COURS 8 – L’APPROCHE BÉHAVIORISTE Flashcards

1
Q

Le comportement de l’individu est causé par_______ .

A

Des principes d’apprentissage : facteurs environnementaux

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2
Q

Vrai ou faux. Selon la theorie behaviorale, le libre-aribtre peut expliquer le comportement.

A

Faux.
Les contingences de l’environnement

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3
Q

Quelles sont les 2 causes du comportement selon
a. Pavlov
b. Skinner

A

a. D’associations entre des stimuli (Pavlov)
b. Des conséquences de comportements passés (Skinner)

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4
Q

Méthode expérimentale : Définition générale

A

Definition : Manipulation contrôlée de variables dans l’objectif de démontrer une relation causale entre la présence d’une variable indépendante et l’observation d’une variable dépendante.

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5
Q

Méthode experimentale utilisée par les behavioristes :
a. Démarche expérimentale
b. Unité de base de la personnalité

A

a. Méthode expérimentale très poussée : ils mettent l’accent sur l’étude des phénomènes observables. Ils doivent être capables d’isoler les variables environnementales et comportementales afin de mesurer exactement les effets et les relier systématiquement les unes aux autres.

b.Unité de base de la personnalité : le comportement.

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6
Q

Vrai ou faux. Seulement le comportement peut être contrôlé par des forces externes.

A

Faux.
Le comportement peut être contrôlé par des forces externes…tout comme les pensées et les émotions.

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7
Q

Comment les behavioristes definissent la personalité?

A

Le comportement observable

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8
Q

Pourquoi développons-nous une personnalité stable selon les behavioristes?

A

Renforcement de croyances et de comportements spécifiques au travers du temps. Aucun lien avec le concept de structure de la personnalité.

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9
Q

Comment l’approche béhaviorale nous protège de l’erreur d’attribution fondamentale?

A

L’erreur d’attribution fondamentale : On a tendance à attribuer le comportement des autres à des facteurs davantage dispositionnels (leur personnalité, qui ils sont) et à attribuer notre comportement à des facteurs davantage situationnels (environnement externe).

L’approche béhaviorale : Tous les comportements sont attribuables à des facteurs situationnels.

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10
Q

____ est reconnu comme étant le « père » du béhaviorisme.

A

John B. Watson

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11
Q

Comprendre les notions de déterminisme/déterminisme environnemental :

A

Déterminisme : Croyance qu’un évènement est provoqué par un évènement qui est antérieur et qui respecte les bases de la science. Le déterminisme s’oppose au libre arbitre.

Déterminisment environnemental : Les comportements, les pensées et les sentiments s’expliquent par des forces environnementales qui façonnent l’individu.

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12
Q

Comprendre de quelle manière l’approche de Skinner est en opposition à celle de Freud au niveau du déterminisme

A

Skinner : Les facteurs externes à l’individu = déterminisme environnemental

Freud : Les facteurs internes à l’individu = l’inconscient

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13
Q

Comprendre la notion de béhaviorisme :
a. Vision de l’humain
b. Objectif

A

La vision behavioriste de l’être humain consiste à le décrire comme une série de mécanismes qui forment une machine.

Ils cherchent à découvrir comment elle modifie son fonctionnement aux stimuli de l’environnement.

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14
Q

Comprendre la notion de spécificité situationnelle

A

Le comportement varie en fonction de la situation.

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15
Q

Les idées clés des théories fondées sur l’apprentissage:
- Recherche ________
- Théorie de la personnalité s’appuie sur _______
- Le comportement répond aux ________et dépend de _____
- Rejet de la conception médicale de ________

A
  • Recherche empirique
  • Théorie de la personnalité s’appuie sur les principes d’apprentissage
  • Le comportement répond aux renforçateurs de l’environnement et dépend de la situation.
  • Rejet de la conception médicale de troubles mentaux.
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16
Q

Avoir une idée globale de c’est qui Ivan P. Pavlov et sa principale réalisation

A

Lors de ses recherches sur les fonctions digestives, le physiologiste Pavlov a découvert le conditionnement classique

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17
Q

Comprendre la définition du conditionnement classique *

A

Processus mis en lumière par Pavlov dans lequel un stimulus jusque-là neutre acquiert la capacité de déclencher une réponse à cause de son association à un stimulus qui déclenche cette réponse.

