Cours #5 Flashcards

1
Q

Intro système somato-sensoriel (réponse 4 types de stimulis)

A

Le système sensoriel somatique a des récepteurs sur tout le corps (et non dans des endroits spécialisés comme les autres systèmes sensoriels).

Il répond à 4 types de stimuli:

1) Le toucher
2) La température
3) La douleur
4) La position du corps dans l’espace

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2
Q

La peau : rôle + 3 couches

A

Rôles :
1) Protection contre la déshydratation

2) Interface avec l’environnement (la peau est extrêmement sensible, elle
peut percevoir un objet d’un centième de millimètre.)

3 couches

1) Épiderme
2) Derme
3) Hypoderme

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3
Q

Épiderme

A

couche superficielle de la peau, imperméable, qui dérive de l’ectoderme.

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4
Q

Derme

A

est essentiellement constitué de collagène et permet la réparation des tissus endommagés. (À chaque seconde, les cellules se multiplient pour remplacer celles qui sont éliminées). Le derme dérive du mésoderme

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5
Q

Hypoderme

A

contient des lobules

adipeux (graisse) qui lui confèrent la souplesse et elle permet d’amortir les effets des traumatismes légers.

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6
Q

Cmt le toucher de la peau est transformé en signal nerveux par les mécanorécepteurs cutanés

A

Un mécanorécepteur est un récepteur sensoriel sensibles aux déformations mécaniques: étirement, courbure, variation de pression ou vibration.

Les mécanorécepteurs ont pris le nom des histologistes allemands et italiens qui les ont découverts au 19ième siècle.

Corpuscules de Pacini: 2mm de long, particulièrement dense dans les doigts.
Sensibles aux déformations.

Corpuscules de Ruffini: Localisés dans la peau et les articulations. Sensibles à la pression et l’étirement de la peau.

Corpuscules de Meissner: 10x plus petits que c. Pacini; situés à l’extrémité des doigts (zones glabres). Sensibles aux vibrations.

Disques de Merkel: dans l’épiderme, aussi situé au bout des doigts. Informe sur la pression.

Bulbes de Krause: sensibles aux variations de température.

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7
Q

Ppar quoi se distinguent les types de mécanorécepteurs)

A

La peau peut être pressée, piquée, vibrée, recevoir des coups.

Les différents types de mécanorécepteurs répondent préférentiellement à l’une ou l’autre de ces stimulations.

Les types de mécanorécepteurs se distinguent entre autre par :

1 ) La dimension de leur champ récepteur

2) Leur vitesse d’adaptation
3) Leur sensibilité à la fréquence

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8
Q

Les champs récepteurs sensoriels

A

a) détermination du champ récepteur d’une seule fibre sensorielle.

b) Les c. de Meissner et Merkel ont de petits
champs récepteurs (quelques mm).

c) Les c. de Pacini et Ruffini ont de larges champs.

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9
Q

La vitesse d’adaptation

A

Les mécanorécepteurs se distinguent aussi par leur aptitudes à répondre à des stimulations répétées.

1) vitesse d’adaptation rapide: répondent rapidement à une stimulation, mais
arrêtent de décharger si la stimulation est maintenue. Ex. c. Pacini et c. Meissner

2) vitesse d’adaptation lente: réponse plus soutenues lorsque la stimulation est maintenue. Ex C. Ruffini et d. Merkel.

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10
Q

Sensibilité à la fréquence

A

Les c. de Pacini sont plus sensibles aux hautes fréquences, tandis que les c. de Meissner sont plus sensibles aux basses fréquences.

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11
Q

Adaptation du corpuscule de Pacini

A

Le corpuscule de Pacini est une capsule formée de 20 à 70 couches concentriques de tissu conjonctif (arrangées comme de pelures d’oignon), avec une terminaison nerveuse au centre.

Lorsque la capsule est comprimée, la membrane de la terminaison nerveuse est déformée, ce qui ouvre les canaux ioniques mécanosensibles – génère un potentiel de récepteur dépolarisant, qui produit un potentiel d’action si la dépolarisation est suffisante.

Même si la stimulation est maintenue, les différentes couches glissent les unes sur les autres et la terminaison nerveuse n’est plus déformée (pas de potentiel de récepteur). Adaptation rapide.
Lorsque la pression est enlevée, un potentiel de
récepteur est de nouveau généré.

La terminaison nerveuse mise à nu est plus sensible aux pressions persistantes et conduit à une réponse prolongée.

(c.Pacini: axones de gros diamètres et rapide).

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12
Q

Les canaux ioniques sont sensibles aux déformation

A

Les mécanorécepteurs de la peau ont tous un axone amyélinique.

Les membranes de ces axones possèdent des canaux ioniques mécanosensibles, qui convertissent les forces mécaniques en changement de courants ioniques.

