Cours 2 Flashcards

1
Q

Phénotype vs génotype

A

Phénotype = caractéristique observable (la façon dont le génotype s’exprime)

Génotype = information génétique déterminant notre espèce et influençant toutes nos caractéristiques uniques (pas juste physique, psychologique aussi)

These directly observable characteristics are called phenotypes. They depend in part on the individual’s genotype—the complex blend of genetic information that determines our species and influences all our unique characteristics. Yet phenotypes are also affected by each person’s lifelong history of experiences.

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2
Q

Une cellule typique: Le noyau :

A

Là où se cachent les chromosomes

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3
Q

Les chromosomes humains

A

Les 46 chromosomes conservent et transmettent l’info génétique. Ils sont faits d’ADN
Deux sortes: chromosomes pères et mères

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4
Q

Codage génétique

A

Un gène est une séquence d’ADN (bout d’ADN)
~ 20 000 gènes codant des protéines chez humains

On ne se distingue pas des animaux par la quantité de gène, mais par la quantité de protéines

Métaphore : «recette» qui code (envoie infos) pour former une protéine
Les protéines, elles, envoient messages (réactions chimiques) dans le corps

Il y a aussi ~ 18 000 gènes régulateurs

A gene is a segment of DNA along the length of the chromosome. Genes can be of different lengths—perhaps 100 to several thousand ladder rungs long. An estimated 19,000 to 20,000 protein-coding
genes, which directly affect our body’s characteristics, lie along the human chromosomes
An additional 18,000 regulator genes modify the instructions given by protein-coding genes, greatly complicating their genetic impact

About 99 percent of chimpanzee and human DNA is identical. And the genetic variation from one human to the next is even less: Individuals around the world are about 99.6 percent genetically identical
Furthermore, it takes a change in only a single DNA base pair to influence human traits. And such tiny changes generally combine in unique ways across multiple genes, amplifying human variability.

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5
Q

Protéines :

A

la base biologique sur laquelle sont basées toutes nos caractéristiques (définissent ce que nous sommes) (psychologique)

~ 10 et 20 millions de protéines !

Nous avons une beaucoup plus grande variété de protéines que les autres espèces (mais pas beaucoup plus de gènes !)

How do humans, with far fewer genes than scientists once thought, manage to develop into such complex beings? The answer lies in the proteins our genes make, which break up and reassemble in staggering variety—about 10 to 20 million altogether. Simpler species have far fewer proteins. Furthermore, the communication system between the cell nucleus and cytoplasm, which fine-tunes gene activity, is more intricate in humans than in simpler organisms

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6
Q

23 paires de chromosomes correspondants:

A

Un membre de la paire est hérité de la mère et l’autre du père
Sauf la dernière, chez les hommes (XY)

Les deux chromosomes correspondants (homologues)
Celui provenant du père, celui provenant de la mère

Les variantes d’un même gène sont appelées des allèles.
Chaque gène occupe un emplacement précis (locus) sur un chromosome.
On prend le même locus pour deux gènes = allèles

Les 2 allèles d’un gène donné ont le même locus.
… La «recette» se trouve toujours au même endroit dans les «livres».

Ex: Gène, «couleur des cheveux»
B et b sont 2 allèles d’un gène déterminant la couleur des cheveux

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7
Q

Méïose

A

Voir photo
Processus de division cellulaire utilisé afin de créer des gamètes (cellules sexuelles)

Divise par 2 le nb de chromosomes
Spermatozoïde (23) + ovule (23) = zygote de 46 chromosomes

Un échange de gènes peut se faire entre deux chromosomes homologues
- Permet la transmission de quantité constante de matériel génétique, et de grande variété (1 chance/700 billions d’être identique sans être jumeau)

New individuals are created when two special cells called gametes, or sex cells—the sperm and ovum—combine. A gamete contains only 23 chromosomes, half as many as a regular body cell. Gametes are formed through a cell division process called meiosis, which halves the number of chromosomes normally present in body cells. When sperm and ovum unite at conception, the resulting cell, called a zygote, will again have 46 chromosomes. Meiosis ensures that a constant quantity of genetic material is transmitted from one generation to the next.
In meiosis, the chromosomes pair up and exchange segments, so that genes from one are replaced by genes from another. This shuffling of genes creates new hereditary combinations. Then chance determines which member of each pair will gather with others and end up in the same gamete. These events make the likelihood that nontwin siblings will be genetically identical about 1 in 700 trillion, or virtually nil. The genetic variability produced by meiosis is adaptive: It increases the chances that at least some members of a species will cope with ever-changing environments and will survive.

