Cours 8, 9 et 10 - Organisations de la personnalité (suite) Flashcards
Selon Kernberg, qu’est-il important pour distinguer les 3 organisations de la personnalité (névrotique, borderline, psychotique)?
Diapo 11
Pour aider à comprendre le tableau des organisation de la personnalité selon Kernberg, il faut commencer par définir chacun des termes. Qu’est-ce que l’identité (normale vs pathologique)?
- Une identité normale et consolidée correspond à l’expérience subjective d’un sens stable et réaliste de soi et des autres (malgré les différences d’une journée à l’autre) (car les micros et macro ROI sont intégrées)
- La forme pathologique de l’identité consiste dans un sens instable (être une personne à un moment et complètement une autre à un autre moment), polarisé (soit tout bon/mauvais) et irréaliste (qd c polarisé, c nécessairement irréaliste, car une personne ne peut pas être toute mauvaise) de soi et des autres
- Métaphore du gâteau
À quoi est associée l’identité normale et l’identité pathologique selon Kernberg?
L’identité normale est associée à:
-un spectre étendu d’expériences affectives, avec prédominance d’états affectifs positifs (puisque notre vie est bonne)
-reflétant la prépondérance de motivations centrées sur l’amour et l’affiliation
-et avec la prédominance d’opérations défensives s’appuyant sur le refoulement (le refoulement est une défense qui arrive tard dans le développement et se sont surtout des affaires oedipienne qui sont amenées dans l’inconscient et qui ne met pas en danger l’intégration de l’identité)
Par opposition, l’identité pathologique est associée à:
-des affects crus, intenses et mal modulés, avec une prédominance d’affects négatifs (affects clivés, purs, non-mélangés à des affects positifs
-reflétant la prépondérance d’agressivité pathologique (on va vouloir faire du mal aux gens mais on a aussi l’impression que ces gens veulent nous faire du mal)
-et la prédominance d’opérations défensives orbitant autour du clivage (défense centrale du fonctionnement borderline)
Expliquer une autre façon de se représenter l’identité, expliquer les différentes représentations soi-objet.
Diapo 14
- Fusion-symbiose: pas de frontière entre les représentations de soi et d’objet, je fais un tout avec maman (fusion/symbiose). Il y a des mécanismes psychologiques qui font que lorsque l’enfant vit des choses bonnes, il les vit pour lui et quand il vit des choses mauvaises il a tendance à les projeter à l’extérieur, car il y a une frontière entre le bon et le mauvais et avec une sorte d’intolérance aux expériences mauvaises.
- Séparation-indiv: j’ai appris à faire la distinction entre moi et ma maman, mais la frontière reste floue (phase de rapprochement). Je sais qui je suis et je suis différent des autres. Mais ya encore un clivage entre les expériences bonnes vs mauvaises. Je me perçois des fois comme étant tout bon ou tout mauvais, ma mère aussi. Il peut se sentir tout puissant et penser qu’il est capable de vivre sans maman, et là tout d’un coup, s’aperçoit que mom est pas là et pense qu’il n’est pas capable de vivre sans elle.
- Permanence de l’objet: l’enfant a été ambivalent, la mère a été tolérante face à cette ambivalence. L’enfant introjecte un bon objet à l’intérieur et ça l’amène à être capable de vivre du bon-mauvais en mm temps. Je suis capable de voir mes bons/mauvais coups sans être perturbé. Ceux qui sont très fragile a/n de l’ES sont pas capables de voir leur mauvais côté.
- OPP: la frontière entre le soi et l’objet est poreuse = une façon de concevoir les problèmes d’épreuve de la réalité, quand j’ai l’impression que je pense qqch et que ça peut arriver dans la réalité (hallucinations, idées de référence), il n’y pas de frontière franche entre comment on se voit et comment on voit la réalité, entre nos fantaisies et la réalité. Il peut y avoir des dérapages et des éléments de fusion. Les parties de représentations bonnes sont séparées des représentations mauvaises, à cause de la force des affects et de la destructivité surtout.
