Cours 8 Flashcards

1
Q

Commotion cérébrale: c quoi

A
  • Sous catégorie des trauma cranio-cérébraux
  • Pas de définition formelle
    –> Sujet à débat
    ==> OMS, ACR, AAP définissent selon des indicateurs (perte de consicence < 30 minutes, amnésie de 2 jours, échelle de glasogw entre 13 et 15)
  • Def de AAP beaucoup plus conservatrice par rapport à la durée de la perte de conscience
  • OMS et ACR prennent en compte si les signes neurologiques soient transitoires ou non
  • Tous les 4 ans, Consensus statement on concussion and sports
    –> Définition prpoposée lors de la 5e conférence: processus pathophysiologique complexe induits par des forces biomécaniques se traduisant généralement par l’apparition rapide d’un disfonctionnement neurologique transitoire se résolvant spontanément sur une période de temps variable et pouvant impliquer ou non une perte de conscience
    ==> Plusieurs choses que l’on peut utiliser pour
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2
Q

Plusieurs choses que l’on peut voir pour définir une commotion cérébrale

A
  • Origine sportive: coup direct à la tête, au visage, au cou ou ailleurs sur le corps qui va transmettre une force impulsive à la tête
  • Se traduisent par l’apparition rapide de l’altération des fonctions neurologiques de courte durée se résolvant spontanément
  • Symptômes rapides, mais parfois apparaissent jusqu’à 48h
  • Peuvent entrainer des changements neuropathologiques mais les signes et symptômes cliniques aigus reflètent en grande partie une perturbation fonctionnelle sans qu’aucune anomalie ne soient observées dans les études de neuro-imagerie structurelle standards (on ne voit pas les commotions cérébrales)
  • Les commotions d’origine sportive entrainent une série de signes et symptômes cliniques qui peuvent entrainer ou non une perte de conscience. La résolution des caractéristiques cliniques et cognitive suivent généralement un certain cours séquentiel. Dans certains cas les symptômes peuvent se prolonger indéfiniment.
    ==> Si il y a perte de conscience, il y a au moins commotion mais pas inversément
  • Les signes et symptômes ne peuvent pas être expliqués par la consommation de drogues d’alcool ou de médicaments, ou de blessures cervicales, disfonctionnement vestibulaire, facteurs psychologiques.

==> Toujours des blessures mineures fermées à la tête.
==> Pas toujours des TCCL (trauma cranio-cérébraux léger)
–> Parfois inconscience > 30 minutes ou amnésie plus de 24h (TTC modéré) –> Très rare

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3
Q

Commotion: cause

A
  • Inertie
    –> Accélération/décélération linéaire ou rotation
    ==> Le cerveau va percuter la boite crânienne
  • En général, les deux accélérations se font en même temps.
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4
Q

Accélération linéaire

A
  • Provoque un contre-coup
    –> Le cerveau touche une première fois la boite crânienne, puis mouvement de vague et le cerveau va toucher une deuxième fois la boite cranienne à l’autre extrémité
  • Le mouvement de vague va provoquer un étirement et une compression qui va toucher plus que le site d’impact
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5
Q

Accélération angulaire

A
  • Le choc peut être ammené au corps de la personne et provoque une accélération angulaire de la tête
    ==> Le cerveau se tord sur lui même
    == > Force de cisaillement et d’étirement un peu partout dans le cerveau.
    Ces forces amènent une perturbation de la structure des axones de la membrane cellulaire
    –> Effets pathophysiologiques assez grave
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6
Q

Pourquoi on parle des commotions?

A
  • Grosse incidence chaque année (en 2007: entre 4 et 13,2% de toutes les blessures sportives, environ le 10ème)
    –> Pourcentage plus élevée dans certains sports à risques
    –> Plus de commotions dans les populations vulnérables, comme les enfants
  • Aux US, entre 1.6 et 3.8 millions de commotions chaque année (2006)
  • Ce chiffre ne prend pas en compte les commotions non rapportées
  • 50 à 75 % des commotions ne seraient pas rapportées
    –> Pq?
    ==> Certains athlètes ne connaissent pas les symptômes/signes
    ==> Certains veulent continuer à jouer
    ==> Certains font face à de la pression consciente/inconsciente pour diverses raisons
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7
Q

Incidence chez les jeunes?