As a result of variations in genes or chance events in development, some individuals’ sex chromosomes do not match their sexual anatomy.

The frequency of identical twins is the same around the world—about 3 to 4 per 1,000 births

Animal research has uncovered environmental influences that prompt this type of twinning, including temperature changes, variation in oxygen levels, and late fertilization of the ovum (Lashley, 2007). In a minority of cases, identical twinning runs in families, but this occurs so rarely that it is likely due to chance rather than heredity.
During their early years, children of single births often are healthier and develop more rapidly than twins.

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8
Q

Héritage dominant-récessif

A

La fécondation et le hasard

Futur parent: peut-être qu’ils ont le même bagage génétique, mais les options pour le bébé sont différentes d’eux

BB et bb = homozygotes
Bb = hétérozygotes
L’allèle B est dit dominant sur l’allèle b et l’allèle b est dit récessif par rapport à l’allèle B
Dominant gagne. Donc les 3 premiers ont tous les cheveux bruns car ils ont l’allèle dominant

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9
Q

Phénylcétonurie (PKU)

A

Maladie génétique récessive grave : Enzyme manquant, devant transformer la phénylalanine en tirosine, qui est essentielle.
La phénylalanine, non-métabolisée : niveau toxique pour le cerveau.

Ex. 2 personnes porteuse d’un gène maladif.
Rr et Rr
Il y a une chance sur 4 que leurs enfants soit affecté par la maladie

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10
Q

Maladies, traits … (génétique)

A

La très grande majorité des maladies génétiques sont dues à d’autres patrons d’héritage génétique

Souvent, quand caractéristique varie de façon dimensionnelle (c. catégorielle (créer des catégories), les troubles mentaux = si tu coches toutes les cases, tu as le trouble. But do you really, c’est une variable dimensionnelle.) : implique plusieurs gènes = polygénique (soit plusieurs gènes sont impliqués

Ne pas oublier rôle des gènes régulateurs, et de l’environnement (modifié l’expression d’un gène)

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11
Q

Jumeaux (2)

A

Fraternels (Dizygotes, DZ)
Deux zygotes distincts (deux ovules fécondés) partagent 50% du bagage génétique

Identiques (Monozygotes, MZ)

Un seul zygote, qui se divise en deux individus… qui ont donc le même bagage génétique

Durant la mitose, il y a un split et les deux bébés vont partager 100% du bagage génétique

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12
Q

Facteurs maternels qui augmentent la probabilité d’avoir des jumeaux DZ

A
  • Ethnicité (où dans le monde, plus chez les «black africains»)
      - Historique familiale (influence génétique)
    
      - Âge (35 et 39 ans)
    
      - Nutrition (diète affaiblit/appauvrit)
    
      - Nombre de naissances (4ieme enfant = augmente la probabilité)
    
      - Médicaments de stimulation d’ovulation, et fécondation in vitro
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13
Q

2) Contextes environnementaux: exemple de facteurs de risque et de protection:

A

Facteurs de risque
Ex: naitre avant terme (pas fataliste et pas nécessairement un risque)

Facteurs de protection
Famille

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14
Q

Famille

A

Famille: vaste étendue de son influence sur notre développement ! (Environnement le plus présent pour la plupart des gens)

Découvre le monde physique et social (* Liens et ajustement)
Apprend habiletés, valeurs, langue…

Influence sont bidirectionnelles entre membres (l’enfant est influencé, mais influence lui-même sa famille)
Penser au système écologique et les micro, macro et mésosystème

Adopted children and adolescents—whether or not born in their adoptive parents’ country—tend to have more learning and emotional difficulties than other children, a difference that increases with the child’s age at time of adoption

that warm, affectionate family ties, especially with parents, consistently predict physical and psychological health throughout development (Khaleque & Rohner, 2012). In contrast, parental rejection—coldness, hostility, or indifference—is generally associated with developmental problems.