1) Canaux ioniques sensibles à l’étirement de la membrane lipidique. L’étirement induit l’ouverture des canaux et permet l’entrée des cations dans la cellule.
2) Canaux qui s’ouvrent lorsque des forces sont appliquées sur des éléments extracellulaires associés.
3) Canaux associés à des protéines intracellulaires du cytosquelette (ex. microtubules) qui s’ouvrent lorsque la cellule est déformée ou le cytosquelette étiré.
4) Les stimuli mécaniques peuvent aussi parfois déclencher la libération de seconds messagers (DAG ou IP3)qui régulent secondairement l’ouverture des canaux ioniques.

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13
Q

Discrimination sensorielle

A

Le pouvoir discriminatif est évalué par la mesure de résolution de 2 points.

(l’expérience avec 2 doigts ou 2 crayons)

Illustration de la distance minimum nécessaire pour percevoir 2 points simultanément en différents endroits du corps.

Les doigts sont les plus sensibles

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14
Q

Lecture en Braille

A

La lecture braille est possible grâce à la faculté extrême de discrimination de
l’index.

  1. l’extrémité des doigts contient la plus forte densité de mécanorécepteurs.
  2. l’extrémité des doigts possèdent surtout des mécanorécepteurs à champs
    restreints (disque de Merkel)
  3. les régions du cerveau impliquées dans le traitement de cette information sensorielle sont plus développée.
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15
Q

Afférences sensorielles primaires

A

La peau est connectée au cerveau par les nerfs périphériques.

Les axones des afférences sensorielles primaires, qui amènent les informations des récepteurs sensoriels à la moelle épinière, pénètrent dans celle-ci par les racines dorsales. Les ganglions rachidiens (ou des racines dorsales) contiennent les corps cellulaires de ces afférences primaires.

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16
Q

Différentes tailles des axones des afférentes primaires

A

Les axones provenant des récepteurs cutanés ont des fibres des groupes Aα, Aβ, Aδ et C.

Les axones de même diamètre, mais issus des muscles et des tendons appartiennent aux groupes I, II, III, et IV.

Le groupe C (ou
IV) contient des fibres amyeliniques.

Le diamètre de l’axone est correlé avec sa vitesse de conduction et le type de récepteur sensoriel.

17
Q

Qceque proprioception

A

La proprioception est la perception de la position des différentes parties du corps.
(Les propriocepteurs sont dans les muscles et les ligaments). Group I contient Ia et Ib.

18
Q

Organisation de la moelle épinière

A

Les nerfs spinaux sont formés par l’association de leur racines dorsales et ventrales. Ils émergent de la moelle par une ouverture entre les vertèbres.
Il y a 30 segments spinaux divisés en 4 groupes:

1) Cervical (C) 1-8
2) Thoracique (T) 1-12
3) Lombaire (L) 1-5
4) Sacré (S) 1-5

La moelle épinière se termine à L3. les nerfs spinaux après L3 forment la cauda equina.

La ponction lombaire (jaune) se fait entre L3 et L4 ou entre L4 et L5 (après la fin de la moelle). La ponction lombaire est pratiquée essentiellement pour analyser le liquide cérébrospinal (pour déterminer s’il y a inflammation des méninges par exemple) ou pour l’injection de médicaments.

19
Q

Les dermatomes

A

La région de la peau innervée par un seul segment spinal est un dermatome.

Le nombre de dermatomes correspond à celui des segments spinaux, et les dermatomes délimitent des régions juxtaposées de la peau.

L’organisation des dermatomes, plus évidente en position penchée vers l’avant, reflète celle de nos ancêtres quadrupèdes.

Si on sectionne une racine dorsale, le dermatome correspondant ne perd pas totalement ses sensation à cause du chevauchement des zones des racines dorsales adjacentes. (Il faut sectionner 3 racines pour avoir perte complète de sensation).

20
Q

Fibres sensorielles A B(beta) dans la moelle épinière

A

Les axones myélinisés de type Abeta (toucher de la peau) pénètrent dans la moelle épinière par la colonne dorsale et se divisent.

Certaines branches se terminent dans la corne dorsale et synapsent avec les neurones de second ordre
=réflexes rapides et inconscients.

Les autres branches vont
vers le cerveau
=perception consciente.

21
Q

Arc réflexe

A

Exemple avec le réflexe d’extension de la jambe.
C’est le type de circuit monosynaptique qui est testé par les neurologues. Il permet de déterminer l’intégrité de la boucle formée par le nerf sensoriel, le nerf moteur et les fibres musculaires.

Les réflexes sont inconscients car l’information ne monte pas au cerveau mais reste au niveau local de la moelle épinière.

