Cours 7 Flashcards

1
Q

Quel est le but de l’associativité en psychologie?

A

Établir une relation entre plusieurs variables. Nature descriptive. (pas nécessairement de VI et de VD)

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2
Q

Quels sont les 2 principes de la causalité (relation entre 2 variables au plan conceptuel)?

A

Le principe d’association: la variation dans une variable (VI) mène à la variation dans une autre variable (VD). Pas suffisant pour établir la causalité, cela prend aussi:
Le principe d’isolation: La variation dans la VD est seulement attribuable à la variation dans la VI. On met en place plein de moyens dans la recherche pour contrôler cela.

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3
Q

À quoi faut-il prendre garde pour le principe d’isolation?

A

Le principe d’isolation ne signifie pas qu’un seul facteur contribue à la VD au plan conceptuel. Ce principe réfère au fait que la MANIPULATION de la VI est la seule composante responsable de la variation de la VD dans le cadre de l’EXPÉRIENCE.

Contrôler des facteurs qui peuvent soient être conceptuels OU dans le cadre de l’expérience. (?? contra

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4
Q

Que cherche-t-on à faire dans la manipulation en ce qui trait les facteurs influençant la VD?

A

On cherche à éliminer les autres facteurs.

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5
Q

Comment sont les facteurs liés à l’expérience?

A

Ils sont confondants. Les facteurs liés au plan conceptuel aussi peuvent être confondants.

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6
Q

Quelle est la définition de la validité interne?

A

Cela fait référence à la validité de la relation de causalité trouvée entre des variables. Une bonne validité interne signifie qu’on ne peut pas remettre en question la qualité du lien de causalité entre la VI et la VD.

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7
Q

Est-ce que les devis parfaits existent?

A

Pas vraiment, on peut souvent remettre en cause.

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8
Q

Quels seraient des exemples de termes qui impliquent la causalité?

A

Mener à, produire, réduire, influence, améliorer, provoquer, entraîner, causer.

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9
Q

Quel est l’exemple A de l’expérience liée à la mesure de la capacité d’inhibition et de la capacité de pleine conscience?

A

Résultat: plus les participants ont une capacité de pleine conscience, plus ils ont une grande capacité d’inhibition.
Conclusion: Avoir une grande capacité de pleine conscience mène à une plus grande capacité d’inhibition.
À quoi peut-on l’attribuer? Ex: On n’a pas établi la direction du lien causal, présence de VARIABLE CONFONDANTE, cela peut être dû à la mémoire de travail par exemple, on pourrait manipuler l’inhibition et voir l’effet inverse, pour voir la direction… Facteurs conceptuels?

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10
Q

Comment pourrait-on expliquer les résultats de l’expérience suivante (ex B): mesurer la capacité d’inhibition (niveau de base), faire une intervention de pleine conscience, mesurer la capacité d’inhibition.

A

Résultat: La capacité d’inhibition augmente relativement au niveau de base.
Conclusion: La pleine conscience est efficace pour augmenter la capacité d’inhibition.
Il peut y avoir de l’HABITUATION au matériel, à la mesure. Si on effectue 2 fois la même tâche, on peut s’améliorer. Mais l’intervention a un effet (voir graphique).

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11
Q

Comment peut-on expliquer l’expérience suivante (ex C): on mesure le nombre de symptômes dépressifs (niveau de base), on fait une intervention de pleine conscience, on mesure le nombre de symptômes dépressifs.

A

Résultat: Le nombre de symptômes dépressifs diminue relativement au niveau de base.
Conclusion: La pleine conscience est efficace pour diminuer les symptômes dépressifs.
À quoi peut-on l’attribuer? Le passage du temps peut jouer un effet, on peut vouloir plaire à l’expérimentateur (attentes du participant). Principe de MATURATION (ex: les symptômes dépressifs diminuent avec le temps). Pour contrôler on ajoute un groupe de contrôle, pour isoler l’effet de la manipulation.

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12
Q

Comment peut-on expliquer les résultats de l’expérience suivante (ex D): on sélectionne deux groupes de participants, groupe A en psycho et groupe B en kinésio, le groupe A reçoit une intervention de pleine conscience et le groupe B rien, on mesure le nombre de symptômes dépressifs.

