Cours 10 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que les protocoles à cas unique?

A

C’est une manière de faire de la recherche.

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Q

Qu’est-ce que la méthode d’observation?

A

C’est une technique pour observer le comportement. Diffère du laboratoire.

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3
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques des protocoles à cas unique?

A
  1. Étude d’un seul individu ou d’un petit groupe d’individus.
  2. Lorsque la généralisation n’est pas la priorité (on ne sait pas si ces cas-là représentent la moyenne de la population).
  3. Deux types de protocoles à cas unique
    A) Étude de cas
    B) Cas uniques

Ex: psycho clinique, neuro psy, intéressant de documenter des cas rares

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4
Q

Quelle est la définition de l’étude de cas?

A

Procédure qui implique, sans l’emploi de la méthode expérimentale, l’examen d’un seul individu ou groupe d’individus et qui a pour but de communiquer les nuances du cas. Il s’agit de documenter un cas, pas de tester à proprement parler.

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5
Q

Comment est la méthode pour l’étude de cas?

A

Détailler l’information, souvent sous forme de récit (pas proprement qualitatif). On documente beaucoup pour apporter des nuances, beaucoup d’instruments de mesure. On peut également présenter les scores sur certains instruments. Moins coûteux que certains instruments, inférence difficile. Ça peut être strictement quantitatif également.

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6
Q

Pourquoi une étude de cas?

A

On est motivé à comprendre les processus d’une théorie
- un cas qui confirme la théorie (généralisation de processus d’un système causal), un cas qui infirme la théorie, un cas qui permet de générer/modifier une théorie
On est motivé à donner une description des caractéristiques
- un cas classique, atypique, ou rare

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7
Q

Quelle est une limite importante pour l’étude de cas?

A

On ne peut pas tant infirmer une théorie. Si le cas nest pas dans la moyenne des individus, peut-être que la théorie ne s’intéresse pas à ce cas-là.

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8
Q

Que peut-on faire avec une étude de cas?

A

Générer ou modifier une théorie.

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9
Q

Phineas Cage.

A

Une barre de métal a traversé son crâne. Il a survécu. Devenu méconnaissable. Engouement pour le lobe frontal et ses fonctions pour la personnalité et aux émotions. Mené à beaucoup de recherches expérimentales, quasi et corrélationnelles sur le lobe frontal.

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10
Q

Quels sont les avantages d’une étude de cas?

A

Mener à un projet pilote.
S’intéresser aux processus d’une théorie.
Mener une recherche avec très peu de ressources (peu coûteux).

Beaucoup plus intuitif. Mais processus scientifique.

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11
Q

Désavantages d’une étude de cas?

A

On ne contrôle pas les menaces à la validité interne (ex: on ne sait pas si le cas avait une sensibilité avant, car souvent étudié à posteriori).
Impossible de généraliser (validité externe).

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12
Q

L’étude de cas fait penser à quoi?

A

À des plans pré-expérimentaux.
On ne manipule rien. On documente.
Aucune inférence de causalité.
Aucune base comparative.

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13
Q

Est-ce que l’étude de cas est selon la méthode scientifique?

A

Non, pas vraiment. On peut pas faire de prédiction, et on peut pas confirmer ou infirmer, mais ça fait quand même partie du processus.

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14
Q

Comment est le plan du cas unique?

A

Quasi-expérimental.
On peut se rapprocher de la causalité en mettant des dispositifs.
Présence d’une base comparative (pré-post-test)
Repose sur la méthode scientifique.

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15
Q

A-t-on une théorie en cas unique?

A

Oui, et on la teste. Vise à étudier la causalité.

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16
Q

Le cas unique ressemble à quelle approche?

A

Idiographique, davantage que nomothétique.

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17
Q

Quelles sont les composantes du cas unique?

A
  1. Mesure continue: Documenter systématiquement l’évolution du cas. Avant, pendant et après l’intervention. Même quand le cas n’a pu l’intervention. Il faut que la différence entre les temps de mesure soit petite (ex: heures, jours, semaines).
  2. Établir un niveau de base: instaurer une base comparative avant d’entreprendre l’intervention (évaluer l’efficacité d’une intervention).
  3. Il doit être stable avant le début de l’intervention.
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18
Q

Pourquoi le niveau de base doit être stable?

A

On veut mesurer l’efficacité, la stabilité de l’intervention. Y’a-t-il un changement dans la VI?

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19
Q

Que peut-on dire de l’importance de la stabilité de la VD avant la mise en place de l’intervention?

A

Ex: augmentation des symptômes dépressifs avant l’intervention (validité interne? expérience vécue?)
Ex: stabilité: plus de chances d’isoler l’effet d’intervention
Ex: les symptômes dépressifs diminuent déjà avant l’intervention (validité interne? effet de maturation? on ne peut pas différencier de notre intervention)

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20
Q

Qu’est-ce que le plan AB en cas unique?