22
Q

Voies des colonnes dorsales-lemnisque médian

A

C’est la voie neuronale qui transmet les informations relatives au toucher et à la proprioception.

La branche ascendante des fibres A  remontent la colonne dorsale et se termine dans les noyaux des colonnes dorsales.
Elles relaient l’information des stimulations tactiles et de la position des membres.

Donc certains axones partent de la peau du gros orteil et vont jusqu’au cerveau, sans aucune synapse! Direct et rapide!

Les axones de second ordre décussent et vont jusqu’au thalamus= lemnisque médian.

Les neurones du thalamus projettent vers le cortex somatosensoriel primaire (S1).

*Aucune information sensorielle n’atteint directement le cortex sans

23
Q

Infos sensorielles de la figure

A

Les informations sensorielles de la figure sont relayées par les nerfs trigéminaux (ou trijumeaux), qui sont des nerfs crâniens.

Les voies trigéminales font synapses dans le noyau trigéminal. Les neurones de second ordre décussent et projettent au thalamus, qui projette ensuite vers S1.

24
Q

Sensibilité dans le tête

A

Les sensations dans le reste de la tête sont amener par les racines
sensorielles des nerfs crâniens (nerf trijumeau ).

Nerf trijumeau :

1) Nerf ophtalmique (V1)
2) Nerf maxillaire (V2)
3) Nerf mandibulaire (V3)

25
Q

Les aires somatosensorielles du cortex

A

Les informations sensorielles aboutissent dans le cortex somatosensoriel primaire (S1) où se produit le plus haut niveau d’intégration.

Le gyrus post-central est constitué de:
S1 = aire 3b de Brodmann, car:
1) Ses neurones répondent aux stimuli somatosensoriels
2) Lésions de S1 affectent le sensations
3) La stimulation électrique de S1 évoque des sensations sensorielles somatiques.

Les aires corticales adjacentes à 3b (toucher) participent également à l’intégration des informations sensorielles.

1) aire 3a: position des membres par
rapport au corps.

2) L’aire 3b projette sur les aires 1 et 2:
- aire 1: texture de la stimulation
- aire 2: taille et forme du stimuli
- aires 5 et 7 du cortex pariétal postérieur

26
Q

Homonculus sensoriel : organisation somatotopique ds le cortex sensoriel

A

La stimulation électrique de la surface de l’aire S1 provoque des sensations somatiques sur les différentes parties du corps. Si l’on déplace l’électrode de stimulation sur différentes régions de S1, la sensation se déplace sur le corps. C’est la méthode développée par Wilder Penfield (1930-1950) avec ses patient sous anesthésie locale du scalp. Il a ainsi établit le cartes somatotopiques du cortex sensoriel humain.

27
Q

Homonculus sensoriel de Penfield

A

La représentation corticale relative de chacune des parties du corps est correlée avec:
- la densité de informations
sensorielles et
- le rôle joué par ces informations.

Ex. les informations sensorielles de l’index sont plus utiles et plus souvent utilisées que celles du coude.

28
Q

Représentation somatotopique des vibrisses

A

L’importance de la représentation corticale des différentes parties du corps varie beaucoup selon l’espèce animale.
Ex. les vibrisses des rongeurs sont très représentées dans le cortex S1 alors que les pattes le sont peu

29
Q

Plascitié des cartes sensorielles

A

Si on stimule la peau des doigts d’un singe et on enregistre au niveau du cortex S1, on peut déterminer l’étendue de la surface corticale qui représente chaque doigt.
=cartographie du cortex S1.

Le doigt no3 est amputé. Après plusieurs mois, des enregistrements avec des microélectrodes dans S1 montrent que la région du doigt 3 répond maintenant à des stimulations des doigts 2 et 4.

Les singes sont entrainés à utiliser certains de leur doigts pour une tâche comportementale. Après plusieurs semaines d’entrainement, les zones du cortex représentant les doigts sur- utilisés sont plus larges.

Les informations sensorielles qui arrivent au cortex S1 (utilisation intensive des doigts ou récupération fonctionnelle) peuvent modifier le cortex, c’est la plasticité cérébrale.

30
Q

La douleur : mécanorécepteurs et nocirecepteurs

A

Mécanorécepteurs : sensations somatiques

Nocicepteurs : récepteurs sensibles à la douleur. Ce sont en fait les terminaisons nerveuses libres (très arborisées, non encapsulées) des extrémités d’axones amyéliniques.

Les nocicepteurs sont à plusieurs endroits: peau, muscles, articulations,
viscères,…
L’activation des nocicepteurs (qui monte au cerveau par des voies différentes de celles des mécanorécepteurs) conduit à la perception consciente de la douleur.

La notion de nocicepteur fait référence à une fonction (celle de ressentir la douleur) plutôt qu’à des récepteurs spécialisés (comme dans le cas des mécanorécepteurs).

