Cours 8 développement socio-affectif au cours de la période préscolaire Flashcards

1
Q

Concept de soi

A

Conscience de soi (self-awareness) corporelle (bébé) -> psychologique

Représentation mentale… “moi”
Ce qui définit qui je suis, un ensemble d’habiletés, d’attributs, d’attitudes, de valeurs
- Influence grandement le dév. socio-affectif
La façon dont on se voit affecte le développement

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2
Q

concept soi Préscolaire:

A

Se décrit en se basant surtout sur : caractéristiques observables (j’ai un vélo rouge, je cours vite)
- Nom, apparence
- Possessions *
- Comportements
- Émotions et attitudes habituelles (dès 3 ans ½)
Dès 4 ans, comprend sens de termes (traits)

Dès 5 ans, leur évaluation correspond à celle de leurs mères (si on demande à la mère de décrire)
Début caractéristiques psychologiques mais ne parle pas de ses traits de personnalité

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3
Q

Qu’est ce qui contribue au dév. positif du concept de soi ?

A

Attachement sécurisant (se décrire positivement à 5 ans)

Conversations parent-enfant élaboratives (Focaliser sur les états internes de l’enfant)
- Parler de leurs causes et conséquences
- Évoquer quand enfant a réussi à se remettre d’une émotion douloureuse

Dès 2 ans, parents donnent de l’information au cours de ces conversations.
- Info à propos des règles, attentes, évaluation de l’enfant
- Récits évaluatifs imprègnent concept de soi des valeurs culturelles
- Concept de soi, qui persiste dans le temps (vers 4 ans)
- s’imaginer dans situation/état futur

Au Québec, minimiser les gaffes alors que dans d’autre culture = plus de conséquence
Ailleurs: tes actions ont une conséquence sur les autres

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4
Q

Variations culturelles des récits et le concept de soi

A

Conversations codifiées: ÉU c. Taïwan (2.5 à 4 ans)
- Chinois: 5 fois plus de récits sur méfaits, leur impact
- ÉU: minimise méfaits, attributions +
- Aspirations : Obligation sociale c. Estime de soi
- Concept de soi émergeant:
- Enfants chinois: accent sur appartenance, devoir
- Enfants US: descriptions personnelles

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5
Q

Émergence de l’estime de soi (ES)

A

Jugements que l’on porte sur notre propre valeur, et les sentiments liés à ces jugements.
Contribue aux initiatives!
- Âge préscolaire:
n Évaluations spécifiques (différentes activités); ≠ globales
n Distingue mal compétence réelle vs désirée (se surestime!)

    - Parents:  Attentes réalistes, scaffolding, encouragement (motivé) VS critique (abattu, honteux) 
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6
Q

Développement affectif

A

La compétence émotive (diverse habiletés)
1) La compréhension des émotions
2) L’auto-régulation des émotions
3) Émotions reliées à la conscience de soi
4) Empathie

Le parentage influence la compétence émotive, qui elle, influence les relations avec les pairs et la santé mentale

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7
Q

1) Développement cognitif et compréhension des émotions

A

(La cognition aide à) Avec l’amélioration langage, représentations mentales, concept soi : améliorations!
- Juge les causes des émotions dès 4-5 ans (surtout facteurs externes au début) peut même prédire la conséquence (elle pleure car Alex à briser son château de sable, elle va vouloir voir l’éducatrice

        - Interprète émotion à partir du comportement 

        - Réalise lien entre pensées et émotions

        - Aide à soulager les autres (ex. câlin)

Mais difficile d’interpréter quand signes contradictoires (choisit, focalise sur 1 aspect) Mr. Clean a un sourire mais il a les bras croisés et les sourcils froncé = content ou fâché?

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8
Q

Expériences sociales et compréhension des émotions

A

Parents
n Discussions élaboratives, attachement sécurisant
n nomme, explique (scaffolding)
n reconnaît émotions de l’enfant
n compromis, négociation lors des conflits

Faire tout ça = promouvoir la compétence émotive, pro socialité

Communique émotions auprès amis/fratrie = bonne chose car souvent plus apprécier des autres
Associé à des relations positives; être apprécié

Important d’expliquer à l’enfant les émotions en nommant ses propres émotions et celle de leurs enfants
Ne pas invalidé les émotions de ses enfants afin de les protégés

Toutes les taches peuvent être expliquer par la théorie de Vygotsky: zone proximale

