Cours 7 - Violence conjugale; conceptualisation Flashcards

1
Q

Avant le 17ième siècle, comment étaient considérées les femmes, que symbolisait le mariage, et qu’est-ce que cela impliquait?

A

Comme inférieures et propriétés de leur mari.
Un contrat à vie.
La violence conjugale n’est pas considérée comme un crime.

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2
Q

Au 17ième et 18ième siècle, qu’est-ce qui a évolué, et comment était perçue la violence conjugale?

A

Les idées sur le mariage et les droits des femmes.
Elle était tolérée car il n’existait que peu de protections légales.

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3
Q

Au 19ième siècle, qu’est-ce qui émerge, et comment est perçu la violence conjugale?

A

Les premières lois de protection des femmes.
Elle reste souvent un problème caché et stigmatisé.

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4
Q

Au 20ième siècle, qu’ont permis les mouvements féministes, quels endroits fut créés, et quelles lois fut renforcées?

A

D’accroître la visiblité de la violence conjugale.
Les premiers refuges pour les femmes victimes de violence domestique.
Les lois de protection ont été renforcées avec des sanctions pénales et de plus en plus sévères pour les agresseurs.

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5
Q

Au 21ième siècle, qu’est devenu la violence conjugale, quelles campagnes et programmes sont créés, et comment est perçue la violence conjugale?

A

Un sujet de préoccupation mondial.
Campagnes de sensibilisation et programmes de programmes de prévention, lois et politiques, services de soutien et programmes d’intervention.
Elle est considérée comme inacceptable.

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6
Q

Quelles sont les 2 conceptualisations principales de la violence conjugale?

A

Contrôle coercitif.
Violence situationnelle.

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7
Q

Comment est-ce que les perspectives féministes caractérise la violence?

A

Comme étant «caractérologique» ou du «terrorisme intime».

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8
Q

Que signifie caractérologique?

A

Plus inné; selon le caractère.

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9
Q

Quel est le point central des perspectives féministes?

A

L’accent sur les différences de genre.

(La cause de la violence = différences de genre)

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10
Q

Vrai ou faux; même si les perspectives féministes mettent l’accent sur les différences de genre, selon elles, il peut arriver que l’homme soit la victime et que la femme soit l’agresseuse.

A

Faux; selon elles, l’agresseur est toujours l’homme et la victime est toujours la femme.

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11
Q

Selon les perspectives féministes, de quoi découlerait la violence amoureuse?

A

De l’influence d’une société patriarcale dans laquelle les hommes se permettent de dominer en imposant leur pouvoir sur les femmes.

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12
Q

Selon les perspectives féministes, par quoi est caractérisée l’installation d’une dynamique amoureuse?

A

Par une utilisation sévère de violence, le plus souvent de la part de l’homme, afin de contrôler sa partenaire.

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13
Q

Sur quels 2 concepts est-ce que les perspectives féministes mettent l’accent?

A

Le contrôle coercitif.
Le déséquilibre de pouvoir en raison des différences de genre présente dans les couples.

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14
Q

Qu’est-ce que le contrôle coercitif?

A

La suite logique de la perspective féministe.
On garde l’accent sur le déséquilibre de pouvoir, mais on met de côté les différences de genre.

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15
Q

Quelles sont des limites des perspectives féministes?

A

La plupart des couples ont de la violence bidirectionnelle.
Les femmes ne pourraient pas être violentes et n’ont pas d’impact décisif dans la relation.
Ne permet pas d’expliquer comment des hommes sont victimes de violence conjugale.
Ne permet pas d’expliquer comment une dynamique de violence peut s’installer chez les couples de même genre.

[H BFG]

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16
Q

Sur quoi mettent l’accent les perspectives psychologiques?

A

Sur l’historique individuel, la personnalité et les facteurs socio-cognitifs.

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17
Q

Selon les perspectives psychologiques, la violence amoureuse serait quel type de comportement?

A

Un comportement dysfonctionnel naissant de vulnérabilités individuelles.

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18
Q

Selon les perspectives psychologiques, quels 2 concepts intéragient ensemble, et pour prédire quoi?