31
Q

DIAPO RAPPEL VOIR PWPT (c’est pas une option, va lire)

A

lâche pas la patate

32
Q

Douleur rapide et retardée

A

La sensation de douleur est d’abord relayée par les fibres A beta, puis par les fibres C qui entrainent une douleur plus durable.

La vitesse de conduction des fibres A est plus rapide et donne une douleur aiguë et fulgurante.

La vitesse de conduction des fibres C est plus lente et donne une douleur plus diffuse mais persistante.

33
Q

Connextions spinales des axones nociceptifs

A

Les neurones nocicepteurs (fibres Aδ et C) ont leur corps cellulaires dans les racines dorsales de la moelle épinière par laquelle ils entrent (comme les fibres
A beta). Les fibres vont vers le haut et vers le bas dans la zone de Lissauer (sur une courte distance), puis se terminent dans la région externe de la corne dorsale: la substantia gelatinosa où elles font synapse. Les neurotransmetteurs des fibres nociceptives sont le glutamate et la substance P.

Les axones de second ordre décussent immédiatement à l’intérieur de la moelle et prennent le faisceau spinothalamique qui est dans la région ventrale de la moelle épinière.

34
Q

Voie spinothalamique

A

Les informations relatives à la douleur sont transmises de la moelle épinière au cerveau par la voie spinothalamique.

Les fibres spinothalamiques atteignent le thalamus sans faire de synapses dans le bulbe. Puis vont du thalamus jusqu’au cortex S1.

35
Q

Les 2 principales voies sensorielles somatiques ascendantes

A

L’information relative au toucher chemine de façon ipsilatérale alors que celle de la nociception et de la perception de la température est controlatérale.

Au niveau du cortex elles sont toutes les 2 controlatérales par rapport au stimuli.

36
Q

Contrôle de la douleur

A

La perception de la douleur est très variable et subjective

La substance grise périaqueducale (SPG) est impliquée dans ce processus. Expérience: La stimulation électrique de cette région induit une analgésie profonde.

La SGP reçoit des afférences de nombreuses structures nerveuses liées aux émotions. Les neurones de la SGP projettent vers les noyaux du raphé (sérotonine= neurotransmetteur de la bonne humeur!) ce qui pourrait contrer la douleur.

Certains neurones du raphé projettent vers la corne dorsale, où ils contribuent à réduire directement l’activité des neurones nociceptifs

37
Q

Les endorphines

A

Le cerveau est capable de produire des endomorphines (morphine endogène) que l’on
appelle les endorphines.

Les endorphines sont libérées par le cerveau (l’hypothalamus et l’hypophyse) dans les situations de stress, qu’il soit psychologique ou physique, mais de façon plus significative pendant et après la pratique du sport, notamment de la course à pied. Elle a des effets bénéfiques contre l’anxiété, l’angoisse et la dépression.

Les endorphines et leurs récepteurs sont présentes dans tout le système nerveux, mais particulièrement dans les régions impliquées dans la modulation des processus nociceptifs.

Expérience: De petites injections d’endorphine (ou de morphine) dans la SGP, les noyaux du raphé ou la corne dorsale de la moelle épinière provoquent des analgésies. Cet effet est bloqué par un antagoniste des récepteur opiacés, le naloxone.

Donc, la SGP, les noyaux du raphé et la corne dorsale de la moelle épinière peuvent impliquer ces systèmes à endorphines pour réduire la transmission des informations nociceptives vers le cerveau. Ce sont les même 3 endroits que la sérotonine.

38
Q

La sérotonine et les endorphines : synergie

A
  1. La libération de sérotonine peut entraîner directement une inhibition présynaptique de la libération de substance P au niveau des terminaisons des fibres C (moelle épinière).
  2. La libération de sérotonine peut stimuler l’activité des interneurones à enképhalines (sorte d’endorphine) qui entraîneront une diminution de la libération de substance P (bulbe).

Ces deux mécanismes peuvent contribuer de façon synergique à la diminution de libération de la substance P et donc au contrôle de la transmission du message douloureux.

39
Q

Effet placebo

A

Dans les essais thérapeutiques, on compare les effets d’une molécule vs l’administration d’une substance inerte sur 2 groupes de patients.
Il est assez souvent reporté des effets bénéfique de la substance considérée inerte= effet placebo (env. 30% de toutes thérapies).
Les placebos peuvent avoir des effets antalgiques très puissants.
Des patients souffrants de douleurs post-opératoires voient leur état objectivement amélioré par un injection de solution saline!
Avaient-ils des douleurs imaginaires? Non, car la naloxone bloque les effets du placebo!
Le fait que le patient croit que le traitement administré est efficace est suffisant pour activer son système endogène de lutte contre la douleur.