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18
Q

Bien comprendre les principes du conditionnement classique (partie 1 )
a. Stimulus inconditionné/conditionné,
b. Réponse inconditionnée/conditionnée,

A

a. Stimulus inconditionné/conditionné : stimulus qui cause une réponse inconditionnée, stimulus qui cause une réponse conditionnée

b. Réponse inconditionnée/conditionnée : réponse automatique inscrite dans l’organisme même, réponse apprise par conditionnement

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19
Q

Bien comprendre les principes du conditionnement classique (partie 2)
a. Généralisation,
b. Discrimination,

A

c. Généralisation : association d’une réponse à un stimulus similaire à celui qui stimule cette réponse.

d. Discrimination : réponse différentielle des stimuli selon qu’ils ont été associés à du plaisir, de la douleur, évènements neutres.

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20
Q

Extinction :
a. Définition
b. Application au conditionnement classique
c. Application au conditionnement opérant

A

a. affaiblissement progressif de l’association stimulus et réponse.

b. Conditionnement classique : SC non suivi de SI

c. Conditionnement opérant : comportement plus suivi de renforcement.

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21
Q

Comprendre le principe de réaction émotionnelle conditionnée (l’expérience classique de Watson et Rayner (1920) avec Albert est très utile à la compréhension)

A

Apparition d’une réaction émotionnelle en réponse à un SN.
Ex : Watson a fait une expérimentation dans laquelle il montre un rat au petit Arthur : aucune réaction. Ensuite, il le conditionne avec un bruit effrayant : Arthur finit par craindre le rat et tout ce qui ressemble.

22
Q

Comprendre le principe de contre-conditionnement
a. Definition
b. l’expérience classique de Jones (1924) avec Peter

A

Contre conditionnement : apprentissage d’une réponse qui est incompatible à celle qui est existante pour un stimulus.
Expérience de Jones : Peter a peur des lapins et tout ce qui ressemble. Jones montre un lapin en même temps de donner de la nourriture (stimulus positif). Peter n’a plus peur des lapins ou des choses semblables.

23
Q

La désensibilisation systématique :
a. Définition
b. C’est un exemple d’application clinique de quel principe?

A

a. Le traitement pour réduire l’anxiété en conditionnant une réponse qui fait concurrence aux stimuli anxiogènes.

b. Un exemple d’application clinique du contre-conditionnement

24
Q

L’étude de Baccus et al. (2004) sur l’estime de soi

A

Étude : on présente des mots positifs jumelés à des images de gens souriants. 1 des 2 groupes, les gens souriants sont eux-mêmes. Ces gens ont une plus haute estime de soi.

Conclusion : L’estime de soi peut être modifiée par conditionnement classique.

25
Q

Comportement -> récompense -> _______
Comportement -> punition -> _______

A

Comportement -> récompense -> augmentation de la probabilité de reproduction du comportement

Comportement -> punition -> diminution de la probabilité de la reproduction du comportement

26
Q

Les renforçateurs et les programmes de renforcement :
- Rôle du clinicien
- Les règles du conditionnement opérant (2) pour que le plan de renoforcement fonctionne.

A

Rôle du clinicien : trouver un renforçateur incompatible avec le comportement à changer.

Les règles du conditionnement opérant :
1-Les renforçateurs doivent suivre immédiatement le comportement
2-Lien de causalité entre le comportement et le renforçateur

27
Q

Vrai ou faux : la nature renforçatrice ou punitive d’une conséquence est objective.