A

Les tendances dispositionnelles (innée) et les expériences de socialisation (éduaction, événements de vie).
Pour prédire le risque de perprétation.

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19
Q

Selon les perspectives psychologiques, on attribue la violence comme étant une _____ de la personne. C’est une interaction entre les facteurs _____ (caractéristiques _____) et les __________ (externe).

A

Comme étant une conséquence de la personne.
Entre les facteurs innés (caractéristiques personnelles) et les expériences de vie (externe).

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20
Q

Sur quoi mettent l’accent les perspectives dyadiques?

A

Le contexte relationnel et l’aspect bidirectionnel (réciprocité).

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21
Q

Selon les perspectives dyadiques, de quoi découlerait la violence amoureuse?

A

De l’interaction entre les caractéristiques des partenaires.

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22
Q

Selon les perspectives dyadiques, le _____ est le système d’intérêt, et non pas un _____ à la fois.

A

Le couple.
Non pas un individu à la fois.

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23
Q

Dans quelle thérapie les perspectives dyadiques sont souvent utilisées?

A

La thérapie de couple.

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24
Q

Que cherchent à comprendre les perspectives dyadiques?

A

Pourquoi certaines relations sont à risque.

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25
Q

Selon les perspectives situationnelles, en fonction de quoi surgirait la violence amoureuse?

A

En fonction de facteurs de vulnérabilité individuels et de facteurs contextuels.

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26
Q

Dans les perspectives situationnelles, quels sont les exemples de facteurs de vulnérabilité individuels donnés?

A

Traumas interpersonnels en enfance, style d’attachement, personnalité, etc.

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27
Q

Dans les perspectives situationnelles, quels sont les exemples de facteurs contextuels donnés?

A

Événements de vie stressants, tension entre les partenaires, etc.

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28
Q

Les perspectives situationnelles reconnaissent aussi que chaque partenaire a son propre _____, mais elles prennent aussi en compte les éléments _____.

A

Son propre bagage.
Les éléments contextuels.

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29
Q

Selon les perspectives situationnelles, la violence peut être perpétrée ou subie à des niveaux _____, peu importe le _____.

A

À des niveaux comparables, peu importe le genre.

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30
Q

Vrai ou faux: la violence coercitive est considérée comme étant plus intense que la violence situationnelle.

A

Faux; la violence situationnelle n’est pas une forme mineur de violence. Les deux sont des manières de comprendre la violence.

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31
Q

Selon les perspectives situationnelles, que ce passerait-il lors de désaccords entre les partenaires, et pourquoi?

A

Une escalade de comportements hostiles.
Car l’un ou l’autre n’arrive pas à gérer des conflits en régulant adéquatement ses émotions ou en utilisant des stratégies adaptées de résolution de conflits.

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32
Q

Quel est le seul type de violence qui serait non-situationnelle?

A

Lorsque l’un utilise la violence pour contrôler l’autre.

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33
Q

Quels aspects intègrent les théories multifactorielles, et pourquoi?

A

Les aspects socioculturels, dyadiques, individuels, et les influences situationnelles.
Afin d’avoir un portrait plus global.

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34
Q

Que reconnaissent les modèles multifactoriels?

A

Qu’il faut prendre en compte plusieurs niveaux d’analyse, que ce soit les dispositions individuelles, relationnelles, ou le contexte culturel.

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35
Q

Selon les modèles multifactoriels, il est possible de créer des théories ou hypothèses intégrant différents _____ et à différents _____ afin d’avoir des explications plus _____.

A

Différents niveaux et à différents degrés.
Explications plus complètes.

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36
Q

Quel modèle vu serait le plus complexe, et qu’est-ce que cela signifie?

A

Les modèles multifactoriels.
Qu’ils sont surtout des recommandations pour les recherches futures.

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37
Q

Quelles sont toutes les perspectives vues?

A

Perspective féministes.
Perspective psychologiques.
Perspective dyadiques.
Perspective situationnelles
Modèles multifactoriels.

[PD SFM]

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38
Q

Quelles sont les 8 formes de violence entre partenaires intimes vues?

A

Violence psychologique (= émotionnelle = verbale).
Violence physique.
Violence sexuelle.
Violence économique (= financière).
Violence sociale.
Violence spirituelle (= identitaire).
Cyberviolence.
Aliénation parentale.