La famille: un système (tout le monde s’influence)

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15
Q

Influences sont: (2 sortes)

A

1) Directes (relation entre 2 personnes)

Ex.: Comportement de la mère influence un enfant
Comportement de l’enfant influence la mère

Studies of families of diverse ethnicities show that when parents are firm but warm, children tend to comply with their requests. And when children cooperate, their parents are likely to be warm and gentle in the future. In contrast, children whose parents discipline harshly and impatiently are likely to refuse and rebel. And because children’s misbehavior is stressful, parents may increase their use of punishment, leading to more unruliness by the child

Influences sont:
2) Indirectes

La relation entre ces 2 personnes est influencée par d’autres (ex. une tierce personne)

Ex. Conflit conjugal et piètre coparentalité

Chroniques, ces conflits sont associés à des troubles émotifs
La mauvaise relation des parents influence la qualité de la relation entre le père et l’enfant
Le père n’a rien fait à son fils, mais la relation est abimée
3ieme chose peut être à l’extérieur de la famille

Third parties can serve to enhance or impede development. For example, when a marital relationship is warm and considerate, parents are more likely to engage in coparenting, or coordination of parenting roles, that is mutually supportive and collaborative. Such parents are warmer, praise and stimulate their children more, and nag and scold them less (Morrill et al., 2010). In contrast, parents whose marriage is tense and hostile often coparent ineptly. They interfere with each other’s child-rearing efforts, are less responsive to children’s needs, and are more likely to criticize, express anger, and punish

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16
Q

Chronosystème

A

Adaptation aux changements

Changements perpétuels à l’intérieur, et à l’extérieur de la famille
- Développement des enfants
- Celui des parents (oui-oui)

Chaque membre s’adapte au dév. des autres

  • Période historique (Historical time period also contributes to a dynamic family system. In recent decades, a declining birth rate, a high divorce rate, expansion of women’s roles, increased acceptance of same-sex relationships, and postponement of parenthood have led to a smaller family size and a greater number of single parents, remarried parents, lesbian and gay parents, employed mothers, and dual-earner families. Clearly, families in industrialized nations have become more diverse than ever before.)

Ex.: plus de diversité familiale de nos jours (moins d’enfants/famille, parents plus âgés, familles monoparentales, homoparentales, etc.)
Tout le monde change avec le temps

For example, as children acquire new skills, parents adjust the way they treat their more competent youngsters. Consider the way a parent relates to a young infant compared to a walking, talking toddler. During the first few months, parents spend much time feeding, bathing, and cuddling the baby. Within a year, things change dramatically. The 1-year-old points, shows, names objects, and explores the household cupboards. In response, parents devote more time to talking, playing games, and disciplining. These new ways of interacting, in turn, encourage the child’s expanding motor, cognitive, and social skills.

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17
Q

Le statut socio-économique (SSE)

A

Une mesure, un «indice» intégrant: Pour calculer, on a besoin de 3 choses:
(Corrélation positive entre les 3, mais pas tout le temps (plombier = pas tant de scolarité, pas tant de prestige, mais énormément d’argent)
- Scolarité (nb années)
- Prestige occupationnel/habiletés requises (statut social) (cmb de personne peuvent faire ce que tu fais)
- Revenu (bien-être et statut économique)

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18
Q

SSE et fonctionnement familial

A

SSE: influence fonctionnement familial
Corrélation
Associé avec:
- Le début de la vie familiale, nombre d’enfants
- Les valeurs, attentes (désirabilité sociale c. auto-régulation)
- Les styles interpersonnels (explications c. coercion)
- Le développement cognitif et langagier de l’enfant dès 2 ans (corrélation, donc si les parents sont plus défavorisés, les enfants sont pénalisés)
- Ajustement académique, toute enfance/adolescence
- L’apparition de problèmes de comportement chez l’enfant
Plus un SSE élevé, plus on laisse de la liberté à nos enfants et on aime la remise en question

People who work in skilled and semiskilled manual occupations (for example, construction workers, truck drivers, and custodians) tend to marry and have children earlier as well as give birth to more children than people in professional and technical occupations.
These differences are reflected in family interaction. Parents higher in SES talk to, read to, and otherwise stimulate their infants and preschoolers more and grant them greater freedom to explore. With older children and adolescents, higher-SES parents use more warmth, explanations, and verbal praise; set higher academic and other developmental goals; and allow their children to make more decisions.