A

Résultat: Le nombre de symptômes dépressifs est plus bas pour le groupe A que pour le groupe B.
Conclusion: La pleine conscience est efficace pour diminuer les symptômes dépressifs.
SÉLECTION DES PARTICIPANTS. Peut-être que les étudiants en psycho sont plus sensibles aux symptômes de dépression, etc. Il y a des explications alternatives aux résultats. On pourrait assigner aléatoirement pour équilibrer les groupes selon les caractéristiques.

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13
Q

Quelles sont les menaces à la validité interne?

A
Existence d'une variable confondante (ex: mémoire de travail, ou autres variables qui expliquent la relation entre la VI et la VD)
Principe d'habituation à la mesure
Principe de maturation
Sélection des participants
Régression vers la moyenne
Mortalité expérimentale (perte de sujets)
Attente des participants
Effet Hawthorne et placebo
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14
Q

Quelle est la définition d’un devis/plan?

A

Un devis ou plan de recherche consiste en une procédure ou structure explicite qui permet de vérifier l’hypothèse (ou faire l’expérience). On veut maximiser la probabilité d’observer des résultats, et minimiser l’explication des résultats par d’autres facteurs (atteinte à la validité interne).

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15
Q

Quels sont les 2 objectifs d’un devis ou d’un plan?

A
  1. Maximiser la probabilité d’observer les relations ou les différences qui sont émises dans l’hypothèse.
  2. Minimiser la probabilité que des variables non contrôlées expliquent les résultats de l’étude.
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16
Q

Sur quoi on se questionne lorsqu’on établit un devis de recherche?

A

Sur la validité interne.

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17
Q

Avec quoi ne faut-il pas confondre la notion de devis de recherche?

A

Il ne faut pas confondre avec analyse de la recherche.

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18
Q

Quelle est la différence entre plan/devis de recherche et analyses de la recherche?

A

Plan/devis: structure ou plan d’exécution

Analyses de la recherche: procédure pour analyser les résultats.

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19
Q

Quelle conclusion ne faut-il pas tirer lorsqu’on parle d’analyses corrélationnelles?

A

Quand on parle d’analyses corrélationnelles, il ne faut pas tirer la conclusion que la nature de l’étude est en essence corrélationnelle. On peut avoir des devis expérimentaux ou mixtes, mais on s’intéresse tout de même à la corrélation.

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20
Q

Quel type d’études pourrait employer des corrélations?

A

Les études avec un plan expérimental.

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21
Q

Quel type d’étude peut emplyer des ANOVA?

A

Les études avec un plan corrélationnel.

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22
Q

Quel serait le lien entre la validité interne et le type de devis employé?

A

Extrêmement faible = devis corrélationnels (on manipule rien, on ne peut pas isoler VI, ni la provoquer, alors la validité va dépendre des covariables que l’on va mettre dans notre modèle)
Faible = plans pré-expérimentaux
Modérée = plans quasi expérimentaux (lorsque les groupes sont non-équivalents)
Élevée = plans expérimentaux (VI manipulée et assignation aléatoire)
Y’a pas de validité interne parfaite.

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23
Q

Est-ce qu’expérimental veut dire empirique?

A

Non, pas forcément. La recherche expérimentale est nécessairement empirique, mais la recherche empirique n’est pas nécessairement expérimentale (elle peut être corrélationnelle ou qualitative). Empirique = se baser sur la réalité pour en tirer des conclusions.

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24
Q

Existe-t-il des devis parfaits?

A

Non, il existe toujours une marge d’erreur. Mais la recette gagnante est les plans expérimentaux (manipuler des variables, ex: mesurer l’effet du stress, on va l’induire).

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25
Q

Quelle est la recette gagnante pour se rapprocher d’un devis parfait?

A

Les plans expérimentaux.

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26
Q

Comment sont les niveaux de la VI du stress selon l’exemple du devis expérimental?

A

VI conceptuelle ‘‘stress’’
Niveau 0: comparaison, condition sans stress
Niveau 1: condition de stress faible
Niveau 2: condition de stress élevé
On manipule expérimentalement le niveau de stress, et on assigne aléatoirement ces niveaux à tous les participants (si tous les groupes partagent les mêmes caractéristiques autres que la VI).