[SEC ASS PP]

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39
Q

Qu’est-ce que la violence psychologique?

A

Toutes les tactiques et comportements (verbales ou non-verbales) visant à diminuer l’estime de soi et le sentiment de sécurité d’une personne.

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40
Q

Quels sont les exemples de violence psychologique donnés?

A

Humiliation/dérision.
Insultes/critiques.
Humeurs rabaissante.
Menaces.
Détournement cognitif (gaslighting).
Manipulation/chantage émotionnel.
Création ou amplification délibérée de conflits.
Bouder ou rester en silence pendant de longues périodes (silence treatment).
Frapper des objets autour, briser ou confisquer des objets personnels.

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41
Q

Pourquoi est-ce que frapper des objets autour, briser ou consiquer des objets personnels comptent-ils comme de la violence psychologique et non physique?

A

Car on n’atteind pas l’intégrité physique de la personne, et utilisons la force pour faire peur.

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42
Q

Qu’est-ce que la violence physique?

A

Tous les comportements qui portent atteinte à l’intégrité physique de la personne.

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43
Q

Quels sont les exemples de violence physique donnés?

A

Frapper.
Pousser.
Séquestrer.
Étrangler.
Brûler.
Tirer les cheveux.

44
Q

Quelle est la forme la plus grave de violence physique?

A

Homicide conjugal.

45
Q

Qu’est-ce que la violence sexuelle?

A

Tous geste sexuel émis sans le consentement du partenaire, ainsi que toute coercition, menace ou pression visant à inciter l’autre à avoir des activités sexuelles.

46
Q

Quels sont les exemples de violence sexuelle donnés?

A

Utiliser la force physique pour obliger son partenaire à avoir des activités sexuelles.
Manipuler son partenaire afin d’obtenir des faveurs sexuelles.
Humilier ou critiquer son partenaire en lien avec sa sexualité ou ses pratiques.
Menacer d’aller voir ailleurs.
Retrait du préservatif à l’insu du partenaire (stealthing ou furtivage).
Forcer son partenaire à utiliser de la pornographie.
Contrôler la santé reproductive et sexuelle de son partenaire.
Initier des séances de sexting ou envoyer des nudes sans connaître le niveau d’aisance du partenaire à en recevoir (donc sans consentement).
Partage de matériel sexuel d’un partenaire à d’autres, sans consentement.

47
Q

La violence sexuelle n’est pas juste faite pour avoir des __________, mais c’est aussi toute forme de violence qui touche à l’__________ de la personne.

A

Avoir des faveurs sexuelles.
À l’aspect sexuel.

48
Q

Qu’est-ce que la violence économique?

A

Tout comportement qui, directement ou indirectement, empêche la victime d’accéder à une autonomie financière.

49
Q

Quels sont les exemples de violence économique donnés?

A

Contrôle de tous les comptes bancaires.
Surveillance des transactions bancaires de son partenaire.
Voler les cartes de débit ou de crédit du partenaire, ou lui en empêcher l’accès.
Demander des comptes quant aux achats effectués.
Empêcher ou décourager son partenaire d’effectuer un travail rémunéré.
Détruire les ressources financières de son partenaire.
Ne pas laisser son partenaire participer aux décisions financières.
Obliger à verser des sommes ou à payer pour des dépenses qui ne sont pas les siennes.
Engager des sommes au nom d’une personne sans son consentement.

50
Q

Pourquoi peut-il être plus difficile de sortir d’une relation où il y a de la violence économique?

A

Car la personne peut ne plus être autonome financièrement.

51
Q

Qu’est-ce ce que la violence sociale?

A

Tout comportement qui a pour but d’isoler la victime et de maintenir un contrôle sur son réseau social. La victime perd ainsi son filet social et le soutien associé.

52
Q

Quels sont les exemples de violence sociale donnés?

A

Contrôler les sorties de son partenaire.
Empêcher ou culpabiliser son partenaire de voir ses amis/sa famille.
Isoler son partenaire de ses amis/sa famille.
Être manifestement jaloux ou possessif.
Critiquer les proches de son partenaire.
Espionner ou surveiller les conversations de son partenaire.