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9
Q

2) L’auto-régulation émotive
Le langage aide beaucoup

A

Stratégies rapportées:
- Limiter stimuli sensoriels
- Se parler, se réconforter
- Changer de but (je vais jouer avec la poupée un autre jour)

Les «explosions» diminuent

Le contrôle volontaire : encore vital
Prédit coopération
- Capacité à porter «masque émotif» (dire merci et sourire à un cadeau qu’on n’aime pas)
Masque + plus facile, cultures les encouragent (promouvoir bonnes relations sociales)

L’auto-régulation émotive
Tempérament difficile: Inhibition, distraction + difficile
Anxiété, irritation… défi de bien s’entendre avec autres

Parentage: gérer propres émotions, suggestions/explications stratégies
Les enfants apprennent en regardant leur parent

Risque si parents expriment peu d’émotions +, nient les émotions de l’enfant, gèrent mal propre colère= ces enfants sont cibles de parentage inefficace (devient cercle vicieux = car parents difficile = enfants difficile)

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10
Q

3) Émotions reliées au concept de soi

A

Sensibilité accrue aux critiques et éloges, avec développement concept soi
Fierté, culpabilité: dépend encore autres (quand ressentir)
Vers 5 ans

Si jugements très fréquents, ces émotions trop intenses
Focaliser sur ce qui peut être amélioré; décrire, informer VS juger la valeur de l’enfant
Si on passe du «wow tu es le meilleur» à «tu es stupide» = trop intense

        - Honte (dépression, agression) ENVERS NOTRE SOI, peut vouloir bloquer et nier ce sentiment VS
        - Culpabilité (niveau adéquat: ajustement social) ACTION QU’ON REGRETTE D’AVOIR FAIT OU NON, motive à réparer nos erreurs. S’inquiéter d’un enfant qui ne vit pas de culpabilité et s’il en vit trop
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11
Q

4) L’empathie

A
  • utilisent davantage les mots pour la communiquer

Empathie cognitive (comprendre émotion de l’autre) mène à altruisme (tenter consoler) je comprends, mais je ne vis pas l’émotion

Empathie émotive (ressentir avec) : risque détresse personnelle (ne cherche pas à apaiser l’autre) ton amie a eu une bonne nouvelle, tu sautes de joie avec elle
L’empathie émotive n’est pas nécessairement négative, il faut être capable de la réguler

Piètre auto-régulation émotive : un obstacle
Parentage: Attachement sécurisant, sensibilité, modèle souci de l’autre c. style colérique, insensible et punitif
Tu peux ressentir les deux en même temps

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12
Q

Les relations avec les pairs

A

Pairs: occasion unique d’apprendre ! Habiletés sociales progressent rapidement
- Sociabilité, période préscolaire (Parten)

1) Jeu solitaire
2) Jeu parallèle (près un de l’autre)
3) Jeu associatif (activités séparées, mais échanges) ils se parlent mais chacun fait son château et Jeu coopératif (but commun) on fait un château ensemble
Apparaissent dans cet ordre, mais co-existent (tu gardes dans ton répertoire les autres jeu)

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13
Q

Études: sociabilité

A

Jeu parallèle: utilisé pour se joindre aux autres, se reposer

Jeu solitaire: fréquent !

La qualité (vs quantité) dans le jeu évolue
Pour chaque type de jeu: la maturité cognitive évolue
Des enfants ont besoins d’une pauses parfois

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14
Q

Maturité cognitive du jeu

A

Jeux fonctionnels: mouvements simples et répétitifs, avec ou sans objets (0-2ans)
Jeux constructifs: créer ou construire quelque chose (3-6ans)
Jeux faire-semblant: jouer des rôles de tous les jours ou imaginés (2-6ans)

On s’inquiète si le jeu est immature (des jeux de bébé = faire rouler un camion très basic), répétitif, sans but

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15
Q

Sociabilité

A

Enfants inhibés/anxiété sociale : observent longuement
- Parents : surprotection, critique, contrôle excessif du jeu (VS les encourager patiemment à aller vers enfants)

Enfants impulsifs : jeu solitaire répétitif (rejet)

Certains préfèrent simplement jouer seuls (ni anxieux ; ni impulsifs); activité positive et constructive; sociables. Tout le monde à des préférences

Comprend/contrôle émotions, répondre signaux autre dans
- Jeu socio-dramatique: (filles > gars)
- Jeux de bagarre: (gars > filles)
Gains compétence émotive 1 an plus tard

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16
Q

Variations culturelles

A

Harmonie en groupe c. autonomie individuelle
Sociabilité se manifeste différemment (ex. coopération, grand groupe, proximité en Inde)

Jeu perçu par parents «divertissement» ? encourage moins le faire-semblant (c. ceux qui voient des bénéfices)

Jeux de rôle moins encouragé dans villages et tribus, jeu reflète qq scripts quotidiens c. jeu plus inventif
Mais développement social est aussi bon…
Hypothèse : Imagination moins importante quand les enfants participent déjà dans le monde des adultes?