A

Faux. Elle est subjective : Une récompense pour quelqu’un ne sera pas nécessairement perçue comme une récompense pour tout le monde (même chose pour les punitions)

28
Q

Avoir une idée globale de c’est qui Burrhus F. Skinner

A

Skinner a repris le flambeau de l’approche behavioriste après John Watson. C’est le chercheur, théoricien et intervenant le plus influent du 20e siècle. Sa théorie établit le conditionnement opérant.

29
Q

Bien comprendre la notion de conditionnement opérant *

A

Maitrise du comportement par le jeu de récompenses et de punitions, surtout en laboratoire.

30
Q

Différence de l’approche de Skinner par rapport autres théoriciens vus dans le cours

A

Les autres théories mettent l’accent sur des concepts structurels : Freud = ca, moi et surmoi ; Rogers = soi et soi idéal ; Allport, Eysenck et Cattell = traits de personnalité.

Skinner porte peu d’importance aux structures

31
Q

2 raisons que Skinner porte peu d’importance aux structures

A

1- Comportement = adaptation aux forces situationnelles donc change au gré des situations : pas de structure fixe.

2- Construction de la théorie : les behavioristes veulent établir une théorie qui s’appuie sur les variables observables.

32
Q

L’unité structurelle de la perspective behavioriste

A

La réponse (simple réflexe ou comportement complexe) : c’est un élément comportemental externe et observable qu’on peut lier à des facteurs environnementaux.

33
Q

2 types de réponses selon les behavioristes

A

1- Réponses déclenchées par des stimuli connus
2- Comportement opérant : réponses émises par l’organisme qu’on ne peut associer à aucun stimulus. On l’étudie en le mettant en rapport avec les éléments renforçateurs qui le suivent.

34
Q

Section « Le processus : le conditionnement opérant » au complet *
1- Renforçateur
2- Renforçateur généralisé
3- Programme de renforcement
a. Programmes de renforcement fixe
b. Programmes de renforcement variable
4. Façonnement (Approximations successives)
5. Punition

A

1- Renforçateur : événement qui suit une réponse et qui augmente la probabilité qu’elle survienne à nouveau.

2- Renforçateur généralisé : renforçateur qui est associés à plusieurs autres stimuli renforçateurs, permet d’obtenir d’autres avantages.

3- Programme de renforcement : le renforcement n’est pas présent après chaque réponse. Ils ont leur propre schéma basé sur un intervalle de temps ou de réponse et peuvent être fixe ou variable :
a. Programmes de renforcement fixe : la relation entre la réponse et le renforcement est constante (machine à coca-cola).
b. Programmes de renforcement variable : la relation entre la réponse et les comportements changent de manière imprévisible (machine de casino).

4- Façonnement (Approximations successives) : processus par lequel un organisme apprend un comportement complexe qui, graduellement, ressemble de plus en plus au comportement désiré

5- Punition : stimulus aversif qui suit une réponse.

35
Q

Vrai ou faux : Selon les behavioristes, le développement des enfants se fait principalement par l’entremise du conditionnement classique.

A

Faux. Par l’entremise du conditionnement opérant : une suite d’apprentissages sociaux (phénomène social).

36
Q

Vrai ou faux : Selon les behavioristes, le développement des enfants répond à une séquence précise d’étapes et de conflits.

A

Faux.
À mesure que l’enfant grandit, il apprend des réponses qui restent soumises aux renforcements disponibles dans son environnement.

37
Q

Vrai ou faux : Selon les behavioristes, la meilleure façon d’amener un enfant à se comporter d’une certaine manière est de renforcer ses comportements positifs dans les semaines qui suivent leur manifestation.

A

Faux. Immédiatement après qu’ils se sont manifestés.

38
Q

Vrai ou faux : Skinner rejette l’idée d’une personnalité pathologique.

A

Vrai. Selon lui, les individus ne sont pas malades. Ils répondent seulement de manière inappropriée aux stimuli.

