Cours 8 Flashcards
Pierre Schaeffer
Le premier genre de musique électroacoustique apparaît avec Pierre Schaeffer. Parents musiciens, donc formation classique, mais quand il est jeune il travail dans une radio, dans un studio d’enregistrement. Il va être le premier musicien classique à utiliser les enregistrements pour faire de la musique classique. Avant les enregistrements étaient là pour figer les performances des musiciens, pas pour créer autre chose. C’est ce que va faire Pierre Schaeffer, notamment en enregistrent des bruits : musique concrète (appelé plus tard musique électroacoustique), car les bruits existent dans la vie de tous les jours. Il faut des hauts parleurs pour écouter la musique car il n’y avait pas d’instrumentiste. Première : étude aux chemins de fer.
Karlheinz Stockhausen
Karlheinz Stockhausen va aller encore plus loin, car Schaeffer utiliser de la musique ou des bruits qui existent vraiment. Avec Stockhausen, tout va être fait par la technologique, plus rien de concret.
Vers les années 60 ans
Cette pratique (électroacoustique)vu un courant jusqu’au années 60 car après les musiciens classiques veulent retourner aux traditions. La technologie va chez les musiciens pop. La musique classique va rentrer dans une crise identitaire. Ils ne savent plus quel style utiliser. Il y a aussi un phénomène important, à cause des mouvements qui ce sont créer après la guerre, les gens se sont désintéressés de la musique classique. On rentre donc dans une phase de transition, on retourne vers la voix humaine.
Luciano Berio
Luciano Berio, italien, il veut briser toutes les règles, pousser jusqu’à l’extrême ses recherches (il n’aime pas la musique après-guerre). Pour lui la musique doit être un processus vivant. La musique doit parler aux gens, il veut faire ressentir des choses. Il essaye de trouver de nouvelle façon de chanter (boucher fermé, chanter sur voyelle phonétique, hauteur imprécise). Il s’inspire aussi de la poésie moderne. Par exemple Circles : chansons en 5 sections, il a employé trois poèmes moderne, même poème dans la section 1 et 5 mais pas avec la même musique, même chose section 2 et 4, transition instrumentale entre chaque section, deux percussionnistes (en forme de cercle), une chanteuse (se déplace) et une harpiste, poème Stinging en drôle de disposition.
Musique minimaliste
Retour plus traditionnel de la musique harmonique, tonal et modale mais pas dans leur version originale mais plus comme ils sont utilisés dans le Jazz. Un semblant retour de mélodie chantante, car très répétitif. Simplicité, rythme simple, pas beaucoup de chose en même temps.
Terry Riley
Terry Riley, l’un des premiers : In C, 53 petits fragments indépendants, surtout dans la gamme de do mais parfois on va dans du lydien ou mixolydien. Un piano qui va jouer des Do à différentes octaves, mais le reste, l’instru est libre (idéalement 35 musiciens en plus du piano), les instrumentistes jouent chacun leur tour joue le premier fragment puis change au deuxième quand ils veulent, Riley demande juste aux derniers de ne pas trop tarde pour pas qu’il y est trop d’écart entre les musiciens.
Steve Reich
Steve Reich utilise la musique technologie, il invente de phasing (déphasage), enregistre la même chose mais pas au même rythme et y a des rythmes secondaires qui vont de créer. Il va l’appliquer aussi aux humains : Clapping Music, le déphasage se fait en décalant d’une croche les rythmes.
Année 75
A partir des années 75, la transition aboutit enfin vers une nouvelle pensée musicale = on accepte tous les styles, on est libre de faire ce qu’on veut. On tourne enfin la page par rapport à la guerre. Mixité stylistique.
György Ligeti (phase 1)
György Ligeti, polyphonie microcosmique, micro-polyphonique = retour du contrepoint dans un langage chromatique (un peu comme le dodécaphonique sans l’idée de la série, 12 notes chromatiques), ce qui diffères du contrepoint Baroque, c’est qu’il va écrit tellement de ligne qu’on n’en suivre aucune. Il veut créer des nuages sonores. Lux aeterna = pour 16 voix, 4 chanteurs dans chaque voix, idée d’entendre toutes les notes chromatiques qui se trouve entre les voix la plus grave et la voix la plus aigu (cluster) = superposition de son chromatique.
György Ligeti (phase 2)
Ligeti abandonne son style pour aller vers une mixité stylistique, notamment Hungarian Rock où il mélange baroque et jazz, pour clavecin avec le jeu du luth, il compose la voix la plus grave comme un passaglia (5premières notes se répètent jusqu’à la fin), et il utilise aussi le principe de la chacone (accords qui se répètent), accords empruntés du jazz (moderne) et main droite donne l’impression d’improviser, jazz avec des variations.
John Adams
John Adams va revisiter le minimalisme (devient beau, relaxant et confortable), basé sur le langage modal dans China Gates : il passe d’un mode à un autre (ce qu’il appel des gates), composé avec des strates, une note grave tenu tout le long, une voix du milieu en motif de trois notes qui se répètent avec des légères variantes rythmiques et la voix aiguë à un motif qui se déphase et change seulement quand on change de mode. La deuxième moitié de la pièce est en miroir.
Arvo Pärt
Puis il a aussi la renaissance de la Renaissance. Notamment avec Arvo Pärt, il va surtout composer des œuvres d’église. Dans sa Messe, Credo : utilise son style tintinnabuli (cloche) = ça ne concerne que la voix, il y a quatre voix et il faut les penser deux par deux, dans ses deux paires, une est harmonique (fait un contrepoint avec la voix mélodique mais doit se limiter aux notes de l’accord de tonique) et l’autre est mélodique (se sert de la gamme diatonique, pas de chromatisme), il faut que les deux voix se rencontre sur une des intervalles 4,5,6 ou 8. La voix harmonique évoque le son des cloches car elles ne jouent que deux ou trois notes, puis il a y des instruments (à l’inverse des messes de la Renaissance).