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17
Q

Premiers amis

A
  • Quelqu’un qui t’aime bien, qui joue avec toi, et partage ses jouets
      - Changent fréquemment
    
      - Les enfants sont plus encourageants et expressifs émotionnellement envers amis 
    
      - Amis à la maternelle: contribue à l’ajustement social et académique (base sécurisante qui facilite à ton adaptation)

Qui est meilleur ami ? Un an plus tard, 40% ont rementionné le/la même. = être dans le même groupe de paires (groupe à la garderie…)

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18
Q

Maturité sociale et ajustement scolaire

A

Être accepté, se faire des amis = meilleure participation = meilleurs apprentissages/performance

«Pré-requis » sociaux pour l’école (ce bin beau être bon à l’école, si tu n’as pas la maturité sociale = pas bon)
La maturité sociale: la capacité de se faire des amis, de bien s’entendre avec les autres, être capable jouer.
n Tempérament
n Qualité parentage
n Qualité des expériences en classe (performe mieux en première années lorsque l’enfant a eu une bonne expérience en maternelle)
n Éducatrices (pré-scolaire): Chaleur et sensibilié = IMP.,
- surtout pour enfants au temp. difficile
- prédit compétence sociale des enfants, même à la maternelle

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19
Q

Résolution de problèmes sociaux

A

Conflit: occasion d’apprendre!
Entre amis: plus de désaccords… et de résolutions !

Résolution de problème social: générer et mettre en pratique stratégies pour résoudre problème et que les deux partis soient satisfaits
- Beaucoup d’amélioration (période préscolaire)
- De 2 à 4 ans, augmentation des émotions positives et des comportement pro-sociaux lors des négociations

        - Persuasion, compromis, stratégies alternatives dès 5 à 7 ans

Résolution de problèmes sociaux (Crick et Dodge)
Grand impact sur les relations avec pairs
Quels indices perçus?
Interprétation juste?
But augmente ou diminue relation? But prosocial vs anti-social (profiter)
Stratégies efficaces?

Chaque étape reliée à compétence sociale

S’apprend!

Exemple d’intervention
Promoting Alternative Thinking Strategies(PATH)
Apprendre à…
n comprendre les émotions d’autrui
n planifier actions
n générer stratégies efficaces
n anticiper conséquences
+ activités pour pratiquer; mentorat pour éducateurs
n Effets sur coopération, compréhension des émotions, solutions, communication

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20
Q

Influences parentales sur les relations avec les pairs

A

Directe
n Organise des activités formelles entre pairs
n Modèle: initier contact, bon hôte (proposer un verre de jus, montrer ta chambre)
n Conseils: comment agir avec autrui

Indirecte
n Attachement sécurisant
n Communication sensible et riche émotivement
n Jouer, même niveau, jeu de même sexe (maman et fille) lié plus fortement aux compétences sociales

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21
Q

3) Le développement moral

A

Le sens moral: distinguer le bien du mal, accommoder besoins autres
Signes chez les petits
- 3 mois «préfèrent» personnage gentil !
- 1½ an, s’attend à partage juste
- 2 ans, langage: juge propre comportement, celui des autres
Chercheur disent qu’on aurait le sens moral un peu inné

Début de la moralité à l’âge préscolaire
- contrôle externe (adultes),
- puis standards, principes internes

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22
Q

Perspectives sur le développement moral

A

Chaque théorie, accent sur un aspect particulier
- Psychanalytique: aspect émotif
- Apprentissage social: comment apprend
- Cognitivo-développementale: raisonnement

