Cours # 7 Flashcards
Théorie de James-Lange
Première théorie de l’émotion : théorie de James-Lange
L’émotion que l’on ressent résulte des modifications physiologiques du corps.
Donc, si on voit un ours, on va ressentir une augmentation du rythme cardiaque, de la tension musculaire, respiratoire (réactions physiologiques)
Les réponses de l’organisme viennent directement de l’info visuelle transmise au cerveau. L’émotion ressentie par la suite (sensation de peur) résulte des changements induits par la réponse du corps.
Concept dépassé
Théorie de Cannon-Bard
Critique de la théorie de James-Lang :
Les émotions peuvent être ressenties sans percevoir de modifications physiologies
(des animaux dont la moelle épinière est sectionnée (supprime des sensations d corps) ne supprime pas les émotions.
Théorie de Canno-Bard : La peur résulte de la perception du stimulus, et ensuite slmt il y a une réaction comportementale. Cette théorie est + proche du sens commun.
VOIR POWERPOINT COMPARAISON THEORIES DE JAMES-LANGEET CANNON-BARD
lâche pas la patate
Le circuit de Papez
C’est vers 1930 que certaines structures limbiques furent impliquées ds les processus émotionnels. James Papez suggéra l’existence “d’un système de l’émotion” par analogie au système visuel qui contient la rétine, le CGL’ le cortex strié, etc.
C’est le circuit de Papez ou système lymbique (terme rendu populaire par Paul Mac Lean)
Boucle : Néocortex - Cortex cingulaire - Hippocampe - Fornix - Corps mamillaires (hypothalamus) - thalamus antérieur - retour au cortex.
Le circuit de Papez (suite)
Papez pensait que l’expérience émotionnelle était liée au néocortex et
l’expression émotionnelle à l’hypothalamus.
Tumeurs siégeant près du cortex cingulaire: troubles des émotions (peur, irritabilité, dépression).
L’hypothalamus contrôle le système nerveux autonome sympathique (fréquence cardiaque, pression artérielle).
VOIR SCHÉMA PWPT
Syndrome de Kluver Bucy
Syndrome de Klüver-Bucy:
Heinrich Klüver et Paul Bucy (milieu 20ième siècle) ont découvert qu’une lobectomie temporale (ablation bilatérale des lobes temporaux) chez les singes Rhésus provoquait un trouble émotionnel consistant en une diminution de la peur et le l’anxiété. Dans la partie médiane du lobe temporale, sous le cortex, est située l’amygdale (nom donné dû à sa forme d’amande).
Un singe normal à l’état sauvage a peur des hommes et est agressif envers eux. Les singes ayant subit la lobectomie n’avaient pas du tout peur des expérimentateurs, ils s’approchaient d’eux et se laissaient caresser.
Les symptômes du syndrome de Klüver-Bucy ont été rapportés chez des personnes ayant subit des lésions à l’amygdale.
Anatomie de l’amygdale
L’information issue des systèmes sensoriels converge vers les noyaux basolatéraux.
Chaque système sensoriel a une projection particulière sur les noyaux amygdaliens; l’intégration
de ces différents systèmes se fait par les interconnections à l’intérieur de l’amygdale.
L’amygdale contient plusieurs noyaux divisés en 3 groupes.
Les noyaux basolatéraux (rouge): reçoivent des informations visuelles, auditives, gustatives e tactiles.
Les noyaux corticomédians (violet): reçoivent des afférences olfactives.
Le noyau central: les informations sensorielles intégrées par les noyaux basaux sont relayées vers le noyau central, qui projette vers d’autres structures (comme l’hyphothalamus).
Effet de lésions de l’amygdale
L’ablation bilatérale de l’amygdale réduit la peur et
l’agressivité chez les animaux.
- Ex un rat peut s’approcher d’un chat anesthésié!
- Un lynx peut devenir aussi docile qu’un chat domestique!
Chez les humains: incapacité à reconnaitre l’expression faciale de la peur.
- Peut-être parce que les patients ne regardent pas dans les yeux mais seulement la bouche.
- Hypothèse: la peur serait reconnue par un échange d’information entre l’amygdale et le cortex visuel.