A
  • Même incidence chez les enfants que chez les adultes
  • Pas les mêmes connaissances
  • Pas les mêmes structures de prise en charge (pas de médecin dans la cour par exemple)
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8
Q

Signes et symptômes d’une commotion

A
  • Signes et symptômes assez grave:
  • Perte de conscience (dans 5 à 10% des commotions)
  • Trouble de mémoire (24-28% des commotions)
  • Flash lumineux
  • Etourdissements
  • Confusion

Différents d’une personne à l’autre en fonction:
- Région atteinte
- Sexe
- Age
- Historique
- Niveau d’hydratation

Toujours des dommages permanents:
- Retour au jeu prématuré peut avoir des conséqeucenes graves (syndrome du second impact)

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9
Q

3 catégories de signes et symptôme

A
  • Somatiques
    –> “Physiques”
    –> Maux de tête
    –> Vomissements
    –> Fatigue
    –> Sensibilité à la lumière
  • Cognitifs
    –> Temps de réaction lent
    –> Difficulté de concentration
  • Affectifs
    –> Anxiété
    –> Dépression
    –> Irritabilité

Symptomes les plus fréquents:
- Maux de tête
- Trouble d’équilibre
- Hypo/hypersensibilité à la lumière et/ou son
- Etoudissements
- Somnolence
- Confusion
- Nausées, vomissements

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10
Q

Evolution des signes et symptômes

A
  • Les symptômes et leur intensité peuvent augmenter ou diminuer (une 20aine de symptômes)
  • Beaucoup de signes et symptômes sont non-spécifique à la commotion ( c’est pas parce-que j’ai des nausées que j’ai une commotion)
  • Majorité des symptômes se résorbent jusqu’à 3 semaines (Consensus statement of concussion)
  • Entre 10 et 33 % des athlètes souffrent du syndrôme post-commotionnel
    ==> Ils ont des symptômes qui persistent dans le temps
    –> Parmi eux, 15 à 75% ont des maux de tête jusqu’à 3 mois après la blessure
    –> 20% d’eux ont des maux de tête 4 ans après la blessure
    –> Maux de tête, fatigue, troubles du sommeil ou de l’attention/concentration
    –> L’intensité des symptômes peut être affecté par plusieurs facteurs: sexe, facteurs socio-économiques, maladies commorbides, lésions musculo-squelettiques, exercice d’intensité modéré à élever.
  • Le syndrôme post-commotionnel détruit la qualoté de vie des gens
    –> Dépression, source de frustration
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11
Q

Conséquences à long terme des commotions

A
  • Les commotions mènent à une grande variété de symptômes persistants
    –> Détérioration cognitive légère
    –> Disfonctionnement du système moteur
    –> Dépression
    –> Différence dans le métabolisme cérébrale (certains joueurs de foot jusqu’à 9 ans)
    –> Depuis 1920: plusieurs commotions cérébrales subies sont associés à des lésions cérébrales chroniques (encéphalopathie traumatique chronique (ETC))
    –> Plusieurs années après la commotion, il y a des syndrômes neurologiques associé ==> Pathologie
    ==> La protéine TAU va sortir du cerveau et se dépose sur le cerveau, et étouffe le cerveau et la matière blanche
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12
Q