23
Q

Approche psychanalytique

A

La conscience (surmoi) se forme en s’identifiant au parent du même sexe

Selon Freud,
- développement moral complété vers 5-6 ans
- enfant obéit au Surmoi (conscience) afin d’éviter culpabilité (LA VRAI RAISON !! Pas les autres)
- motivé par peur de la punition ou de perdre l’amour parental
- En fait, si amour est conditionnel : associé à de la culpabilité excessive, risque d’être niée (diminue conscience)
- La punition et la menace : associés à un moins bon développement moral chez l’enfant (plus de méfaits, moins de culpabilité suite aux transgressions)

24
Q

Discipline inductive et sens moral

A

C’est plutôt la discipline inductive qui facilite le développement moral
Après méfait…
- souligner l’impact du geste posé sur l’autre (dire les vrais choses, pas de cachette)
- faire remarquer la détresse de l’autre (elle pleure tu lui a fait mal)
- clarifier que c’est lui qui en est la cause (tu lui a fait mal)
- expliquer (ajuster niveau difficulté) avec chaleur (induire la culpabilité, mais insister à réparer l’erreur et aider)
- Insister

Efficace dès 2 ans
Associé à - de méfaits; + de confessions (c’est vrai je l’ai fait), + réparations et + prosocialité

Le pouvoir de la discipline inductive
Pcq motive enfants à se conformer aux principes moraux
- En expliquant comment se conduire, info qui peut être utilisée dans le futur

    - En mettant l’accent sur l’impact du geste, encourage l’empathie et les comportements prosociaux 

    - Offrir des raisons avec requête: peut suivre consigne parce que ça a du sens (raison d’être)

    - À la longue, enfants créent un script qui peut dissuader des futures transgressions VS puni et/ou rejeté: anxiété (un obstacle)
25
Q

Contributions de l’enfant

A

Caractéristiques influencent efficacité des pratiques parentales
- Enfants empathiques: Induction plus efficace
- Tempérament
- enfants inhibés : stratégies douces suffisent (sourcils fâché)
- enfants impulsifs: douces inefficaces, recours au pouvoir non plus! = mise sur relation positive, fermeté et induction

26
Q

Le rôle de la culpabilité

A
  • Freud avait raison au sujet de la culpabilité comme motivation pour les gestes moraux
      - Associée à l’arrêt des méfaits, réparation, prosocialité
    
      - Induire la culpabilité basée sur l’empathie influence l’enfant, sans être coercitif
          - Aider enfant gérer sentiment de culpabilité: l’orienter vers la rectification (réparation, amender)
27
Q

Théorie de l’apprentissage social

A

La culpabilité ne serait pas le seul déterminant du comportement moral
- Renforcement et modelage
- Conditionnement opérant ≠ suffisant
(Bon comportement doit avoir lieu avant d’être renforcé)
1) modelage (observe, imite)
2) renforcement du geste
C’est naturel: quelqu’un est gentil avec toi, tu es gentil

28
Q

Modèles (l’apprentissage social)

A

Désir d’imiter?
Caractéristiques des bons modèles :
n Chaleur et sensibilité
n Compétence et pouvoir
n Cohérence entre ce que l’adulte dit et fait

À 3 ans: le désir d’imiter prédit comportement et émotions moraux
Avoir eu modèles prosociaux est lié à la prosocialité
Impact surtout bas âge
Si parents polis = enfants polis

29
Q

Effets des punitions

A

Pour la prof: une punition est quelques choses de HARSH = claque, empêcher de souper…)
- Obéissance vs Intériorisation

    - Problèmes de santé mentale (enfant, ados, adultes) 

    - Effets secondaires indésirables:
        - Modèle d’agression (moi quand je suis en colère, je frappe)
        - Entraîne colère, focalise sur propre détresse (≠ sur sa victime) (pense pas au tort qu’on cause)
        - Apprend à éviter l’adulte qui punit
        - Renforcement pour l’adulte ! Pente glissante vers abus
        - Risque de transfert intergénérationnel

    - Facteurs risque utiliser punitions : SSE faible, problème de santé mentale, moins éduqués, conflits conjugaux

Prévalence des punitions corporellesannée
Cinq grandes enquêtes auprès de parents américains
Diminue avec les années

Alternatives
- “Time Out ”/retrait (temps pour retrouver son calme)
- Retrait de privilèges

Plus efficaces si
- Constance
- Contexte de relation chaleureuse
- Raisons, explications
- Relation positive
- Stratégies positives
** alternative efficace (Kochanska)

Stratégies positives pour les alternatives
n Voir une transgression comme occasion d’enseigner
n Prévenir les occasions d’inconduites
n Expliquer la raison derrière les règles
n Inclure l’enfant dans les routines et tâches de la famille
n Quand enfants obstinés, reconnaître leur émotion et suggérer compromis, résolution de problème
n Encourager les comportements matures
n Être sensible aux ressources physiques et émotives de l’enfant (faim? fatigue?)

