcement lorsque comportement adéquat

Objectifs

Amélioration sur le plan scolaire

Exécution de tâches ménagères

Habiletés sociales spécifiques

PAS sur diminution de l’hyperactivité directement

  1. Formation aux enseignants

Faire varier mode d’enseignement et matériel, travaux courts, correction immédiate

Pauses, exercice physique, attitude enthousiaste

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14
Q

Troubles des conduites : caractéristiques

A

Réfère à plusieurs comportements sous-contrôlés qui enfreignent les droits fondamentaux d’autrui et principales normes sociales

Quasi-totalité des comportements sont illégaux

Agressivité, cruauté envers les personnes ou animaux, vandalisme, mensonge, vol
Importance de la fréquence et gravité

Caractère impitoyable, brutal, sans remords

Peu d’émotions prosociales

Associé au trouble de la personnalité antisociale

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15
Q

T des conduites (A) et les quatre en gras

durée..

A

A. Ensemble de conduites, répétitives et persistantes, dans lequel sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et règles sociales correspondant à l’âge du sujet, comme en témoigne la présence de 3 des critères suivants (ou plus) au cours des 12 derniers mois, et d’au moins 1 de ces critères au cours des 6 derniers mois:

(gras)
Agressions envers les personnes ou des animaux

Destruction de biens matériels

Fraude ou vol

Violation graves de règles établies

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16
Q

T des conduites : 2 trajectoires potentielles

+ spécification

A

2 trajectoires potentielles

  • Enfant avec un trouble des conduites – adulte avec trouble de personnalité antisociale (+ chez H)
  • Adolescent avec trouble des conduites – adulte avec un mode de vie non problématique

Si survient avant l’âge de 10 ans: plus problématique, persistant

Sous-type (spécification) dureté (insensibilité) – manque d’empathie associé à mode de comportements agressif/antisocial grave

**
Persistance des comportements antisociaux si: garçons avec faible intelligence verbale ou parent avec personnalité antisociale
Forme transitoire du trouble si: garçons avec QI verbal plus élevé et parents sans personnalité antisociale

Associations avec:
Mauvais résultats scolaires
Criminalité
Autres troubles (p. ex., toxicomanie)

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17
Q

T oppositionnel avec provocation (TOP) : diag (A) + en gras

A

A. Un ensemble d’une humeur colérique/irritable, d’un comportement querelleur/provocateur ou d’un esprit vindicatif persistant pendant au moins 6 mois durant lesquels sont présents au moins 4 symptômes des catégories suivantes, et se manifestant durant l’interaction avec au moins un sujet extérieur à la fratrie.

(gras)

  • Humeur colérique/irritable
  • Comportement querelleur/provocateur
  • Esprit vindicatif
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18
Q

T oppositionnel avec provocation (TOP) : diag autres critères

A

B. La perturbation du comportement est associée à une détresse de l’individu ou d’autrui dans son entourage social proche ou a entraîné une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire, professionnel ou dans d’autres domaines importants

C. Les comportements ne surviennent pas exclusivement au cours d’un trouble psychotique, d’un trouble de l’usage d’une substance, d’un trouble dépressif ou d’un trouble bipolaire. De plus, le trouble ne répond pas aux critères du trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle

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19
Q

TOP : distinction des Conduites

lequel qui a lequel?

A

Distinct du trouble des conduites? Précurseur?
Manifestation précoce?

La plupart des individus avec trouble des conduites reçoivent un diagnostic TOP (pas l’inverse)

Forte comorbidité TDAH, trouble des conduites et TOP

Diagnostic TOP ne fait pas l’unanimité: comportements normaux du développement chez l’enfant?

20
Q

Étiologie : facteurs bios Conduites

A

Forte hérédité des traits dureté (insensibilité) – manque d’empathie

Hyporréactivité amygdalaire face à détresse d’autrui

Enjeu de connexion entre l’amygdale et le cortex préfrontal ventromédian associé à la régulation de la peur

21
Q

Étiologie facteurs psycho : Tconduites

A

Impact du style parental laxiste, inadéquat, incohérent, dur, coercitif, hostile + difficulté d’adaptation parentale

Mauvais traitements subis à l’enfance

Comportements agressifs du parent seront imités

Emphase sur le modèle biopsychosocial dans le développement d’un trouble des conduites