Détection, évaluation et suivi

A
  • Première chose à faire: retirer le participant de son activité
    –> Diriger cette personne vers un responsable pour vérifier les symptômes
    ==> Le responsable vérifie la présence de symptômes en considérant 3 situation:
  • Symptômes d’alertes
    –> Envoyer direct aux urgence
    –> Instabilité en position debout
    –> Crises/convulsions
    –> Nausées/vomissements répétés
    –> Forte somnolence
    –> Impossibilité de rester réveiller
    –> Mal de tête qui s’aggrave
    –> Incapacité de reconnaitre des lieux ou des
    personnes
    –> Elocution pâteuses
    –> Pupilles dilatées différemment
    –> Saignement des oreilles
  • Symptômes mais pas de signaux d’alertes
    –> S’assurer que la personne soit retirée du jeu
    –> S’assurer qu’il ne reprennent pas de sport de contact dans les 48h
    –> Voir les changements de l’état de santé dans les 48h
    –> Si aucun symptôme, pas de souci pour reprendre l’activité
    –> Continuer des activités légères (cuisiner, caresser un chat, lire une BD
  • Pas de symptômes
    –> Protocole de gestion des commotions cérébrales
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13
Q

Etape du protocole de gestion des commotions cérébrales

A

1) Repos initial
- Période de repos de 48
- Limiter les activités intellectuelles qui demandent de l’attention
- Ne pas pratiquer d’activités physique ou sportives
- Rechercher un endroit calme
- Eviter les écrans
- Limiter ses activités aux besoins de la vie quotidienne
- Respecter les besoins en hydratation/sommeil/alimentation
- Eviter de se reposer toute la journée
- Eviter de consommer de l’alcool, de la drogue, des boissons stimulantes, des médicaments
- Eviter la conduite automobile

2) Reprise progressive des activités
- 24h entre chaque étape de reprise des activités
- Si y a aucun signal d’alerte
–> Diminution graduelle des symptômes ou aucun symptôme en lien avec ces activités
- La reprise des activités physiques et intellectuelles peuvent se faire en parallèle

  • Première étape:
  • Activité très légère (périodes de 15 à 20 minutes)
  • Evaluation médicale pour passer à l’étape 2
  • Etape 2: Activité aérobiques individuelles légères
  • Augmenter légèrement le rythme cardiaque de 20 à 30 minutes (marche soutenue, vélo stationnaire)
  • Etape 3: Exercices individuelles spécifiques
  • Augmentation graduelle de l’intensité et de la durée des activités et commencer des exercices propres à son sport.

Etape 4: Exercice plus exigeant avec ou sans coéquipier
- Exo technique plus complexe
- Exos en résistance
- Exos propres au sport avec des coéquipiers

Etape 5
- Nouvelle autorisation médicale
- Un entrainement sans restriction est autorisé

Etape 6
- Retour à la compétition

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14
Q

Commotion chez les enfants

A
  • Population négligée par la recherche
  • Une partie des enfants n’est pas correctement examinée
  • 65% des commotions se font dans le sport
  • 10-14 ans sont les plus touchés
  • Commotion = blessure la plus courante
    –> Affecte directement et négativement le cerveau/les fonctions cognitives
  • Conséquences à long terme?
    –> Compensé par des facteurs physiologiques/adaptatifs?
  • Avant, on disait que c’était moins grave chez les enfants car ils sont capables de s’adapter car plus tolérant aux commotions
  • Leurs cerveaux ne seraient en fait pas plus résilients, mais juste différents.
    ==> Les tests chez les adultes ne sont pas adaptés au cerveau des enfants
  • Etudes prospectives de 2012:
    –> Plus susceptibles d’avoir des symptômes cognitifs et somatiques persistants, plus de risque de déficit de réussite scolaire
  • Les conséquences neuro-comportementales chez l’enfant restent controversées
    –> Même si ça reste une petite partie des enfants ont des conséquences plus graves, ça reste un gros problème de santé publique
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15
Q

Changements physiologiques et fonctionnels

A
  • Augmentation de l’insuline
  • Augmentation de la perfusion sanguine
  • Augmentation d l’oxygénation du sang
  • Augmentation de la minéralisation et de la densité osseuse
  • Diminution du diabète de type 2
  • Réduction de l’ostéoporose
  • Diminution du risque d’accidents cardio-vascualaires
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16
Q

