Cours 6 développement socio-affectif au cours de la petite enfance Flashcards
Les émotions
- Communiquer les nôtres
- Interpréter celles des autres
- Rôle primordial (relations, exploration monde, soi) Permet de transmettre/recevoir des informations importantes
- Émotions = partie intégrante des systèmes dynamiques d’action des bébés
- énergie, “moteur” de dév.
- se complexifient, se raffinent
«Lire» les émotions de bébé
- Vocalisation, gestes, surtout expressions faciales
- Associations expressions faciales avec émotions de la même façon autour du globe - Mais se fier seulement à l’expression faciale peut induire en erreur Ex.: falaise visuelle = pas d’expression faciale de peur
Ex.: bébés aveugles = peu d’expressions faciales (les parents peuvent faire moins attentions, les bébés vont s’exprimer avec leurs doigts)
- Une expression, diverses émotions (ex. sourire)
- Utiliser plusieurs indices (vocal, facial, gestuel et situationnel) pour les interpréter. - Émotions se complexifient, avec le développement et la coordination des capacités (dév. du SNC) et avec les expériences, les buts et les contextes changeants. - Début: deux états (attirance ou retrait) - Les expressions deviennent + en + organisées (claires) - Reflet, contingence des parents aiderait
Premières apparitions des émotions de base
Joie
Sourire - dès la naissance
n Sourire social (vers 2 mois)
n Rire (3 à 4 mois)
Colère
n Détresse générale - dès la naissance
n Colère (4 à 6 mois)
Tristesse
n Détresse en réaction à un visage immobile (2 à 7 mois)
Peur
n Première peur (6 à 12 mois)
n Peur de l’étranger (8 à 12 mois)
Basic emotions—happiness, interest, surprise, fear, anger, sadness, and disgust—are universal in humans and other primates and have a long evolutionary history of promoting survival.
In the early weeks, the baby displayed a fleeting angry face as she was about to cry and a sad face as her crying waned. At first, these expressions appeared on the way to or from full-blown distress and were not clearly linked to the baby’s experiences and desires. With age, she was better able to sustain an angry signal when she encountered a blocked goal and a sad signal when she could not overcome an obstacle
Joie
Quand réussit; quand lien unissant aux autres (le bonheur d’être avec les autres)
- Sourires
o (Nouveau-nés): dodo, repu, caressé… sourire random lorsque nouveau-né
o (Vers 1 mois): voit qqchose spécial
o (Vers 2 mois*) il m’a souri ! : sourire social
*Variation culturelle! Ex. Nso du Cameroun (on veut le calme dont on soulage les enfants avant même qu’ils pleurs = pas d’expression) (plusieurs endroits sur la terre où l’expression des émotions n’est pas toujours encouragé)
- Rires (3 à 4 mois): suite à une sensation forte (pet sur le ventre), puis + subtile Rires et sourires: + souvent avec gens familiers (vers 6 mois) - Différents sourires (vers 1 an) plus comme nous = sourire polis, spontané…
Colère
- À partir de 4 à 6 mois, situations variées!
- Augmente jusqu’à 2e année. Capacités augmentent, comportement intentionnel… veut contrôler propres actions et leurs effets
Plusieurs situations et de + en + variées
- Valeur adaptative: se défendre, surmonter obstacles. Motive adulte venir et consoler (très bruyant…)
Tristesse
- À partir de 2 mois, situations variées
- Moins fréquent que la colère
Tristesse surtout si privé d’affection (personne, relation)
Étude: visage immobile ou triste de l’adulte
Bébé tente de le faire réagir… pleure, se retire (même réaction, bébés de plusieurs pays)
N.B. absence communication = grand risque pour dév.
Peur
- À partir de 6 mois, quand nouveau (jouet, endroit)
- Augmente jusqu’à 2e année
- Peur de l’étranger (la plus fréquente) - nuances: tempérament, style de l’étranger, culture (ex.: Aka et Nso VS Bedouins) si groupe de «maman» où est ce qu’un groupe de femmes vient et joue le rôle de mère régulièrement = peur est moindre de l’étranger
- Valeur adaptative: bébé peut se déplacer, explorer… mais ne va pas trop loin! Autour du parent, sa base de sécurité. Important de rester en sécurité
The overall rise in fear after age 6 months keeps newly mobile babies’ enthusiasm for exploration in check. Once wariness develops, infants use the familiar caregiver as a secure base, or point from which to explore, venturing into the environment and then returning for emotional support.