  • respect, coopération, proximité… engagement relation
30
Q

Conséquences différentielle des punitions corporelles

A

Études : problèmes externalisés enfants de nombreuses cultures
Autre étude:
- Afro-américains (vs caucasiens)
- Comportements difficiles ne prédisent pas punition
- PAS relié aux problèmes externalisés futurs
- Approbation culturelle, contexte chaleureux
- Sens: «pour mon bien» (vs victime d’agression)
- Impact pire si parent froid/rejetant; le fait même s’il désapprouve
Discipline positive est beaucoup plus efficace
Si c’est plus dans la vie de tous les jours (une petite claque) vs si blanc frappe son enfant pour la première fois car elle est à boute = agression

31
Q

Perspective cognitivo-développementale

A

Enfants = penseurs actifs (règles sociales)
- Dès préscolaire, posent des jugements moraux, basés sur concepts de justice, d’équité
- Tient compte de l’intention dès 3 ans (par erreurs ou par exprès)
- Distingue mensonge de vérité dès 4 ans
- Distingue : Impératifs moraux (protéger droits, bien-être)
Vs Conventions sociales (bonnes manières)
Vs Choix personnels (droits individuels) (jardin secret)
Violation morale = plus grave; même si pas vu, si pas de règle (les enfants comprennent que c’est grave)

    - Raisonnement rigide par contre (ex. mentir toujours mal)
32
Q

Impératifs moraux VS conventions sociales
Comment font-ils pour faire cette distinction?

A

Dégagent du sens, activement, de leurs expériences

Observent qu’après une offense morale
- Pairs réagissent fortement
- Adultes soulignent les droits/sentiments des victimes

Après violation d’une convention sociale
- Pairs réagissent moins fortement
- Adultes demandent l’obéissance, sans explication
**pas dans le manuel

33
Q

Expériences sociales et sens moral

A

Cognition, langage contribuent aux expériences sociales aussi !
- Conflits (possessions, droits) = occasions de former idées sur la justice et l’équité
- Observent comment adultes gèrent offenses, discutent enjeux moraux

Parents: adaptent niveau de langage
- histoires avec morale
- encouragent prosocialité
- sens moral de l’enfant augmente

34
Q

L’acquisition des stéréotypes de genre
«gender typing»

A

Association (objets, activités, rôles, traits, etc.) à l’un ou l’autre des sexes (conforme aux stéréotypes culturels)

    - Genre = une des premières catégories formées, avant même d’étiqueter correctement propre sexe (vers 2 ans)

    - Dès que les catégories sont créées: des comportements et activités y sont associés  Hausse comp. stéréotypés de 2 à 13 ans; pire parmi enfants les plus stéréotypés pendant préscolaire
35
Q

Croyances et comportements stéréotypés

A

Préscolaire:
- Associent jouets, habits, outils, couleurs, etc.
- Croyances se reflètent dans comportements et traits (préférences jeux, amis; actif/affirmatif vs sensible, obéissante)

Entre 3 et 4 ans: croyances deviennent fortes et rigides ≠ ok pour gars de porter vernis, pour fille de jouer camion (ne réalisent pas que les caractéristiques associées au genre ne déterminent pas si un individu est M ou F)

36
Q

Influences sur l’acquisition des stéréotypes de genre : Biologie

A

Différences sexuées parmi plusieurs cultures et espèces de mammifères

Perspective évolutionniste
Fonction adaptative:
- Hommes: compétition partenaire (dominer)
- Femmes: soins aux enfants (être sensible)
“Milieu social influence l’intensité, sans éradiquer ces différences d’origine génétiques”

Hormones
Plus d’androgènes prénatal
- Animaux: jeu plus actif, moins de soins (pour les bébés)
- Filles*: préférences plus masculines
Moins d’androgènes prénatal:
- Garçons**: choix et comp. plus féminins

*Hérédité, *stress maternel, **produits chimiques industriels

37
Q

Influences sur l’acquisition des stéréotypes de genre: Environnement - Famille

A

n Perçoit bébé différemment, attentes
n Qualités, habiletés «importantes»
n Jouets offerts; Jouer (physique c. littéraire); Réactions
n Type d’interactions (dirige? réfère émotions?)
n Langage, référer aux rôles distincts

