Cours 8 - Troubles liés à une substance et troubles addictifs Flashcards
Consommation d’alcool à faible risque (normal)
- Prendre en considération la fréquence, la quantité et le contexte social
- Absence de conséquences négatives (physiques ou psychologiques)
- Niveau recommandé pour les FEMMES: 2 par jour, max 10/semaine, 3 max/occasion et aucune consommation 1 ou 2 jours par semaine
- Niveau recommandé pour les HOMMES: 3 par jour, max 15/ semaine, 4 max/occasion, aucune consommation 1 ou 2 jour par semaine.
Pourquoi les différences hommes et femmes en terme de recommandation de consommation d’alcool?
- Femmes ont un poids inférieur en général
- Kilo pour kilo, les femmes ont moins d’eau dans leur corps
- Femmes ont moins d’enzymes qui métabolisent l’alcool
Définition du binge drinking
- 4 consommations en une occasion pour une femme et 5 pour un homme
- Le binge tombe dans la consommation à risque; par contre très important de garder un jugement critique par rapport à celui-ci
Situations où la consommation d’alcool est inappropriée
• on a des décisions importantes à prendre
• on pratique des activités physiques dangereuses
• on manœuvre un véhicule motorisé, de la machinerie, de l’équipement
mécanique ou électrique
• on est responsable de la sécurité d’autres personnes
• on prend des médicaments qui interagissent avec l’alcool
• on a des problèmes de santé mentale ou physique
• on a des problèmes de dépendance à l’alcool (Éduc’alcool)
Consommation de cannabis à moindre risque (plus ou moins normal)
- Âge tardive de la première consommation; moins de risque d’affecter le cerveau
- Opter pour des produits moins puissants (faible teneur en THC et plus haute teneur en CBD)
- Éviter le cannabis synthétiques; engendre plus de problèmes graves comme convulsion, rythme cardiaque, hallucinations et rarement la mort
- Fumer un joint = + nocif que vaporisateurs ou manger
- Éviter les grandes bouffées ou de retenir la respiration pendant l’inhalation
- Limiter l’usage; 1 fois/semaine ou seulement la fin de semaine ou moins
- Ne pas conduire et faire fonctionner des machines à la suite de la consommation
- Éviter si antécédents de psychose ou de troubles lié à l’utilisation de substance.
Consommation normal et à faible/moindre risque des autres drogues que l’alcool et le cannabis est-elle possible?
- Pas de normes officielles pour l’usage à moindre risque
- Approche de réduction des méfait ex: pîquerie, distribution de seringues, etc.
Définition de la dépendance
- Ensemble de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques qui indiquent que le sujet continue de consommer la substance malgré des problèmes significatifs associés.
- 10 classes de substances: alcool, caféine, cannabis, hallucinogènes, substances inhalés, opiacés, sédatifs, stimulants, tabac et autres.
Différentes classifications des troubles liés à une substance
- Trouble de l’usage d’une substance (sauf caféine)
- Intoxication par une substance (sauf tabac)
- Sevrage d’une substance (sauf hallucinogènes)
- Autres troubles induits par une substance
- Trouble lié à une substance non spécifié
Critères du trouble de l’USAGE d’une substance
A. Mode d’usage problématique de la substance conduisant a une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins 2 des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :
1. La substance est souvent consomme en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévue.
2. Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler la consommation de la substance.
3. Beaucoup de temps est passé a des activités nécessaires pour obtenir de la substance
4. Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer la substance.
5. Consommation répétée de la substance conduisant a l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, a l’école ou a la maison.
6. Consommation continue de la substance malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causes ou exacerbes par les effets de la substance.
7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites a cause de
l’usage de la substance.
- Consommation répétée de la substance dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux.
- L’usage de la substance est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été cause ou exacerbe par la substance.
10.Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants :
a. Besoin de quantités notablement plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication
ou l’effet désiré.
b. Effet notablement diminue en cas de l’usage continu de la même quantité de la substance.
11.Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
a. Syndrome de sevrage caractéristique de de la substance
b. La substance est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.
Spécifier si:
- En rémission précoce; 3 mois et +, 12 mois et -
- En rémission prolongée; 12 mois et +
Spécifier si
- En environnement protégé: accès limité à la substance (prison, thérapie fermée)
- Sous traitement de maintien: traitement agoniste prescrit (projet méthadone)
Spécifier la sévérité actuelle:
- Léger: 2-3 sx
- Moyen: 4-5 sx
- Grave: 6 sx ou +
Critères de l’INTOXICATION par une substance
A. Développement d’un syndrome réversible spécifique dû à la prise récente de cette substance
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs, qui sont associés à l’intoxication (p.ex. agressivité, labilité de l’humeur, altération du jugement), sont imputables aux effets physiologiques de la substance sur le système nerveux et se développent pendant ou peu après la consommation de la substance.