Higher-SES parents’ interest in providing verbal stimulation, nurturing inner traits, and promoting academic achievement is supported by years of schooling, during which they learned to think about abstract, subjective ideas and, thus, to invest in their children’s cognitive and social development (Mistry et al., 2008). At the same time, greater economic security enables parents to devote more time, energy, and material resources to fostering their children’s psychological characteristics

Follow-ups as the chil- dren grew older revealed that mothers who talked more had children with larger vocabularies. The more literate mothers had adopted a style of interaction that promoted language development.

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19
Q

Enjeux sociaux:

A

L’éducation des filles dans le monde
PLUSIEURS millions d’enfants/jeunes ados ne reçoivent aucune éducation, majoritairement des filles;

750 millions d’adultes analphabètes: les 2/3 sont des femmes

L’éducation des filles/mamans améliore :
- La survie et santé des membres de la famille
- Les pratiques éducatives; langage/éducation des enfants

L’éducation des filles = le moyen le plus efficace de lutter contre les plus grandes menaces au développement humain (ex. pauvreté, maladie/mortalité des mères et des enfants; Nations Unies)

Si la scolarisation augmente, le développement et le fonctionnement de l’enfant s’améliore

20
Q

Richesse

A

Plusieurs parents au SSE élevé ne sont pas disponibles physiquement et émotivement pour l’enfant.

Ces parents exercent souvent une pression excessive pour que l’enfant «réussisse dans la vie».

Les adolescents dont les parents valorisent plus ce qu’ils FONT (réalisations) que ce qu’ils SONT (personnalité) présentent souvent des problèmes académiques et émotifs.
= facteur de risque

21
Q

Les repas en famille peuvent faire une différence…

A

Positif pour toutes les familles (que le SSE soit faible ou élevé)
= facteur de protection chez tout le monde
For both affluent and low-SES youths, a simple routine—eating dinner with parents—is associated with a reduction in adjustment difficulties, even after many other aspects of parenting are controlled

22
Q

Pauvreté

A

Facteur de risque, un des plus gros
Les plus durement touchés:
- Femmes (mère)
- Enfants
- Familles monoparentales
- Minorités ethniques
- Autochtones
Au QC, 16% sont des familles monoparentales

Enfants = groupe d’âge avec le plus haut taux de pauvreté (18% des enfants sous seuil, aux ÉU; 27 à 34% si enfant membre minorité ethnique)

Parmi les pays occidentaux, ÉU le plus haut taux de pauvreté extrême (moins de la moitié du seuil de pauvreté) chez les enfants (10%)

Plus ça commence tôt, plus c’est profond, et plus ça dure… pire sont les effets

Un grand stress
Rend l’existence difficile, au quotidien
Impact sur parentage et développement des enfants, qui risquent de souffrir de
- Problèmes de santé, long-terme
- Problèmes cognitifs, académiques
- Problèmes de santé mentale
- Impulsivité, agression, compt. Antisocial

23
Q

L’itinérance

A

Aux ÉU, avec pauvreté augment et logement sociaux diminue = augmentation du taux de sans-abris.
>3% vécu période sans-abris au cours de sa vie.

La plupart des familles sans abri sont composées de femme avec enfants de < 5 ans

Effets
- Problèmes de santé importants, majorité
- Délais développementaux
- Stress émotif chronique
- Absentéisme scolaire
- Problèmes académiques

Interventions: multi-dimensionnelles

ex. Wadsworth et al. 2013: coping, parenting
Une intervention qui a eu beaucoup d’effet positif. Les effets étaient toujours présents après 1 an. La solution: faire des interventions multidimensionnelles

24
Q

La communauté

A

La communauté offre des ressources et des liens sociaux qui jouent un rôle primordial dans le développement des enfants.
liens famille-communauté = diminue le stress familial et augmente l’ajustement des enfants

Amis, voisins, membres groupes religieux, sportifs, etc.