Comprendre les émotions des autres
Dès premiers mois: Imite les expressions faciales
“contagion émotive” et/ou conditionnement opérant
3 mois: sensible à l’échange, sa structure, a des attentes
4-5 mois: distingue émotions (positive vs nég): voix, puis visage
6 mois: associe voix et visages (associe bonne voix au bon visage)
7 mois: traite indices de façon unifiée (comme adultes), émotion a un sens, en tant que réaction à qqchose
Référence sociale
8 à 10 mois: Recherche info de quelqu’un de fiable lors d’une situation incertaine
- L’émotion du parent influence son comportement (ex.: traverse falaise?)
- Voix = plus efficace (avec ou sans expression faciale) L’émotion du parent influence l’émotion de l’enfant. Se fie davantage à la voix: ex. si la voix de ma mère shake et est stressante = le bébé sait qu’il ne doit pas aller voir le chien - Peut comparer sa propre réaction à celle des autres Étude: biscotte ou brocoli ? (14 mois vs 18 mois) *** plus que réagir aux émotions de l’autre… utiliser signaux (guide actions; comprendre intentions autrui)
14 mois = je te donne ce que moi j’aime vs 18 mois = je te donne ce que tu aimes.
Distinction des émotions d’autrui
Once these understandings are in place, 8- to 10-month-olds start to engage in social referencing—actively seeking emotional information from a trusted person in an uncertain situation.
Émotions reliées à la conscience de soi
Il faut avoir un concept de soi afin de juger
Ce sont des émotions acquises
- Honte, embarras
- Culpabilité
- Fierté
- Envie
Émergence: 18-24 mois
- Conscience du soi (individu unique, séparé)
- Aussi besoin de l’adulte, savoir quand les ressentir
Rôle : accomplissement, morale
- Variation culturelle (ex. Asie (pas encouragé de valoriser les individus) VS Occident (oui))
Besides basic emotions, humans are capable of a second, higher-order set of feelings, includ- ing guilt, shame, embarrassment, envy, and pride. These are called self-conscious emotions because each involves injury to or enhancement of our sense of self.
Self-conscious emotions appear in the middle of the second year, as 18- to 24-month-olds become firmly aware of the self as a separate, unique individual. Toddlers show shame and embarrassment by averting their eyes, hanging their heads, and hiding their faces with their hands. They show guiltlike reactions, too.
Auto-régulation émotive
- En plus d’exprimer ses émotions, savoir les gérer (pas les supprimer)
- Stratégies, afin d’ajuster notre état émotif à un niveau d’intensité confortable et atteindre nos buts - Cette habileté contribue à l’ajustement cognitif et social - Nécessite du contrôle volontaire (effortful control) On veut être conscient, la reconnaitre et agir en fonction - Progrès grâce au développement du cortex cérébral et à l’assistance des parents (environnement). - Nourrisson: dépend du parent (calmer, distraire, cajoler) à 100% - 2 à 4 mois: interactions face à face, montre objets. « Exerce » tolérance en évoquant plaisir + ajuste intensité (régulation afin de ne pas perdre le contrôle) - 3 mois: peut réorienter son attention, se réconforter (sucer son pouce/suce) - 6 mois: communique mieux besoins; se déplacer est utile (s’approcher ou s’éloigner) (auto-régulation puisque je m’enfuis quand j’ai peur…) - Vers 1 an: soutient davantage attention
L’aide des parents contribue au développement de l’auto-régulation émotive
Sensibilité, empathie, réponse rapide et contingente
VS
Impatience, colère, laisse attendre*
(ne pas aider bébé, qui ne peut s’auto-réguler: enfreint le développement de cette habileté ) = (Développement des structures SNC est affecté)
Tu ne peux pas laisser un bébé qui n’est pas capable de réguler ses émotions dans un état difficile (ex. on veut pas laisser le cerveau baigner dans le cortisol)
From 3 months on, the ability to shift attention away from unpleasant events and to engage in self-soothing helps infants control emotion. Beginning around 6 months, infants improve at communicating their need for help in regulating emotion by gesturing and vocalizing to the caregiver. And crawling and walking, which permit babies to approach or retreat from various situations, foster more effective self-regulation. Also, around the end of the first year, further gains in attention involving greater reliance on the prefrontal cortex enable infants and toddlers to be less diverted by captivating stimuli and to exert more controlled, sustained interest in events and play activities.