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27
Q

Comment doit être la VI dans un devis expérimental (ex: VI du stress)? COMPOSANTE 1 DEVIS EXPÉRIMENTAL

A

Elle doit être manipulée (provoquée). Il faut créer des différentes conditions de comparaison. Cela permet de tester la causalité.

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28
Q

Quel est l’objectif selon l’exemple du devis expérimental avec VI stress?

A

Éviter que les participants dans les différents niveaux de la VI diffèrent dans leurs caractéristiques.
Créer des groupes équivalents.

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29
Q

Quelle est l’assignation aléatoire des participants? COMPOSANTE 2 DEVIS EXPÉRIMENTAL

A

Tous les participants ont une probabilité égale de recevoir les différents niveaux de la VI. Ce n’est pas le hasard à proprement parler. Assignation aléatoire ne signifie pas recrutement aléatoire. Les participants des différents groupes partagent des caractéristiques égales, autre que la VI.

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30
Q

Quel serait l’exemple illustratif de la taille de la police?

A

Contexte: On s’intéresse à l’effet de la taille de la police sur la vitesse de lecture.
Variables: VI: taille de la police (niv 1 = 10, niv 2 = 20)
VD: vitesse de lecture en millisecondes
Hypothèse: La vitesse de lecture sera plus rapide avec une taille de 20 qu’avec une taille de 10.
(Tableau avec les 2 conditions).

Ex: Les gens situés en avant de la classe ont la condition 2 (taille 20) et lisent plus rapidement, et les gens en arrière ont la condition 1 (taille 10). C’est la caractéristique du groupe qui explique les résultats, atteinte à la validité interne. Cela prend l’assignation aléatoire pour que les caractéristiques soient équivalentes entre les groupes. Maximiser de voir l’effet que l’on désire observer.

Comment on peut contrôler? Alterner l’ordre. (Ex: groupe 1 = condition 1 puis condition 2, groupe 2 = condition 2 puis condition 1, ou alterner tâche facile/difficle en premier selon les groupes).

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31
Q

Quelle est la mise en garde pour la notion d’assignation aléatoire?

A

Cela n’implique pas toujours le hasard à proprement parler. Cela signifie que tous les participants ont la même probabilité d’être exposés aux différents niveaux de la VI.

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32
Q

Quel est le principe à retenir pour la différence entre les groupes?

A

Il faut se questionner sur les facteurs qui peuvent engendrer une différence entre les groupes sans que la manipulation de la VI soit le principal facteur. Il faut que les groupes soient le plus équivalent possible sur toutes les dimensions autres que la VI.
Dimensions: Caractéristiques personnelle = assignation aléatoire
Nature de la manipulation = décision du chercheur
Instructions = décision du chercheur

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33
Q

Qu’est-ce qui est commun à tous les devis expérimentaux?

A

1) La VI est manipulée (plusieurs niveaux)

2) Il y a une assignation aléatoire des participants aux niveaux de la VI.

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34
Q

Quels termes sont équivalents pour le groupe témoin?

A

Groupe contrôle et groupe de comparaison.

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35
Q

Comment est aussi appelé la prise de mesure de la VD?

A

Posttest.

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36
Q

Quel est le posttest avec groupe témoin?

A

Groupe 1: VI intervention VD
Groupe 2: Témoin VD
La prise de mesure de la VD est aussi appelée posttest.
Simplicité
Très bonne validité interne (élimine la maturation car tous les groupes partent du même niveau car ils sont équivalents, effet de sélection)
Il faut se questionner sur la nature du groupe témoin.

VI assignée aléatoirement et on regarde l’effet sur une VD. Pas besoin de prétest car l’assignation aléatoire que tous groupes de participants sont équivalents en termes de caractéristiques.

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37
Q

De quoi dépend le choix du groupe témoin?

A

De la question de recherche et des contraintes pratiques. On veut se questionner sur la nature du groupe témoin (caractéristiques très similaires), pour isoler la variable que l’on tente de mesurer (ex: présence d’interactions). On veut que tout le reste soit le plus stable possible.

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38
Q

Quels est l’exemple de la schizophrénie pour le choix du groupe témoin?

