Cours 7 : Mémoire à long terme Flashcards
Mémoire
Moyen par lequel un sujet exploite ses connaissances passées pour les utiliser dans le présent
Par des mécanismes dynamiques associés à la rétention et à la récupération de l’information
Les 3 opérations permettant le traitement de l’information par et pour la mémoire
Encodage
Stockage (suppose un traitement passif)
Récupération
Ces trois mécanismes sont des niveaux de traitements mnésiques*
MLT
Système à capacité illimitée (aucune limite de capacité connue) qui conserve l’information selon
une durée variable, variant de quelques minutes à une vie entière
Le lieu de stockage de toutes les expériences, événements,
informations, émotions, capacités, mots, catégories, règles, et jugements qui ont été acquis par les
mémoires sensorielles et à court terme
Constitue pour chaque personne, toute sa
connaissance du monde et d’elle-même
3 processus dans le traitement mnésique
Encodage : processus par lequel les caractéristiques d’un stimulus sont traités et convertis en une
trace mnésique
Consolidation (suppose un traitement actif) : inscription à long terme des informations encodées
par le renforcement des interconnexions entre les informations déjà en MLT
Récupération: recherche de l’information apprise en MLT et réactivation en MCT pour production
d’une réponse appropriée
Encodage
Processus par lesquels les caractéristiques d’un évènement sont traitées et converties en trace
mnésique.
Lié aux opérations qui transforment l’info présentée en une trace mnésique plus profonde de l’information cible et du contexte
Contexte
Le contexte permet de donner à l’information cible un caractère distinctif et peut servir
ultérieurement d’indice de récupération
Si une information est mise en mémoire dans une certain contexte, et si l’on réalise ensuite une tâche
correspondant à cet apprentissage dans un autre contexte, on observe une diminution, voire même, une
absence, de la performance.
2 types de répétition
Répétition de maintien
Répétition d’élaboration : + efficace et + coûteuse cognitivement
La profondeur du traitement serait plus critique que le nombre de répétitions
Craig et Lokhart
Selon le modèle d’Atkinson-Shiffrin, l’information est transférée en MLT par répétition verbale.
Selon Craig et Lokhart,
Il y a différents moyens de coder l’information.
i. Les premiers niveaux de traitement analysent les caractéristiques physiques.
ii. Les niveaux subséquents de traitement permettent la reconnaissance.
iii. Les derniers niveaux de traitement permettent les associations sémantiques.
Importance du nombre d’élaborations
La théorie des niveaux de traitement
Chaque niveau de traitement conduit à un code de mémoire différent.
La vitesse de dégradation peut différer d’un niveau de traitement à l’autre.
Plus le niveau de traitement est profond, plus le code de mémoire est persistant.
Différents types correspondant aux différents niveaux de traitement
Une question de niveau superficiel sera de demander au sujet de vérifier une caractéristique
physique du mot
Un niveau un peu plus élaboré consiste à demander si le mot rime avec celui qui est présenté
dans la question (traitement phonétique)
Enfin, le niveau le plus élaboré consiste par exemple à vérifier l’appartenance du mot à une
catégorie pré-spécifiée dans la question (encodage sémantique).
Tâche utilisée dans l’étude de l’encodage en MLT
Tâches d’apprentissage incident
Le participant doit passer des jugements sur
des stimuli sans savoir qu’il devra plus tard rappeler ces stimuli.
Deux hypothèses de comment objectiver le concept de « profondeur de traitement »
- Les différents niveaux se distinguent selon leur
degré d’élaboration. - Les différents niveaux se distinguent selon leur
degré de singularité.
Conclusions de l’étude de Craik et Tulving
a) Si le contexte est cohérent avec la cible (réponse = « Oui »): Plus le contexte est complexe, meilleur sera le rappel.
Parce que le potentiel d’élaborations spécifiques est plus grand.
b) Si le contexte est incohérent avec la cible (réponse = « Non »):
Un contexte plus complexe n’entraînera pas un meilleur rappel.
Parce qu’il N’y a PAS davantage d’élaborations spécifiques disponibles.