Parents who respond impatiently or angrily or who wait to intervene until the infant has become extremely agitated reinforce the baby’s rapid rise to intense distress. This makes it harder for parents to soothe the baby in the future—and for the baby to learn to calm herself.
Auto-régulation émotive
savoir comment exprimer ses émotions
Parents imitent davantage les émotions plaisantes
- différences sexuelles; culturelles (dès 1 an!) (Fille = plus émotive car plus accepté)
Langage/représentations mentales
+ vocabulaire dès 18 mois, utilise peu pour réguler émotions
«Crises»: ne pas plier, sympathie, distraire/alternative, suggère (plus tard) meilleure façon gérer refus
Nomme ses émotions (vers 2 ans) : aide/guide parent à aider !
2) Le développement du tempérament
Le tempérament: Différences individuelles «stables» au niveau de la réactivité et de l’auto-régulation, tôt dans la vie. (Base biologique)
- Réactivité: Rapidité et intensité des émotions, de l’attention et des activités motrices. - Auto-régulation: Stratégies pour réguler cette réactivité Serait la pierre angulaire de la personnalité - Étude longitudinale de Thomas et Chess (1956) Les bébés ne sont pas tous pareils… - Tempérament augmente risque de problèmes psychologiques ou protège de l’impact du stress familial - Pratiques parentales influencent style émotif
Par la suite, recherches :
- Stabilité
- Aspects biologiques
- Interaction avec parentage
Les types de tempérament
À partir de 9 dimensions, 3 types
- Facile (40%): régulier, humeur pos., s’adapte facilement
- Difficile* (10%) : irrégulier, humeur nég./intense, accepte difficilement changement - Lent à s’adapter (15%): agit/réagit peu, humeur nég., s’adapte lentement (35% ne sont pas catégorisés)
*Plus étudié (facteur de risque: anxiété et agressivité)
Lent à s’adapter : craintif/réservé âge scolaire
Modèle de Rothbart
Dimensions et description
Réactivité
Niveau d’activité: Niveau d’activité motrice globale
Attention et persévérance: Durée de l’orientation ou de l’intérêt
Peur, détresse: Inquiétude et détresse en réponse à un stimulus intense ou nouveau, incluant le temps d’adaptation à de nouvelles situations
Irritabilité: Niveau d’agitation, pleurs et détresse lorsque frustration des désirs
Affects positifs: Fréquence d’expression de joie et de plaisir
Régulation
Contrôle volontaire *: Capacité de supprimer volontairement une réaction dominante dans le but de planifier et d’exécuter une réponse plus adaptée
Ex.: se distraire, inhibition, gérer émotion difficile
*Contrôle volontaire prédit ajustement social et académique et ce, dans nombreuses cultures (ex. persévérance, prosocialité)
Jean-dit: inhiber et se forcer à faire quelque chose d’autre (je me prive de manger le bonbon pour te le donner)
Composantes sous-jacentes
And Rothbart’s model excludes such overly broad dimensions in Thomas and Chess’s model as regularity of routines and intensity of reaction. A child who is regular in sleeping is not necessarily regular in eating or bowel habits. And a child who smiles and laughs intensely is not necessarily intense in fear, irritability, or motor activity. Rothbart’s dimensions represent the three underlying components included in the definition of temperament: (1) emotion (“fearful distress,” “irritable distress,” “positive affect”), (2) attention (“attention span/persistence”), and (3) action (“activity level”). According to Rothbart, individuals differ not just in their reactivity on each dimension but also in the self-regulatory dimension of temperament, effortful control—the capacity to voluntarily suppress a dominant response in order to plan and execute a more adaptive response (Rothbart, 2011, 2015; Rothbart & Bates, 2006). Variations in effortful control are evident in how effectively a child can focus and shift attention, inhibit impulses, and manage negative emotion.