22
Q

Trait T de conduites : approches cognitives

A

Améliorer le comportement de l’enfant même en l’absence de coaching familial

Entraînement à la maîtrise de la colère

Enseignement de techniques de raisonnement moral

23
Q

Types de T spécifiques des apprentissages (spécifications)

revoir déficit de lecture

A

Déficit de lecture

  • Reconnaissance des mots
  • Compréhension de lecture
  • Écriture sans faute
  • P. ex., omettre ou ajouter mots en lisant, déformer la prononciation

Déficit de calcul

  • Mémorisation de faits arithmétiques
  • Compter correctement et rapidement des objets, placer des nombres en colonnes

Déficit de l’expression écrite
- Capacité à bien écrire les mots (fautes de grammaire, d’orthographe, très mauvaise écriture)

24
Q

Troubles de la communication (liste )

A

trouble du langage

trouble de la phonation

trouble de la fluidité verbale (begaiment)

trouble de la communication sociale (pragmatique)

25
Q

Tde la communication : T langage + phonation

celui que t’oubli tjrs pr lng…

A

Trouble du langage

  • Difficulté à s’exprimer malgré désir de communiquer (p. ex., n’arrive pas à dire le mot «voiture» en la voyant)
  • Phrases brèves à 4 ans
  • Oubli des mots lorsqu’il en apprend de nouveaux
  • Structure grammaticale nettement inférieure

Trouble de la phonation

  • Comprend et sait utiliser un vocabulaire large mais prononciation déficiente (p. ex., «bruit» devient «buit»)
  • Orthophonie ou enfants se corrigent eux-mêmes avant 8 ans
26
Q

Tde la communication : trouble de la fluidité verbalele (bégaiement) + T de la communication sociale (pragmatique)
revoir begaiement

A

Trouble de la fluidité verbale (bégaiement)

  1. Une ou plusieurs perturbations de la fluidité du langage suivantes:
    - Répétitions ou prolongements fréquents des sons
    - Longues pauses entre les mots
    - Substitution de mots faciles à ceux qui sont difficiles à prononcer
    Répétition de mots entiers (p. ex., «voir-voir-voir-voir» au lieu de «voir»)
    - Parfois, tics et clignements des yeux
  2. G et apparition vers 5 ans
  3. 65-85% le surmontent
  4. Degré de sévérité à l’âge de 8 ans détermine si trouble disparaîtra ou non

Trouble de la communication sociale (pragmatique)

  • Ajout au DSM-5
  • Difficultés persistantes dans l’utilisation sociale de la communication, verbale et non verbale
  • P. ex., «perturbation de la capacité à adapter sa communication au contexte ou aux besoins de l’interlocuteur, comme s’exprimer de manière différente en classe ou en cour de récréation, parler différemment à un enfant ou à un adulte, et éviter l’emploi d’un langage trop formel» (Mini DSM-5, p. 23)
27
Q

Troubles moteurs

A

Trouble développemental de la coordination

  • Retard dans l’acquisition de la coordination motrice
  • Pas d’explication (déficience mentale ou trouble physique connu)
  • P. ex., difficulté à lacer ses chaussures, boutonner sa chemise, jouer à la balle, écrire
  • Diagnostic si entrave fonctionnement scolaire et quotidien

Mouvements stéréotypés

  • Comportement moteur répétitif et en apparence sans but, que le sujet semble contraint d’exécuter (p. ex., secouer ou agiter les mains, balancer le corps, se cogner la tête) (Mini DSM-5, p. 35)

Tics

  • Mouvement ou une vocalisation soudain, rapide récurrent et non rythmique (Mini DSM-5, p. 36)
28
Q

Handicap intellectuel (trouble du développement intellectuel) : critères diag
(synonyme de scolaire…)
(fction adapt…)

A

Déficience intellectuelle = retard mental

Critères:

  • Avant l’âge de 18 ans
  • Déficit des fonctions intellectuelles confirmées par évaluation clinique et tests d’intelligence individuels standardisés
  • = QI inférieur à 75 ou 70 (3%)

Fonctionnement adaptatif

  • Échec dans l’acquisition de comportements reflétant des normes de développement permettant autonomie et responsabilisation (p. ex., concept de temps et d’argent)
  • 3 domaines: conceptuel (scolaire), social, pratique
29
Q
Handicap intellectuel (trouble du développement intellectuel) : classification du niveau de sévérité
(revoir les range)
A

Léger (QI de 50-55 à 70): 85% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel léger

Moyen (QI de 35-40 à 50-55): 10% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel moyen

Grave (QI de 20-25 à 35-40): 3-4% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel grave

