Cours 7, Troubles de la pensée Flashcards

1
Q

Quels sont les types des troubles de la pensée?

A

1) Schizophrénie
2) Trouble schizophréniforme
3) Trouble schizoaffectif
4) Trouble psychotique bref
5) Trouble délirant

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Q

À quel moment doit-on considérer qu’une personne perd contact avec la réalité? (3)

A

1) Faire confiance en nos SENS ? (nos sens fluctue avec le temps)

  • Hallucinations
  • Hypersensibilité
  • Anesthésie

2) Faire confiance à notre RAISONNEMENT?
- Interprétations
- Raisonnement
- Attente
- Probabilités

3) Faire confiance à la continuité de nos PENSÉES?
- que fait-on du sommeil, des rêves

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3
Q

Quels sont les trois phases de la schizophrénie?

A

Trouble psychotique caractérisé par trois phases

1) Prodrome
- portrait (diminution de l’attention)
- Identification très subtile

2) Phase aiguë
- apparition du trouble (institution psychiatrie)

3) Phase résiduelle
- je vais mieux, mais encore symptômes actifs

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4
Q

À quel moment se fait l’apparition du trouble

A

L’apparition du trouble se fait typiquement à l’adolescence

exceptions: 75% des cas se déclarent avant 25 ans, mais il arrive que le début soit tardif

homme: 16-25 ans
Femmes: 16-35 ans (plus tard, un peu moins intense)

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5
Q

L’identification précise du trouble est souvent:

A

1) Ex post facto (après le fait)
2) Imprécise
- les premiers symptômes sont non spécifiques (prodrome) et s’installent progressivement

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6
Q

Qu’est-ce que le prodrome? (3)

A

1) apparition insidieuse et symptômes non spécifiques

2) À l’adolescence
- Retrait social progressif, réduction des performances scolaire ou professionnelles, comportements d’oppositions envers les parents et bizarreries comportementales

  1. Difficulté à vivre avec les autres (mal l’aise/ mal être avec les autres)
  2. réponses émotionnelles inadaptées
  3. Manque de motivation
  4. Difficulté de concentration
  5. Des questions religieuses ou philosophiques peuvent devenir obsédantes
  6. manifestations du prodrome peuvent durer des semaines ou des mois.
    3) Changements cognitifs
    - probables, mais difficile à mesurer et prouver empiriquement car le diagnostic est difficile à établir durant le prodrome
    - peuvent toutefois expliquer une baisse du rendement, notamment au plan académique
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7
Q

Qu’est-ce que la phase aiguë (ou “active” ou “psychotique)

A

1) Caractérisée par des idées délirantes, des hallucinations, ainsi qu’une perturbation marquée des pensées, du comportement ou des sensations

2) Phase très anxiogène, tant pour l’individu que pour ses proches
- premier moment typique de la première consultation et l’établissement du diagnostic

  • hospitalisation / urgence psychiatrique

-Stigmatisation sociale
Important de noter que la majorité des schizophrènes n’ont pas de comportements violents

Deux facteurs de risque sont associés à l’agressivité

1) Toxicomanie active
2) Paranoïa

  • propos délirants / souvent négatifs, mais ne passera pas à l’acte
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8
Q

Qu’est-ce la phase résiduelle

A
  • plus assez pour une hospitalisation
    1) Les symptômes de cette phase ressemblent à ceux de la phase prodromique et sont caractérisés par des symptômes négatifs et, parfois, des formes atténués de symptômes positifs
    2) La médication joue un rôle important (cessation du traitement = augment des risques de rechute)
  • effet principal de la médication
    1) prévention d’une rechute vers une phase active, contrôle des symptômes positifs
    2) Effets secondaires importants: incluant symptômes négatifs

3) Attention aux troubles de l’humeur et idées suicidaires
- la démotivation
- le ralentissement psychomoteur
- diminution des réponses émotionnelles
sont un terrai propice pour développer un épisode dépressif

