cours 8 : troubles neurodev Flashcards
définition troubles neurodev DSM 5
- ensemble d’affections qui débutent dans la phase précoce du dev, souvent avant que l’enfant entre à l’école primaire
- caractérisés par des déficits du dev qui entrainent altération fonctionnement perso, social, scolaire et professionnel
- sévérité peut diminuer avec l’âge
- souvent associés entre eux
- pour les différents troubles, possible de spécifier si vient d’une patho génétique/médicale connue ou d’un facteur environnemental
pourquoi neuro-développemental ?
hypothèse qu’il y a une altération du développement cérébral au cours du temps
- trajectoire dev et dév cérébral différents
en décalage avec le groupe contrôle
pourquoi regrouper les troubles sous une même catégorie ? DSM
- apparaissent précocement dans le dev (avant puberté)
- evolution stable (VS fluctuant dans trbles anxieux et de l’humeur)
- affecte davantage les G que les F (plus troubles de l’humeur)
- diff cognitives associées
- eval et prise en charge par une collaboration multidisciplinaire
- -> mais hétérogène au niveau de la présentation clinique, aller au delà du diag de trble neurodev, faire description + précise
est ce que d’autres troubles peuvent etre considérés comme neurodev ?
- schizo souvent considéré pour certains aspects comme trouble neurodev même si émergence plus tardive
MAIS
troubles psychiques sont : - plus fluctuants
- co-occurence + rare avec les autres troubles neurodev
- apparaissent + tard
- influence des facteurs env est + forte
- grande importance facteurs de risque apparaissant + tard dans le dev (cannabis, urbanicité)
indépendance des troubles neuro dev ?
- question de comorbidité
- comorbidité “vraie” VS co-occurence
- exclusion artificielle de comorbidité
- la question de facteur de risque partagés
- hérédité partagée
la question de la comorbidité
comorbidité : règle plutot qu’exception dans la caté des troubles neurodev
si on rencontre une pers avec une DI, proba qu’elle ait un autre trouble
par ex : TSA et DI
30% des TSA ont une DI
45% n’ont pas de DI
23% des enfants avec DI ont un diagnostic de TSA associé
- comorbidité “vraie” VS co-occurence
parfois, association entre deux troubles reflètent l’altération d’un seul mécanisme sous-jacent plutôt qu’une «vraie» comorbidité entre deux troubles indépendants
lien dyslexie-dysorthographie
‣ Personnes avec dyslexie phonologie («profonde»)
- Déficit marqué de la voie d’assemblage
(en particulier erreurs ++ dans la lecture de pseudo-mots)
- Déficit de conscience phonologique
- Relative préservation de la voie d’adressage
‣ Présence d’une dysorthographie associée: production d’erreurs phonologiques (gare —> car) en production spontanée ou sous dictée
—> recrutement des mêmes processus
2 modèles de lecture
assemblage : procédure phonologique –> conversion graphème en phonèmes, assemblage et ensuite signification émerge (lexique auditif)
lettre, mot écrits –> procédure phono (conv graphèmes-phonèmes) –> phonèmes, sons de la parole –> assemblage –> lexique auditif (phono) –> système sémantique (réseaux lexicaux-sémantique)
adressage : procédure lexicale (pour les fluents) : vision globale du mot va etre associé à un mot et à une signification –> pour les mots fréquents ADRESSAGE
lettre, mot –> procédure lexicale (adressage) –> lexique orthographique) –> sys sémantique
- exclusion artificielle de comorbidité
Dans certains cas, l’association entre deux troubles était «interdite» par les manuels diagnostics (p.ex. DSM)
Exemple: lien entre TSA et TDA/H
‣ Jusqu’au DSM-IV-TR: diagnostics mutuellement exclusifs
dans certains cas: co-occurence plutôt que comorbidité «vraie» —> p.ex. rôle de la motivation sociale
‣ Ne semble pas expliquer tous les cas d’association
‣ Notion de diagnostics mutuellement exclusifs a disparu du DSM-5 —> pertinent car littérature montre que p.ex la présence d’un TDA/H chez les personnes avec TSA influence outcome (autonomie
- question de facteurs de risques partagés
plusierus facteurs augmentent de manière aspécifique le risque de troubles neuro dev
–> ex : prématurité : augmentation du risque pour l’ensemble des troubles neurodev (préma augmente risque TSA, schizo,)
- question héritabilité partagée
au niveau familial : augmentation risque croisés à l’intérieur de la caté des troubles neurodev
ex : TSA, TDAH
étude de fratrie avec ainé TSA –> les autres ont + de chance de développer d’autres symptômes comme TDA ou TSA (risque + fort que pour la PG)
dans toutes ces maladies, augmente le risque de ces troubles neurodev –> troubles pas si indépendants, facteurs de risque communs
Au niveau génétique: de nombreuses anomalies du nombres de copie (CNV) augmente le risque pour l’ensemble des troubles neuro-développementaux (par ex microdélétion 22)
approche dimensionnelle
- symptômes psychiatriques se situent sur un continuum, pas de frontière claire entre normal et pathologique, réalité clinique sur un continuum
- description de la pers sur un certains nbre de dimensions est + représentatif de son fonctionnement qu’un diagnostic (on perd de l’info avec)
approche dimensionnelle plan
- variabilité au sein d’une meme caté diagnostic
- trouble représente des extremes de caractéristiques dimensionnelles
- présence d’un trouble spécifique est mauvais prédicteur de l’outcome
- variabilité au sein d’une meme caté diagnostic
au sein d’une même caté diagnostic : variabilité très importante au niveau de la présentation des symptômes du diagnostic
symptômes peuvent se présenter avec une modalité sensorielle diff (auditif/visuel), avec une intensité diff
ex : particularités sensorielles dans le TSA
diffèrent de manière significatives au niveau des particularités sensorielles présentées
- Certaines personnes n’en présentent pas (pas critère obligatoire)
- Hyper-réactivité
- Hypo-réactivité
- Intérêts sensoriels
- Différentes modalités sensorielles
argument de faveur de la perspective dimensionnelle
argument de la variabilité va dans le sens que représente peu la personne –> en faveur approche dimensionnelle