25
Q

Quartiers

A
  • Rues, ruelles, cours, parcs, centre communautaires…

Étude: représente plus le milieu de vie
- Familles participantes étaient tous des SSE faibles
Assignation aléatoire… offre un «bon» pour déménager dans un quartier mieux nanti !

En comparant aux enfants n’ayant pas déménagé…
- Meilleure santé physique
- Meilleure santé mentale
- Meilleure performance scolaire
Les parents n’étaient pas devenus plus riche, le quartier aide beaucoup

Ressources dans le quartier:
Les bénéfices sont encore plus grands pour les enfants défavorisés
(Les familles à revenu élevé dépendent moins de leur entourage)

    - Activités parascolaires à l’école et activité communautaires (ex, arts, sport, scoutisme) peuvent «compenser» dans quartiers défavorisés: favorisent l’ajustement socio-affectif et académique (enfants/ados) 

    - Mais plus la situation familiale et communautaire est désorganisée, moins les enfants y participent … enfants qui en ont le Plus besoin qui ont Moins accès

liens famille-communauté = diminution du stress familial et augmentation de l’ajustement

Comment?
* Soutien social* (variable, antidote au stress) qui amène :
- Estime de soi/confiance (rôle de parent)
- Accès à des informations, des services
- Parentage : de bons modèles, enfants soutenus, supervisés
Ex. programme en Ontario: activité à l’école, même l’été, visite à la maison

26
Q

Les écoles

A

Institution plus formelle
Connaissances et habiletés…
Systèmes sociaux complexes varient (d’une école à l’autre)
- Lieu physique (pouriture dans une école)
- Vision de l’éducation (milieu de vie)
- Type de liens sociaux

Au moment de graduer de l’école secondaire, les enfants ont passé en moyenne 14 000 heures à l’école (scolarité obligatoire).

La communication parent-école est bénéfique pour le développement, à tout âge.
- Parents impliqués et meilleure réussite scolaire CORRÉLATION POSITIVE

Encore un risque associé au SSE faible…

Besoins efforts spéciaux du personnel pour tisser liens (parents qui déteste l’école/mauvais souvenirs, c’est important de se détacher et les enseignants doivent absolument faire aimer l’école)

In poverty-stricken areas, community life is often disrupted. Families move often, parks and playgrounds are in disarray, and community centers providing organized leisure-time activities do not exist. In poor urban neighborhoods, family violence, child abuse and neglect, child and youth internalizing and externalizing dif- ficulties, and adult criminal behavior are widespread
And in poor rural communities, family isolation and scarcity of supportive services are especially high
In contrast, strong family ties to the surrounding social context—as indicated by frequent contact with relatives and friends and regular church, syna- gogue, temple, or mosque attendance—reduce stress and enhance adjustment.

27
Q

Le contexte culturel

A

La culture façonne tous les aspects de la vie.

On ne peut comprendre le développement sans considérer le contexte culturel.

Ex.: Valeur : indépendance et nature privée de la famille (ÉU). Chacun pour soi, tu as décidé d’avoir des enfants, occupes toi-en. Les valeurs vont avoir un impact sur les loi/services = pas de congé parental au ÉU

… Moins portés à endosser le soutien public (subventionné) aux familles (ex.: congé parental, garderies, soins de santé).

Sous-cultures et valeur de coopération, famillisme
Ex: Grande implication des grands-parents dans les familles hispaniques = positif pour la famille.

28
Q

Influences culturelles

A

Le famillisme favorise la compétence des enfants et des jeunes hispaniques:

Élargir la famille (la grosse famille), notion de respect, entraide, passer beaucoup de temps ensemble…
Famillisme = beaucoup d’impacts positifs chez les enfants
- Valeur culturelle fondamentale au sein de sous-cultures hispaniques.
- Favorise interactions parent-enfant positives; comportements sociaux des enfants.
- Besoins de la famille au-dessus des préoccupations individuelles (relations loyales et cohérentesdans la famille).
- Qualité des liens familiaux: essentielle à l’estime de soi et à l’identité.
- Familialisme de quartier offre aux adolescents du soutien pour un développement favorable.

