Cours #9 Flashcards

1
Q

Mémoire déclarative et non déclarative

A

La mémoire déclarative est la mémoire des faits et des événements; Elle se divise en 2 grandes catégories:

la mémoire épisodique: qui se réfère aux événements autobiographiques.
Ex. À 5 ans j’ai eu mon premier vélo.
la mémoires sémantique: qui concerne les faits appris. Ex. Bangkok est la capitales de la Thaïlande.

Les mémoires non-déclaratives ou mémoires procédurales se répartissent en plusieurs catégories. Par exemples les habiletés motrices comme jouer un instrument, pratiquer un sport.
VOIR SCHEMA

La mémoire déclarative est disponible pour un rappel conscient, ce
qui n’est pas le cas de la mémoire procédurale (inconsciente).
Ex. on ne se souvient pas quand et dans quelles circonstances on a appris à faire de la bicyclette (mémoire déclarative), mais on se souvient comment en faire (mémoire procédurale).

Les souvenirs de la mémoire déclaratives se forment facilement, mais disparaissent tout aussi facilement.
Les souvenirs de la mémoires procédurale se forment avec l’apprentissage par de nombreuses répétitions, mais sont moins susceptibles de disparaitre.

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2
Q

Mémoires procédurales

A

La mémoire procédurale est l’apprentissage d’une
réponse motrice en réponse à une entrée sensorielle .

Elle contient 2 grandes catégories:
A) l’apprentissage non-associatif
B) l’apprentissage associatif

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3
Q

Apprentissage non-associatif

A

Définition: La réponse comportementale est modifiée en réponse à un seul
type de stimulus répété dans le temps. Aussi séparé en 2 catégories:

L’habituation:
La présentation répétée d’un même stimulus se traduit progressivement par une perte de la réponse.
Ex. Si vous habitez dans un logement avec plusieurs personnes et que le téléphone sonne. La première fois vous allez vous précipiter, mais si ce n’est jamais pour vous, vous allez de moins en moins réagir et ne plus répondre du tout.

La sensibilisation:
Un stimulus puissant (flèche) se traduit par une réponse exacerbée à tous les autres stimuli qui vont survenir ensuite.
Ex. Si vous vous promenez seul le soir et qu’il y a une panne de courant dans le quartier, vous devenez hypervigilant pour les stimuli qui normalement ne sont pas perçus (bruits, phares,..)

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4
Q

Apprentissage associatif

A

Définition: modifications de comportements intervenant par la
formation d’associations entre des événements.

Encore une fois séparé en 2 catégories:

a) Le conditionnement classique
b) Le conditionnement instrumental (= opérant)

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5
Q

le conditionnement classique

A

Le conditionnement classique est basé sur l’association de :

  1. un stimulus qui donne normalement une réponse, le stimulus inconditionnel (SI), car aucun conditionnement n’est nécessaire pour obtenir une réponse (viande),
  2. avec un deuxième stimulus qui n’évoque pas de réponse, le stimulus conditionnel (SC), qui nécessite un apprentissage.

Expérience de Pavlov avec son chien: SC est le son d’une cloche.
L’apprentissage consiste à associer le son de la cloche avec la présentation de la viande. Après l’apprentissage, l’animal salive au son de la cloche même si la viande n’est pas présentée = réponse conditionnée (RC).

Avant le conditionnement, SC ne déclenche pas de réponse chez le chien. La viande provoque une forte réponse comportementale (SI).

Après le conditionnement, le son de
la cloche seul provoque la salivation
=RC.

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6
Q

Le conditionnement instrumental

A

Dans le conditionnement instrumental (aussi appelé conditionnement opérant), un rat apprend à associé une réponse (un mouvement) avec un stimulus ayant un sens pour lui, en général une récompense alimentaire.
Ex. un rat apprend qu’un appuyant sur un levier il reçoit de la nourriture.

Donc un comportement est associé à une conséquence particulière; la motivation est importante dans ce type de conditionnement. Les circuits neuronaux sont plus complexes que ceux du conditionnement classique.

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7
Q

La mémoire déclarative (mémoire court terme vs long terme)

A

La mémoire à long terme se réfère à des souvenirs dont on peut se rappeler des années après qu’ils soient arrivés.

La mémoire à court terme contient les souvenirs de façon temporaire. La plupart des informations quotidiennes ne persistent dans le cerveau que pour quelques heures (selon Bear et al.), et sont vulnérable à l’oubli.

Les événements sont stockés dans la mémoire à court terme, et seulement une partie est convertie en souvenir à long terme par un processus nommé la consolidation mnésique.

VOIR SCHEMA

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8
Q

Mémoire à court terme - selon d’autres auteurs

A

La mémoire à court terme permet de garder des informations à l’esprit pendant des périodes de quelques secondes à quelques minutes, le temps de réaliser un objectif comportemental particulier. On l’appelle aussi mémoire de travail.

Évolution du concept de mémoire à court terme:
La mémoire de travail est une extension plus récente du concept de mémoire à court terme; c’est un modèle de fonctionnement de la mémoire à court terme.

