Cours 8, Troubles liées à des traumatismes ou autres facteurs de stress Flashcards
Troubles liés à des traumatismes ou autres facteurs de stress
1) La capacité d’un individu à s’adapter à des évènements de vie fluctue tant
- d’une personne à l’autre
- d’un contexte à l’autre
- au fil du temps
La répétition d’évènements traumatiques semble augmenter le risque d’une réponse adverse (militaire déployés)
Les réponses inadaptées peut survenir après un délai, selon le contexte et les pressions exercées sur l’individu
2) Une implication pratique: ce n’est pas à cause qu’une personne réagit bien devant une situation extrême
- qu’elle n’aura jamais de symptômes associés à cette situation
- qu’elle réagira de la sorte devant toutes les situations futures
- qu’elle réagira de la sorte devant cette même situation si elle devait se reproduire
Il n’y a pas d’immunité au trouble
Les critères d’un stress post-traumatique
A) Exposition
La personne a été exposé à la mort ou des menaces de morts ou
à un délit sexuel ou de menace ou
ou une blessure grave ou menace
Cette exposition peut prendre plusieurs formes
1) Vivre l’événement soi-même
2) Être témoin de l’événement
3) apprendre que l’événement s’est produit à un ami ou de la famille
4) vivre une exposition répétée ou extrême au détails aversifs
B) Intrusion
Un ou plusieurs des symptômes suivants, débutant après l’incident traumatique
1) Souvenirs récurrents et intrusifs générant de la détresse
2) Rêve perturbants récurrents dont le contenu ou l’affect est associé à l’événement
3) Réaction dissociatives (l’intensité peut varier selon lors des flashbacks) ou l’individu sent/agit comme si l’événement se produisait
4) Détresse intense et prolongée à des stimuli internes ou externes associés à l’événement (son, images)
5) Réaction physiologiques à des stimuli internes ou externes associés à l’événement
C) Évitement
Évitement persistant des stimulus associés au trauma au moins un des deux symptômes suivants
1) Évitement ou tentative d’évitement des indices internes souvenir ou pensée ou sentiment qui évoquent des souvent, pensées ou sentiment associés à l’événement
2) Évitement ou tentative d’évitement des indices externes (personnes, endroits, conversations, activités, objets) qui évoquent des pensées, des souvenirs ou des sentiments associés à l’événement.
D) Altération cognitives et émotionnelles
Commencées ou aggravées après l’événement, deux ou plus des symptômes suivants
1) Incapacité de se rappeler d’un aspect important de l’événement (amnésie/ refoulement)
2) Perception négatives, persistantes et exagérés de sois, des autres ou du monde (triade négative)
3) Distorsions cognitives relatives aux causes ou aux conséquences de l’événement mentant la personne à se blâmer ou blâmer autrui
4) État émotionnel négatif persistant (peur, horreur, colère, honte ou culpabilité)
5) diminution de l’intérêt ou de la participation pour les activités significatives
6) Sentiments de détachement ou d’éloignement envers autrui
7) Incapacité persistante de ressentir des émotions positives (amour, joie, satisfaction)
personne peut me comprendre = mène a l’isolement
E) Symptôme persistants d’activation neurovégétative incluant deux des symptômes suivants
1) Irritabilité, crise de colère, agression verbale/physique envers des personnes/ objets
2) Comportements imprudents ou auto-destructeurs
3) Hypervigilence
4) Réaction de sursaut exagérée
5) Problèmes de concentration (facilement distrait)
6) Problèmes de sommeil (endormissement)
F) La perturbation dure plus d’un mois
G) souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
H) La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance
Quelques points à garder en tête pour l’ ESPT
1) Plus le traumatisme survient tôt dans la vie, plus le risque d’un SSPT augmente
2) Les individus déjà aux prises avec des problèmes de santé mentale (trouble de panique, dépression, TOC) sont plus à risque de SSPT s’ils sont exposés à un événement traumatisant
3) La réaction lors de l’événement peut prédire une part de risque de développer un trouble
4) Risque suicidaire
Idéations et plans suicidaires. Le risque de passage à l’acte pour ce groupe est plus élevé
État de stress aigu
1) durée: minimum 3 jours, maximum 1 mois
2) proximité temporelle de l’événement traumatisant
Les symptômes doivent survenir peut de temps après l’événement.
Dans le SSPT, il peut s’écouler une période de plusieurs mois (cependant, la majorité des cas sont diagnostiqués dans les trois mois suivants l’événement)
3) Présentation des symptômes
Les symptômes sont très similaires à ceux du SSPT, mais, contrairement à celui-ci, il n’est pas nécessaire qu’il y ait au moins un symptôme dans chacune des catégories (intrusion, évitement, altération cognitive)
Relation entre était de stress aigu et SSPT
1) L’état de stress aigu peut évoluer en un SSPT, mais la relation n’est pas assurée
2) Les interventions de prévention auprès d’individus qui ont vécu un événement traumatique peuvent être délétères.
Facteurs à tenir en compte pour le SSPT et le stress aigu
1) La nature de l’événement
a) Les accidents sont souvent moins associés à des troubles (moins de 20% des individus)
- accidents industriels, accident de la route, TCC
b) Les données portant sur les actes de violence grave sont relativement variables, mais suggère une incidence élevée de trouble
- viols, assauts, tentative de meurtre, tuerie et attentats
2) Les antécédents personnels
a) La présence d’un historique de traumatisme passés est un facteur de risque pour développer un trouble subséquent
b) Les victimes d’actes répétés (abus, sévices sexuels chronique).
Les individus dont les emplois les exposent à des situations extrêmes de façon répétée
les individus à risque d’être victimes d’acte criminels (marginalité, prostitution et toxicomanie)
sont conséquemment plus à risque de développer un trouble suite à des événements traumatisants
Qu’est-ce que le trouble de l’adaptation?
A) Symptômes émotionnels et comportementaux en réponse à un stresseur identifiable et ce dans les trois mois suivants la survenue ou l’apparition de ce stresseur
B) Les symptômes sont cliniquement significatifs et répondent à au moins un des deux symptômes suivants
- Détresse marquée et dispropotionnelle à la sévérité/intensité du stresseur
- Altération significative du fonctionnement
C) Ce trouble ne rencontre pas les critère d’un trouble mental existants
D) Pas une période deuil normative
E) Lorsque le stresseur est terminé les symptômes ne persistent pas plus de 6 mois
À spécifier
- humeur dépressive
- humeur anxieuse
- humeur mixte dépressive et anxieuse
- perturbation des émotions et de la conduite
- non spécifié
Quelques considérations pratiques pour le trouble de l’adaptation
1) Le trouble de l’adaptation est fréquent. c’est le diagnostic le plus souvent rencontrer dans le contexte de consultation psychiatrique
2) Les critères laissent une grande latitude, ce qui peut être pratique dans plusieurs contextes.
a) Quand un diagnonstic est requis pour prodiguer des soins
b) quand le clinicien constate une altération du fonctionnement sans l’atteinte des critères plus spécifiques pour un autre trouble
C) quand le libellé “trouble de l’adaptation” est plus facilement accepté par le patient q’un autre trouble
Le traitement du trouble de l’adaptation
1) favoriser les interventions psychosociales
2) Important de bien évaluer avant de se mettre en action
Une bonne évaluation doit tenir compte
- Événements déclencheurs
- stratégie d’adaptation mis en place
- Facteurs de maintien
- Ressources de l’individu et ses objectifs.