A

1: On s’intéresse à l’effet d’une intervention pour la schizophrénie en milieu hospitalier. Difficile d’avoir un groupe avec rien. Le groupe témoin avec intervention usuelle sera privilégiée ou utilisation d’une liste d’attente.

Les gens ne s’attendent pas à avoir d’intervention alors il se peut que leurs symptômes diminuent. Juste par le fait qu’ils n’aient pas d’intervention. Il peut y avoir des résultats différentes car les participants ont des attentes ou que leurs symptômes se sont dégradés. Est-ce que notre intervention va être plus efficace que ce que les gens ont déjà?

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39
Q

Quels est l’exemple de la flexibilité pour le choix du groupe témoin?

A

2: On s’intéresse à l’effet du yoga sur la flexibilité. On ne peut pas simplement utiliser un groupe avec rien. Il est plus pertinent de comparer avec une condition qui est susceptible d’influencer la flexibilité. C’est-à-dire qu’on prend un groupe avec des caractéristiques similaires, sauf celle que l’on tente de mesurer, c’est-à-dire le yoga.

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40
Q

Quels est l’exemple du yoga et du stress pour le choix du groupe témoin?

A

3: On s’intéresse à l’effet du yoga sur le stress. Quel est l’élément clé dans le modèle causal? On voudra isoler cet élément clé en ayant un groupe de comparaison qui partage toutes les caractéristiques de l’intervention sauf l’élément clé.

41
Q

Quel est l’exemple de la pensée divergente pour le choix du groupe témoin?

A

4: On s’intéresse à l’effet de la pensée divergente sur le raisonnement. On administre des exercices de pensée divergente et des exercices contrôles. Durant les exercices de contrôle, les enfants sont tout de même amenés à interagir avec le chercheur et à parler, genre nommer les couleurs préférés. Il y a quand même une activation verbale, mais ce qui diffère est l’élément d’originalité dans le modèle causal. C’est l’élément central, et on cherche à l’isoler.

42
Q

Que peut-on dire de l’exemple du posttest VI continue ou cat?

A

Permet de faire graduer la VI que l’on veut calculer. Ex: effet des verres sur le comportement selon 0 verre, 2 verres, 4 verres, 6 verres… on peut déceler l’effet plus subtile de chacune des conditions. Cela diffère d’une étude ou l’on regarde seulement la présence d’alcool ou pas.

4 groupes avec 4 niveaux de VI différents, on observe les VD, cela permet d’évaluer un impact graduel de la VI, ou permet d’évaluer l’impact de différentes VI qui diffèrent en qualité
Difficulté: plus on utilise de niveaux, plus on risque de diminuer la probabilité de voir un effet. Cela requiert plus de participants, car la taille d’effet est moins grande (qu’un devis à 2 niveaux, 0 et 6 verres). Impact au niveau du recrutement.

CAT: recevoir ou pas une intervention, ou différences qualitatives, nominales

43
Q

Que peut-on dire du plan avec variables concomitantes?

A

Souvent on ajoute des variables concomitantes avant l’intervention pour s’assurer que les groupes sont équivalents avant de voir l’effet de la VI. ATTENTION: Mais l’assignation aléatoire permet cela également. On peut voir un effet de modération aussi: est-ce que la VI aura moins d’effet pour ceux qui possèdent cette caractéristique-là. Souvent il va falloir plus de participants.

Les variables concomitantes s’insèrent entre les groupes et la VI intervention et le témoin, avant la VD.
S’applique généralement aux devis avec une VI continue ou catégorique:

Groupe 1: VC, VI Intervention, VD
Groupe 2: VC, Témoin, VD

44
Q

Quels sont les objectifs du plan avec variables concomitantes?

A

Objectifs: 1. S’assurer que les groupes sont équivalents sur la VC (mais attention)

  1. '’Contrôler’’ l’influence de la VC sur la VD. On mènera des ANCOVA (Analyse de covariance)
  2. Examiner la relation entre la VC et la VD (ex: effet de modération).
45
Q

Que peut-on dire du plan prétest-posttest?