Avec de meilleures techniques d’expérimentation, la conception initiale d’une mémoire à court terme, qui n’était qu’un réceptacle temporaire, est devenue trop simpliste. La mémoire de travail permettrait, en plus de la rétention temporaire de l’information, la manipulation de l’information retenue (répétition interne, etc).

VOIR SCHEMA

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9
Q

Mémoire à court terme (de travail)

A

La mémoire à court terme est une forme de stockage temporaire de l’information de l’ordre de quelques secondes à quelques minutes. Par exemple, retenir un numéro de téléphone qui nous est transmis oralement.

Cette mémoire est :
limitée en capacité
nécessite la répétition
empan : le nombre maximum d’items (chiffres) qu’un individu
peur retenir. Empan = 7 +- 2.

Certains patients souffrant de lésions corticales ont une mémoire de travail normale pour une information transmise par un système particulier (ex. visuel), mais sont incapable de se souvenir d’éléments présentés dans un autre système (ex. auditif). Ou vice versa.

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10
Q

L’amnésie

A

L’oubli est normal et inévitable, il est aussi courant que l’apprentissage; par contre, l’amnésie
est pathologique.
L’amnésie: sévère perte de mémoire et/ou de l’aptitude à apprendre.
Elle peut être provoquée par certaines maladies ou lésions du cerveau, les chocs traumatiques, l’alcoolisme, les tumeurs cérébrales, les ACV.

L’amnésie rétrograde est la perte de souvenirs anciens acquis avant le traumatisme; le sujet
oublie les choses qu’il savait déjà.
Les événements qui se sont déroulés pendant la période précédant le traumatisme sont oubliés, mais les souvenirs plus anciens sont préservés.

L’amnésie antérograde est l’incapacité de retenir de nouveaux souvenirs après le traumatisme. Formes sévères: l’individu ne peut plus rien apprendre; formes légères: l’apprentissage est plus lent et doit être répété plus souvent.

Les cas cliniques présentent souvent un mélange d’amnésie antérograde et rétrograde avec différents degrés de gravité.

VOIR DIAGRAMME

L’amnésie globale transitoire:

C’est un épisode d’amnésie antérograde ne durant que quelques minutes ou quelques jours, associé à une amnésie rétrograde pour les événements récents précédant cet épisode.

Cette amnésie est souvent liée à une brève ischémie cérébrale, dans laquelle le débit sanguin est temporairement réduit dan le cerveau, à un choc sur la tête (accident d’auto, match de foot,…), un stress excessif, ou à l’usage de drogues.

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11
Q

Activité du cerveau dans 2 tâches de mémoire de travail

A

Tâche d’identification: Le sujet se voit présenté successivement 3 photos (représentées ensemble sur l’écran). Ces visages sont mémorisés et après un délai un visage est présenté (à un emplacement différent sur l’écran) et le sujet doit dire si ce visage correspond à l’un de ceux présentés précédemment.
Tâche de localisation spatiale: c’est l’emplacement de la photo sur l’écran qui doit être mémorisé. À la phase test, le sujet doit dire si l’emplacement de la 4ième photo est le même que pour les 3 photos précédentes.

et d) Vues latérales et médiane des zones cérébrales activées. Six zones du lobe frontal sont activées par ce test de mémoire de travail.
bleu: 3 zones montrent une activité importante en rapport avec l’identification des visages.

vert: 2 zones activées dans les 2 tâches d’identification des visage et de mémorisation spatiale.
rouge: cette zone est plus active dans la tâche de localisation spatiale.

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12
Q

Mécanisme de la rétention à long terme des souvenirs de la mémoire déclarative

A

L’engramme est la trace biologique (substrat physique) de la mémoire dans le cerveau.
Où se trouve localisé l’engramme de nos souvenirs?

Les souvenirs relatifs à la mémoire déclarative sont distribués dans de nombreuses aires du néocortex; mais les informations doivent d’abord transiter par les structures du lobe temporal médian avant d’être stockées.

Les structures du lobe temporal médian sont importante pour la consolidation et le stockage des informations relatives à la mémoire déclarative.

Particulièrement:

  • L’hippocampe: structure la plus importante
  • Le cortex rhinal: comprend le cortex entorhinal et périrhinal.

VOIR SCHEMA

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13
Q

test de la mémoire spatiale : le labyrinthe aquatique de Morris

A

L’hippocampe est aussi particulièrement important pour la mémoire spatiale.

Dans le test développé par R. Morris (Edimbourg) le rat est placé dans une piscine
remplie d’un liquide opaque, dans laquelle se trouve une plateforme submergée invisible.
a) Un rat naïf nage jusqu’à ce qu’il trouve la plateforme par hasard.
b) Après plusieurs essais, l’animal nage directement vers la plateforme en se basant sur des indices visuels.