Impact sur le cerveau

A
  • Augmentation de l’angiogénèse dans le cerveau si pratiquée régulièrement
  • Augmentation de neurotransmetteurs clés (mémoire, attention, planification)
  • Augmentation de facteurs de croissances du cerveau (facteurs neurotropiques dérivés du cerveau BDNF)
    –> Favorise le développement neuronale dans différentes régions du cerveau
  • Augmentation des capacités cognitives (mémoire, attention, diminution de l’Alzheimer)
17
Q

Neurobiologie de l’exercice

A

4 éléments clés:
- Augmente l’angiogénèse (les artères du cerveau vont croitre)
–> 2 régions clés: lobe frontale et thalamus (centre qui reçoit l’info des sens et les distribue dans le cortex)
- Augmentation de facteurs de croissance
–> BDNF favorise l’apprentissage à travers la plasticité synaptique
–> Galantin
–> Facteur de croissance neuronal
==> Tout ça favorise une augmentation de la densité synaptique ==> Amélioration de la mémoire
- Augmentation de neurotransmetteurs
–> Acétylcholine et Sérotonine (mémoire et apprentissage)
–> Anorépinéphrine et dopamine (attention)
- Augmentation de la synaptogénèse dans les hippocampes et le gyrus denté (consolidation de l’info en mémoire à long terme)

18
Q

Comment l’exercice physique a un impact sur le cerveau ?

A

Changements physiologiques qui auront un impact sur la neurobiologie
- Augmentation des facteurs de croissance d’insuline influence les facteurs de croissance dérivés du cerveau qui traverse la barrière hématocéphalique
- Augmentation du taux de calcium qui stimule la dopamine
- Augmentation de la vasculariation

19
Q

Programme d’entrainement chez l’adulte

A

L’exercice physique a des impacts précis qui affectent différentes fonctions du cerveau

Sur le plan cognitif:
- Augmentation des fonctions exécutives (planification, organisation, développement de stratégie, contrôle mentale, flexibilité cognitive, inhibition, habileté spatiale, vitesse de traitement et de réaction)
==> L’exercice doit être de nature aérobie (le rythme cardiaque doit augmenter)
==> Pour avoir des effets durables, l’entrainement doit durer un mois
==> Chaque séance doit durer au moins 30 minutes
==> D’autres changements entre 46 et 60 minutes
==> Effet de courbe inversée: il doit y avoir un effort de 50-60% de la VO2max
==> Les conséquences peuvent être “négatives” sur le plan cognitif pour une courte durée si l’exercice dure plus d’une heure et si l’effort excède 70 à 80% du VO2max et qui conduit à un certain niveau de déshydratation

20
Q

Transférable à l’enfant ?

A
  • Différences entre enfant et adultes qui pourraient faire en sorte que l’effet de l’AP sur le cerveau soit différents ou que les paramètres (intensité/durée/fréquence) diffèrent
    –> L’enfant a une réponse physiologique différente
    –> Le cerveau est toujours en développement (mature entre 22 et 25 ans)
  • 2 approches par rapport à l’AP:
  • Long terme
  • Court terme (direct après l’AP)
  • Population étudiée:
    –> Enfants, adultes, ainés, pathologies
21
Q

Etudes sur l’effet de l’exercice et les fonctions cognitives

A
  • Etudes transversales
  • Etudes indirects qui ont regardé si il y a un lien entre la condition physique et les fonctions cognitives
    –> Fitnessgram et PACER qui évaluent le VO2max des enfants
    –> 600 enfants
    –> Il a pris les 12 enfants avec la meilleure CP et les a comparé avec les 12 avec la moins bonne CP (du point de vue cardio-respiratoire)
    ==> Ceux ayant la meilleure capacité cardio-respiratoire ont de meilleurs résultats, de meilleures perf aux test de lecture et de math, meilleure attention sur des tâches cognitives, meilleure potentiel neuro-électriques ( plus grande amplitude et décharge pus rapide)
    –> Les deux groupes d’enfants avaient un statut socio-économique similaire
    –> Les meilleures ont un QI plus élevé, un plus grande force musculaire et un IMC de 18 contre 22
    ==> Impossible toutefois de voir un lien direct car ça ne représente que 3% du groupe total
    –> Beaucoup de facteurs non-controlés (alimentation,…)
    –> D’après une étude, si petit IMC, plus gros volume cérébral associé
    ==> L’étude ne se focalise pas sur la population générale mais sur les extrêmes
    –> Il y a d’autres facteurs qui distinguent les deux groupes de l’étude
22
Q