A

A: pré-intervention (stabilité, alors on ne peut pas parler de régression vers la moyenne, on contrôle ça)
B: post-intervention

L’intervention (B) jamais retirée, soit parce que… les effets de l’intervention ne sont pas réversibles, ou le retrait ne serait pas déontologique (ou éthique), genre intervention sur les dépressifs.

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21
Q

Comment est la validité interne pour les plans à cas unique AB?

A

Faible: présence de menaces (ex: maturation), plus faible qu’expérimental/quasi.

22
Q

C’est quoi le problème d’un pré-post (AB)?

A

Problèmes de validité interne.

23
Q

Qu’est-ce qu’un plan à cas unique ABA?

A

Intervention est retirée, ce qui permet d’évaluer l’efficacité de l’intervention, permet d’inférer la causalité (mais attention)

24
Q

Comment est la validité interne modérée pour les plans à cas unique ABA?

A

Modérée. On s’approche davantage de la causalité, mais c’est encore problématique.

25
Q

Si on arrête l’intervention, et qu’on revient au niveau initial, que peut-on penser.

A

Que l’intervention a un effet.

26
Q

Quel est le plan BAB dans les plans à cas unique?

A

Aucun niveau de base possible, soit parce que:

  • contraintes pratiques (ex: un enfant autiste qui parle pas)
  • la théorie précise que le phénomène ne peut changer sans intervention
  • ce n’est pas éthique d’attendre (ex: violence conjugale)
27
Q

Qu’est-ce qu’un plan à cas unique ABCBC?

A

Deuxième intervention améliorée puisqu’il n’y avait pas de changement dans la phase B (on peut aussi changer de VD).

28
Q

En quoi consiste le principe de plans avec niveaux de base multiples?

A

Le principe consiste à administrer plusieurs niveaux de base afin de décortiquer les effets de l’intervention à des moments précis. Complexifier l’intervention.

En fonction des situations (intervenir dans différentes situations pour un patient anxieux, à des moments différents, ajoute à la validité interne si ça a un effet pour des situations différentes)
de plusieurs individus (ex: évaluer les symptômes dépressifs mais cela interagit avec les saisons, selon plusieurs individus)
ou des comportements.

29
Q

Comment doit être le niveau de base?

A

Il faut attendre qu’il soit stable.

30
Q

Prendre des niveaux de base à différentes temporalités renforce quoi?

A

La validité interne. Cela empêche que des facteurs autres puissent venir interagir avec l’intervention que l’on veut mettre en place.

31
Q

Quel est l’exemple des niveaux de base multiples en fonction des comportements?

A

Ex: pensée divergente (composantes) avec renforcements positifs, est-ce que l’intervention va se maintenir dans le temps: fluidité, flexibilité et élaboration.

On renforce l’élaboration d’abord, ensuite la flexibilité… On les installe à des moments différents pour vérifier l’effet de l’intervention, ce qui nous rapproche de la causalité. Meilleure validité interne.

32
Q

Quelles sont les contraintes des plans à cas unique?

A
  1. Facteurs déontologiques et éthiques
  2. Échantillonnage; qui est le participant (est-il représentatif de la moyenne des individus)
  3. Quels critères utiliser pour évaluer l’intervention (quelle est la VD ou les VD, quelles sont les plus importantes)
  4. Difficile d’avoir une base comparative (retrait, desfois on peut pas retirer l’intervention)
  5. Manque d’un groupe témoin.
  6. On ne peut pas généraliser facilement (car on sait pas si représentatif de la moyenne, validité externe)
  7. Biais de l’intervenant ou intervenante.
33
Q

Qu’est-ce que la double insu?

A

Principe qui consiste à éliminer les biais inhérents à ‘‘connaître’’ l’expérience. Il s’agit d’assurer que ni l’expérimentateur ni le participant n’est au courant de la condition assignée et des résultats prévus. À protocole unique, c’est problématique car le participant est au courant de l’intervention, alors c’est biaisé. Quand c’est un médicament, avec le placebo, on peut mieux contrôler l’effet du médicament ou pas. Attentes du participant et attentes du chercheur.

34
Q

Quelle est la définition de l’observation?

A

Méthode par laquelle le comportement est examiné suivant une procédure systématique. Il s’agit d’un rationnel différent des mesures verbales classiques en psycho (ex: questionnaires).

35
Q

Quels sont les prérequis de l’observation en psycho?

A
  1. Le concept peut être observé et opérationnalisé en comportements
  2. Le contexte doit permettre l’observation
  3. Avoir une compréhension suffisamment précise du concept qu’il faut examiner.
36
Q

Quelles sont les contraintes à l’observation?