Les rats porteurs de lésions bilatérales de l’hippocampe n’apprennent jamais
l’emplacement de la plateforme

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14
Q

Cellules de lieu de l’hippocampe

A

John O’Keefe (1970; University College of London) a montré que de nombreux neurones de l’hippocampe répondent sélectivement lorsqu’un rat se trouve dans un endroit précis de son environnement.
Une électrode placée dans l’hippocampe du rat indique que le 1er neurone s’active lorsque le rat passe dans un coin précis de la cage. Même si on retire la séparation après 20 minutes et que le rat peut explorer toute la cage, le neurone 1 s’active toujours au même endroit.

L’activité d’un second neurone de l’hippocampe est enregistrée. Le neurone ne répond pas au lieu du neurone 1. Après 20 minutes, une réponse de lieu se développe dans un autre endroit de la cage.

  • Ces neurones sont nommés cellules de lieu ou cellules de place (place cells).
    10 minutes 20 minutes
    Les couleurs indiquent la zone de la cage qui entraine une décharge dans une cellule de lieu enregistrée au niveau de l’hippocampe.

rouge : forte décharge neuronale ; jaune : décharge modérée ;
bleu clair : réponse faible ; bleu foncé : pas de réponse

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15
Q

QUESTION : (DEMANDER PROF)

A

Prenons par exemple un neurone qui ne répond que lorsque le rat se trouve dans le coin nord-ouest, près de l’étoile. Le rat est ensuite retiré de la cage.

Puis, à l’insu de l’animal, la cage fait l’objet d’une rotation de 180°, de sorte que le triangle se trouve maintenant au-dessus du coin nord-ouest et l’étoile au-dessus du coin sud-est.

Le neurone va-t-il répondre lorsque l’animal est dans le coin nord-ouest ou près de l’étoile?

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16
Q

Cellules de lieu = GPS du cerveau !

A

Les cellules de lieu de l’hippocampe s’activent lorsque le rat passe d’un endroit à un autre:
= mémoire spatiale

17
Q

Déplacement virtuel / cellules de lieux chez l’humain

A

Études d’imagerie fonctionnelle TEP: Les sujets apprennent d’abord à naviguer dans une ville virtuelle. Puis la consigne est de se rendre à un endroit précis.

Le sujet utilise les boutons de navigation d’une console de jeu vidéo pour choisir son trajet vers un objectif et « se déplacer » dans cet environnement.

L’enregistrement TEP indique une activation de l’hippocampe droit et du noyau caudé gauche; ce dernier représente probablement la planification du mouvement à faire pour retrouver le trajet.

18
Q

Cellules de lieu et cellules de grille

A

Edvard et May-Britt Moser (Université Norvégienne des Sciences et technologies) ont découvert les
cellules de grille dans le cortex entorhinal.
Ils ont reçu, conjointement avec J. O’Keefe, le prix Nobel en 2014.

Des enregistrements effectués dans le cortex entorhinal de rongeurs montrent que les cellules de grille répondent lorsque l’animal se déplace en de multiples points du compartiment qu’ils explorent, formant une sorte de grille hexagonale.

Des enregistrements d’IRMf suggèrent aussi la présence de cellules de grille dans le cortex entorhinal humain.

Le cortex entorhinal transmet les informations à l’hippocampe; possiblement l’information de plusieurs cellule de grille convergerait vers une cellule de lieu de l’hippocampe.

Les lignes de couleur noire illustre les déplacement du rat. Les points rouges indiquent les endroits de la cage pour lesquels l’activité du neurone augmente.

Cellule de lieu de l’hippocampe: activée dans un endroit particulier
Cellule de grille du cortex entorhinal : est activée lorsque le rat se trouve à plusieurs emplacements.

19
Q

Stockage à long terme

A

Les souvenirs à long terme sont en grande partie stockés dans le cortex cérébral.
Après avoir transités dans les structure du lobe temporal médian (image gauche), les informations retournent vers le néocortex. L’image de droite montre les connexions entre l’hippocampe et les divers sites possible de stockage de la mémoire déclarative.
Les souvenirs explicites des expériences vécues sont stockés dans les régions cérébrales impliquées dans leur perception initiale.

20
Q

Formation de la mémoire procédurale

A

Le striatum, noyau caudé et putamen, est une structure critique pour la formation des habiletés
motrices (mémoire procédurale).

Ceci a été démontré par une étude dans laquelle les rats devaient apprendre 2 versions du labyrinthe radial.
1ère version: le rat doit récupérer la nourriture dans les bras qui contiennent une récompense = mémoire déclarative puisque l’animal doit se souvenir de son parcours.

2ième version: de petites lampes s’éclairent pour signaler les bras qui contiennent la nourriture. Les lampes peuvent être activées à tout moment de l’expérience. Les rats doivent associer la lumière avec la nourriture, et n’ont pas à se souvenir de leur trajet ou des bras qu’ils ont déjà explorés = mémoire procédurale.
Des lésions de l’hippocampe ou du fornix altèrent les performances des test de la 1ère version de l’expérience du labyrinthe radial, mais non la seconde.
Une lésion du striatum affecte les performance dans la 2ième version, mais non dans la 1ère.

Cette double dissociation indique que le striatum fait partie du système responsable de la mémoire