Cours 8 Flashcards
Commotion cérébrale: c quoi
- Sous catégorie des trauma cranio-cérébraux
- Pas de définition formelle
–> Sujet à débat
==> OMS, ACR, AAP définissent selon des indicateurs (perte de consicence < 30 minutes, amnésie de 2 jours, échelle de glasogw entre 13 et 15) - Def de AAP beaucoup plus conservatrice par rapport à la durée de la perte de conscience
- OMS et ACR prennent en compte si les signes neurologiques soient transitoires ou non
- Tous les 4 ans, Consensus statement on concussion and sports
–> Définition prpoposée lors de la 5e conférence: processus pathophysiologique complexe induits par des forces biomécaniques se traduisant généralement par l’apparition rapide d’un disfonctionnement neurologique transitoire se résolvant spontanément sur une période de temps variable et pouvant impliquer ou non une perte de conscience
==> Plusieurs choses que l’on peut utiliser pour
Plusieurs choses que l’on peut voir pour définir une commotion cérébrale
- Origine sportive: coup direct à la tête, au visage, au cou ou ailleurs sur le corps qui va transmettre une force impulsive à la tête
- Se traduisent par l’apparition rapide de l’altération des fonctions neurologiques de courte durée se résolvant spontanément
- Symptômes rapides, mais parfois apparaissent jusqu’à 48h
- Peuvent entrainer des changements neuropathologiques mais les signes et symptômes cliniques aigus reflètent en grande partie une perturbation fonctionnelle sans qu’aucune anomalie ne soient observées dans les études de neuro-imagerie structurelle standards (on ne voit pas les commotions cérébrales)
- Les commotions d’origine sportive entrainent une série de signes et symptômes cliniques qui peuvent entrainer ou non une perte de conscience. La résolution des caractéristiques cliniques et cognitive suivent généralement un certain cours séquentiel. Dans certains cas les symptômes peuvent se prolonger indéfiniment.
==> Si il y a perte de conscience, il y a au moins commotion mais pas inversément - Les signes et symptômes ne peuvent pas être expliqués par la consommation de drogues d’alcool ou de médicaments, ou de blessures cervicales, disfonctionnement vestibulaire, facteurs psychologiques.
==> Toujours des blessures mineures fermées à la tête.
==> Pas toujours des TCCL (trauma cranio-cérébraux léger)
–> Parfois inconscience > 30 minutes ou amnésie plus de 24h (TTC modéré) –> Très rare
Commotion: cause
- Inertie
–> Accélération/décélération linéaire ou rotation
==> Le cerveau va percuter la boite crânienne - En général, les deux accélérations se font en même temps.
Accélération linéaire
- Provoque un contre-coup
–> Le cerveau touche une première fois la boite crânienne, puis mouvement de vague et le cerveau va toucher une deuxième fois la boite cranienne à l’autre extrémité - Le mouvement de vague va provoquer un étirement et une compression qui va toucher plus que le site d’impact
Accélération angulaire
- Le choc peut être ammené au corps de la personne et provoque une accélération angulaire de la tête
==> Le cerveau se tord sur lui même
== > Force de cisaillement et d’étirement un peu partout dans le cerveau.
Ces forces amènent une perturbation de la structure des axones de la membrane cellulaire
–> Effets pathophysiologiques assez grave
Pourquoi on parle des commotions?
- Grosse incidence chaque année (en 2007: entre 4 et 13,2% de toutes les blessures sportives, environ le 10ème)
–> Pourcentage plus élevée dans certains sports à risques
–> Plus de commotions dans les populations vulnérables, comme les enfants - Aux US, entre 1.6 et 3.8 millions de commotions chaque année (2006)
- Ce chiffre ne prend pas en compte les commotions non rapportées
- 50 à 75 % des commotions ne seraient pas rapportées
–> Pq?
==> Certains athlètes ne connaissent pas les symptômes/signes
==> Certains veulent continuer à jouer
==> Certains font face à de la pression consciente/inconsciente pour diverses raisons
Incidence chez les jeunes?