Niveau d’activité physique

A
  • Autre approche: remplissage de questionnaire par les parents
  • Etude sur une semaine
    –> Pour les jeunes de 8 à 16 ans qui pratiquent de l’AP fréquemment, il n’y a pas de différence par rapport à ceux qui ne pratiquent pas d’AP point de vue résultat académique
23
Q

Etude de Linder

A
  • Enfants de 12 à 17
  • S’intéresse à la pratique d’AP sur une année
    ==> Toujours pas de différence
  • Limites du questionnaire:
    –> On rapporte ce dont on se souvient
    –> Certains parents surestiment la pratique des enfants
    –> Problème de mémoire
    –> Définition d’AP pas toujours claire pour tout le monde
    –> Désirabilité sociale: certains ont besoin de rapporter que leur enfant fait bcp d’AP

–> Ces études ne contrôlent pas certains facteurs (alimentation, pratique de loisirs, pathologies, conditions médicales)
–> On utilise les résultats académiques, qui n’est pas forcément un bon marqueur

24
Q

Evaluation des jeunes en cours d’éducation physique

A
  • Lien entre les heures en EP et les résultats académiques
  • Donner l’accès au gymnase tous les jours
  • 2 séries d’études qui se concentrent sur une heure de plus d’AP/semaine
  • Plusieurs étude disent qu’il n’y a aucun effet sur le rendement académique
  • Une étude montre que cela augmente les résultats en lecture (anglais) mais n’affecte pas les math et diminue les langues secondes

Plusieurs études comparent des groupes avec une différence de 4h d’EP/semaine
–> Ça augmente les résultats au test de math
–> Diminue les résultats en anglais langue seconde
–> Diminution des résultats en langue seconde car c’est là qu’on coupe pour remplacer par de l’EP

Autre étude:
–> 4h de plus augmente les résultats en math et en lecture mais juste chez les filles
–> Les garçons pratiquent déjà suffisamment d’EP
–> Aucune vérification du nombre d’heure d’AP en dehors des cours
–> Aucune info sur les autres caractéristiques des participants (alimentation, loisirs,…)

25
Q

Etude de Dave Ellemberg

A
  • Augmentation de la pratique physique chez les jeunes
  • 3 périodes (2X1h après l’école et 1x 45 minutes sur le temps de midi)
  • Mesure de la VO2max
  • Mesure éléctrophysiologique reliée à la mémoire et l’attention, amplitude et rapidité des neurones
  • Division des 24 enfants en deux groupes
  • 12 semaines d’études
  • Remesure des mêmes fonctions
  • Les deux groupes ont un même statut socio-économique, IMC, estime de soi, VO2max, habitude alimentaire, état de santé, réussite scolaire
  • Que faisaient les élèves?
    –> Exercice aérobie (poursuite, ballons, sports collectifs)
    –>Présence de cardio-fréquencemètre
  • Les jeunes travaillaient à 70% minimum de leur fréquence cardiaque maximale

Mesure de l’attention:
- P3A (onde neurophysiologique qui regarde la réorientation de l’attention et la résistance à la distraction (attention sélective)
- P3B ( attention soutenue, vitesse de traitement de l’info)
- N400 (tâche de mémoire, donne des infos sur la mémoire à long terme, mémoire sémantique)

Résultats:
- Pas de résultats dans la mémoire à long terme (l’exercice doit se poursuivre plus que 12 semaines)
- Changements dans les réponses neurobiologiques liées à l’attention et les fonctions exécutives
- Les jeunes ont une augmentation de l’amplitude de la réponse éléctrophysiologique à l’attention (P3B)
PZ: mesure de la vitesse du temps de réaction, capacité de maintenir l’attention sur une grande période de temps
==> Après 12 semaines, au moins 3X1 heure/semaine d’exo aérobie à 70% de la FC max, il y a une amélioration de l’attention chez les enfants