29
Q

Les valeurs individualistes et collectivistes

A

Individualiste
- Les individus se définissent comme étant distincts des autres.
- Les préoccupations sont orientées vers des objectifs personnels.
- Soi indépendant

Collectiviste
- Les individus se définissent comme faisant partie d’un groupe.
- Les préoccupations sont orientées vers des objectifs sociaux, collectifs.
- Soi inter-dépendant

subcultures—groups of people with beliefs and customs that differ from those of the larger culture. Many ethnic minority groups in the United States have cooperative family structures, illustrated by the active, involved extended-family bonds common in African American, Asian, Hispanic, and Native-American subcultures. Within these extended families, grandparents play meaningful roles in guiding younger generations; adults who face employment, marital, or parenting difficulties receive assistance and emotional support; and children are better adjusted, academically and socially
Although it is the most common basis for comparing cultures, the collectivism– individualism distinction is controversial because both sets of values exist in most cultures. As societies change, due to immigration and contact with other cultural, political, and economic systems, the values of their people diversify, yielding varying mixtures of collectivism and individualism. Integration of the two sets of values is positive for children’s development because collectivism fosters access to social support, whereas individualism promotes striving for personal goals (Chen, 2015). Both are vital for psychological well-being.

Sociétés endossent plus ou moins ces valeurs, de différentes façons
Dans toutes les sociétés, les deux valeurs coexistent

30
Q

Politiques sociales

A

public policies—laws and government programs designed to improve current conditions.
Afin d’aider à régler graves problèmes sociaux (pauvreté, itinérance, maladie, décrochage, etc.)
Pays et leurs politiques sociales (Lois et programmes)
Ex.: logements à prix modiques, subventions aux écoles

31
Q

Indicateurs santé et bien-être des enfants

A

Indicateurs:
- Pauvreté infantile
- Décès d’enfants avant 1 ans
- Taux de grossesse adolescente
- Dépendes publiques pour l’éducation
- Dépenses publiques pour la santé

Les pays riches sont souvent ceux qui sont individualistes et ils ne sont pas bons pour le bien-être des enfants
Plus n’est pas toujours mieux, on veut plus de sous en éducation et en santé, pas plus de décès…
Les ÉU tirent de l’arrière (le canada aussi)

Autres lacunes, ÉU
- Enfants sans assurance-maladie (> 5 millions)
- Garderies abordables (rares, piètre qualité)
- Suivi pensions (divorce) très rare
- Manque de formation vocationnelle (ex: décider de ne pas finir ton sec 5 et faire dep à la place)
- Décrochage scolaire
- Retour au travail = plus ou moins pauvre (quitter le chômage = pas nécessairement plus riche)
Valorisation de l’indépendance, programmes coûteux (compétition), enfants ne peuvent parler, ni voter (!)

32
Q

Les droits des enfants
Marian Wright Edelman**

A
  • Experts et citoyens plaident en faveur de meilleures politiques sociales pour améliorer la condition des enfants
    - 1989: Convention sur les droits des enfants (ONU) (les ÉU se sont battu pour, mais ils font parties des rare pays qui n’ont jamais signé)
33
Q

3) Relation génétique et environnement

A

Génétique comportementale
Contributions de la génétique et de l’environnement sur la diversité des
- Traits
- Habiletés
- Troubles
Souvent polygénique (ex. intelligence)

Quelle question doit-on se poser? 2 groupes
a) « Combien? » partie expliquée par gènes, par l’env. (on veut les chiffres)
b) Impossible d’y répondre… plutôt « Comment? » (Impossible de répondre à a, on veut comprendre comment)

34
Q

Estimer la «part» de génétique: Combien?

A

On tente de calculer à quel point la différence entre les individus est expliquée par les gènes
Une méthode : estimé d’héritabilité

Heritability estimates are obtained from kinship studies, which compare the characteristics of family members. The most common type of kinship study compares identi- cal twins, who share all their genes, with fraternal twins, who, on average, share only half. If people who are genetically more alike are also more similar in intelligence and personality, then the researcher assumes that heredity plays an important role.