Pire pour garçons, pire chez les pères

Mieux si parents agissent selon valeurs moins stéréotypées, chez parents même sexe, si fratrie de sexe opposé
Davantage sur les comportements et le langage: regarde matis une porche (pas mélo)

38
Q

Influences sur l’acquisition des stéréotypes de genre: Environnement - Enseignants

A

Filles: davantage encouragées activités structurées (obéir, aider vs inventer, s’affirmer, mener)

Garçons: plus d’attention, d’éloges (pour académique), de désapprobations
Attentes: «les garçons vont moins bien se conduire»

39
Q

Influences sur l’acquisition des stéréotypes de genre: Environnement - Pairs même sexe

A

Plus jeu avec même sexe, acquisition rôles accentuée

Complimenté; Critiqué ou ignoré si non (surtout gars dans le coin cuisine)

Style d’influence diffère (force (les garçons utilise plus la force pour régler les problèmes vs persuasion) Fille au style affirmatif (langage pour régler les problème sociaux): reçu avec agressivité

2 «sous-cultures»

40
Q

Environnement social plus large

A

Télé, matériel scolaire, jeux ordinateurs…

Émissions télé contiennent moins de stéréotypes reliés à la carrière, mais femmes sont encore jolies, victimisées, hommes dominants

Les stéréotypes liés au genre sont très présents dans les dessins animés et le jeux vidéos. Ces médias contribuent aux croyances quant aux rôles et comportements associés aux hommes et aux femmes

41
Q

Identité de genre

A

Image de soi relativement féminine ou masculine (endosse traits, caractéristiques)

Évalue identités en endossant traits:
- Traditionnellement féminins (ex. affectueuse)
- Traditionnellement masculins (ex. ambitieux)

Androgynie: scores élevés aux deux types de caractéristiques (douce et forte)

Identité masculine ou androgyne:
- Meilleure estime de soi
- Meilleure adaptation
Avoir des caractéristiques féminines ne sont pas généralement bien

Comment se développe l’identité de genre?
- Théorie de l’apprentissage social: Acquiert compt. puis les organise en une image de soi

        - Théorie cognitivo-développementale: Acquiert constance du genre, qui guide compt.
42
Q

Constance du genre

A

(Permanence du genre, basée sur la biologie, non altérée par apparences, activités)

Acquisition de la constance du genre
1) Identité du genre (étiqueter propre sexe, celui autrui)
2) Stabilité du genre (stable dans le temps) (ne peut pas changer dans le temps)
3) Cohérence/continuité du genre (pas altéré par apparence, activité)

Impact de la constance du genre sur l’identité sexuée: faible

À quel point endosse stéréotypes influence ++
Théorie du schéma du genre (traitement info)

43
Q

Théorie schéma du genre

A

Comment pressions sociales et cognition de l’enfant affectent, ensemble, les rôles sexuels

Tôt, remarque préférences stéréotypées, les organise en schémas du genre (catégories M; F); interpréter leur monde (on n’utilise pas tous le filtre de la même façon et degré)

Dès qu’on identifie propre sexe, sélectionne les schémas qui y correspondent et on les applique à soi-même

Différences individuelles: Genre est-il saillant? (à quel point applique schémas de genre à nos expériences)
Utiliser schéma du genre : filtre pour traiter info, motive à se conformer, guide comportement stéréotypé
Dépend de la façon dont l’enfant est élevé

44
Q

Différence individuelle de l’utilisation du schéma du genre
Traitement de l’info

A

Voir photo filtre du schéma du genre

45
Q

Conséquences du traitement de l’information par le schéma du genre
Étude (4 - 5 ans)

A
  • Jouets neutres: «fille», «garçon», non-classés
  • Jouets perdaient leur attrait si autre genre, surtout les plus attrayants!