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9
Q

Pourquoi l’acceptation du trouble est très difficile (5)

A

1) Stigmate social très important
2) définition de l’identité à l’adolescence
3) anxiété à l’idée de refaire une crise
4) impacts sur le choix de carrière
5) Assurances

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10
Q

Quels sont les symptômes positifs ou psychotiques (médication)

A

Apparition de problèmes dans la pensée surtout dans la phase aigue de la maladie et sont ceux les plus connus et reconnus

1) Idées délirantes; plus trouble installé, plus délire augmente (quelques jours)
2) Hallucinations (+ détresse phase active), auditive, verbale, voix hostile
3) Discours désorganisé; coq à l’âne, discours poésie, difficulté suivre les pensées
4) Comportement désorganisé; peut être inclut dans le délire, se cacher, se sauver, se protéger

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11
Q

Quels sont les symptômes négatifs

A

1) pertes ou diminutions fonctionnelles
2) Présente au long cours (tout le long de la vie)
3) Associées à des diminutions au plan du fonctionnement cognitif

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12
Q

Quelques sont les concepts essentiels (5)

A

1) Idées délirantes
2) Hallucinations
3) Discours désorganisé
4) Comportement désorganisé
5) symptômes négatifs

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13
Q

Qu’est-ce que les idées délirantes?

A

1) Croyances persistantes qui impliquent une interprétation de perceptions ou d’expériences

2) Conviction face à ces croyances élevée
DSM 5 s’intéresse surtout à la rigidité de la croyance en dépit de preuves contraires évidentes

3) Thématiques variées

  1. Idée délirante de persécution
  2. idée délirantes de référence
  3. idée délirante de jalousie
  4. idée délirante somatique
  5. idée délirante religieuse
  6. idée délirante érotomaniaque
  7. idée délirante mégalomaniaque
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14
Q

Qu’est-ce qu’une idée délirante de persécution?

A

1) La thématique la plus fréquente

2) Impression d’être victime d’autrui, harcelé, poursuivi, espionné ou tourné au ridicule

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15
Q

Qu’est-ce qu’une idée délirante de référence?

A

Interprétation codifié

  • le sujet croit que certains gestes, commentaires, passages de journaux, ou autre signaux de l’environnement s’adressent spécifiquement à lui
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16
Q

Qu’est-ce qu’une idée délirante de jalousie?

A

Conviction erronée que le partenaire de l’individu est infidèle

17
Q

Qu’est-ce qu’une idée délirante somatique?

A

ensemble du corps

Le sujet pense être atteint d’une imperfection physique ou d’une affection médicale générale

18
Q

qu’est-ce qu’une idée délirante religieuse?

A

Le sujet pense être investi d’une mission divine ou être témoin participant à des événements religieux (fin des temps, miracles)

19
Q

qu’est-ce qu’une idée délirante érotomaniaque?

A

Le sujet pense être aimé par autrui, typiquement par une personne influente ou populaire alors qu’aucun signe objectivable ne supporte cette idée

20
Q

Qu’est-ce qu’une idée délirante mégalomaniaque&

A

Surestimation marquée de ses capacités et qualités

21
Q

pourquoi il est parfois difficile de faire la distinction entre une idée délirante et une idée affirmée avec force

A

Elle dépend du degré de conviction avec lequel la croyance est soutenue en dépit de preuves contraires évidentes

il est fréquent que les comportements issus des idées délirantes soient extrêmes, sans nuance ou risqués. Ceci témoigne de la conviction résolue des individus atteints.

22
Q

Qu’est-ce que les hallucinations?