(Petit mémo sur les jumeaux)
Monozygotes (identical twins)
1 zygote (1 ovule fécondé) qui devient 2 bébés, partageant même matériel génétique (100%)

Dizygotes (fraternal twins)
Deux ovules sont fécondés, chacun par spermato.
Matériel pas plus semblable qu’autre frère/sœur (environ 50%)

35
Q

Estimé d’héritabilité

A

“Différences individuelles” = la variabilité entre les gens, sur un aspect (ex. la taille, un trait de personnalité) (deux individus et plus)

  • Deux individus avec génotypes semblables (plus ils se ressemble que les gens qui sont différents)
  • Deux individus avec génotypes plus différents
    Si les premiers se ressemblent plus (phénotype)… rôle de la génétique
    Je ressemble plus à mon frère que mon arrière-grand-mère ou ma petite cousine
36
Q

La différence entre les corrélations

A

(Estimé d’héritabilité)
Participant = seulement jumeaux

Études de parenté (kinship)
Ex. parents bio c. adoptifs, jumeaux MZ c. DZ

Compare 2 corrélations
Ex. Intelligence
.86 MZ c. .60 DZ

La différence entre les corrélations…

Chez les 10 gars, la différence entre les coefficients de corrélations = l’estimé d’héritabilité

Estimé : le chiffre varie entre 0 et 1
0.50 (explique ½ de la variance)

37
Q

Études (jumeaux, pays industrialisés, occidentaux)

A

Intelligence: .50
Plusieurs traits personnalité: entre .40 et .50
(Entre 40 et 50% des causes sont génétiques, le reste = environnement)
Schizophrénie, trouble bipolaire, autisme: > .70
Dépression, antisocialité: .30; .40
À quel point on attribue les différences individuelles aux gènes

38
Q

Combien… Limites de ces études

A

1) valides si les participants étudiés représentent bien la variabilité génétique et environnementale de la population générale (pas représentatif)

Dans un milieu très homogène : différences entre les individus? … attribuées à la génétique (estimés élevés)
Dans un milieu très hétérogène: différences entre les individus … attribuées au milieu (estimés faibles)

Problème: jumeaux grandissent dans conditions similaires, (moins variées que la pop. générale) : donc les estimés surestiment le rôle de la génétique. (né dans la même années, même situation, même environnement = ne représente pas nos vies) = probablement moins de 50%

2) Peut facilement être mal compris, appliqué
- Ex. différences ethnique en QI… base génétique?
Erroné, car études héritabilité faites avec pop. blanche (ne dit rien sur la différence entre groupes) les chiffres peuvent être mal utilisés, il n’y a pas de différence inter-groupes

3) Utilité limitée
Pas d’info : comment se développent, aider
Ex.: QI
- SSE élevé: héritabilité élevée (chacun atteint potentiel) les gens sortent du lot
- SSE faible: héritabilité plus faible (le milieu empêche les enfants d’atteindre leur potentiel) ils se ressemble
N’explique pas comment on peut aider

Limitations of Heritability The accuracy of heritability estimates depends on the extent to which the twin pairs studied reflect genetic and environmental variation in the population. Within a population in which all people have very similar home, school, and community experiences, individual differences in intelligence and personality are assumed to be largely genetic, and heritability estimates should be close to 1.00. Conversely, the more environments vary, the more likely they are to account for individual differences, yielding lower heritability estimates.

39
Q

Comment

A

On sait que la génétique et l’environnement sont très intimement liés et qu’ils interagissent
Comment affectent-ils, ensemble, le développement?

Quelques concepts
a) Interaction génétique-environnement
b) Corrélations génétique-environnement
c) Influence de l’environnement sur l’expression des gènes
(a et b = priorité gènes)

40
Q

a) Interaction génétique-environnement

A

Selon la qualité de l’environnement où est-ce qu’on grandit, comment les gènes réagissent

Nos prédispositions, même si l’environnement fait qu’on s’améliore, on est quand même prédestiné à faire certaines chose/ou non

Façon prédéterminée de répondre à l’environnement
Mélanges uniques de gènes et d’env.
- Différences au niveau du comportement
- Similitudes au niveau du comportement

Ligne bleue: va falloir que la qualité de la garderie soit extrêmement stimulante afin d’avoir un bon test d’intelligence
Pour que tout le monde ait 75%: différent niveau de stimulation

gene–environment interaction, which means that because of their genetic makeup, individuals differ in their responsiveness to qualities of the environment. Gene–environment interaction can apply to any characteristic.
Gene–environment interaction highlights two important points.
First, it shows that because each of us has a unique genetic makeup, we respond differently to the same environment.
Second, sometimes different gene–environment combinations can make two people look the same!

