Cours 6 Flashcards
La musique et les films parlants
Faut attendre la fin des années 20 pour que le cinéma rentre dans sa phase parlante où la musique deviendra au second plan. Texture musicale assez simple pendant les dialogues. Les compositeurs vont aussi apprendre à jouer avec les silences. Parfois la musique reviendra à l’avant plan pour mettre en place une ambiance. Amplifie les émotions des personnages et parfois fait ressortir des traits de caractères des personnages.
Dans un film la musique peu apparaître à plusieurs endroits
- Générique d’ouverture (si c’est bien fait ça nous donne déjà des indices sur ce qui va se passer dans l’histoire) = Casablanca, ville du Maroc, musique orientale qui se dirige petit à petit vers l’hymne français.
- Utilise le principe du leitmotiv de Wagner comme dans Star Wars avec le thème de La Force=Luke Skywalker.
- Les montages (un peu comme le récitatif dans l’opéra) par exemple dans Rocky IV il y a des enchainements d’images où les boxers s’entraînent = 7mn du film qui représente des mois.
- Parfois ils utilisent de la musique préexistante comme dans un film sur Vivaldi
La musique de film peut être de deux formes…
La musique peu prendre deux formes : diégétique = la musique qui est vraiment dans le film, les acteurs entendent la musique et la musique extradiégétique = musique que les personnages n’entendent pas.
Tin Pan Alley
L’industrie de la chanson Pop, va rapidement s’installer à N-Y ce qui va entraîner la création de théâtre sur l’avenue de Broadway. Les éditeurs vont commencer à s’installer à côtés de Broadway, ils vont engager des démonstrateurs de chanson, souvent des pianistes vont s’installer dans le magasin ou devant le magasin et jouer tout le long de la journée les différentes partitions (Tin pan Alley). Ce qui deviendra le nom de l’industrie de la musique.
George Gershwin
George Gershwin a 15ans va commencer à faire ça et c’est ainsi qu’il va apprendre à composer. Il donne a la chanson populaire une qualité artiste qu’elle n’avait pas avant, il va élever le standard artistique, formation classique. En 1919 il compose sa première comédie musicale. Raison de son succès, exemple The man I love (inspiré du langage Jazz et Blues): va installer la forme typique d’une chanson, intro de quatre mesures qui annonce ce que va chanter le chanteur, après l’intro on a un couplet (l’unique) de 16 mesures, découpé en deux phrases de 8 mesures, la dernière phrase se termine toujours par une demi-cadence suivit d’un refrain joué deux fois, de 32 mesures (AAB-ton relatif A) 4 phrases de 8 mesures. Forme couplet refrain.
A quoi ressemblait les comédies musicales à leur création ?
La comédie musicale est au début du théâtre musicale, qui est l’hériter de l’opérette (musique plus simple, pas beaucoup de virtuosité, les récitatifs sont juste parlés.). Les premières comédies musicales sont justes des enchainements de chanson et de danse et elles ne sont pas forcément liés entres elles, l’histoire n’a pas vraiment de sens, car elle est créée après qu’on est créé les chansons. Car les compositeurs ne collaboraient pas avec des auteurs.
Jerome Kern
Jerome Kern change la norme et les standards de la comédie musicale. Notamment avec Show Boat. On a encore des chansons à la Gershwin, mais Kern va composer des duos et chœurs (lien avec les opérettes) car qui amène plus de variété.
Richard Rodger et Oscar Hammerstein
Oklahoma (1943) vont mettre en place les nouveaux standards de la comédie musicale, la musique et l’histoire sont au même niveau, ouverture avec un medley des chansons qu’on va entendre, les mélodies vocales vont être reprise et développé par l’orchestre pour accompagner les danses, les chansons sont encore basé sur le modèle Gershwin mais dans I can’t say no, Rodgers va modifié la forme, avant de rejouer le refrain il va rajouter un Trio (comme dans la marche) et modifie la forme, certaines phrases peuvent être un peu plus longues que 8mesures.
Leonard Bernstein
C’est avec lui que la comédie musicale sera considérée comme se rapprochant de l’opéra, on a du mal à les distinguer. Dans West Side Story, la musique est plus compliquée, sonne plus jazz que classique, on a un prologue (une vraie ouverture, jazz sur laquelle les personnages dansent). Dans Cool = plus longue, composé en 4 sections, la section 1 c’est la forme couplet-refrain avec modification entre les deux refrains, section 2 où Bernstein compose une fugue instrumentale et introduction du contre-sujet, section 3 la musique reste instrumentale et le contre-sujet va être joué en imitation et la section 4 c’est le retour du refrain. On a les blues notes.