A

Les VD sont les mêmes au prétest que celles au posttest.
Groupe 1: prétest (VD), VI Intervention, posttest (VD)
Groupe 2: prétest (VD), témoin, posttest (VD)
S’applique également aux devis avec une VI en continue ou catégorique.
Objectif: Mieux évaluer l’ampleur du changement dans la VD (mais attention). Ce n’est pas de vérifier que l’assignation aléatoire a fonctionné. Cela peut être utile quand on a un petit échantillon (ou il est possible que l’assignation aléatoire ait mal fonctionné). Augmente la puissance statistique.
Désavantage: On risque d’avoir un effet d’habituation et d’interaction avec l’intervention.

Ex: prétest avec une mesure d’habileté de base de pleine conscience donc on fait une simulation, cela peut avoir un effet sur comment les gens vont réagir à l’effet de l’intervention de la pleine conscience (impact sur la validité interne ET validité externe, si on veut extrapoler, dans la réalité, y’a pas de prétest et d’interaction, donc l’intervention peut avoir moins d’effet)

On essayer d’éviter les prétest… Les prétest vont être pertinents quand on va avoir des groupes non-équivalents.

46
Q

Que peut-on dire du plan factoriel?

A

Évaluer l’impact de plusieurs VI provoquées (plusieurs niveaux). Pour avoir une analyse complète, il faut que tous les participants soient exposés à un niveau des VI et que chaque combinaison soit représentée. Il y a 4 groupes, et les participants doivent avoir la même chance d’être exposés à ces 4 groupes-là. Plus on a de groupes, plus il faut de participants, et plus on a de groupes, plus le nombre d’interactions observées peut augmenter, ce qui rend l’interprétation difficile. Surtout si les effets entre nos niveaux sont petits (taille d’effet petite).

4 groupes (nombre égal de participants) avec VI A et VI B, 2 niveaux pour chaque. On voit l’effet sur la VD. Et les 4 groupes doivent

47
Q

Que peut-on dire de l’interprétation des interactions?

A
On s'intéresse à l'effet de la performance à une tâche et des émotions sur le niveau de stress.
Variables: VD: nombre de battements cardiaques en 10 secondes
VI A (2 niveaux): manipulation de la réussite à la tâche (succès, échec)
VI B (2 niveaux): manipulation des émotions (priming émotions positives, négatives)
4 groupes (ensemble de possibilités) selon succès ou échec, positif ou négatif, nombre de battements cardiaques
48
Q

Que peut-on dire du plan avec VI intrasujet (ou plan à mesure répétée)?

A

On répète les mesures.
On applique toutes les manipulations de la VI sur tout le monde, de manière successive, et on regarde l’effet sur la VD.
Avantages: augmente la puissance de l’étude; un plus petit échantillon est OK. Permet de contrôler pour l’erreur individuelle, les caractéristiques individuelles. Le niveau de la différence est au plan individuel.
Désavantages: Peut être plus long à administrer qu’un devis intersujet.
Il faut mettre en place certains contrôles:
- Contrebalancement de l’ordre, éviter les effets liés à l’ordre d’administration de la VI et de la VD
- Modification du contenu de la VD (éviter l’effet d’habituation). Ex: si on s’intéresse genre à la pensée divergente, on peut pas effectuer le même test 2 fois, il faut changer la VD que l’on désire observer.

49
Q

Quel serait l’exemple lié à la caféine et au contenu violent?

A

On s’intéresse à l’effet du café et du contenu violent sur l’évaluation subjective d’une tâche. On assigne aléatoirement les participants et participantes à deux groupes, soit ils ont du café avec caféine ou soit ils ont du café sans caféine. Ils font ensuite une tâche dans laquelle ils doivent faire un puzzle qui représente une image paisible (bébé chat). Ils doivent ensuite évaluer la tâche en indiquant leur niveau de satisfaction (faible, moyen, élevé). Ils font ensuite un puzzle qui représente une image violente (violence conjugale) et inscrivent à nouveau leur niveau de satisfaction.

VI:
contenu violent (manipulé, intra-sujet, 2 niveaux): contenu paisible, contenu violent
effet du café (manipulé, inter-sujets, 2 niveaux): caféine, pas caféine
on regarde l’interaction
VD: niveau de satisfaction

On pense que les gens ont une satisfaction plus faible avec des images violentes, mais cela peut être influencé par le fait qu’il le font en 2e, donc habituation, ou le fait de le faire après les images paisibles. On veut alterner l’ordre.