- OPB: frontière assez franche entre qui je suis et les autres bien que dans des moments de stress, ça peut devenir flou. Et il y a un clivage que ça soit pour la représentation de soi ou celle des objets.
- OPN: frontière franche entre moi et les autres. On est capable de voir les autres d’une façon réaliste et on est capable de se vivre dans nos bons-mauvais côtés en mm temps.
* On voit que la personnalité est clivée dans l’OPP et l’OPB
Pour aider à comprendre le tableau des organisation de la personnalité selon Kernberg, il faut commencer par définir chacun des termes. Quels sont les mécanismes de défenses? Les expliquer.
- Défenses de haut niveau (névrotiques): viennent appuyer le refoulement (défense principale) (il est rendu dans un développement de plus haut niveau et il est placé dans des dilemmes oedipiens (j’aimerais être le préféré de pa ou mom, mais qqun m’en empêche), mais scénarios impossibles car je l’aime quand mm (celui qui m’en empêche). La seule façon de sortir de ce dilemme, est d’en oublier un petit bout (ex: on met dans l’inconscient l’idée qu’on aimerait marier mom), donc on peut interagir de façon honnête avec Pa. Mais ne se met pas tout seul dans l’inconscient, ça prend une force (ressources cognitives et émotionnelles assez développées) et le refoulement n’est pas étanche car cette force doit être maintenue car il y a des retours du refoulé (actes manqués, rêves à ça…))
- Formation réactionnelle (on va prendre soin de papa (on fait le contraire, donc on écrase le refoulé)), isolation (capable de reconnaître notre problème oedipien, mais j’en parle d’une façon totale désaffectée), annulation (il y a un peu de refoulé qui passe et on l’annule un peu magiquement. Notre femme a fait le souper, on arrive en retard, on arrive avec des fleurs pour un peu annuler le geste “agressif” qu’on a fait), intellectualisation, rationalisation (ces 2 derniers sont des dérivés de l’isolation, intellectualisation, on théorise l’idée, on en parle en parlant de la théorie psychanalytique de l’oedipe; rationalisation, on explique les choses, mais après coup, on se donne une justification sans bon sens pour pas que l’autre pense qu’on était en colère si on l’a pas appelé pour sa fête) (viennent tous appuyer le refoulement) - Défenses primitives: viennent appuyer le clivage (défense principale) (le bon est clivé du mauvais, et même si on se sent comme de la marde, on ne le sait pas)
- Idéalisation primitive (way too much, l’autre est un ange, c’est la meilleure personne au monde, renforce le clivage positif, déforme la réalité de notre perception de l’autre), identification projective (peut être une partie mauvaise de nous, si on est enragé, le fait de reconnaître notre rage, viendrait tout bousiller notre monde interne, donc on s’arrange pour stimuler l’autre pour qu’il devienne fâché. donc l’autre est identifié à ce que nous avons projeté), déni (c ce qui arrive à l’autre affecte quand on est dans un état du clivage, on met de côté qqch dans notre tête et on fait comme si ça n’existait pas), omnipotence (forme d’idéalisation de soi, on se sent tout puissant), dévalorisation (pour renforcer le clivage mauvais) (viennent tous appuyer le clivage)
Utilisation de défenses affaiblit le moi. Quelles sont les faiblesses du moi dans l’OPB?
-Les défenses primitives affaiblissent le moi (faiblesse spécifique) (car beaucoup d’É est investit dans les défenses)
Cependant, le moi de la PB montre d’autres indices de faiblesse (non spécifiques) (= essentiellement le tempérament):
-Intolérance à l’angoisse (qd il y a des choses difficiles, les borderline vont facilement s’énerver, paniquer, vont catastophiser les situations, car l’angoisse est difficile à gérer)
-Absence de contrôle des impulsions (autant les impulsions pour se faire du bien, que les impulsions comme la colère. les parents nous apprennent pas à gérer les frustrations, donc devient difficile de les retenir)
-Non développement des voies de sublimation (sublimation = mécanisme de défense positif qui utilise les pulsions pour nous amener à faire des choses qui sont valorisées socialement, mais qui expriment un peu notre pulsion en mm temps (ex: curiosité sexuelle, sublimée dans les intérêts intellectuels. Ou encore, l’exhibitionnisme de l’enfant peut être sublimé dans les arts et d’être un artiste qui se montre tout le temps)
Le dernier élément important dans la question du diagnostic différentiel selon Kernberg est l’épreuve de la réalité. Expliquer.