Étude de Stein et Bransford (1979)
Importance de la spécificité (type) d’élaboration
4 types de singularité (Schmidt)
Les codes de mémoire peuvent se différencier par leur singularité,
c’est-à-dire par leur caractère distinctif*
1. Singularité primaire
2. Singularité secondaire
3. Singularité émotionnelle
4. Singularisation
Singularité primaire
Différence relative au contexte physique immédiat.
Singularité secondaire
Différence relative à l’information contenue en MLT.
Singularité émotionnelle
Les événements produisant de fortes réponses émotionnelles sont parfois
mieux remémorés.
Singularisation
Création d’un code de mémoire qui rend un souvenir distinct des autres.
Codes sémantiques
Les codes dits « sémantiques » par la théorie des
niveaux de traitement seraient plus efficaces que les codes dits
« phonémiques » et « structuraux » non pas parce qu’ils seraient
davantage sémantiques, mais plutôt parce qu’ils permettraient des
élaborations sémantiques plus riches et un plus grand potentiel de
singularités.
Autres facteurs influençant la mémorisation d’information (outre la profondeur du traitement et la répétition)
Effet de l’imagerie mentale (encodage)
Effet du contexte (récupération)
Effet d’interférence (récupération)
Imagerie mentale
La représentation mentale des choses que nos organes sensoriels ne perçoivent pas dans le
moment présent.
Peut représenter des images que vous n’avez jamais vue
Meilleure lorsque celui-ci peut être encodé à la fois sous forme verbale et sous
forme visuelle
Représentation mentale des choses que nos organes sensoriels ne perçoivent pas dans le
moment présent.
Techniques mnémotique d’imagerie
Méthode des loci (lieu): utiliser la localisation des objets pour une meilleure mémorisation
Méthode du lien: utiliser un lien entre les différents objets (histoire, scénario, journée type …)
Chunking (rassemblent) et fractionnement (PEMDAS)
Hiérarchisation : Information complexe découpée en concepts larges, eux–mêmes sousdivisés
en catégories et sous-catégories (schéma / concepts )
Indépendance du contexte et de l’environnement
Si la mémoire était indépendante du contexte et de l’environnement, elle serait décrite comme un
processus rigide, peu influençable par les facteurs externes. Or, ce n’est pas le cas.
- La mémoire est dépendante du contexte et de l’environnement.
- Contexte physique, mais aussi contexte psychologique
Dans quel contexte aurions nous la meilleure performance ?
Meilleure performance lorsque le contexte d’encodage permettait un traitement plus profond
(profondeur du traitement)
Meilleure performance lorsque le contexte de rappel est le même que le contexte d’encodage (effet
de contexte)
Principe de spécificité de l’encodage
Le stockage
Capacité de stockage illimité.
Représente davantage un processus passif qu’actif alors que …
Il serait plus pertinent d’utiliser le terme CONSOLIDATION pour représenter le caractère actif et dynamique de ce processus mnésique
Pourquoi consolidation ?
Hippocampe et amygdale impliquées
Les mémoires (souvenirs) sont sujettes à modifications au cours de la réactivation/rappel et de la
reconsolidation
Les mémoires (souvenirs) reflètent plus comment un événement a été perçus par une personne plutôt que ce qui s’est réellement passé…
La récupération
Restitution ou recouvrement de l’information stockée en mémoire en étant déplacé dans la conscience pour être utilisé par un traitement cognitif actif.
Processus rapide
Doit permettre d’avoir accès à la trace mnésique correcte et dériver des
informations utiles à partir de celle-ci.
Étapes de récupération
- Recherche préliminaire: nous devons décider si l’information se trouve effectivement en
mémoire. - Élaboration d’un plan de recherche en MLT (p.ex. si je veux nommer les 10 provinces
canadiennes, je peux les parcourir d’est en ouest).
Retrieval practice
Récupérer un souvenir le renforce , c’est crucial au plan de la revalidation, il faut travailler la récupération.
Récupération avec le sommeil
Le sommeil favorise ensuite la consolidation à long terme sous forme d’une réactivation des
circuits neuronaux impliqués lors de l’apprentissage au cours de la journée précédente. Le
lendemain, les performances des sujets seront directement proportionnelles à l’importance de l’activité hippocampique pendant le sommeil.