- Même incidence chez les enfants que chez les adultes
- Pas les mêmes connaissances
- Pas les mêmes structures de prise en charge (pas de médecin dans la cour par exemple)
Signes et symptômes d’une commotion
- Signes et symptômes assez grave:
- Perte de conscience (dans 5 à 10% des commotions)
- Trouble de mémoire (24-28% des commotions)
- Flash lumineux
- Etourdissements
- Confusion
Différents d’une personne à l’autre en fonction:
- Région atteinte
- Sexe
- Age
- Historique
- Niveau d’hydratation
Toujours des dommages permanents:
- Retour au jeu prématuré peut avoir des conséqeucenes graves (syndrome du second impact)
3 catégories de signes et symptôme
- Somatiques
–> “Physiques”
–> Maux de tête
–> Vomissements
–> Fatigue
–> Sensibilité à la lumière - Cognitifs
–> Temps de réaction lent
–> Difficulté de concentration - Affectifs
–> Anxiété
–> Dépression
–> Irritabilité
Symptomes les plus fréquents:
- Maux de tête
- Trouble d’équilibre
- Hypo/hypersensibilité à la lumière et/ou son
- Etoudissements
- Somnolence
- Confusion
- Nausées, vomissements
Evolution des signes et symptômes
- Les symptômes et leur intensité peuvent augmenter ou diminuer (une 20aine de symptômes)
- Beaucoup de signes et symptômes sont non-spécifique à la commotion ( c’est pas parce-que j’ai des nausées que j’ai une commotion)
- Majorité des symptômes se résorbent jusqu’à 3 semaines (Consensus statement of concussion)
- Entre 10 et 33 % des athlètes souffrent du syndrôme post-commotionnel
==> Ils ont des symptômes qui persistent dans le temps
–> Parmi eux, 15 à 75% ont des maux de tête jusqu’à 3 mois après la blessure
–> 20% d’eux ont des maux de tête 4 ans après la blessure
–> Maux de tête, fatigue, troubles du sommeil ou de l’attention/concentration
–> L’intensité des symptômes peut être affecté par plusieurs facteurs: sexe, facteurs socio-économiques, maladies commorbides, lésions musculo-squelettiques, exercice d’intensité modéré à élever. - Le syndrôme post-commotionnel détruit la qualoté de vie des gens
–> Dépression, source de frustration
Conséquences à long terme des commotions
- Les commotions mènent à une grande variété de symptômes persistants
–> Détérioration cognitive légère
–> Disfonctionnement du système moteur
–> Dépression
–> Différence dans le métabolisme cérébrale (certains joueurs de foot jusqu’à 9 ans)
–> Depuis 1920: plusieurs commotions cérébrales subies sont associés à des lésions cérébrales chroniques (encéphalopathie traumatique chronique (ETC))
–> Plusieurs années après la commotion, il y a des syndrômes neurologiques associé ==> Pathologie
==> La protéine TAU va sortir du cerveau et se dépose sur le cerveau, et étouffe le cerveau et la matière blanche
Détection, évaluation et suivi
- Première chose à faire: retirer le participant de son activité
–> Diriger cette personne vers un responsable pour vérifier les symptômes
==> Le responsable vérifie la présence de symptômes en considérant 3 situation: - Symptômes d’alertes
–> Envoyer direct aux urgence
–> Instabilité en position debout
–> Crises/convulsions
–> Nausées/vomissements répétés
–> Forte somnolence
–> Impossibilité de rester réveiller
–> Mal de tête qui s’aggrave
–> Incapacité de reconnaitre des lieux ou des
personnes
–> Elocution pâteuses
–> Pupilles dilatées différemment
–> Saignement des oreilles - Symptômes mais pas de signaux d’alertes
–> S’assurer que la personne soit retirée du jeu
–> S’assurer qu’il ne reprennent pas de sport de contact dans les 48h
–> Voir les changements de l’état de santé dans les 48h
–> Si aucun symptôme, pas de souci pour reprendre l’activité
–> Continuer des activités légères (cuisiner, caresser un chat, lire une BD - Pas de symptômes
–> Protocole de gestion des commotions cérébrales
Etape du protocole de gestion des commotions cérébrales
1) Repos initial
- Période de repos de 48
- Limiter les activités intellectuelles qui demandent de l’attention
- Ne pas pratiquer d’activités physique ou sportives
- Rechercher un endroit calme
- Eviter les écrans
- Limiter ses activités aux besoins de la vie quotidienne
- Respecter les besoins en hydratation/sommeil/alimentation
- Eviter de se reposer toute la journée
- Eviter de consommer de l’alcool, de la drogue, des boissons stimulantes, des médicaments
- Eviter la conduite automobile
2) Reprise progressive des activités
- 24h entre chaque étape de reprise des activités
- Si y a aucun signal d’alerte
–> Diminution graduelle des symptômes ou aucun symptôme en lien avec ces activités
- La reprise des activités physiques et intellectuelles peuvent se faire en parallèle
- Première étape:
- Activité très légère (périodes de 15 à 20 minutes)
- Evaluation médicale pour passer à l’étape 2
- Etape 2: Activité aérobiques individuelles légères
- Augmenter légèrement le rythme cardiaque de 20 à 30 minutes (marche soutenue, vélo stationnaire)
- Etape 3: Exercices individuelles spécifiques
- Augmentation graduelle de l’intensité et de la durée des activités et commencer des exercices propres à son sport.
Etape 4: Exercice plus exigeant avec ou sans coéquipier
- Exo technique plus complexe
- Exos en résistance
- Exos propres au sport avec des coéquipiers
Etape 5
- Nouvelle autorisation médicale
- Un entrainement sans restriction est autorisé
Etape 6
- Retour à la compétition
Commotion chez les enfants
- Population négligée par la recherche
- Une partie des enfants n’est pas correctement examinée
- 65% des commotions se font dans le sport
- 10-14 ans sont les plus touchés
- Commotion = blessure la plus courante
–> Affecte directement et négativement le cerveau/les fonctions cognitives - Conséquences à long terme?
–> Compensé par des facteurs physiologiques/adaptatifs? - Avant, on disait que c’était moins grave chez les enfants car ils sont capables de s’adapter car plus tolérant aux commotions
- Leurs cerveaux ne seraient en fait pas plus résilients, mais juste différents.
==> Les tests chez les adultes ne sont pas adaptés au cerveau des enfants - Etudes prospectives de 2012:
–> Plus susceptibles d’avoir des symptômes cognitifs et somatiques persistants, plus de risque de déficit de réussite scolaire - Les conséquences neuro-comportementales chez l’enfant restent controversées
–> Même si ça reste une petite partie des enfants ont des conséquences plus graves, ça reste un gros problème de santé publique
Changements physiologiques et fonctionnels
- Augmentation de l’insuline
- Augmentation de la perfusion sanguine
- Augmentation d l’oxygénation du sang
- Augmentation de la minéralisation et de la densité osseuse
- Diminution du diabète de type 2
- Réduction de l’ostéoporose
- Diminution du risque d’accidents cardio-vascualaires