-Capacité à différencier soi de non soi, de distinguer les stimuli de source intrapsychique vs externe, et de maintenir de l’empathie avec des critères sociaux ordinaires de la réalité (de savoir et de reconnaître qu’il y a des règles sociales ex: si qqun a un tatouage qui fait peur, et qu’elle ne se rend pas compte que celui peut faire peur, elle manque d’épreuve de la réalité)
-La perte franche (mais aussi les plus subtiles) de l’épreuve de la réalité se manifeste par des hallucinations et délires
-Les patients qui ont une organisation psychotique de la personnalité présentent typiquement une forme de psychose atypique (pas les formes qu’on connaît)
Ex. trouble délirant; trouble psychotique bref
L’agressivité pathologique est très présente dans l’OPP et l’OPB. Élaborer.
-L’agressivité excessive chez les TP est due à une interaction de l’hérédité et de l’environnement
-«Quelque soit l’étiologie, nous proposons que c’est l’impact développemental de l’agressivité pathologique qui est responsable de la formation et du maintien de l’organisation de personnalité caractéristique des patients avec un TP sévère et des constellations de traits de personnalité familières qui caractérisent les TP sévères.» (p. 131) (ici on parle de TP avec organisation borderline. Car, si on a une agressivité sévère, on a besoin de clivage)
-La prédominance de l’agressivité renforce le clivage et les défenses associées et nuit à l’intégration des structures mentales, avec fixation de la personnalité à un stade qui précède la consolidation de l’identité
(Si on a des l’agressivité sévère, ça renforce le clivage, puis ça affaiblit le moi, donc on est moins capable de réguler, gérer problèmes et émotions et ça amène des frustrations supplémentaires, puis, ça augmente notre colère, etc. (cercle vicieux) Et pour Kernberg, ça commence par l’agressivité pathologique)
Quelles sont les qualités de ces expériences des ROI dans les différentes organisations de la personnalité? Quelle est la qualité des ROI dans l’OPN?
-(Qualité des) Enjeux: récupérer le droit et le plaisir à aimer et travailler (to love or not to love) (to succeed or not) (l’enfant oedipien arrive et il est prit avec une montée de sensualité associée à la masturbation et à une sorte de lien aux autres qui est sensualisée, mais pas nécessairement comme vouloir avoir des relations sexuelles avec, et il y a une sorte de compétition, je veux être le meilleur p/r à Pa-Mom. Qd ça va mal, c’est pcq nos parents ont de la difficulté avec cette sensualité et compétition. Mais ya eu le droit d’être en colère avant et de s’opposer à la phase anale, mais a/n de la compétition, de l’oedipe, ça va mal. L’identité est faite, mais c plus des bouts de l’identité (si la personne est sexuellement désirable ou non, comment profiter de notre sexualité…))
-Fixation: complexe d’oedipe; interdits importants, avec refoulements (l’enfant a atteint un niveau de dév assez élevé pour avoir les ressources nécessaires pour refouler)
-Prototype (des ROI): relations triangulaires (à 3)
-Agressivité: compétition oedipienne trop menaçante
-Sexualité: pseudo-hypersexualisation (ça l’air de qqun de très séducteur, mais en même temps qui est très inhibé = façon de gérer les interdits) et inhibitions sexuelles (pcq la sexualité est interdite); trop proche de l’oedipe
-TP: hystérique, obsessionnel, dépressif-masochiste (elle se tape bcp sur la tête (gros surmoi)) (selon Kernberg, le 1er et le 3e trouble devrait être dans le dsm, pour décrire l’organisation du borderline)
Se distingue de la personnalité saine par la rigidité du caractère (importance des refoulements) (pour Kernberg, la personnalité saine est aussi névrotique, mais elle est flexible, ya pas trop de défenses qui viennent figer le fonctionnement de la personnalité)
-Selon Kernberg, le TOC est le seul TP du dsm qui est vrm névrotique
Comment est la qualité des ROI dans l’OPB?