Effet de simulation de l’amygdale
Chez le chat, la stimulation de l’amygdale induit la peur et l’agressivité.
Chez l’homme, la stimulation de l’amygdale induit
un sentiment d’anxiété et de peur.
a) Visages, inexpressifs ou exprimant la peur, utilisés comme stimuli.
b) Les visages exprimant la peur induisent une activation bilatérale de l’amygdale.
c) Des visages inexpressifs ou exprimant la joie ne produisent pas de changement notable de l’activité cérébrale.
VOIR PWPT POUR LES IMAGES
La sérotonine et la régulation de la colère et de l’agressivité
La sérotonine est associée à la régulation de la colère et de l’agressivité. Les neurones sérotoninergiques siègent dans les noyaux du raphé et leur axone innervent entre autre l’hypothalamus et d’autres structures limbiques associées à l’émotion, puis vont dans à peu près tout le système nerveux.
L’hypothèse de la déficience sérotoninergique: l’agressivité est inversement proportionnelle à l’activité sérotoninergique.
Chez les souris, des agonistes des récepteurs sérotoninergiques (sous-type 5-HT1B) diminue l’agressivité alors que des antagonistes la favorise.
Les souris knock-out pour le récepteur 5-HT1B sont plus agressives que les souris normales.
Les circuits neuronaux (expérience #1)
Autostimulation intracrânienne:
James Olds et Peter Milner (McGill; 1950) ont implanté des électrodes dans le cerveau des
rats pour étudier les effets des stimulations cérébrales sur le comportement.
- 1ère expérience: Lorsque les animaux passaient par l’un des coins de la cage, ils recevaient une stimulation. Résultat: les animaux passaient plus de temps dans la zone de la cage associée à la stimulation cérébrale.
Les circuits neuronaux de la récompense
Autostimulation intracrânienne:
- 2ième expérience: Les animaux disposaient d’un levier dont l’appui déclenchait directement la stimulation intracérébrale. Résultat: les animaux devenaient tellement dépendants de cette stimulation qu’ils ne mangeaient et ne buvaient plus, ils s’arrêtaient par épuisement.
L’effet de l’autostimulation est à l’origine d’une sensation de récompense qui renforce le comportement d’appui sur le levier
= centre du plaisir !!!
En déplaçant systématiquement l’électrode les sites qui produisent ce renforcement ont été identifiés.
Rôle de la dopamine dans le circuit de la récompense (régions les + efficaces pour obtenir auto-stimulation)
Les régions les plus efficaces pour produire l’autostimulation sont celles sur les fibres dopaminergiques qui originent dans l’aire tegmentale ventrale (ATV) et projettent vers les régions antérieures du cerveau.
Les drogues qui bloquent les récepteurs dopaminergiques réduisent les comportements d’autostimulation.
Les rats appuient aussi sur le levier pour recevoir une injection intraveineuse d’amphétamine, qui entraine une augmentation de dopamine au niveau synaptique.
Conclusion:
La libération de dopamine renforce les comportements plaisants !
VOIR ANATOMIE PWPT
Le système dopaminergique comprend deux voies principales
Le système dopaminergique comprend la voie nigro-striatal (en vert) et la voie mésocorticolimbique (en rouge).
Les neurones dopaminergiques qui partent de l’ATV projettent sur des sites corticaux et limbiques, particulièrement le noyau accumbens, le plus impliqué dans le renforcement des stimulations cérébrales.
Les neurones dopaminergiques localisés dans la substance noire innerve le striatum dorsal. Leur dégénérescence est associée à la maladie de Parkinson.
VOIR ANATOMIE PWPT
Dopamine et récompense
Les comportements à l’origine des récompenses naturelles (nourriture, eau, sexe) sont liés à l’activation du système dopaminergique, qui joue le rôle d’un système de récompense en rapport avec la quête du plaisir.
Les substances les plus addictives (cocaïne, amphétamine, …) agissent sur les neurones dopaminergiques du cerveau. La quantité de dopamine libérée par la prise de drogues est beaucoup plus importante et rapide que celle obtenue par les récompenses naturelles.