26
Q

Etude de Davis

A
  • Effet d’un entrainement régulier les fonctions cognitives des jeunes (7-11) ans
  • Evaluation sur planification, attention, traitement de l’info grâce au CAS Cognitive assessment system
    3 groupes (40/20/rien par jour) pendant 15 semaines
  • On ne connait pas les activités de loisirs et de sports chez les 3 groupes
  • FC de 150 BPM
  • Amélioration seulement pour le groupe de 40 minutes
  • Amélioration juste pour la planification
27
Q

Etude de O’Connor

A
  • Etude sur les qualités motrices de l’enfant
  • 6 mois, 44 jeunes, 1ère année
  • Entrainement moteur de Kephart (équilibre, coordination, dextérité)
  • 48 jeunes qui faisait le programme standard
  • Evaluation de capacités cognitives (perception, mémoire, attention) et réussite académique Metropolitan achievement test et Metropolitan Radiness Test
    –> Aucune différence entre les 2 groupes
    –> Peu de facteurs contrôlés
28
Q

Etudes de McCornick

A
  • Entrainement perceptivo-moteur
  • Coordination Oeil/main et oeil/pied (atteinte d’une cible)
    –> Combinaison de l’activité motrice et de l’activité visuo-perceptive
  • Entrainement touche la motricité fine et coordination de la perception avec la motricité globale
  • Stimulation du système visuo-perceptif et auditif
  • Objectif: intégration dans l’aire 5/7 du cortex pariétal du geste moteur et des sens pour voir si cela peut améliorer les capacités d’attention
  • Vieille étude
  • Aucune info sur l’intensité/fréquence/durée de l’entrainement
  • Résultats: amélioration des capacités attentionnelle visuelle et auditive)
  • Limites:
    –> Peu d’info sur les caractéristiques des participants
    –> On sait pas si y a des activités aérobies
    –> On sait pas a quoi attribuer l’amélioration de l’attention visuelle et auditive
29
Q

Est-ce qu’un entrainement des qualités motrices peut avoir un impact sur les fonctions du cerveau ?

A
  • Interrelation entre le développement moteur et le développement des fonctions
    exécutives par une collaboration entre le cervelet et le cortex préfrontal dorsolatéral
  • Ce circuit serait impliqué dans l’attention et les fonctions exécutives
    –> Le développement moteur serait relié en partie avec les développement des fonctions exécutives et l’attention
  • Co-activation du circuit
    –> Les jeunes apprennent et font une activité physique en même temps
    –> Soit aérobie, soit un programme neuro-moteur (équilibre, coordination, agilité, contrôle du mouvement, rythme)
  • 3 groupes d’enfants entre 10 et 11 ans
  • 1 évaluation des capacités cognitives avant l’étude
  • Division des groupes au hasard (similaire en termes d’estime de soi, d’IMC, de VO2max, de statut socio-économique, habitude alimentaires, réussite académique, état de santé)
  • Un groupe contrôle de 15 participants qui font rien
  • Un de 19 participants qui font du step (aérobie) 1X30 minutes par jour 5X/semaines pendant 10 semaines (75% FC max)
  • Un groupe neuro-moteur sans composante aérobie avec un FC basse

Résultats:
- Mémoire: pas de différence
- Mémoire à court terme (lobe frontaux): rien de différent
- Fonctions exécutives:
–> Amélioration de la vérification des hypothèses et création de concepts chez les aérobie
- Amélioration de la capacité de gérer de l’info mais uniquement chez les aérobies (fluidité verbale)
- Amélioration de la rapidité de la génération de la réponse similaire chez les deux groupes expérimentaux

==> Pas d’avantage à inclure une composante neuro-motrice sans composante aérobie

