Cours 5 Flashcards
C’est quoi le blues ?
Dans sa forme d’origine, ceux sont des chansons improvisées par des esclaves, accapela, chanson question/réponse, les mélodies vocales sont très expressives. Certaines notes reviennent souvent pour alimenter le côté expressif de la chanson : 3 min, 5dim et 7min (notes bleues) = ce qui va donner lieu à la gamme blues (gamme pentatonique +5dim). Petit à petit il va y avoir l’ajout d’instrument, mais les instrumentistes vont souvent improviser, pas seulement des accords.
Forme de blues : 12-bar blues (power point) (les joueurs de jazz l’utiliseront aussi)
Bessie Smith ?
Bessie Smith (l’une des premières à enregistrer du blues et une grande vedette. Lost Your Head Blues, toujours basé avec cette idée de q/r (la 1ere phrase du couplet est toujours répété), chaque couplet est changé sur la forme à 12mrs.
Naissance…?
Naissance de musique pour orchestre (surtout pour faire danser), qui va contribuer au futur jazz. Émergence des orchestres symphonique en Amérique.
La Nouvelle Orléans ?
Les Français ont ramené leur bagage de musique classique (premiers opéras américains sont joué en N-O). Les orchestres vont les 4 différents genres de musique populaire. Quand ils improvisaient, ils mélangeaient les 4 genres, qui ont donné le jazz. Toujours basés sur les 12mrs.
Joe Oliver et son band
Joe Oliver et son band (Louis Armstrong) (style jazz, style N-O) = ils vont inspirer les autres groupes. Ce qui distingue les styles de la N-O, c’est qu’il y a trois solistes (trompette, trombone et saxo) et accompagné par une section rythmique, ce qui le distingue des autres orchestres. Ils vont se diffuser partout en Amérique, créant de nouveau groupe et faire évoluer la musique, notamment le principe que chaque instrument à son solo alors qu’avant ils improvisaient en même temps.
Musiciens d’Amérique pendant le 19ème siècle
Dans le courant du 19ème siècle, les Américains veulent faire de la musique dite classique comme les européens. Et ce qui va beaucoup les influencer c’est la grande musique allemande.
Ralph Waldo Emerson (philosophe, poète) = Self-Reliance, demande aux musiciens d’être plus indépendant des européens.
Charles Ives ?
Charles Ives = l’un des premiers à se libérer de la musique européenne. Premières compositions un peu comme Satie, style humoristique, mais quand il va à Yale on l’oblige à composer de la musique romantique allemande. Il va donc se lancer dans l’assurance et une fois riche va se remettre à la composition. Manière d’une œuvre = mélodie, forme; et la substance = c’est ce qu’on ne voit pas sur la partition, c’est ce qu’on entend, son contenu spirituel. Pour lui la substance est ce qui est le plus important, plus y a de la manière moins il y a de substance. Il transpose ses souvenirs d’enfances, des photos etc, en musique (philosophie aussi).
Oeuvre de Charles Ives ?
The Unanswered Question (il a essayé de répondre à la question : pourquoi on existe, pourquoi on est sur terre ?) = il va composer par strate, par couche, première couche la plus grave « Silence des Druides » = le silence de Dieu, l’univers, longues notes, calme, consonnant. Deuxième strate = trompette qui représente la question sans réponse, de temps en temps la trompette va rentrer (ponctuellement). La troisième strate = trois flûtes, qui nous représentent, nous qui essayons de trouver une réponse, elles arrivent toujours après la trompette, mais la réponse n’est jamais satisfaisante. La dernière tentative de réponse est plus dissonante et agité car les flûtes s’énervent de ne pas pouvoir trouver de réponse.
Ruth Crawford et Charles Seeger ?
Ruth Crawford part à N-Y pour travailler avec Charles Seeger (plus connu en tant que muséologue). 3 ans après ils vont se marier. Charles Seeger a écrit un livre sur la théorie, notamment sur le contrepoint dissonant = il va renverser les rôles, ce qui devient la base de son langage sont les dissonantes (2, 4 et 7) à l’inverse du contrepoint original (3,5,8), et les notes ornementales doivent êtres des notes consonantes, la syncope consonante doit se résoudre en un saut sur une dissonante.
Le couple n’est pas intéressé par le néo-classique mais aime bien Schoenberg, mais ils ne veulent pas l’imiter.
Oeuvre de Ruth Crawford ?
Donc Ruth va composer un Quatuor à corde qui mélange son apprentissage avec Charles et la théorie de Schoenberg. Chaque instrument tient une note et change petit à petit, on a quatre instruments mais nous avons qu’une seule mélodie qui est distribué entre chaque instrument (comme avait fait Schoenberg dans sa passacaille papillon de nuit), c’est mélodie chromatique qui forme un contrepoint dissonant. Elle va attribuer aux nuances du contrepoint (imitation de nuance). Chaque nouvelle note de la mélodie apparaît toujours au plus fort d’une nuance sauf au début.
Conlon Nancarrow ?
Conlon Nancarrow commence à jouer du jazz assez jeune, il apprend la musique classique et plus tard déménage au Mexique où il va commencer à composer pour piano mécanique (note sa composition sous forme de rouleau), où il pousse les difficultés rythmiques à l’extrême. Très inspiré par le jazz et les 12 bars blues. Son étude 3A est inspiré du Boogie Woogie (structure du blues plus rapide et walking bass), il utilise aussi le principe du canon de mensuration (chanter la même chose mais avec des chiffres indicateurs et vitesses différents).
Samuel Barber ?
Samuel Barber est totalement à l’opposé de tout ça, rejette le néo-classique, mais est un grand admiratif de la musique romantique allemand et du langage tonal de Wagner. Composte un quatuor à corde en Autriche, puis il en fait un arrangement de l’Adagio pour Corde pour un orchestre dans la forme d’une symphonique. Aucune innovation dans le langage. Il se distingue par le fait qu’il ne faisait pas partie des courants de son époque. Dans les années 40, il va composer des Exursions, où il va utiliser les idiome américains (jazz, blues etc ) tout en utilisant une forme classique. Excursions 1 = rondo ABACA.
Heitor Villa-Lobos ?
Heitor Villa-Lobos, exemple de compositeur d’Amérique du Sud. C’est un Brésilien qui va aller à Paris pour s’imprégner de la musique européenne, et ce qui l’intéresse vraiment c’est la musique de Bach. Il va composer des Bachianas Brasileiras où il mélange le langage de Bach (contrepoint, marche harmonique, transformation et suspension dissonante) et le langage brésilien. Œuvre à plusieurs mouvements, chaque mouvement nommé comme pendant l’époque de Bach et met à côté le type de musique brésilienne qu’il ajoute.