A

Perception sensorielle qui procure la même sensation immédiate de réalité qu’une perception réelle, mais en l’absence de stimulation externe de l’organe sensoriel

1) La personne peut ou non être consciente du fait qu’elle a une hallucination
2) Les hallucinations ne sont pas toujours le signe d’un trouble de la pensée ou d’une intoxication. (Hallucinations hypnagogiques et hypnopompiques, phénomènes Ganzfeld (aucun son, ferme les yeux, voit forme)
3) La modalité sensorielle de l’hallucination est importante à noter.
1. hallucination visuelle et somesthésiques = sont plus souvent associées à des intoxications
2. Hallucinations auditives = notamment verbales, plus fréquentes dans les troubles de la pensées, dont la schizophrénie

23
Q

Qu’est-ce qu’un discours désorganisé

A

La désorganisation de la pensée est généralement déduite du discours de la personne.
Exemples

  1. Passer d’un sujet à l’autre sans fil conducteur apparent
  2. Ne pas répondre aux questions posées ou impossibilité d’interrompre le flux verbal
  3. Réponses incohérentes avec les questions posées (théâtrale, humoristique, questions fermées ++ )
24
Q

Qu’est-ce que les comportements désorganisés?

A

incluant catatonie (dépression)

  1. les comportements peuvent être
    - inadéquats
    - atypiques ou
    - inefficaces
    pour l’atteinte des buts
  2. ils peuvent aussi être socialement répréhensible. (ex: dans le cas de paranoïa= cpt hostile, menace, jalousie= installer caméra)
25
Q

Qu’est-ce que les symptômes négatifs?

A

Ensemble de symptômes plus subtils, mais qui ont un impact important sur le fonctionnement, notamment le fonctionnement social, car ils sont un frein important à l’adaptation psychosociale et à l’adhésion du traitement

1) diminution marquée de l’intérêt
2) Lalibité émotionnelle (variabilité et instabilité des manifestations émotionnelles)
3) diminution des capacités langagières (ex: débit lent, manque de mots, réponses courtes, peut aller jusqu’à mutisme)
4) Bradkinésie (ralentissement du mouvement) ou akinésie (absence du mouvement)
5) désintérêt pour les activités sociales ou isolement (isolement important / rejet d’autrui)

Les symptômes négatifs peuvent être causés par la schizophrénie elle-même, mais aussi exacerbés par des mécanismes secondaires au trouble

  • trouble concomitant (dépression)
  • symptômes (thèmes de la psychose (paranoïa causant l’isolement)
  • médication
  • environnement appauvri de la personne
26
Q

Qu’est-ce que le trouble de la schizophrénie

A

A) Symptômes caractéristiques: deux ou plus (incluant obligatoirement un des trois premiers), pendant au moins un mois:

1) idées délirantes
2) hallucinations
3) discours désorganisés

4) comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
5) symptômes négatifs: émoussement affectifs, diminution du langage ou perte de volonté

B) Dysfonctionnement social / des activités:
niveau fonctionnel inférieur dans des domaines tels que le travail, les relations interpersonnelles ou les soins personnels

C) durée : les signes persistent depuis 6 mois, dont un mois ou il y a présence des symptômes du critère A

Critère D, E, F servent à l’exclusion des conditions connexes

27
Q

Autres informations du trouble de la schizophrénie

A

1) Le taux de rechute du trouble est typiquement elevé

  • 70% à 80% sur 5 ans
  • l’arrêt hâtif de la médication est associée à un taux de rechute élevé. Dans des études en double aveugle, le retrait hâtif de la médication est associé à un taux de rechute sur 1 ans doublé

2) Prévention de la rechute souvent appuyée par des interventions psychosociales et des thérapie spécifiques

l’adhésion au traitement, la régulation de l’humeur et l’identification de symptômes précurseurs sont au coeur de ses démarches (pharmaco)

28
Q

Qu’est-ce que le trouble schizophréniforme (critère)

A

A) Deux ou plusieurs éléments suivants sont présent la majorité du temps au courant d’au moins un mois

1) idées délirantes
2) Hallucinations
3) Discours désorganisés
4) Comportements grossiers ou catatoniques
5) Symptômes négatifs

