Cours 4 : L'attention Flashcards

1
Q

Définition de l’attention

A

L’attention est souvent associée à la notion de concentration, de
mémorisation et de signalement d’une situation de danger
L’habilité à focaliser nos ressources perceptuelles et cognitives sur un stimulus ou
emplacement spécifique dans notre environnement
Transitoire
Capacité limitée

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2
Q

Rôle de l’attention

A

Intervient dans les processus de traitement d’une information par le cerveau
Amélioration du traitement de l’information disponible en jouant la fonction de filtre,
c’est-à-dire en sélectionnant la partie pertinente de l’information
Responsable de l’orchestration des réponses appropriées
Intervient dans la reconnaissance de objets/scène visuelle

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3
Q

L’attention selon Laberge

A

L’attention rend possible les autres processus cognitifs.
Ces deux aspects du rôle de l’attention (sélection de l’information et production de processus
cognitifs) avaient déjà été soulignés par Williams James presque un siècle avant.

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4
Q

Williams James (1890)

A

Prise de possession par l’esprit, sous une forme claire et active, de ce qui semble être un ensemble d’objets possibles simultanées ou un train de pensée
2 caractéristiques importantes dans cette définition (encore largement étudiées à l’heure
actuelle) : la concentration et la focalisation

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5
Q

Ladavas & Berti (1995 )

A

« fonction régulatrice de l’activité mentale, constituée par un ensemble de ressources (« énergie mentale »), mécanismes et processus, en interaction, nécessaires pour la sélection, l’élaboration et l’organisation de l’information dérivant de l’environnement
(extérieur/intérieur) »

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6
Q

2 notions importantes de Lavadas et Berti

A

Forme exogène de l’a/en0on qui va être captée par des stimuli externes, on suppose que c’est une forme plutôt automatique de l’orientation de l’attention.
Forme endogène, contrôlée et volontaire de l’orientation de l’attention.

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7
Q

Notion de ressources attentionnelles

A

Quand le niveau d’attention n’équivaut pas à la demande, le niveau de performance décline

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8
Q

Sternberg (2003)

A

L’attention est le moyen grâce auquel nous traitons activement une partie de l’énorme quantité
d’information provenant de nos sens, de notre mémoire, et d’autres processus cognitifs
Implique processus conscients et inconscients

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9
Q

Attention vs. Conscience

A

Attention : Traiter une quantité d’information limitée, soit par choix (consciemment) ou
automatiquement (inconsciemment)
Conscience : Inclus le sentiment de traiter le contenu

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10
Q

Les 3 fonctions principales de l’attention

A

La détection du signal: vigilance et exploration pour repérer l’apparition d’un stimulus particulier
Sélective: nous portons alors attention à une chose et ignorons les autres
Divisée: nous portons attention à plusieurs choses en même temps

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11
Q

Automatiques vs contrôlés

A

Processus automatiques : sont rapides sans effort, le traitement est en parallèle. On suppose qu’ils se déroulent de manière autonome et irrépressible. Ils ne consomment pas ou peu de ressources attentionnelles et se dérouleraient de manière non consciente.
Processus contrôlés: Quand le sujet n’est pas entrainé dans une tâche, il mettra en œuvre des processus contrôlés, qui sont plus lents plus couteux. Le traitement se ferait de façon séquentielle, ils sont délibérés, flexibles (vs irrépressible), mais faciles à interrompre et utilisent beaucoup de ressources attentionnelles

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12
Q

L’effet Stroop (1935)

A

Effet facilitateur : le vert écrit en vert
Effet d’interférence: le bleu est écrit en rouge
Informe, entre autre, sur la qualité des processus cognitifs automatiques,
et particulièrement ici, de la lecture

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13
Q

3 conditions de l’effet Stroop

A
a) Dénomination: dénommer la
couleur de la forme
b) Lecture (mots écrits en noir)
c) Interférence (mots de couleur
écrits dans une couleur
différente)
Les sujets ne peuvent éviter de porter automatiquement leur attention au sens des mots
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14
Q

La détection du signal

A

Vigilance et exploration visuelle pour repérer l’apparition d’un stimulus particulier
Implique la vigilance (Position constante de l’attention
Attente de cible) et la recherche visuelle (position changeante de l’attention, recherche active de cible)

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15
Q

But de la théorie de la détection du signal (Green et Swets, 1966)

A

Déterminer la fiabilité d’un système de détection du signal en présence de bruit dans la mesure
Met l’accent sur la mesure de performance ne doit pas porter uniquement sur le nombre de détections correctes mais aussi tenir compte des omissions et des fausses alarmes

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16
Q

Qu’est-ce que peut mesurer la théorie de la détection du signal (Green et Swets) ?