Mesure du tempérament
-Entrevues, questionnaires parents, autres
- Observations à la maison - Observations/mesures physiologiques en lab.
Face à la nouveauté….
- Inhibés/timides: émotions nég. / retrait
- Désinhibés/sociables: émotions pos. / approche Voir encadré, réactions à la nouveauté (Kagan)
Most neurobiological research has focused on children who fall at opposite extremes of the positive-affect and fearful-distress dimensions of temperament: inhibited, or shy, children, who react negatively to and withdraw from novel stimuli, and uninhibited, or sociable, children, who display positive emotion and approach novel stimuli. As the Biology and Environment box on page 252 reveals, biologically based reactivity—evident in heart rate, hormone levels, and measures of brain activity—differentiates children with inhibited and uninhibited temperaments.
Développement de la timidité
Les plus inhibés/timides (20%)
Les désinhibés (40%)
20 à 25% de ces enfants «extrêmes» le sont restés
C’est rare que les extrêmes changes de pole, mais on veut qu’ils reviennent vers le milieu
Il faut continuer de faire des demandes approprié, affectueux, et pousser les limites
Éviter la surprotection et pousser les limites trop
Ce qui différencient les enfants timides, face à la nouveauté:
- Activité amygdale*, du cortex frontal (droit)
- Rythme cardiaque, pression sanguine - Cortisol salivaire, pupilles dilatées, bout doigts froids
*L’amygdale traite infos sur nouveauté et émotions
Parentage : affection, soutien, demandes appropriées VS froid, intrusion ou surprotection
When inhibition persists, it leads to excessive cautiousness, low self-esteem, and loneliness. In adolescence, it increases the risk of severe anxiety, depression, and other internalizing problems, including unrealistic worries about harm, illness, and criticism for mistakes as well as social phobia—intense fear of being humiliated in social situations. For inhibited children to acquire effective social skills, parenting must be tailored to their temperaments.
Stabilité du tempérament
Faible durant petite enfance, le tempérament se développe! Dès la naissance, mais se développe
Prédiction long terme plus fiable si temp. T1 (temps de mesure 1) est mesuré > 3 ans (car assez développer pour prédire la personnalité ado/adulte)
Ex. L’irritabilité diminue chez certains, avec l’auto-régulation
Le sensdu niveau d’activité change (bébé: mal; bambin: bien)
Capacité du contrôle volontaire
- Grands progrès 2.5 à 3 ans (développement rapide aires du cortex préfrontal) Ex: performance plus constante: ex. chuchoter, «Jean dit» devient plus facile
- Influence du type et de l’intensité de l’émotion à réguler
Influence génétique/environnement
tempérament
- Le terme tempérament implique contribution génétique…
- Estimés d’héritabilité (tempérament/personnalité) ~ .50
Nature et culture contribuent, ensemble
Corrélations gène-environnement
Croyances, attentes, valeurs des parents … pratiques
- Différences: ethnicité - Asiatiques (vs Nord-Am): moins actifs, irritables. consolent mieux, plus craintifs * Interdépendance: douceur, réconfort (vs. Stimulation Am. N.) être dépendant qui apprend en se fiant aux autres vs indépendance et stimulation extrême (Occident) - Différences: sexe - Garçons: plus irritables, impulsifs, actifs; - Filles: plus de timidité, contrôle volontaire (avantage), coopérative * Encouragement des parents (stéréotypes sexuels activité vs proximité)
These variations may have genetic roots, but they are supported by cultural beliefs and practices, yielding possible gene–environment correlations. Japanese mothers, for example, usually say that babies come into the world as independent beings who must learn to rely on their parents through close physical contact. European-American mothers, in contrast, typically believe that they must wean their babies away from dependency toward autonomy. Consistent with these beliefs, East Asian mothers interact gently, soothingly, and gesturally with their infants, whereas European-American mothers use a more active, stimulating, verbal approach.