53
Q

Pourquoi la violence sociale peut rendre la rupture plus difficile?

A

Car on enlève le filet social de la personne.
(Elle n’a plus personne sur qui s’appuyer)

54
Q

Qu’est-ce ce que la violence spirituelle?

A

Tous les comportements visant à forcer une personne à adopter certaines pratiques ou valeurs spirituelles contre son gré, à dénigrer ses croyances et/ou à l’empêcher d’adhérer à sa propre spiritualité.

55
Q

Quels sont les exemples de violence spirituelle donnés?

A

Obliger son partenaire à prendre part à certaines pratiques religieuses.
Interdire à son partenaire d’adhérer à ses propres valeurs spirituelles.
Se moquer des croyances spirituelles de son partenaire.
S’en prendre au sens de la vie de son partenaire.
Nuire à la poursuite des ambitions ou rêves de son partenaire.

56
Q

Qu’est-ce que la cyberviolence?

A

Tous les comportements qui, au travers d’un outil technologique, visent à contrôler, surveiller, harceler ou faire pression sur la personne.

57
Q

Quelles violences peuvent être considérées comme de la cyberviolence?

A

Tous les différents types de violence vues, si elles se produisent en ligne, sont de la cyberviolence.

58
Q

Partager des nudes sans consentement corresponderait à quel type de violence?

A

De la violence sexuelle ET de la cyberviolence.

59
Q

Quelles sont les 3 grandes catégories de cyberviolence?

A

Surveillance et contrôle, sans consentement.
Harcèlement.
Abus sexuel.

[ASH]

60
Q

Quels sont les exemples donnés de surveillance et contrôle, sans consentement dans la cyberviolence?

A

Se connecter sur les réseaux sociaux pour lire les messages du partenaire.
Activer la géolocalisation pour connaître l’emplacement du partenaire.

61
Q

Quels sont les exemples donnés de harcèlement dans la cyberviolence?

A

Envoi incessants de messages ou appels continus.

62
Q

Quels sont les exemples donnés d’abus sexuel dans la cyberviolence?

A

Partage de contenu à caractère sexuel, sans consentement.

63
Q

Qu’est que l’aliénation parentale?

A

Tous les comportements qui visent l’exclusion du (ex) partenaire de la vie de ses enfants, ou bien de nuire à sa relation avec les enfants.

64
Q

Que peut-il se passer avec les enfants faisant partie d’aliénation parentale?

A

Les enfants peuvent se trouver malgré eux dans un système de violence familiale.

65
Q

Quels sont les exemples donnés d’aliénation parentale?

A

Critiquer les habiletés parentales du partenaire.
Blâmer son partenaire devant les enfants.
Culpabiliser son partenaire d’avoir passé du temps avec les enfants.
Utiliser les enfants pour manipuler son partenaire.

66
Q

Qu’est-ce que le cycle de la violence?

A

Une dynamique relationnelle subtile et complexe qui s’installe graduellement.

67
Q

Comment se répete le cycle de la violence?

A

Cotninuellement, et de plus en plus rapidement.

68
Q

Que maintiendrait le cycle de la violence?

A

Il maintient les victimes dans l’engrenage de la violence conjugale.

69
Q

Selon le cycle de la violence, il peut être difficile de voir _____, et les victimes restent pris dans l’espoir que les choses _________.

A

De voir clairement.
Que les choses iront pour le mieux.

70
Q

À quoi contribue chaque phase du cycle de la violence?

A

Chaque phase contribue au maintien et au renforcement de l’emprise de la victime.

71
Q

Dans quelles phases du cycle de la violence est-ce que la violence est présente, et dans quelles phases y a-t-il des pauses?

A

La violence est présente à toutes les phases.
Il n’y a jamais de pause.

72
Q

Dans quelles dynamiques est surtout visible le cycle de la violence?

A

Les dynamiques de contrôle coercitif.

73
Q

Quelles sont les 4 étapes du cycle de la violence?

A

1. Lune de miel/Rémission.

#2. Escalade de la tension.
#3. Explosion ou agression.
#4. Justification.
(#5. Rémission)

[LE AJ]

74
Q

Dans la première étape du cycle de la violence (Lune de miel/Rémission), que fait le perpétrateur et que fait la victime?