30
Q

Participation à des sports organisés

A
31
Q

Fergin

A
  • 3000 jeunes
  • Les élèves le plus impliqué dans leur sports respectifs ont de meilleur résultats académiques, un concept de soi plus élevé, un statut socio-économique plus élevé et de plus grandes aspirations en matière d’éducation et moins de problèmes de discipline
    Limites:
  • Questionnaires ont été utilisés
32
Q

Jordan

A
  • Contrôle de certains facteurs
    –> Statut socio-économique, éducation, sexe, origine ethnique similaire
    –> Influence positive des sports sur la réussite scolaire, le concept de soi et la confiance en soi
33
Q

Ray

A
  • Moyenne globale académique plus élevée pour les sportifs
34
Q

Eidsmoe

A
  • Les joueurs de foot et de basket ont un moyenne académique plus élevée
  • Pas de vérification du statut socio-économique, de l’estime de soi, du nombre d’heure d’AP non réglementée
35
Q

Lipscomb

A

Réussite académique entre la 8e et la 12e année scolaire
- On a vérifié au préalable que les jeunes aient le même SS et la même estime de soi
–> Les élèves inscrits dans des sports scolaires ont une augmentation de 2,2% en math et en sciences après la 12e année
–> Les élèves inscrits dans les clubs scolaires non-sprotifs (club d’échecs,…) ont une amélioration de 1,5% en math

36
Q

Benguigui

A
  • Effet de l’implication dans un sport spécifique avec un marqueur de la cognition (Benguigui
    et Ripoll, 1998)
  • Pratique de tennis
  • Tâche de traitement de l’info visuelle et du traitement de l’info
  • 24 joueurs de tennis et 24 joueurs occasionnels
  • Division en fonction de l’âge ( 7/10/13/23) et année d’expérience ( 1,5/3,7/5,2/11)
    –> Pas beaucoup de participants par tranche !
    ==> Très petite différence entre les groupes après 13 ans
    ==> Seule différence vers 7 ans
    ==> Entre 7 et 13 ans la pratique de tennis a accéléré le développement des processus perceptivo-moteurs
    ==> Pratiquer un sport pourrait améliorer certaines fonctions cognitives au sport
37
Q

Ellemberg et Martin

A
  • L’effet de la participation à une activité sportive sur le fonctionnement cognitif de l’enfant
  • Comparer des jeunes qui participent à des sports organisés et des stratégie (basket) vs un sport uniquement aérobie (natation)
  • 3 groupes de participants (Basket/natation/contrôle) comparable sauf au niveau du nombre d’heure d’AP/semaine, de VO2max, de force musculaire
  • Pas de différence significative pour les IMC

Résultats:
Test de mémoire (lobes temporaux)
- Différence significatives pour les basketteurs et les nageurs
- Apprentissage: différence significative
- Mémoire à long terme: différence significative
- Mémoire de travail plus efficace aussi (un peu plus élevé pour les basketteurs)
- Mesure des fonctions exécutives (mettre un frein à une activité qu’on fait de manière automatiques): Les basketteurs ont de meilleurs qualités d’inhibition
- Planification : pas de différence

==> La pratique du sport influence les capacités cognitives
==> Amélioration de la mémoire
–> Cette pratique doit excéder plusieurs semaines/mois
–> Dans cette étude, 2 ans montre qu’il y a des différences

38
Q

Conclusion

A
  • L’exercice pratiqué régulièrement a un impact bénéfique sur les fonctions cognitives de l’enfant
  • L’entrainement aérobie est meilleur que l’entrainement moteur
  • Moyen terme: amélioration des fonctions exécutives et de l’attention
  • Long terme: amélioration plus globake qui touche aussi la mémoire à long terme si on pratique une activité soutenue
    Études à venir…
  • Vérifier les effets de l’activité physique en fonction de l’âge
  • Vérifier le maintien à long terme
  • Identifier les mécanismes neurobiologiques chez l’enfant
  • Vérification de l’application auprès d’une population pathologique (TDAH, Déficience
    intellectuelle)
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Q
A