Cours 8 Flashcards
Qu’est-ce que ne permettent pas les plans pré et quasi expérimentaux?
Des groupes équivalents.
Sur quoi porte l’étude de Armour et Haynie (devis corrélationnels)?
Sur les relations sexuelles précoces qui prédisent la délinquance même lorsque plusieurs variables sont contrôlées (délinquence en premier temps de mesure, niveau de support familial, importance de la religion)
Selon l’étude d’Armour et Haynie, pour diminuer la délinquance, allons-nous intervenir pour retarder l’âge de la première relation sexuelle?
On peut prédire mais on peut difficilement faire une intervention. On ne peut pas faire de conclusion ici sur la causalité, faire attention aux mots.
Pourquoi est important la causalité en recherche?
On veut s’en rapprocher pour faire des cibles interventions.
Comment est la validité interne selon les plans pré et quasi expérimentaux?
Elle est moyenne (très faible en pré, et on peut l’améliorer en quasi, mais jamais parfaite), les groupes sont non-équivalents. Lacunes pour ces deux devis.
Qu’est-ce que c’est si deux variables semblent varier en même temps?
Covariance (Ancova).
Pourquoi les plans pré expérimentaux ne respectent pas d’inférence de causalité entre les variables?
Puisque les conditions minimales pour examiner la causalité ne sont pas respectées:
1: aucune assignation aléatoire
2: parfois manipulation de la VI
Pourquoi l’inférence de causalité est renforcée sous certaines conditions en plans quasi expérimentaux?
1: aucune assignation aléatoire (groupes non-équivalents, on peut mettre des choses en place pour avoir plus de validité)
2: toujours manipulation de la VI
Qu’est-ce qu’on peut ajouter dans un devis quasi-expérimental pour s’assurer que les participants sont équivalents avant l’intervention?
Des covariables et un prétest.
De quoi dépend la validité interne dans les plans quasi-expérimentaux?
Des mesures que l’on met en place pour combler ces lacunes de validité interne.
Pour parler de manipulation, que faut-il quant aux niveaux de la VI?
Il faut comparer à quelque chose, donc différents niveaux de la VI (on contrôle une dimension, mais il faut isoler l’effet d’une VI donnée), sinon on n’a pas de référence pour déterminer que notre intervention a un impact (pt habituation (on isole pour l’amélioratoin dû à l’habituation) autres facteurs?), le prétest n’est pas suffisant.
Pourquoi pas expérimental?
Contexte ou on ne peut manipuler la VI:
- Impossible de manipuler la VI pour des raisons pratiques (âge, maladie cardiaque)
- Impossible de manipuler la VI pour des raisons déontologiques (exposition à un évènement potentiellement traumatique)
- Impossible de manipuler la VI par manque de groupe témoin (mortalité sur une route particulière avant et après limitation de la vitesse, ex post facto)
- Impossible d’assigner aléatoirement les niveaux de la VI (avoir une intervention qui s’administre en groupe (école, souvent difficile), ou groupes préétablis GENRE intervention de pleine conscience aux gens de la classe de manière aléatoire, c’est équivalent, mais si on prend toute la classe de métho avec intervention, mais un groupe de psychobio sans l’intervention, c’est non-équivalent à cause de certaines composantes)
- Perte du principe d’assignation aléatoire (mortalité expérimentale rend les groupes non-équivalents (passe d’expérimental à quasi, on peut mettre des moyens pour calculer mais c’est pas assuré, on n’a pas trop de contrôle quand c’est à posteriori, faut pouvoir prévoir à priori (ex: intervention plate)))
Quel est le plan posttest à groupe unique (préexpérimental)
Posttest à groupe unique:
Groupe unique, VI intervention, VD
Aucune validité interne
Aucun point de comparaison
Pourquoi on l’utilise?
- Études préliminaires ( ex: tester le principe d’associativité), on l’utilise souvent comme prétest ou étude pilote avant l’expérimentation
- On ne peut pas avoir de groupe témoin (ex: changement des modalités de cours dans une école au complet)
- Il faut examiner l’effet sur la VD de manière rétrospective (ex post facto) (ex: effet de fuite radioactive sur la population dans les environs)
Rarement publié car on n’a pas de conclusion sur l’intervention.
Est-ce que répéter une étude pré-expérimentale (ou corrélationnelle, autre) permet avec accumulation de réplications, d’appuyer de plus en plus la relation de causalité?
Non. Une seule étude expérimentale avec une bonne validité interne permet d’inférer la causalité plus fiablement que 100 études non-expérimentales. On ne peut inférer.
Que veut dire ex post facto?
Après les faits.
Que peut-on dire du prétest-posttest à groupe unique (en pré-expérimental)?
Groupe unique: Prétest (VD), VI Intervention, Posttest (VD)
Avantage: offre un point de comparaison
Problèmes: Si on sélectionne un groupe extrême (ex: dépressifs), on ne peut pas écarter la régression vers la moyenne.
Maturation, habituation…
Examen préliminaire d’une intervention (ou d’une manipulation)
Il faudrait ajouter un groupe témoin.
Que peut-on dire du posttest avec groupe témoin non-équivalent (pré)?
Groupe 1: VI intervention, VD
Groupe 2: VI témoin, VD
Souvent ex post facto (ex: Fukushima, on compare à une ville similaire, car on n’a pas de données de prétest)
Aucun prétest possible
Avantage: Permet au moins de comparer avec un groupe témoin
Désavantage: Les participants proviennent d’une population différente. Souvent, on voudra mesurer des covariables afin d’argumenter que les groupes sont équivalents sur des dimensions clés.
Que peut-on dire du posttest avec groupe témoin non équivalent avec VI continue (pré)?
Groupe 1: VI niv 1, VD
Groupe 2: VI niv 2, VD
Groupe 3: VI niv 3, VD
Avantage: on évalue directement si l’intensité ou la quantité de la VI modifie la VD, renforce la relation causale (conceptuellement)
Problème: les participants dans chaque groupe peuvent être différents.
On module l’intensité de la VI, on renforce l’idée que la VI peut avoir un effet, mais y’a souvent des facteurs extérieurs.
Ex: on évalue différentes durée de thérapie, 2 mois, 4 mois, 6 mois