Cours 7 Flashcards
Au lendemain de la guerre
Le mouvement néo-classique dure à peu-près 20 ans et à partir de la 2 GM on change. On va avoir une réflexion sur la guerre
Richard Strauss (partie 2)
En 1945 il a 81 ans et est considéré comme un des plus grands compositeurs Allemand. Dans sa famille, certain étaient juifs donc quand les Nazis utilisèrent sa musique il ne fit aucun commentaire. Dans une interview il dit : cette guerre est la plus grande catastrophe de notre histoire, à mon âge avancé plus rien ne peut me consoler, il n’y a plus d’espoir en l’humanité.
Metamorphosen de Strauss
Il compose une élégie (musique triste) : Metamorphosen qu’il va composer comme dans sa jeunesse, cela veut dire : avec le langage flou/chromatique de Wagner, comme s’il voulait oublier tout ce qui s’était passé pendant tout le début du 20ème siècle, plus de notion de progrès. Pour expliquer le titre : sur la première page il met un poème de Goethe sur les métamorphoses de l’histoire où il dit qu’on ne peut jamais comprendre l’histoire, il faut juste vivre avec. Son idée est de partir d’un thème principal et de le transformer du début jusqu’à sa dernière apparition où là il marque : à la mémoire de (sans nous dire de qui), mais on reconnait la marche funèbre de Beethoven (rappel, hommage).
Schoenberg après la guerre
Étant juif il va rapidement perdre son statu de professeur et il va être épargné et sa musique sera utilisé par les Nazis mais il va quand même immigrer aux E-U. Ein Überlebender aus Warschau (« Un survivant de Varsovie », 1947) : c’est pour un orchestre et pour un orateur pas chanté qu’il va lui-même écrit mais va se baser sur des souvenirs d’un survivant et elle est écrit en trois langues, principalement en anglais, quand il y a des personnages nazis c’est en Allemand, puis à la fin le chœur d’homme qui chantent, chantent une prière en hébreux. Lui contrairement à Strauss il reste sur son langage dodécaphonique et sérielle. Première partie de la pièce en dodécaphonique et dans la deuxième partie (le chœur) en dodécaphonique sérielle.
Les jeunes musiciens
Après la guerre, les jeunes musiciens rejettent la musique néo-classique et ils vont vouloir pousser au maximum le dodécaphonisme et la musique sérielle (au début ces styles était juste connu par un petit groupe de musicien mais après la 2 G-M tout le monde connait). Surtout aux E-U.
Milton Babbitt
Il va pousser au maximum cette musique. Il était prof de composition et de mathématique. Notamment dans ses trois pièces pour piano : Composition #1, 2 mesures par 2 mesures, Main droite série originale transposé et la Main gauche série originale / M-D rétrograde, M-G rétrograde inversé (transposé). Toujours deux formes différentes de la série. Il s’impose même le principe de la série dans les rythmes : 4 groupes rythmiques ce qui est l’équivalent aux 12 notes de la gammes (power point), associé à une forme de la série. Et il fait la même chose avec les nuances, chaque forme de la série à une nuance et à chaque fois qu’elle revient, elle revient avec sa nuance. Musique Sérialisme intégral. Il ne veut pas forcément que sa musique soit jouée en public.
Stravinsky après la guerre
Dans les années 50, il va se sentir obligé de changer de style musical à cause de toute les critiques qui sortent sur la musique néo-classique. L’un de ses premiers essais de musique sérielle est un ballet : Agon, pas vraiment d’histoire, il y a 12 danseurs qui dansent chacun l’un après l’autre comme dans un concours. Mais on peut voir des restes de néo-classicisme (Branle double, danse baroque). Mais lui utilise juste le principe de la série dans les notes. Seul les violons jouent la série au complet, les autres instruments juste un hexacorde avec ses transformations.
La carrière de Stravinsky montre bien les trois différents courants, ce qui est une première dans l’histoire de la musique.
La musique sérielle critiqué ?
Mais rapidement on va critiquer le sérialisme intégral : tout le monde peut faire ce genre de musique, c’est plat et vide. Donc on va vite laisser tomber. Mais d’autres compositeurs après la 2ème G-M des compositeurs vont plutôt valoriser la chance et liberté. Style aléatoire.
John Cage
Il a été élève de Schoenberg (pas que) mais il ne resta pas longtemps car il était mauvais en harmonique, donc il va décider de ne pas faire d’harmonie. Sonata #5 faut préparer le piano, mettre des objets entre les cordes, donc le piano devient un objet de percussion. Les notes écrites ne vont pas refléter ce qu’on va entendre. Mais les gens sont libres de préparer le piano comme ils le veulent.
Plus tard il invente la composition indéterminée, qui laisse beaucoup de marge de manœuvre à l’interprète. Music of changes : il va écrire sur des feuilles (des bouts de papier) des notes/groupes de notes et la même chose avec les rythmes et les nuances, avec tout ce qui peut être écrit dans une partition, puis il pige au hasard.
Plus loin : performance indéterminée : plusieurs fragments éparpiller sur la page, mais les instrumentistes peuvent jouer les fragments dans l’ordre qu’ils veulent. Le chef d’orchestre chronomètre seulement entre les changements.
Son œuvre de piano silencieuse 4.33, qu’on peut associer au mouvement pictural dit « blanc ».