50
Q

Existe-t-il des devis différents de ceux vus en cours?

A

Oui. Certains n’adhèrent pas exactement à un des plans présentés dans le cours. On peut complexifier des devis pour répondre à des questions ou des problèmes variés.

51
Q

Il y a un concensus au sujet de quelle importance pour la recherche en psychologie clinique et médicale?

A

Qualité de la recherche en psychologie. Il y a un concensus quant à l’importance des radomised control trial (RCT) pour la recherche en psychologie clinique et médicale. Ce sont des études qui sont des devis expérimentaux purs (assignation aléatoire et manipulation des variables).

52
Q

Quelles lignes directrices offrent une structure afin de présenter les résultats et planifier une expérience expérimentale?

A

Les lignes directrices CONSORT (structure, guide lines pour présenter les résultats et planifier une expérience).

53
Q

Qu’est-ce qui est visé par les lignes CONSORT?

A

Comment faire un cadre théorique, présenter la littérature, permet de décrire l’intervention, type d’algorithme pour assigner aléatoirement… Ce que l’on doit rapporter d’un RCT quand on doit soumettre à une revue. Quoi documenter.

Présentation théorique menant à l’hypothèse
Procédure pour décrire l’intervention et la planification du devis
Le ‘‘flow’’ des participants afin d’évaluer la mortalité expérimentale (recrutement, nombre de participants illigibles au début, combien qu’on en a exclu, selon quels critères, combien ont décliné de participer, critères d’inclusion (qui est-ce qu’on exclue), nombre de participants dans telle condition)
Présentation des résultats et de la discussion

54
Q

Avec quoi ne faut-il pas confondre la validité interne?

A

Avec la validité d’un questionnaire (qui est la validité de ce que l’on veut mesurer, le construit à l’étude). Ici, la validité interne est la fiabilité de la conclusion de la causalité; y’a-t-il autre chose qui pourrait expliquer les résultats de l’expérience autre que la manipulation?

55
Q

Quel est le fardeau de la preuve en recherche?

A

On doit prouver que nos résultats ne sont pas attribuables à d’autres facteurs. Les reviewers peuvent facilement contester nos résultats. Atteintes à la validité interne.

56
Q

Quel est la régression vers la moyenne?

A

Quand on a un score extrême à un temps 1, les probabilités que le score du temps 2 se rapproche de la moyenne (leur moyenne) sont plus grandes que l’inverse. Ex: les gens très grands ont souvent des enfants qui sont plus petits car leur grandeur est une donnée extrême

57
Q

Que peut-on dire de la mortalité expérimentale (exemple des prisonniers et de la psychoéducation)?

A

Ex: Je veux réduire le nombre d’actes violents chez les prisonniers en intervenant grâce à la psychoéducation (activité un peu plate, 50% des gens ont quitté le groupe), ou par le sport (personne a quitté le groupe). On remarque que ceux qui font la psychoéducation sont meilleurs que ceux avec le sport. Comment pourrait-on expliquer les résultats de l’expérience? Les gens qui restent dans l’expérience sont peut-être juste plus motivés. Ceux qui restent diffèrent dans les caractéristiques que ceux qui sont partis. On perd le caractère aléatoire.

58
Q

Que peut-on dire de l’attente des participants?

A

Juste le fait de savoir que l’on a l’intervention peut améliorer la performance des participants. Ils peuvent savoir ce qui est étudié et changer leur comportement sur cet aspect.

59
Q

Quel est l’effet Hawthorne ou placebo?

A

Hawthorne: Juste le fait de savoir que l’on fait partie d’une étude peut changer notre performance à la tâche Les comportements sont différents de dans la vraie vie. Validité écologique: est-ce que c’est représentatif de ce que l’on pourrait observer dans la vraie vie, dans le milieu.

60
Q

Qu’est-ce que regarde les Anova?

A

Différence de variances ou de moyenne entre les groupes. Type d’analyse statistique.

61
Q

Est-ce que intra-sujet c’est aléatoire?

A

Oui, car tous les participants ont le même probabilité d’avoir accès à tous les niveaux de la VI.

62
Q

Mettons qu’il y a 2 groupes pour tester les effets du yoga, 1 groupe a une intervention de yoga et 1 groupe est en attente. Discutez.