41
Q

b) Corrélation génétique – environnement

A

Gènes influencent les milieux auxquels nous sommes exposés

    - Corrélation passive (au début de la vie); ex. parents athlètes (tu te tiens avec des athlètes = environnement d’athlètes + gène d’athlètes)

    - Corrélation évocative (la personne qui suscite des réactions); ex. bébé calme, ou pas… (enfant qui est joyeux = les gens qui Interac avec son souriant, aimant = continue)

    - Corrélation active (Niche-picking) (en vieillissant, avec nos gènes, on choisit ce qui marche avec ce qui est facile (faciliter à être à l’école/facilité dans le sport) = prédisposition)

Choisir milieu qui correspond à nos aptitudes
gene–environment correlation, our genes influence the environments to which we are exposed. The way this happens changes with age.

42
Q

c) L’environnement influence l’expression des gènes

A

L’environnement ne peut pas changer le génotype, peut seulement influencer le phénotype
- Ex. Garçons avec (c. sans) gène marqueur antisocialité sont plus agressifs seulement si aussi histoire d’abus

    - Ex. Schizophrénie : parents biologiques atteints avec parents adoptifs santé (ou pas…)

    - Les parents peuvent “désamorcer” une corrélation génétique-environnement défavorable Ex. Étude de jumeaux 

Quand traités différemment par leur mère… antisocialité a décliné ou augmenté 2 ans plus tard

Environmental Influences on Gene Expression Notice how, in the concepts just considered, heredity is granted priority. In gene–environment interaction, it affects responsive- ness to particular environments. Similarly, gene–environment correlation is viewed as driven by genetics, in that children’s genetic makeup causes them to receive, evoke, or seek experiences that actualize their hereditary tendencies

This view of the relationship between heredity and environment, depicted in Figure 2.10, is called epigenesis, which means development resulting from ongoing, bidirectional exchanges between heredity and all levels of the environment.
Biologists are clarifying the precise mechanisms through which environment can alter gene expression without changing the DNA sequence—a field of research called epigenetics.
The most highly studied mechanism is methylation—a biochemical process triggered by certain experiences, in which a set of chemical compounds (called a methyl group) lands on top of a gene and changes its impact, reducing or silencing its expression. Methylation levels can be measured, and they help explain why identical 
twins, though precisely the same in DNA sequencing, sometimes display strikingly different phenotypes with age

43
Q

Le modèle épigénétique

A

Bidirectionnel, continuellement
Gènes <-> Env. (tous les niveaux)

L’environnement (comportements, expériences) influence l’expression du génotype (pas la séquence, l’activité du gène)
Stimulation
- Interne (ex. hormones)
- Externe (ex. quartier)

44
Q

Méthylation:

A

processus biochimique déclenché par certaines expériences, permettrait de modifier l’expression de certains gènes et leur impact

La modification de l’expression d’un gène pourrait survenir à tout âge, même avant la naissance, et peut avoir des conséquences importantes (effet favorable, ou pas)

Ex. piètre parentage et M de gènes impliqués gestion stress pauvreté chronique et santé
Femme enceinte et trauma

45
Q

Biologie et environnement – 
Le génocide tutsi et la transmission épigénétique du stress maternel aux enfants

A

Exposition à l’adversité extrême augmente méthylation du gène GR, partie intégrante de la régulation des hormones de stress.

Femmes tutsies enceintes pendant le génocide de 1994 et leurs enfants :

18 ans plus tard, scores de stress post-traumatique et de dépression plus élevés, méthylation GR plus forte, niveaux de cortisol inférieurs (vs. témoins).

Changements épigénétiques par méthylation, induits par l’exposition à un stress sévère