A

Perpétrateur: Demande pardon, parle de thérapie ou de suicide, devient à nouveau gentil et charmant.

Victime: Redonne une chance, aide, voit changements donc change elle-mêmes d’habitudes, espor.

75
Q

Dans la deuxième étape du cycle de la violence (Escalade de la tension), que fait le perpétrateur et que fait la victime?

A

Perpétateur: Créer tension pour générer de la peur chez la victime (excès de colère, menaces, silences, etc.).

Victime: Tente d’améliorer le climat et fait attention à ses gestes.

76
Q

Dans la troisième étape du cycle de la violence (Explosion/agression), que fait le perpétrateur et que fait la victime?

A

Perpétrateur: Émet la violence conjugale.

Victime: Est en état de choc, se sent humiliée, triste, impuissante ou en colère, ressent l’injustice.

77
Q

Dans la quatrième étape du cycle de la violence (Justification), que fait le perpétrateur et que fait la victime?

A

Perpétrateur: Trouve des excuses pour justifier son comportement.

Victime: Tente de comprendre, aider, doute de ses perceptions et se sent responsable de la situation.

78
Q

Quelle est techniquement la cinquième étape du cycle de la violence?

A

Rémission.

79
Q

Quels sont les mots-clés associés aux comportements du perpétrateur et de la victime pour chaque étape du cycle de la violence?

A

1. Rémission/Lune de miel

  • Perpétrateur: Pardon
  • Victime: Espoir.
  • Perpétrateur: Tension pour peur.
  • Victime: Fait attention.
  • Perpétrateur: Violence.
  • Victime: Choc et émotions.
  • Perprétrateur: Excuses.
  • Victime: Comprendre et aider.

[PETA VC EA]

80
Q

Pourquoi n’est-il pas toujours évident de réaliser que nous sommes pris dans une dynamique de violence intime?

A

Car ça s’installe subtilement et progressivement.

81
Q

Que peut amener le fait que l’amour envers son partenaire est présent en situation de violence conjugale?

A

Que les perceptions et les émotions vécues sont complexes.

82
Q

Qu’est-il généralement moins menacé dans les cas de violence situationnelle «plus commune», et qu’est-ce que cela peut signifier?

A

La sécurité et l’intégrité des partenaires.
Que le sentiment d’urgence peut être absent.

83
Q

Que peut-il se présenter dans des cas de violence plus coercitive, et cela malgré quoi?

A

Plusieurs obstacles.
Même malgré un danger imminent pour la sécurité et/ou l’intégrité du partenaire.

84
Q

Quels sont les obstacles empêchant de quitter une relation intime violente vus?

A

Peur de représailles.
Dépendance ou attachement émotionnel.
Espoir de changement.
Isolation.
Manipulation.
Honte et culpabilité.
Stigmatisation.
Faible estime de soi.
Facteurs économiques.
Présence d’enfants.
Dénégation. (Déni)

[FISHED MERDE]

85
Q

Dans quelle situation est-ce que la violence est souvent à son plus élevé?

A

Lorsqu’il y a menace de séparation.

86
Q

Qu’est-il primordiale dans la préparation de son départ?

A

La sécurité.

87
Q

Qu’est-il suggérer de faire afin de s’informer à l’avance et préparer un plan de match lorsqu’on prépare son départ?

A

Préparer son départ avec un intervenant spécialisé en violence conjugale.
Partir avec ses enfants.
Mettre en place des scénarios de protection.
Explorer la possibilité de porter plainte au criminel, lorsqu’applicable.

[PIES]

88
Q

Porter plainte peut être _____ pour la victime.

A

Empowering.

89
Q

Si la victime porte plainte, peut-elle la retirer par la suite?

A

Non; le système peut continuer le processus judiciare, même sans le consentement de la victime. Elle n’a plus de pouvoir.

90
Q

Que peut-il être difficile de différencier au niveau des plaintes?

A

Une plainte retirée car on a peur des conséquences versus une plainte retirée car on ne veut plus porter plainte.