A

Séances avec un trainer de yoga. Puis on veut que l’autre groupe n’ait pas ‘‘rien’’ pour isoler la variable du yoga, alors cela peut être une séance quelconque avec quelqu’un, mais sans l’intervention yoga. Choix du groupe témoin.

63
Q

Quelle est la nuance entre témoin/contrôle et de comparaison?

A

Le groupe témoin/contrôle n’a pas d’intervention, généralement, et le groupe de comparaison a une intervention, pour comparer.

64
Q

À quoi pourrait servir un prétest?

A

S’assurer que tous caractéristiques des participants sont équivalentes.

65
Q

Quel est l’effet de sélection?

A

Ex: Le fait de mesurer les effets de la dépression sur un groupe de gens qui sont atteints de dépression. Cela vient avec d’autres variables que la dépression.

66
Q

À quoi est lié à la nature de l’échantillon.

A

À la représentativité et à la validité externe, généralisation.

67
Q

Quand on parle de différences plus nominales (qualitatives) entre les groupes que quantitatives on fait affaire à quoi?

A

Catégorique. Genre comparer tinder et bumble. Continue serait de comparer le fait de prendre 1 verre d’alcool, 2 verres, 3 verres, et 4 verres. (Question d’intensité, de degrés de la VI).

68
Q

Quelle est la différence entre un petit et un grand échantillon en ce qui concerne la répartition des caractéristiques?

A

Grand échantillon: assignation aléatoire devrait fonctionner (on assume que la méthode est bonne, que les groupes sont équivalents, équilibrer les caractéristiques des participants)
Petit échantillon: on peut effectuer un prétest pour s’assurer de la répartition des caractéristiques (et augmenter nos chances de voir des effets).

69
Q

Qu’est-ce qu’un effet simple?

A

Un effet de la variable outre l’effet de l’autre variable indépendante.

70
Q

Quand est-ce que l’on peut voir des drop-out de participants?

A

Quand c’est plus longitudinal.

71
Q

Quelle est l’erreur de type 1?

A

Parler des mesures primaires ou secondaires (ce que l’on peut observer, mais qui n’est pas central dans l’étude). Plus on a de mesures dans notre étude, plus on augmente l’erreur de type 1 (différence qui n’est pas réelle).

72
Q

Pourquoi c’est très rare qu’on a assignation aléatoire?

A

Les gens peuvent refuser de participer ou quitter.

73
Q

Qu’est-ce qu’inter-sujets?

A

Les sujets reçoivent soit 1 soit l’autres des niveaux de la VI. Minimum 2.

74
Q

Si la VI n’est pas manipulée, que peut-on dire?

A

Ce n’est pas un devis expérimental.

75
Q

Quelle est une solution qui revient souvent pour la validité interne?

A

L’ajout d’un grouper contrôle, qui est comme un autre niveau de la VI (niveau neutre, sans intervention).

76
Q

Quel est le risque avec le prétest?

A

Quand on a un prétest, cela peut changer comment le participant va agir lors de l’intervention (ex: effet de priming). Interaction entre le prétest et l’intervention. Atteinte à la validité externe.

77
Q

Qu’est-ce que test t et Anova?

A

test t: Comparer les moyennes entre les groupes

Anova: Lorsque l’on a des groupes différents.

78
Q

Vrai ou faux? Est-ce que le type d’analyse indique quel type de devis l’on a?

A

Non, pas forcément.

79
Q

Quelle est la nuance avec les méthodes d’assignation aléatoire?

A

Desfois une méthode peut ne pas paraître aléatoire mais l’être quand même. Ex: Sélectionner selon la première lettre de nom de famille. Il faut se demander si cela peut avoir des effets sur notre VI. Ce n’est pas forcément aléatoire, mais est-ce que ça porte atteinte à la validité interne? C’est une autre question.

80
Q

Est-ce que les groupes d’un devis quasi-expérimental sont équivalents?

A

Non, car il n’y a pas assignation aléatoire.

81
Q

Qu’est-ce qui peut tendre vers une atteinte à la validité interne de type régression vers la moyenne?