39
Q

Psychopathologie selon les behaviorstes : Réponse inadaptée
a. 2 causes des réponse inadaptée
b. Qu’est-ce qui rend ces réponses inapropriées?

A

a.
1-Ils n’ont pas pu apprendre les réponses adaptées
2- Ils ont appris des réponses inadaptées.

b. La réponse inadaptée n’est pas inacceptable en soi, c’est le milieu ou la société en général qui n’accepte pas cette réponse apprise ou les circonstances qui rendent la réponse inappropriée.

40
Q

Qu’est-ce que la dépression selon l’approche behavioriste?

A

Diminution du taux de réponses de la personne à cause de la privation de renforcement positif.

41
Q

Connaitre les 4 étapes à la modification d’un comportement*

A

1- Choisir le comportement cible
2- Faire une analyse fonctionnelle du comportement pour comprendre ce qui, dans l’environnement, maintient la conduite.
3- Identifier un comportement incompatible avec celui qui est inadapté.
4- Trouver un ou des renforçateurs susceptibles de produire le nouveau comportement.

42
Q

Selon les behavioristes, le symptôme est _______.

A

Une réponse à des variables environnementales.

43
Q

Vrai ou faux : Il est crucial que le comportement de substitution soit biologiquement et psychologiquement émis par le client par rapport au comportement à changer et plaisant pour la personne.

A

Vrai. Pour augmenter la probabilité que le comportement souhaité se reproduise.

44
Q

Notons la définition de façonnement du comportement

A

Couper les bouchées suffisamment petites pour qu’il y ait une acquisition progressive des comportements.

45
Q

Définition de comportement cible dans la thérapie comportementale

A

Dans l’évaluation du comportement, détermination d’un comportement précis a observer et mesurer en fonction des changements environnementaux.
*Doit etre décrit le plus précisément possible

46
Q

Définition analyse fonctionnelle

A

Détermination de stimuli environnementaux qui régulent le comportement

47
Q

Définition de l’évaluation ABC

A

Aproche de l’analyse fonctionnelle :
A = antécédants
B = Comportement
C = Conséquences

48
Q

Modele de recherche ABA : fonctionnement

A

3 phases expérimentales :
A- Période de référence
B- Introduction de renforcateur pour modifier la fréquence de comportement précis
A- Retrait de renforcement pour voir si le comportement revient a sa fréquence de départ.

49
Q

L’approche behavioriste utilise t-elle une méthode fondée sur les signes ou sur les échantillons?
Définition de chaque

A

Un méthode basée sur les échantillons

1- Méthode basée sur les signes : inférence de l’existence de traits a l’aide de questionnaires
2- Méthode basée sur les échantillons : on s’intéresse au comportement lui-meme en relation avec les conditions expérimentales

50
Q

Définition de l’économie de jetons

A

Environnement thérapeutique concu selon les principes du conditionnement opérant de Skinner : les comportements considérés comme désirables sont récompensés par des jetons

51
Q

L’évaluation critique de l’approche behavioriste :
a. Les observations sont-elles scientifiques?
b. La théorie est-elle systématique?
c. La théorie est-elle vérifiable?
d. La théorie est-elle exhaustive?
e. Existe-t-il des applications utiles?

A

Les observations sont-elles scientifiques?
- Recherche systématique, pas de spéculation, grande base de données
- Cependant, les observations scientifiques ont une portée limitée parce que la base de données a été constituée d’animaux. Elles ont donc négligé des phénomènes essentiels à la vie humaine comme l’interprétation subjective du sens des choses.

La théorie est-elle systématique?
- Très systématique.

La théorie est-elle vérifiable?
- Les comportements des animaux en laboratoire : vérifiable.
- Dans la vie réelle : plus ambiguë, il est impossible de savoir précisément à quel stimulus on a répondu.

La théorie est-elle exhaustive?
- Très exhaustive

Existe-t-il des applications utiles?
- Oui. Par exemple, les thérapies comportementales.