B) L’épisode pathologique (englobant les phases prodromique, active et résiduelle) dure au moins un mois, mais moins de 6 mois au total

avantage

  • moins stigmatisant
  • accès au traitement
  • rémission

Diagnostic transitoire

29
Q

Qu’est-ce que le trouble schizoaffectif

A

A) Période interrompue de la maladie caractérisée par la présence simultanée, à un moment donnée, soit un épisode dépressif majeur, soit d’un épisode maniaque et des symptômes répondant aux critères A de la schizophrénie

B) au cours de la même période de la maladie, des idées délirantes ou hallucinations ont été présentes pendant au moins deux semaines, en l’absence de symptômes thymiques marqués (pas T.H)

C) Les symptômes qui répondent aux critères d’un épisode thymique sont présents pendant une partie conséquente de la durée totale des périodes actives et résiduelle de la maladie

D) La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance

30
Q

Qu’est-ce que le trouble psychotique bref

A

A) Présence d’un ou plus des symptômes suivants

  1. idées délirantes
  2. hallucinations
  3. discours désorganisés
  4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique

B) Persiste au moins un jour, mais moins d’un mois, retour complet du fonctionnement prémorbide

C) pas mieux expliqué par un autre trouble de l’humeur, un trouble bipolaire avec caractéristiques psychotiques ou un autre trouble psychotique telle qu’une schizophrénie et n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance

31
Q

Qu’est-ce que le trouble délirant

A

A) Présence d’une ou plusieurs idées délirantes pendant un mois

B) Les hallucinations ne sont pas au premier plan et sont en rapport avec le thème délirant (ex: sensation hallucinatoire d’être infesté par des insects associé à un délire de contamination)

C) pas d’altération marquée du fonctionnement, ni de singularités ou de bizarreries manifestes du comportement

D) Si des épisodes thymiques ont été présents, ceux-ci ont été brefs relativement à la durée des idées délirantes

E. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance

À spécifier

  1. Avec contenu bizarre
  2. Premier épisode, actuellement phase aigue
  3. premier épisode, partiellement en rémission
  4. premier épisode, actuellement en rémission
  5. Plusieurs épisodes, actuellement en phase aigue
  6. plusieurs épisodes, partiellement en rémission
  7. plusieurs épisode, actuellement en rémission
  8. continu: il vit comme ça, mais pas assez pour empêcher de vivre
  9. indéterminé
32
Q

Perspective biologique et psychologique

A

Pas de modèle explicatif pour la schizophrénie, mais les connaissances sur les mécanismes neurobiologiques et basées sur les modèles animaux sont en plein essor

2 principales explications

1) dérégulation du système dopaminergique
2) Neurodégénérescence accrue observée dès la phase prodromique (et même avant celle-ci)

33
Q

Qu’est-ce que la dérégulation du système dopaminergique

A

Plusieurs médicaments anti-psychotiques agissent en diminuant l’excitabilité de la voie dopaminergique, ce qui explique l’apparition des symptômes extrapyramidaux et la baisse de motivation/ l’affect plat

1) Les symptômes positifs de la psychose sont dus à une hyperactivité de la voie dopaminergique mésolimbique. Cette voie est notamment impliquée dans les réponses émotionnelles et la motivation (par la mécanique de récompense)
2) Les symptômes négatifs, cognitifs et affectifs sont attribués à une hypoactivité des neurones dopaminergiques mésocorticaux, une voie qui stimule le lobe frontal. Cette sous stimulation peut expliquer une baisse des capacités cognitives, notamment au niveau de l’attention (beaucoup d’émotion)
- Ralentir la dopamine donc pas d’émotions, pas de motivation, dépression, isolement
- Fluctuation de l’humeur pour trouver la molécule parfaite

34
Q

Qu’est-ce que la neurodégénérescence accrue observée de la phase prodromique

A

La cause exacte de la perte de neurones est inconnue, mais pourrait reposer sur une vulnérabilité génétique et/ou liée au principal excitateur du SNC, le glumate (mort d’une cellule) , par excitocité.