Profond (QI inférieur à 20-25): 1-2% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel profond. Besoin de supervision intégrale, soins infirmiers à vie

**
QI généralement entre 85 et 115 (2/3 de la pop)

30
Q

Handicap intellectuel (trouble du développement intellectuel) : deux types d’interventions traitement

A

cognitives + comportementales

31
Q
Handicap intellectuel (trouble du développement intellectuel) : interventions comportementales
(ça se fait où?)
(quel type d'analyse?)
A

But: améliorer le fonctionnement

Apprentissage de compétences langagières, habiletés motrices fines et globales, soins personnels, développement social

À la maison, école, centres de traitement

Analyse appliquée du comportement: restreindre comportements inappropriés et automutilants

Agir plus normalement

32
Q

Handicap intellectuel (trouble du développement intellectuel) : interventions cognitives

A

Apprendre des méthodes de résolution de problèmes adéquates

Autoapprentissage: apprendre maîtrise de soi, capacité d’être attentif, manière d’effectuer tâches scolaires

33
Q

TSA : critère A

A

Déficits persistants dans la communication sociale et les interactions sociales dans de multiples contextes, comme en témoigne ce qui suit, actuellement ou précédemment (les exemples sont illustratifs et non exhaustifs):

  1. Déficits de la réciprocité socio-émotionnelle, allant, par exemple, de l’approche sociale anormale et l’incapacité d’échanger dans une conversationau partage réduit d’intérêts, d’émotions, ou d’affectà l’échec d’engager ou de répondre à des interactions sociales.
  2. Déficits dans les comportements de communication non verbaux utilisés pour l’interaction sociale, allant, par exemple, de la communication verbale et non verbale mal intégréeà des anomalies dans le contact visuel et le langage du corps ou des déficits dans la compréhension et l’utilisation de gestesà un manque total d’expressions faciales et de communication non verbale.
  3. Déficits dans le développement, le maintien et la compréhension des relations, allant, par exemple, de difficultés à adapter le comportement en fonction de divers contextes sociauxà des difficultés à partager les jeux imaginatifs ou à se faire des amisà l’absence d’intérêt pour les pairs.
34
Q

TSA : critère B

A

Modes restreints, répétitifs de comportements, d’intérêts ou d’activités, comme en témoignent au moins deux des éléments suivants, actuellement ou précédemment (les exemples sont illustratifs et non exhaustifs):

  1. Mouvements moteurs, utilisation d’objets, ou parole stéréotypés ou répétitifs (p. ex. stéréotypies motrices simples, aligner des jouets ou retourner des objets, écholalie, phrases idiosyncrasiques(hors contexte)).
  2. Insistance sur l’adhésion inflexible à des habitudes ou modes ritualisés de comportements verbaux ou non verbaux (p. ex. une détresse extrême en cas de petits changements, difficultés avec les transitions, modes de pensée rigide, rituels de salutation, besoin de prendre le même itinéraire ou de manger la même nourriture tous les jours).
  3. Intérêts très restreints et circonscrits qui sont anormaux dans leur intensité ou leur orientation (p. ex. un fort attachement à des objets inhabituels, des intérêts excessivement circonscrits ou poursuivis avec une persévération excessive).
  4. Hyper- ou hyporéactivité à des inputs sensoriels ou niveau intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement (p. ex. indifférence apparente à la douleur/température, réaction négative à des sons ou des textures spécifiques, sentir ou toucher des objets excessivement, fascination visuelle pour des lumières ou mouvement).
35
Q

TSA : critère C, D, E

A

C. Les symptômes doivent être présents dans la période de développement précoce (mais peuvent ne devenir pleinement manifestes qu’après que les exigences sociales dépassent les capacités limitées, ou peuvent être masqués par des stratégies apprises plus tard dans la vie).

D. Les symptômes causent une altération cliniquement significative du fonctionnement actuel dans les domaines sociaux, scolaires ou professionnels, ou d’autres domaines importants.

E. Ces perturbations ne sont pas mieux expliquées par la déficience intellectuelle (trouble de développement intellectuel) ou un retard global de développement. La déficience intellectuelle et le trouble du spectre de l’autisme surviennent fréquemment ensemble; pour poser les deux diagnostics de trouble du spectre de l’autisme et de déficience intellectuelle, la communication sociale devrait être inférieure à celle prévue pour le niveau de développement général.