A

La présélection des participants sur la base d’une seule prise de mesure, qui pourrait être une donnée extrême (ex: pression artérielle). Ce n’est pas représentatif de sa moyenne réelle. Plusieurs prises de mesure sont plus représentatives.

82
Q

Quelle est la solution pour la régression vers la moyenne?

A

Groupe contrôle: on voit le réel effet du traitement.

Ou plusieurs prises de mesures (ex: de la pression artérielle). C’est pas clair quelle situation est la meilleure.

83
Q

Qu’est-ce qui n’est pas dans la liste des menaces à la validité interne mais qui est aussi un risque?

A

Le contexte de prise de mesure (ex: vitesse de lecture mesuré le matin en prétest, et après avoir mangé en posttest).

84
Q

Quelle est l’attente des participants?

A

Les gens s’attendent à recevoir un traitement, mais on leur dit qu’il n’ont pas d’intervention. Il est possible que ceux-ci se détériorent (tout dépend), et que cela affecte la validité quant à savoir si l’intervention fonctionne. La double-insu peut être employé pour contrer cela: ne pas dire aux participants s’ils ont ou pas le traitement. Mais desfois c’est pas possible de leur cacher. L’ajout d’un prétest permet de saisir si l’attente affecte les résultats de l’expérimentation.

85
Q

Que peut-on dire de l’effet Hawthorne ou placebo?

A

Le fait de savoir que l’on reçoit une intervention peut mener à une amélioration des symotômes (ex: médicament pour la pression artérielle). Effet placebo vient de la médecine: quand les gens reçoive une intervention, juste le fait d’être au courant de ça fait qu’ils rapportent une diminution des symptômes.
Comment contrôler l’effet placebo? Groupe contrôle, qui ont le médicament, mais sans la molécule active.

86
Q

Que signifie (X Y)?

A

Qu’il n’y a pas de lien de causalité entre X et Y.

87
Q

Dans une recherche expérimentale, que peut-on dire des groupes liés à l’expérimentation?

A

Il en faut au moins 2; un de traitement, et un de comparaison.

88
Q

Si on ne peut pas remettre en question le lien entre X et Y et les changements observés dans Y ne peuvent être attribuables qu’à la manipulation, comment est la validité interne?

A

Bonne.

89
Q

Comment prévenir la régression vers la moyenne?

A

Groupe témoin, ou plusieurs prises de mesure (on se rapproche de la réelle moyenne).

90
Q

Quelle menace à la validité interne fait référence à l’assignation des participants dans les groupes?

A

La sélection des participants (groupe pré-existants ou pas assignés aléatoirement, les résultats sont-ils attribuables à des différences initiales entre les participants?)

91
Q

Qu’est-ce que la validité externe?

A

Une relation causale (X cause Y) peut être généralisée à différentes populations, différentes situations, différents moments, pour différentes mesures, etc.

92
Q

Est-ce que la validité interne est suffisante pour la validité externe?

A

Non, elle est nécessaire, mais non suffisante.

93
Q

Quelles seraient des menaces à la validité externe?

A

Prise de mesure (sensibilisation), traitement uniquement efficace pour les individus ayant les attributs (interaction traitement-attribut), traitement efficace seulement en situation expérimentale (interation traitement-environnement)

94
Q

Est-ce que les variables concommittentes font des analyses statistiques plus fortes, et quel impact cela a au niveau du nombre de participants requis?

A

Analyses plus fortes, moins besoin de participants.

95
Q

Quand est-ce que seront utiles les prétests?

A

Quand on a des groupes non-équivalents.

96
Q

Que peut-on dire de l’analyse statistique des variables concommittentes?

A

Cet ajout donne des analyses statistiques plus fortes, et on a moins besoin de participants. Donne plus de chances d’isoler l’effet de la VI manipulée.

97
Q

Quel plan regarde les interactions entre différentes VI provoquées?

A

Plan factoriel.

98
Q

Le plan post-test avec groupe témoin permet de contrôler quelles menaces à la validité interne?

A

Effet de maturation (les participants partent au même niveau) et effet de sélection.

99
Q

Quand est-ce qu’a lieu une interaction?

A

Quand la relation d’une VI et d’une VD est modifiée par la présence d’au moins une autre VI. Cela modifie soit la force de la relation, soit le sens.