1) Antipsychotiques (aussi appelé neuroleptique)

a. Typiques ou “de 1er génération)
- second choix
- pour personne plus âgée
- fort et efficace ( Incapacité de montrer les émotions)
- Effets secondaires = symptômes extra pyramidaux (peuvent être permanent)

B. Atypiques (2e génération)

  • première ligne
  • moins effets secondaires/ effet un peu moindre
35
Q

Principaux effets secondaires de la médication

A

1) Symptôme extrapyramidaux

surtout, mais pas exclusivement, antipsychotique typiques

  • regroupement de symptômes moteurs qui affectent les mouvements et l’expression faciale
  • ces symptômes sont parfois très visibles et nuisent à l’intégration sociale des individus

2) Problèmes métaboliques divers (diabète, problèmes cardiaques)
- À titre indicatif, le risque de décès par maladie cardiaque est 4x plus élevé chez les usagers d’antipsychotiques, comparativement à la population générale. Il est donc important (aussi pour atypique) qu’un suivi médical régulier soit effectué.
- principales médications prescrites (80% des prescriptions du QC) l’usage est principalement pour psychose et manie, mais pas exclusivement (ex: seroquel, en petit doses allant de l’anxiété à l’insomnie en passant par le TOC et la personnalité limite. Toutefois, cette pratique repose sur une littérature limitée et est déconseillé)

36
Q

Quels sont les symptômes extrapyramidaux

A

Plus fréquents avec les antipsychotiques typiques, mais il y a une grande hétérogénéité entre les substances et les individus

Ces symptômes ont des effets majeurs sur l’adhésion au traitement, la qualité de vie et la capacité à mener une vie normale. (Symptômes pas exclusifs aux antipsychotiques)

1) Pseudo-parkinsonnisme
- trouble du mouvement induit par une substance qui imite la maladie de Parkinson.
A) Hypokinésie (Akinésie/ bradykinésie) diminution des mouvements volontaire ou ralentissement
B) Tremblements de repos des extrémités (Amplifier si l’individu n’y prête pas attention)
C) Problème liés à la marche (dos voûté, bras immobile, pieds traînent)
D) Face rigide

2) Akathisie
Incapacité à rester en place, compulsion au mouvement

3) Dyskinésie tardive
Regroupes plusieurs symptômes liés au mouvement, allant de symptômes subtils s’apparentant à des tics jusqu’à des mouvements irréguliers, en à-coups, s’apparentant aux chorés
Peuvent progresser avec le temps et devenir permanent
il ne faut pas discontinuer ces médicament seulement s’assurer que le psychiatre ou le neurologue sont avisés de ces symptômes

4) Dystonie
Spasmes musculaires involontaires spontannés, parfois douloureux et souvent invalidants
Peuvent apparaître spontanément lors de l’introduction de la médication et sont généralement facilement traités

37
Q

Perspective biologique et psychologique (Principales interventions psychosociales)

A

1) Modèle de vulnérabilité/ prévention
- Vulnérabilité biologique (attention aux drogues récréatives: lien avec la dopamine)

A. identification de la phase prodromique
- symptômes subtiles / difficiles, à moins qu’il y est plusieurs membres de sa famille qui a une schizophrénie

  • Ne pas être fantaliste
    15 à 20 % des schizophrénies naissante évoluent favorablement, allant jusqu’à la rémission complètent

B. Dans la phase active
- protection de l’individu et des proches = typiquement référence médicale (urgence psychiatrique si besoin), si possible avec le consentement de l’individu

C. Dans la phase résiduelle
prévention de la rechute (prévention de la toxicomanie, régulation des habitudes de vie, autoévaluation et création de lien de confiance)

  • garde un oeil sur le risque suicidaire et dépression
  • Favoriser l’adhésion au traitement pharmacologique, garder oeil attentif aux effets secondaire de la Rx
  • Favoriser l’intégration sociale, tenir compte des problèmes motivationnels et diminuer la stigmatisation (pscyhoed auprès proche et famille est une avenue fréquemment recommandée)