36
Q

Étiologie du TSA

A

Apparition précoce du TSA + faits probants d’ordre génétique et neurologique soutiennent étiologie biologique

Facteurs génétiques

  • Polygénique (1000 gènes!)
  • Trouble avec l’hérédité la plus forte, même comparativement à schizophrénie et bipolarité
  • Lien entre TSA et déficits sociaux et communicationnels chez les autres membres de la famille
37
Q

Traitement du TSA

A

Diminuer fréquence des comportements inhabituels et améliorer aptitudes sociales et de communication
- But simple, p. ex., arriver à amener leur enfant au restaurant

Intervention comportementale intensive: p. ex., 20h par semaine pendant au moins 2 ans (avant 5 ans, de préférence)

38
Q

Trait TSA : comportemental

A

Précocité du traitement + interactions sociale et cognitive

Récompense lorsque moins agressifs, plus obéissants, plus sociables

Participation soutenue de professionnels et de parents dans le suivi

Intégration des individus avec un TSA et avec enfants neurotypiques

39
Q

Traitement TSA : résultats potentiels

A

Résultats potentiels

  • Fonctionnement intellectuel (QI +)
  • Développement du langage
  • Acquisition de compétences pour la vie quotidienne
  • Fonctionnement social

A prendre en considération: niveau de gravité des symptômes de l’enfant et possibilité que la famille prodigue le traitement (stress, ressources)

40
Q

Traitement TSA : pharmaco

A

Aucun médicament pour traiter les principaux symptômes du TSA

Médicaments pour certains symptômes spécifiques
- P. ex., antipsychotiques pour atténuer comportements tels que automutilation et agressivité

41
Q

Troubles du comportement surcontré : caractéristiques

étude quels…

A

Comportements d’intériorisation: troubles anxieux et dépressifs

Facteurs génétiques et environnementaux importants

Facteurs de risque dans étude québécoise: tempérament difficile du bébé à 5 mois et dépression maternelle à vie

Autres facteurs de risque

  • Parent anxieux, dans le surcontrôle, critiques, manquent d’empathie
  • Événements de vie négatifs, exposition au modelage ou information négative
42
Q

Anxiété de séparation critères diag

durée

A

A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade de développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoignent trois des manifestations suivantes (ou plus):

  1. Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations
  2. Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver
  3. Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement (p. ex. se retrouver perdu ou être kidnappé)
  4. Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en raison de la peur de la séparation
  5. Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement, ou bien dans d’autres
    environnements
  6. Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement
  7. Cauchemars répétés à thèmes de séparation
  8. Plaintes somatiques répétées (p. ex. maux de tête, douleurs abdominales, nausées, vomissements) lors des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations

B. La durée du trouble est d’au moins 4 semaines chez les enfants et adolescents, 6 mois chez les adultes

C. Le trouble entraine une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, scolaire (professionnel), ou dans d’autres domaines importants.

D. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental

43
Q

Mutisme sélectif : critères diag

durée

A

A. Incapacité régulière à parler dans des situations sociales spécifiques, situations dans lesquelles l’enfant est supposé parler (p. ex., à l’école) alors qu’il parle dans d’autres situations

B. Le trouble interfère avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale

C. La durée du trouble est d’au moins 1 mois (pas seulement le premier mois d’école)

D. L’incapacité à parler n’est pas imputable à un défaut de connaissance ou de maniement de la langue parlée nécessaire dans la situation sociale où le trouble se manifeste

E. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble de la communication et elle ne survient pas exclusivement au cours d’un TSA, d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique

44
Q

Anxiété de séparation et mutisme de sélections : traitement

A

Peurs de l’enfance se dissipent souvent avec le temps

Troubles anxieux à l’enfance et l’adolescence peuvent devenir chroniques et parfois associés à psychopathologie adulte (anxiété, dépression, consommation de substances)

Traitement des troubles anxieux similaires à celui chez l’adulte

TCC: exposition, relaxation, jeux de rôles, méthodes cognitives (p. ex., dialogue interne)

Objectifs: reconnaître les signes d’anxiété pour déclencher l’application de méthodes de gestion de l’anxiété

Rappel: TCC ne convient pas à tous!

Médication: efficacité démontrée dans certaines études mais importance de la psychothérapie

45
Q

Troubles neurodéveloppementaux

A

Troubles de la communication

Troubles moteurs

Handicaps intellectuels

Trouble du spectre de l’autisme

TDAH

46
Q

Troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites

A

Trouble des conduites

Trouble oppositionnel avec provocation

47
Q

Pour quel T l’intervention comportementale va servir principalement à améliorer le fonctionnement ?

A

Handicap intellectuel