Cours 8 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la théorie autosegmentale?

A
  • Indépendance entre mélodie et structure à laquelle elle se rattache
  • La non-prononciation d’une structure ne signifie pas qu’elle disparait corps et âme
  • L’approche autosegmentale est aujourd’hui la base partagée par toutes les théories phonologiques génératives.
  • Dans l’approche autosegmentale, chaque son langagier prononcé correspond, cognitivement, à une mélodie associée à une structure.
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2
Q

Qu’est-ce que les squelettes et constituants branchants?

A

Allongement compensatoire : indépendance entre structure et mélodie
- Chaque x représente une unité de temps
- On observe des allongements compensatoires dans un environnement autosegmental
- Points squelettaux : unité de temps, correspond aux x
- Représentation de la longueur :
o Voyelle brève
o Voyelle longue
o Consonne simple
o Géminée : consonne longue et non deux consonnes. Nous n’avons pas de géminée en français
- Constituant branchant : mélodie qui se branche à deux positions
o Constituants simples = voyelle brève ou consonne simple
o Constituants branchants = voyelle longue ou géminée

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3
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’accent en latin?

A
  • Accent : caractéristiques acoustiques, soit le timbre, la hauteur mais surtout liées à la durée
  • Le latin était une langue à accent et le français lors de son évolution du latin a décidé de placé tout l’accent du mot sur la dernière voyelle
  • Trois types d’accent : oxyton (en français, un mot dont la voyelle accentuée est la dernière, accent antépénultième), paroxyton (en latin, un mot dont la voyelle accentuée est l’avant-dernière, accent pénultième) et proparoxyton (un mot dont la voyelle accentuée est l’avant-avant dernière, accent ultième)
  • Poids syllabique en latin : équivalence entre rimes VV et VC : la rime domine deux points squelettaux
  • En latin, si la rime de l’avant-dernière syllabe domine deux points squelettaux, l’accent est paroxyton et si l’accent n’est pas paroxyton, il est proparoxyton
  • Ici, c’est donc l’approche squelettale et le poids de la rime qui est utilisé pour déterminer l’accent
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4
Q

Quels sont les différents poids syllabiques possibles du volume d’une rime?

A
  • Rime légère : un point squelettal
  • Rime lourde : deux points squelettaux
  • Rime super-lourde : trois points squelettaux
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5
Q

Quel est le volume de la rime contingentée?

A
  • Abrègement en syllabe fermée :
    o VV en syllabe ouverte
    o V en syllabe fermée
  • On va dire qu’il y a des langues qui vont limiter le volume des lourdes (qui ne vont pas admettre des rimes lourdes p.ex.)
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6
Q

Qu’est-ce que l’approche moraique?

A
  • L’approche moraïque et l’approche squelettique sont concurrentes.
  • L’approche squelettale et moraïque coexistent donc, aucune n’a vaincu l’autre. Chacune a eu son moment de gloire
  • La théorie moraïque considère que les unités qui mesurent le temps sont moins nombreuses que les points squelettaux : seules les mores encodent des propriétés temporelles
  • Toutes les voyelles dans toutes les langues du monde vont recevoir une more plutôt que des x
  • Les voyelles sont moraïques par définition : elles reçoivent une more, μ
  • Les codas peuvent être moraïques en fonction d’un choix paramétrique : chaque langue choisit si elles contribuent au poids ou non
  • Puisque les attaques ne contribuent pas à l’attribution de l’accent, les consonnes en attaque ne reçoivent pas de mores
  • Langue à codas moraiques : weight-by-position (consonne finale de syllabe compte)
    o Les rimes lourdes vont donc recevoir deux mores pour expliquer l’accent. Dans ce cas, la consonne en coda va donc recevoir une more
  • Ojibwa de l’est :
    o Ne donne pas de mores aux codas. On dit donc que le coda est non moraïque, pas de Weight-by-position (la consonne finale de syllabe ne compte pas)
  • Notre système cognitif va donc décider lorsqu’on apprend notre L1 si les codas ont un impact sur l’accentuation
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7
Q

Quelle est l’approche de l’approche segmentale à l’Ojibwa de l’Est?

A
  • Ojibwa de l’Est :
    o Dans l’approche squelettale, l’algorithme qui place l’accent compte seulement les points squelettaux qui dépendent du noyau : deux pour CVV, mais un seul pour CV et CVC.
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8
Q

Quelles sont les différentes possibilités de syllabation de VCCV?

A
  • Syllabation de vCCv
    o Il y deux possibilités : V.CCV ou VC.CV
    o La possibilité VCC.C n’est pas attestée
  • V.CCV : groupe tautosyllabique, attaque branchante, groupe explosif, muta cum liquida
  • VC.CV : groupe hétérosyllabique, séquence coda-attaque, groupe implosif
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9
Q

Quelles sont les caractéristiques des groupes tautosyllabiques?

A
  • V.CCV : groupe tautosyllabique, attaque branchante, groupe explosif, muta cum liquida
  • Seuls les groupes TR peuvent être tautosyllabiques
    o Groupes TR : obstruante + sonante
  • On peut utiliser l’échelle de sonorité pour l’algorithme de syllabation
  • Seuls les groupes TR peuvent être tautosyllabiques
  • Quelques motivations :
    o TRV se comporte comme CV par rapport à la distribution des voyelles moyennes en français
    o Dans plusieurs langues du monde, seuls les groupes consonantiques TR sont autorisés en début de mot.
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10
Q

Quelles sont les caractéristiques des groupes TR vs RT, RR et TT?

A
  • Attaque branchante (conditions pour accéder à ce statut syllabique) : au sein d’une attaque branchante, la sonorité croît
    o TR (obstruante-sonante) : courbe de sonorité croissante, attaque branchante
    o RT (sonante-obstruante), RR (sonante-sonante) et TT (obstruante-obstruante) : coda-attaque
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11
Q

Quelles sont les caractéristiques de la syllabe canonique?

A
  • Syllabe canonique : courbe de sonorité en cloche
  • Attaque branchante (conditions pour accéder à ce statut syllabique) : au sein d’une attaque branchante, la sonorité croit
    o Le fait que la sonorité monte ne veut pas dire qu’il s’agit d’une attaque branchante, mais pour qu’il s’agisse d’une attaque branchante, la sonorité doit montée
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5
Perfectly
12
Q

Quelle est la typologique des structures syllabiques?

A
  • Typologie des structures syllabiques :
    o Si une langue possède  alors on y retrouve également
    –> Des syllabes fermées (des codas)  des syllabes ouvertes (sans coda)
    –> Des codas finales  des codas internes
    –> Des attaques branchantes  des codas
    –> Des attaques branchantes  des attaques simples
    –> Des noyaux branchants  des noyaux simples
    o La syllabe la moins marquée est CV
    o Échelle de complexité syllabique : CV, CVC, TRV, TRVC
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