- Enjeux: trouver la cohérence de soi et des autres dans un univers chaotique, clivé et violent (schizo-paranoïde) (to be good or not be good) (est-ce que je me sens assez bon dans mon identité de base?) (la personne nous invalide, mm dans le fait de vivre de la tristesse par ex, donc le borderline sent qu’il y a certaines émotions qu’elle ne peut pas vivre, et j’ai tellement été invalidé que je ne sais même pas si je suis une bonne personne et j’ai l’impression que les autres sont méchants, donc jsuis dans un monde schizo-paranoïde)
- Fixation: stade oral; histoire de maltraitance, de frustrations et d’agressivité conséquente (et bcp de colère, donc nécessité d’utiliser bcp de clivage)
- Prototype: relations dyadiques (à 2) (besoins de la phase de rapprochement)
- Agressivité: rage liée aux frustrations précoces
- Sexualité: contaminée d’agressivité; éléments de perversion (voir le film «La pianiste») (une sorte d’oedipe mélangé à une destructivité orale); ou inhibitions massives (ou ya des gens qui ont peur de la sexualité, je ne veux pas être proche car la personne va me faire du mal); peut aussi compenser des manques «oraux» (se servent de la sexualité pour compenser des besoins dyadiques)
- TP: tout l’axe II sauf le TP obsessionnel (sont une organisation borderline)
Quelle est la qualité des ROI dans l’OPP?
- Similaire à l’OPB; supérieur d’un cran au niveau de la diffusion de l’identité et de l’intensité de l’agression (sentiment d’ES désintégré, souvent ce qui est refusé dans la psychose c’est d’avoir le droit de vivre, indépendamment des autres. Il y a une relation fusionnelle, en quelques sortes exigée par la mère et que d’avoir une pensée autonome = dangereux, donc je ne px pas être au centre de mon identité, de mon initiative)
- Kernberg n’identifie fait pas vraiment de différences qualitatives avec l’OPB: la différence principale tient à la qualité de l’épreuve de la réalité
- Vulnérabilité particulière: relations fusionnelles avec risque de «dissolution» ou de perte de l’identité propre (to be or not to be)
- TP: pas vraiment; plutôt psychose atypique «compensée»
Diapo 22 et 24-25
Diapo 22 et 24-25
Kernberg a développé une entrevue pour poser ce diagnostic structural (de l’organisation) (= gold standard). Expliquer en quoi elle consiste.
-À l’aide d’un entretien structural qui est axé sur les symptômes, conflits ou difficultés présentées par le patient et la manière spécifique dont il les traduit dans l’interaction ici-et-maintenant avec l’investigateur
-L’entretien soumet le patient à une certaine tension visant à mettre en lumière l’organisation de sa personnalité (il se passe qqch dans la rencontre qui active les ROI)
-L’entretien dure environ 1h30 et comporte 4 étapes:
1. Évaluation des symptômes
2. Exploration de la situation de vie présente (amour, travail, etc.)
3. Évaluation des représentations de la personnalité de soi et des autres (on pose une question sur soi et sur l’autre pour évaluer l’intégration de l’identité)
4. Confrontation avec tact des contradictions apparues durant l’entrevue (et on voit comment elle réagit, et c’est la réaction à la confrontation qui est un élément de diagnostic)
-Les étapes 3 et 4 sont cruciales. On évalue l’intégration de l’identité et l’épreuve de réalité:
Par des questions du genre: «Décrivez-moi la personnalité de vos proches de façon à ce que je puisse me faire une image vivante d’eux.» «Décrivez-moi qui vous êtes, votre personnalité, comment elle est unique par rapport à celle des autres, de façon à ce que je forme une image vivante de vous. » (permet d’évaluer l’intégration de l’identité)
La façon de réagir aux confrontations permet d’évaluer l’empathie du client avec la perspective du clinicien, la force de l’épreuve de réalité et la capacité d’introspection (la confrontation permet de savoir si on est dans l’épreuve de la réalité ou non, ça lève aussi le niveau de difficulté relationnelle et c’est important pour ces éléments là)
Nommer d’autres instruments d’évaluation.