91
Q

Quelles sont les 4 étapes d’un scénario de protection?

A

1. Identifier la ou les situations à risque.

#2. Faire l’inventaire des risques possibles.
#3. Faire l’inventaire des stratégies de sécurité.
#4. Intégrer.

[IRS I]

92
Q

En quoi consiste la première étape (Identifier la ou les situations à risque) d’un scénario de protection, et quels sont des exemples?

A

Choisir une ou plusieurs situations concrètes qui pourraient se produire et pour lesquelles on voudrait être préparés.

Exemple: «J’aurais peur que les choses tournent mal si…», «Ça s’est mal passé la dernière fois que …», «Je crains le jour où…».

93
Q

En quoi consiste la deuxième étape (Faire l’inventaire des risques possibles) d’un scénario de protection, et quels sont des exemples?

A

Identifier clairement les risques concrets liés à la situation identifiée (à l’étape 1) afin de répondre aux enjeux de sécurité.

Exemple: «Qu’est-ce qui pourrait arriver?», «Comment mon partenaire pourrait réagir?», «Jusqu’où ça pourrait mener»?.

94
Q

Quels stratégies et moyens doivent-ils être brainstormés dans la troisième étape (Faire l’inventaire des stratégies de sécurité) d’un scénario de protection?

A

Des stratégies pour éviter.
Des stratégies pour limiter les dégats.
Des stratégies pour se défendre.
Des moyens technologiques au service de la sécurité.
Des moyens de reprendre du pouvoir.

[TÉL PD]

95
Q

Dans la troisième étape (Faire l’inventaire des stratégies de sécurité) d’un scénario de protection, que veut-on aider à la victime à faire?

A

On veut qu’elle puisse répondre (plus réfléchie) au lieu de réagir (moins réfléchie).

96
Q

Quels stratégies d’intégration peuvent être présentes dans la quatrième étape (Intégrer) d’un scénario de protection?

A

Répéter.
Se familiariser avec le scénario de protection.
Pratiquer le scénario de protection.
Respecter son propre rythme.
Préparer les effets nécessaires pour un éventuel départ.
Contacter ou informer la personne ressourece (au besoin).

[RCR PFP]

97
Q

Quels sont des exemples de catégories à inclure dans les effets à apporter en cas d’urgence?

A

Identification. (Passeport, NAS, etc.)
Finances. (Cartes, testaments, impôts, etc.)
Santé. (Médicaments, cartes médicales, etc.)
Enfants. (Matériel scolaire, vêtements, etc.)
Autres. (Clés, photos, objets de valeur, etc.)

[IF SEA]

98
Q

Vrai ou faux: pour tout document apporté dans les catégories à inclure dans les effets à apporter en cas d’urgence, il faut que cela soit le document original.

A

Faux; on pourrait ne pas l’avoir, ou ne pas vouloir élever les soupçons.

99
Q

Quels sont des indices qu’une personne est victime de violence conjugale?

A

Présente des blessures physiques.
Porte des vêtements inappropriés pour la saison.
Évite de retourner à la maison ou de voir le partenaire.
Présente des signes inhabituels de peur ou d’anxiété.
Reçoit des appels téléphoniques excessifs et hésite à répondre.
Est susceptible au sujet de sa vie conjugale/familiale.
Présente de la nervosité lorsqu’elle parle en présence de son partenaire.

100
Q

Quels sont des indices qu’une personne a des comportements de violence conjugale?

A

Rabaisse le partenaire ou parle en mal d’elle.
Domine les conversations.
Demande trop souvent des nouvelles de son partenaire.
Laisse entendre que c’est elle la victime et non son partenaire.
Isole son partenaire.
Agit comme si son partenaire lui appartenait.
Se met sur la défensive quand on la confronte ou pose des questions.

101
Q

Si nous sommes témoins et que la situation demande une aide immédiate, que faut-il faire?

A

Contacter le 911.

102
Q

Quoi faire si quelqu’un nous fait un dévoilement face à de la violence conjugale?

A

Être à l’écoute et sans jugement.
Souligner le courage que cela prend d’en parler.
Valider l’expérience de la personne.
Respecter le rythme de la personne.
Rester présent dans la vie de cette personne.
Aider la personne à se faire sa propre idée de la situation.
Soutenir la personne à reprendre sa vie en main.
Offrir des ressources et contribuer à l’accessibilité de celles-ci.