C. Caractéristiques spécifiques à chaque substance.
D. Les symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental.
Voies d’administration qui produisent une absorption sanguine plus rapide et plus complète en ordre décroissant
- Intraveineuse
- Nasale
- Pulmonaire
- Orale
Critères de SEVRAGE d’une substance
A. Développement d’une modification comportementale problématique spécifique d’une substance, avec des signes physiologiques et cognitifs concomitants, à la suite de l’arrêt ou à la réduction de la consommation massive et prolongée de la substance.
B. Spécifique à la substance.
C. Le syndrome de sevrage spécifique de la substance cause une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines.
D. Les symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliquées par un autre trouble mental.
Autres troubles induits par une substance
A. Le trouble se manifeste par un tableau symptomatique cliniquement significatif d’un trouble mental caractérisé.
B. Mise en évidence, d’après l’anamnèse, l’examen physique ou les examens
complémentaires des deux éléments suivants:
1. Le trouble s’est développé pendant ou dans le mois qui a suivi une intoxication ou un sevrage ou une prise de médicament; et
2. La substance/le médicament impliqué(e) peut induire le trouble mental.
C. Le troubles n’est pas mieux expliqué par un trouble mental indépendant. Les critères suivants peuvent permettre de mettre en évidence un trouble mental indépendant:
1. Le trouble a précédé le début d’une intoxication grave ou d’un sevrage ou d’une exposition à un médicament; ou
2. Le trouble mental a persisté pendant une période de temps conséquente (p.ex. au moins un mois) après la fin d’un sevrage aigu ou d’une intoxication grave ou d’une prise de médicament
D. Le trouble ne survient pas uniquement au décours d’un état confusionnel.
E. Le trouble cause une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Drogues tranquilisantes/dépresseurs; effets et exemples
- Effets: sédatif, calmant, anxiolytique, hypnotique
- Alcool, Benzo, Barbituriques, GHB
Drogues stimulants; effets et exemples
Effets; euphorie, stimule le niveau d'activité, réduit la fatigue et la faim Ex: - Amphétamines - Méthamphétamines - MDMA - Ritalin - Cocaïne - Nicotine - Caféine
Drogues opiacés; effets et exemples
Effets; euphorie, somnolence, analgésique et antidouleur Ex: - Héroïne - Opium - Codeïne - Empracet - Dilaudid - Morphine - Méthadone - Fentanyl - Oxy-contin
Drogues hallucinogènes; effets et exemples
Effets: change les perceptions sensorielles
- cannabis
- lsd
- PCP
- Mescaline
- Nexus
- MDMA
- GHB
- Kétamine
Informations générales (prévalence, etc.) sur le trouble de l’usage de l’alcool
- Substance psychoactive la plus utilisée dans la plupart des cultures
- Trouble courant (3,6% de la population mondiale)
- Sur 12 mois: 4,6% (12-17 ans) et 8,5% (18 ans et +)
- Sur 12 mois: 16,2% (18-29 ans) et 1,5% (+ que 65 ans)
- chez les hommes (H = 12,4% > F = 4,9% )
- Les adolescents consomment leur premier verre d’alcool très jeunes:
- Garçons = 12,7 ans; Filles = 12,4 ans
- 44% des élèves du secondaire ont consommé de l’alcool
- Les ado consomment moins souvent, mais en plus grande quantité à chaque occasion
- 5% des jeunes adolescents et 33% des adolescents de 16-17 ans s’intoxiquent régulièrement
- L’adolescence est une période de vulnérabilité au développement d’une dépendance
- Impulsivité marquée (recherche de sensations fortes)
- Fonctions cognitives en développement
Troubles liés à la caféine
- Possibilité d’intoxication ou de sevrage • Pas de trouble d’usage de la caféine.
- Consommation moyenne de café: 2-3 tasses par jours chez les adultes (H>F)
- Recommandation:maximum400mgde caféine/jour (environ 3 tasses de café/jour)
- Consommation de boissons énergisantes
- 34% des 18-24 ans sont des consommateurs réguliers
- Intoxication
- ≈7% de la population.
- Sevrage
- Céphalées chez ≈50% des cas d’abstinence de caféine.
- de 70% présentent au moins un sx de sevrage après un arrêt définitif. • Comorbidités
- Peut exacerber des symptômes anxieux, somatiques et perturbations gastro-intestinales • Troubles dépressifs
- Troubles bipolaires
- Troubles alimentaires
- Troubles du sommeil
- Troubles liés à une substance
Trouble de l’usage du cannabis - Prévalence
• ≈ 3,4% chez les garçons de 12 à 17 ans
• ≈ 1,5% chez les adultes de 18 ans et +
• H (2,2%) > F (0,8%)
* Susceptibles d’être plus élevé en raison de la décriminisalisation du cannabis
Trouble de l’usage du cannabis - Développement et évolution
- chez adolescents et jeunes adultes
- Développement progressif du trouble
- augmente Fréquence et quantité
- Drogue d’introduction