Cours 8 Flashcards
Que sont les exons ? Introns ?
Exons = séq condantes maintenues dans l’ARN mature (peuvent ne pas coder = régions 5’ et 3’ non-traduites)
Introns = séq non-codantes qui entrecoupent les exons.
Combien y a-t-il d’exons s’il y a 7 introns ?
8 (tjrs 1 exon de plus que les introns.)
Qu’est-ce que l’épissage ?
Enlevage de régions (surtout introns) pour donner un ARNm mature à partir du pré-ARN.
Vrai ou faux : les introns sont bien plus courts que les exons.
Faux : exons 150 bases (monocat !!!) à peu près, introns jusqu’à 800 000.
Vrai ou faux : les introns sont éliminés en partie lors de la transcription et de la traduction.
Faux : lors de la traduction et de la transcription, les machineries ne discriment pas les introns des exons : ils transcrivent et traduisent tout ce qui semble normal.
Quelles sont les séquences importantes des introns ?
Site 5’ (donneur) = GU
Site 3’ (receveur) = AG
Site d’embranchement = A dans la séquence (YNYURAY suivi de plein de pyr Y)
Comment se passe l’épissage ?
= 2 rx trans-estérification.
Le 2’OH du site de branchement (A) attaque le phosphate du site donneur (P-GU - le P5’ de l’intron s’attache à A = jonction triple), libérant en 3’ du donneur (=exon 5’). Ce O3’ libéré (exon 5’) attaque le phosphate du site receveur (AG-P) et s’y attache donc. On a au final les deux exons (exon 5’ en 3’ du donneur et exon 3’ en 5’ du receveur) collés et l’intron seul avec les sites UG, A et AG.
L’intron seul est dégradé ensuite.
Qu’est-ce que l’épissage en trans ?
Les deux jonctions des exons viennent de deux ARNm donc s’attachent ensemble même si pas le même. Très rare. Ça peut être fait exprès.
Qu’est-ce que le spliceosome ?
Machinerie d’épissage 150 prots et 5 ARN (majorité des fonctions = repèrent séquences importantes des introns + catalyse), taille similaire ribosome. +++ ATP dép.
ARN = U1/2/4/5/6 de 100-300 nt chaque, complexés avec prots = snRNP (ribonucléoprots nucléaires)
Autres prots.
Vrai ou faux : les snRNP peuvent rapproche les sites de donneur (épissage 5’) et de branchement car les introns sont souvent TRÈS grands.
VRAI.
Quels ARN (snRNP) se lient a quelles séquences durant l’épissage ?
U1 et U6 se lient au donneur.
U2 se lie au site de branchement en excluant le A !!! Important, son 2’OH devient exposé. (BBP aussi lie site branchement = juste une prot !!!)
U2 et U6 se lient entre elles = rapproche site branchement au donneur grâce à leur affinité :).
Quelle est l’étape 1 de l’épissage ?
Complexe E :
1. Site épissage 5’ (donneur) reconnu par U1.
2. Sous-unité de U2AF (65) se lie au site polyY (après site de branchement) et (35) se lie au site receveur.
3. (65) recrute BBP au site de branchement (il aidera U2 à se loger par la suite).
Quelle est l’étape 2 de l’épissage ?
Complexe A :
1. U2 se lie au site de branchement (aidé par U2AF et BBP qui part)
2. A non apparié avec U2 = dispo pour réagir avec donneur pour première estérification.
Quelle est l’étape 3 de l’épissage ?
Complexe B :
1. U4/5/6 arrive et U6 a une affinité pour même que U1 (donneur) mais plus faible. Pour autant, tasse U1 qui est plus petite ouch. U2AF s’en va au complet également.
U4/6 se lient à l’ARN alors que U5 stabilisé par interact prot-prot.
On est prêt à la catalyse ! :)
Quelle est l’étape 4 de l’épissage ?
Complexe C :
1. U4 = petite soeur tannante qui empêche U6 et U2 de se lier part enfin : les deux se lient = juxtapose donneur et branchement avec A exposé.
2. Attaque du A…
3. U5 entraîne le 5’ exon au 3’ de l’autre bord (receveur) et 2e attaque = libération intron sous forme de lasso.
Vrai ou faux : des introns peuvent s’auto-épisser par la genre de structure sec de l’ARN mettons qui rapproche tout seul les séquences…
Vrai. Rare : autocatalyse avec des tige-boucles et tout…
Pourquoi l’épissage est-il assez fiable ?
Car le site 5’ (donneur) est reconnu ar U1 ET U6 donc peu de chance de se tromper les deux. = Ce site = sélection stricte.
Quel problème entraine la longueur immense des introns ?
Machinerie doit identifier les exons parmi tout ça = peut créer des erreurs. C’est pas très grave car juste une prot mais perte d’E.
Quelles sont les erreurs d’épissage ?
Saut d’exons, sélection d’un pseudo-site dans la séquence d’exons.
Qu’est-ce qui prévient les erreurs d’épissage ?
Le fait que les pré-ARNm sont épissés pendant la transcription (pol transporte de la machinerie d’épissage) -> peu de chance de saut d’exons.
Aussi, prots SR lient les exons (séquences ESE (amplificateurs d’épissage exoniques) que les introns n’ont pas) indique les sites d’épissage proches. Les SR recrutent U2AF au site 3’ et U1 au site 5’ = assemblage aux bons endroits.
Qu’est-ce que le spliceosome mineur ?
(Site donneur = AU et receveur = AC.)
U11 = U1 et U12 = U2. U4/6 différentes. U5 = seule même. Prots différentes mais même principe. Plus rare.
Qu’est-ce que apporte l’épissage alternatif ?
Plusieurs prots par pré-ARN = isoformes. 75% gènes humain peuvent donner des isoformes ! +++ 2/gène mais peut être des centaines/milliers.
Comment sont les ARNm alternatifs de la troponine T ?
Soit 1/2/3/5 soit 1/2/4/5 on skip 3 ou 4 = exons uniques, avec les 3 exons communs.
Nomme les types d’épissage alternatif.
Exon éliminé ; exon allongé (bout d’intron) ; intron retenu (complet) ; épissage trans alternatif (contrôlé.)