103
Q

Vous recevez Paulo et Aman dans votre bureau avec comme motif de consultation : problèmes de communication. Paulo explique que leurs désaccords explosent toujours en conflits et que c’est difficile de réellement s’entendre. Notamment, ils ont tendance à hausser le ton et se rabaisser pour faire valoir leur point de vue. Aman ajoute que même s’ils sont rarement violents physiquement (p. ex. se pousser ou s’agripper), il craint que ça n’escalade, comme la fois où il a du cacher ses ecchymoses au travail. Paulo dit regretter cet incident, mais que ce n’était pas tout à fait de sa faute puisque Aman l’avait inquiété cette journée-là : d’habitude, il répond rapidement à tous les appels et texto que Paulo lui envoie, mais cette journée-là, non. Il a donc pensé qu’il était peut-être occupé avec quelqu’un d’autre, puisqu’ils se disent souvent « qu’ils peuvent toujours aller voir ailleurs si jamais leur vie sexuelle ne s’améliore pas ». Présentement, ils sont tous les deux prêts à travailler pour leur couple et ont espoir que ça ira mieux.

Quelle perspective est-ce qu’on pourrait utiliser pour comprendre cette dynamique, et justifier sa réponse?

A

Perspective situationnelle, car le contexte influe sur la situation.

Perspective dyadique, car les deux font de la violence envers l’autre et cela serait utile de savoir d’où elle provient.

104
Q

Vous recevez Paulo et Aman dans votre bureau avec comme motif de consultation : problèmes de communication. Paulo explique que leurs désaccords explosent toujours en conflits et que c’est difficile de réellement s’entendre. Notamment, ils ont tendance à hausser le ton et se rabaisser pour faire valoir leur point de vue. Aman ajoute que même s’ils sont rarement violents physiquement (p. ex. se pousser ou s’agripper), il craint que ça n’escalade, comme la fois où il a du cacher ses ecchymoses au travail. Paulo dit regretter cet incident, mais que ce n’était pas tout à fait de sa faute puisque Aman l’avait inquiété cette journée-là : d’habitude, il répond rapidement à tous les appels et texto que Paulo lui envoie, mais cette journée-là, non. Il a donc pensé qu’il était peut-être occupé avec quelqu’un d’autre, puisqu’ils se disent souvent « qu’ils peuvent toujours aller voir ailleurs si jamais leur vie sexuelle ne s’améliore pas ». Présentement, ils sont tous les deux prêts à travailler pour leur couple et ont espoir que ça ira mieux.

Quelle forme de violence peut-on identifier?

A

Violence psychologique (rabaissent).
Violence physique (frappe).
Cyberviolence (téléphone).
Violence sexuelle (menace d’aller voir ailleurs).

105
Q

Vous recevez Paulo et Aman dans votre bureau avec comme motif de consultation : problèmes de communication. Paulo explique que leurs désaccords explosent toujours en conflits et que c’est difficile de réellement s’entendre. Notamment, ils ont tendance à hausser le ton et se rabaisser pour faire valoir leur point de vue. Aman ajoute que même s’ils sont rarement violents physiquement (p. ex. se pousser ou s’agripper), il craint que ça n’escalade, comme la fois où il a du cacher ses ecchymoses au travail. Paulo dit regretter cet incident, mais que ce n’était pas tout à fait de sa faute puisque Aman l’avait inquiété cette journée-là : d’habitude, il répond rapidement à tous les appels et texto que Paulo lui envoie, mais cette journée-là, non. Il a donc pensé qu’il était peut-être occupé avec quelqu’un d’autre, puisqu’ils se disent souvent « qu’ils peuvent toujours aller voir ailleurs si jamais leur vie sexuelle ne s’améliore pas ». Présentement, ils sont tous les deux prêts à travailler pour leur couple et ont espoir que ça ira mieux.

Si on avait à les situer dans le cycle de la violence, où seraient-ils, et pourquoi?

A

Rémission; présentement ça va mieux, ils ont espoir.