A
  1. Coûts (utilisation d’observateurs entraînés, équipement et beaucoup de données analysées)
  2. Précision des comportements: peut être difficile d’opérationnaliser les comportements (comportements précis représentant le contexte)
  3. Fréquence des comportements (certains comportements sont difficiles à cibler et rares)
  4. Rôle de l’observateur/observatrice (l’interaction entre les participants et les observateurs peut teinter l’observation de certains comportements)
37
Q

Quelle est la validité écologique?

A

Principe selon lequel la nature des comportements observés pendant l’étude sont identiques à celle des comportements produits en milieu naturel (ex: multi tasking). C’est indépendant des autres validités (interne, externe). En labo on s’intéresse à des comportements qu’on ne voit pas toujours dans la vraie vie.

38
Q

Est-ce que l’observation est systématique?

A

Oui, on détermine à priori des comportements observables clairs.

39
Q

Pourquoi faut-il choisir le bon contexte?

A

soit propice à l’émission des comportements visés

permettre une grande variété des comportements (ex: comportements agressifs en classe vs à la récrée)

40
Q

Est-ce que l’observation est un devis de recherche?

A

Non, c’est une méthode de recherche.

41
Q

Quel est l’avantage de l’observation?

A

Validité écologique.

42
Q

Quels sont les types de contexte ou l’on peut observer des comportements?

A

Milieu naturel: observation dans le contexte réel des comportements (ex: bagarre ou comportements amoureux dans la cour d’école)
Avantage: bonne validité écologique
Désavantage: aucune garantie que les comportements seront produits, pas propice aux comportements rares.
Milieu semi-naturel: création d’une situation artificielle, mais à l’intérieur du milieu naturel
Avantage: relativement bonne validité écologique, permet de provoquer l’apparition de comportements rares (ex: coopération chez les enfants)
Désavantages: exige des efforts supplémentaires, comportements rares.

43
Q

Quels sont les types d’observation (2)?

A
  1. Observation directe: le participant sait qu’il est observé et peut réagir en cette présence
    solution: faire durer l’intervention plusieurs minutes pour que le participant s’habitue (ex: enfants après 15 minutes).
  2. Observation indirecte: le participant ne sait pas qu’il est observé, on peut obtenir l’autorisation des enfants, mais si ce sont des adultes, il faut obtenir leur consentement après (utilisation de duperie).
44
Q

Quels sont les types d’émission de comportements?

A
  1. Fréquence d’émission: on s’intéresse à la présence ou à l’absence d’un comportement pendant une interaction ou dans un contexte donné (ex: sourire, regarder, pointer). Quantitatif. On l’identifie.
  2. Qualité d’un comportement: on s’intéresse à comment le comportement est émis, ou dans quel contexte (prendre contact, coopérer, offrir de l’aide, il s’agit de comportements plus complexes à interpréter et on utilise un degré d’émission plutôt qu’un score oui non).
45
Q

Qu’est-ce qu’une taxonomie?

A

Il s’agit d’une description et d’une classification des comportements qui seront observés dans le cadre de l’étude.

46
Q

Pourquoi une taxonomie?

A
  1. Pour réduire la probabilité que les observations reflètent l’intuition personnelle des observateurs (mais attention: accord interjuge important ici pour pas que le chercheur soit subjectif selon son contexte de vie, risque que le chercheur classe les comportements d’une manière, que ce soit erroné, selon son expérience de vie)
  2. Faciliter l’analyse des résultats
  3. Faciliter la communication des résultats et la réplication.
47
Q

Est-ce que la taxonomie est déterminée à priori?

A

Oui.

48
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques d’une taxonomie (IMPORTANT)?

A
  1. Simplicité: sélectionner uniquement les comportements pertinents à la question de recherche (il faut éliminer les jugements complexes, mais couvrir le concept d’intérêt)
  2. Précision: chaque catégorie doit être définie très clairement (tout ce qu’on pourrait observer dans l’expérience)
  3. Exclusivité: les catégories ne recouvrent pas les mêmes comportements (ex: catégorie sourire, et catégorie d’expression faciale positive).
49
Q

Quels est l’encodage continue?

A

Se déroule sans interruption du début à la fin de la séquence d’observation.
Avantage: beaucoup de données.
Désavantage: beaucoup de données, gestion difficile. Si pas enregistré et période longue, cela demande beaucoup d’efforts.

50
Q

Quel est l’encodage par échantillonnage?

A

L’encodage se déroule selon un intervalle de temps dont la durée et la fréquence sont déterminés à l’avance. L’intervalle peut être appliqué à l’intérieur même d’une période d’observation et/ou sur une période plus longue.
Permet l’obtention d’un portrait statistique du comportement moyen.
Scinder l’observation en différents moments représentatifs.

51
Q

Qu’est-ce que l’encodage discontinu?

A

Si la manifestation du comportement dure longtemps, on peut décider de choisir un intervalle très court et de noter le comportement le plus facilement observable. Réduire notre énergie à observer des comportements.