-Strutured Interview of Personality Organization (STIPO: Stern et al., 2010)
Entrevue structurée utilisée en recherche, mesure:
L’identité, les défenses, le niveau d’épreuve de la réalité
-Personality Organization Diagnostic Form-II (PODF: Diguer et al., 2001)
Méthode par observateur qui évalue sur plusieurs échelles dimensionnelles le niveau de:
Diffusion de l’identité, maturité de défenses, épreuve de la réalité, qualité des relations d’objet
-Inventory of Personality Organization (IPO: Lenzenweger et al., 2001)
Questionnaire, avec les limites d’une telle méthode pour l’évaluation de l’organisation de la personnalité
L’équipe de Kernberg a développé une psychothérapie qui a reçu des données probantes pour la psychothérapie du TPB. Expliquer les caractéristiques de la psychothérapie mettant l’accent sur le transfert.
- «Transference-focused psychotherapy»
- Appliquer les principes de diagnostic de Kernberg
- Psychothérapie manualisée (mode d’emploi général) et soumise à l’investigation empirique
- 2 rencontres/semaine, pendant 2 à 4 ans, en face à face
- Établissement d’un contrat rigoureux (ex. suicide)
- Travail sur le transfert grâce aux clarifications, confrontations et interprétations (du clivage) (émotions que le client a p/r au thérapeute, à la thérapie)
- Utilisation du contre-transfert du thérapeute (ce que le thérapeute ressent, et ça ça peut l’aider à comprendre le transfert)
- Objectif principal: augmenter l’intégration de l’identité en favorisant la résolution du clivage
Qui était Jean Bergeret?
- A élaboré en France (Lyon) un modèle structural à peu près en même temps que Kernberg (1975)
- Ses sources théoriques sont plus proches de Freud
- Il propose une synthèse personnelle des travaux d’auteurs européens et américains ayant contribué à la compréhension du trouble borderline
- Il met l’accent sur l’estime de soi (narcissisme) des patients et leur vulnérabilité à la dépression (pour lui, le TPB est un problème d’ES et s’il n’arrive pas à gérer son prob d’ES et d’idéal du Moi, ça l’amène à vivre qqch qui ressemble à de la dépression)
- La grosse différence est que Bergeret et Kernberg ne parlent pas des mêmes clients. Il trouvait que les borderlines de Kernberg étaient + dans la psychose, pathologie que ceux de Bergeret.
- Autre grosse différence est que Bergeret parle de “structure” et non d’“organisation” de la personnalité.
Expliquer la notion de structure de Bergeret.
- S’inspire d’une métaphore de Freud: si on laisse tomber un cristal par terre, il se brise, mais pas n’importe comment; les cassures se font en fonction de lignes de clivage invisibles extérieurement d’abord mais déterminées de façon originale et immuable dans la structure du cristal avant la rupture (la personnalité est une structure et quand elle casse, elle va casser d’une façon prévisible. Donc, qd une structure névrotique casse, ça va donner une structure qu’on connaît qui est une névrose.)
- Il en serait de même pour la structure psychique
- «Peu à peu, à partir de la naissance (et sans doute avant), en fonction de l’hérédité pour certains facteurs, mais surtout du mode de relation aux parents dès les tout premiers moments de la vie, des traumatismes et des conflits rencontrés, en fonction aussi des défenses organisées autour du Moi pour résister aux poussées internes et externes et des pulsions du Ça et de la réalité, peu à peu le psychisme individuel s’organise, se «cristallise» tout comme un corps chimique complexe, tout comme un cristal minéral, avec des lignes de clivage originales et ne pouvant plus varier par la suite.»
Pour Bergeret, il existe 2 structures stables, lesquelles?
La structure névrotique et la structure psychotique