Ce type de pensée est puissant
- Distorsion mémoire pour comportement sexuel incompatible (ex. a vu infirmier… se souvient avoir vu docteur)
- Ajoute propre préférences aux biais stéréotypés, pensant que les autres (filles/gars) aiment (ou pas) les mêmes choses que soi (ex. “Les filles n’aiment pas les huîtres”)

46
Q

Enfants transgenres

A

Dysphorie de genre :
- Individus insatisfaits de leur sexe à la naissance et s’identifient fortement à un autre genre
- Ne doit pas être confondu avec les enfants qui affichent un comportement non conforme au genre

Thérapies visant à supprimer le comportement d’identité d’un autre genre donnent de mauvais résultats

Thérapies doivent plutôt viser à permettre aux enfants de suivre leurs penchants identitaires de genre et à aider les parents à protéger leurs enfants de la négativité des autres

47
Q

Diminuer les stéréotypes

A

Âge préscolaire: croient que ce sont les pratiques culturelles qui déterminent le genre (limites cognitives)

Comment éviter rigidité des schémas du genre, qui restreignent activités, apprentissages?
n Éviter exposer stéréotypes à la maison (ex. repas)
n Offrir deux types de jouets, couleurs
n Éviter langage stéréotypé, médias
n Souligner les exceptions
n Expliquer que les intérêts (pas sexe) déterminent activités
n Classe: temps jeu libre mixte

48
Q

5) Styles parentaux et le dév. socio-affectif

A

Pratiques parentales
Être un «bon» parent…
Attitudes, pratiques, climat
Approche catégorielle (groupes) vs dimensionnelle (niveau de, degré de)

Pensé de façon dimensionnelle
Pas de cases

49
Q

Catégories de Baumrind

A

Selon le contrôle et la chaleur/acceptation
Démocratique (oui/oui), autoritaire (oui/non)
Permissif (non/oui) et désengagé (non/non)

Désengagé = négligence
Contrôle: un cadre (bénéfique) vs psychologique (néfaste)

Catégories de Baumrind
Démocratique: chaleur et sensibilité
- cadre, requêtes appropriées
- écoute, respect/soutien autonomie
- «confronter/raisonner c. dominer»

Bienfaits nombreux (humeur, auto-régulation, persévérance, coopération, ES, maturité, performance scolaire)

Autoritaire: distance, rejet
plusieurs demandes,
coercition, dominer; contrôle psychologique
décide pour l’enfant

Problèmes variés (ES, anxiété, hostilité, dépendance)

Permissif: chaleur, indulgent
peu, pas de requêtes
laisse décider, même si pas prêt

Problèmes d’impulsivité, désobéissance, dépendance, peu de persévérance, de performance scolaire

Désengagé: pas de lien
pas de demande
indifférent à son autonomie
Extrême = négligence

Antisocialité, faible performance scolaire et auto-régulation, tous aspect du dév.

50
Q

Les 3 dimensions importantes pratiques parentales

A

Trois aspects importants:
- Acceptation, chaleur (c. hostilité, rejet)
- Cadre (c. laisser-faire)
- Soutien de l’autonomie (c. contrôlant)
Différences inter et intra individuelles

51
Q

Contrôle psychologique

A

Contrôler non pas les comportements, mais le «monde intérieur» de l’enfant
(ses émotions, pensés, intérêts)

Ex.: intrusion
manipulation
culpabilisation
acceptation conditionnelle

52
Q

Efficacité du style démocratique

A

Sens de la corrélation… influence des enfants «difficiles»

Chaleur + Contrôle Comportemental + Soutien Autonomie = Bénéfique, fait dévier de trajectoire comportementale problématique

Enfants Impulsifs: résister coercition et incohérences
Enfants Inhibés: résister à la surprotection

Style démocratique (préscolaire) associé à la maturité et ajustement (adolescence)

    - Les parents impliqués et chaleureux procurent des modèles de préoccupation bienveillante, de confiance et d’auto-régulation. 

    - Il est plus probable que les enfants respectent et internalisent le contrôle qui semble juste et raisonnable (pas arbitraire).

    - Demandes et choix correspondent aux habiletés de responsabilisation de l’enfant: sentiment compétence (facilite l’ES et la maturité sociale).

    - Les aspects de soutien (l’acceptation, l’implication, raisonnement) sont des facteurs de résilience (face au stress et à la pauvreté).
53
Q

Variations culturelles

A
  • Pratiques associées aux croyances, valeurs, buts (déterminés par la culture, la religion, SSE, etc.)
      - Ex. parents Chinois (+ directifs, moins expressifs) si contrôle coercitif/psychologique: mêmes effets délétères
    
      - Ex. pères Hispaniques (+ impliqués, chaleureux)
    
      - Afro-Américains et faible SSE: discipline stricte, attente obéissance immédiate, besoin dans quartier dangereux? Voir encadré (sens, effets)