Susceptibilité différentielle
Parentage de bonne vs piètre qualité
Tous les bébés bénéficient du parentage soutenant (ex. progrès en régulation émotive), mais ce sont les bébés ayant un tempérament difficile* qui en bénéficient le plus (gains sont plus grands)
Le piètre parentage enfreint le développement de tous les bébés (ex. agressivité), mais ce sont les bébés ayant un tempérament difficile* dont le développement est le plus sévèrement affecté
5-HTTLPR (sur chromosme 7): risque tempérament difficile*
Plasticité accrue, impact sur effet des interventions (?!)
Réagit beaucoup plus. Réagit beaucoup dans tout! Pas juste négatif
Si tu as le marqueur génétique qui te rend susceptible et que tu es entre mauvaise mains = très colérique
VS si tu as le marqueur génétique qui te rend susceptible et que tu es entre bonne mains = bien réagir
Expériences uniques des enfants d’une même famille
- Fratrie: Parents voient leurs enfants plus distincts les uns des autres qu’ils ne le sont (toi tes sportive vs intellectuel)
Jumeaux MZ perçus comme moins similaires que par les chercheurs (très similaires)
Jumeaux DZ perçus comme opposés (vs assez similaires)
- Accent sur différences influence les pratiques parentales
- Plus tard, enfants chercheront à se distinguer
Goodness-of-fit (ajustement)
Fit = ajustement
Quand tempérament de l’enfant interfère avec adaptation, parents doivent contrecarrer ses dispositions avec douceur
Il s’agit, pour le parent, de s’ajuster en créant un milieu qui reconnaisse le tempérament de l’enfant, tout en encourageant un meilleur fonctionnement
Parfois c’est tout naturel (ex.: on se ressemble! il est fin!)
… Parfois, ça demande beaucoup d’efforts (j’aime lire et relaxer, mon fils aime bouger)
Quand le parent ne s’ajuste pas, l’enfant «difficile» reçoit pratiques punitives, accentuant ses difficultés, qui stressent les parents davantage… (cercle vicieux)
Par contre, si le parent s’ajuste et fait preuve de sensibilité, constance, les difficultés peuvent diminuer
Autres influences sur ce parentage efficace :
Problème de santé mentale des parents, stress financier, satisfaction conjugale, valeurs culturelles
Acceptation:
Quand le tempérament de bébé correspond à ce qui est valorisé, l’adaptation psychosociale est favorisée
Ex.: timidité moins valorisée en Chine maintenant (économie compétitive; affirmation et sociabilité)
Avant: timidité corrélait positive avec ajustement
Depuis 2002: corrélation nég
Donc
- Le tempérament de l’enfant affecte les parents
- Cependant, un aspect important de l’ajustement (fit) est l’effort délibéré que fait le parent pour s’ajuster aux tendances naturelles de son enfant
- Quand les parents acceptent les dispositions de l’enfant, il est possible de travailler avec elles, et de l’aider à adopter un style plus adapté, favorisant son développement et son bien-être
- Pour bébés difficiles: “défaire” la corrélation gène-environnement afin de ne pas aggraver la situation
goodness-of-fit model to explain how temperament and environment can together produce favorable outcomes. Goodness of fit involves creating childrearing environments that recognize each child’s temperament while simultaneously encouraging more adaptive functioning. If a child’s disposition interferes with learning or getting along with others, adults must gently but consistently counteract the child’s maladaptive style. Difficult children (who withdraw from new experiences and react negatively and intensely) frequently experience parenting that fits poorly with their dispositions. As infants, they are less likely to receive sensitive caregiving. By the second year, their parents tend to resort to angry, punitive discipline, which undermines the development of effortful control. As the child reacts with defiance and disobedience, parents become increasingly stressed. As a result, they continue their coercive tactics and also discipline inconsistently, at times rewarding the child’s noncompliance by giving in to it.