A

Sensibilité (d’) : capacité du sujet de détecter le signal
Le critère de décision (β): reflète le critère adopté par le sujet (i.e., prudent ou aventureux)
Deux mesures indépendantes*

17
Q

Conclusion de la détection du signal

A

Plus FA est élevé et plus la probabilité d’un choix
correct peut être liée au hasard
Deux observateurs pourraient donc avoir des sensibilités semblables, mais adopter des
stratégies décisionnelles différentes

18
Q

d’

A

La différence entre les
moyennes des distributions B et SB, divisée par l’écart-type de la distribution bruit
d’ = Z(détection correcte) – Z(fausse alarme)

19
Q

La vigilance

A

Désigne la capacité d’un individu à focaliser son attention sur un
ensemble de stimulations pendant une longue période durant laquelle il s’efforce de détecter l’apparition d’un stimulus cible particulier/intéressant
« Attention préparatoire »
L’aptitude du cerveau à répondre activement aux situations inopinées, en rapport avec la capacité d’attention dont le sujet est capable

20
Q

L’attention sélective

A

Mécanisme au cours duquel l’individu s’efforce de cibler un stimulus ou un type de stimulus tout en ignorant les
autres
L’habileté à focaliser sur un message et ignorer tous les autres
La focalisation permet de traiter le stimulus plus profondément
Attention sélective est à la fois une capacité et une nécessité

21
Q

Capacité

A

Mécanismes corticaux qui contrôlent et qui peuvent forcer/contrôler les autres régions du cerveau.
Donc on peut concentrer notre attention sur un objet précis de l’environnement ou sur un mécanisme cognitif
précis

22
Q

Nécessité

A

Souvent l’information dépasse la capacité de notre système a tout traiter. Il faut donc porter
attention sur une seule partie de l’info

23
Q

Ecoute dichotique – Cherry (1953)

A

Présentation dichotique ➾ présentation simultanée d’un
message différent à chaque oreille
Message ombragé et ignoré
Attention sélective auditive

24
Q

Filtrage en function du:

A

Sexe
Fréquence haute vs. basse
Langage vs. Tonalité pure
Langage vs. Bruit

25
Q

Ecoute Rapport divisé - Broadbent (1954) - résultats

A

Par oreille : rappel à 65 %
Par ordre : rappel à 20 %
Conclusion: passer constamment d’un canal auditif à un autre est très difficile

26
Q

Buts de la théorie du filtre attentionnel - Broadbent, 1958

A

Expliquer résultats en attention sélective
Déterminer si nous sommes capables de porter attention à 2 messages ≠
Déterminer si toutes les infos reçues entreraient dans le système cog. et nécessiteraient des ressources attentionnelles

27
Q

Modèle de sélection précoce de l’information

A

1) Registre sensoriel code l’info sans aucune transformation physique ou sémantique.
2) Filtre sélectif se met en place selon les caractéristiques physiques du stimulus (hauteur,
intensité, fréquence, ..)et l’orientation de l’attention (Oreille droite ou gauche).
3) L’info passe ensuite dans un système dit de détection qui permet une analyse
sémantique (extraction du sens des stimuli avant le transfert à la mémoire –détection
des caractéristiques supérieures)

28
Q

Mémoire échoïque

A

Équivalent auditif de

mémoire iconique

29
Q

Avantages de la théorie du filtre attentionnel

A

Avantages:

  • 1er théorie précise
  • Formulée en termes d’étapes de traitement de l’information
  • Permet de formuler de nouvelles prédictions
30
Q

Limites de la théorie du filtre attentionnel

A
  1. 33% des participants entendent leur nom dans le canal à ignorer (Moray, 1959)
  2. Si le message à suivre passe d’un canal à l’autre, les participants le suivent pour
    quelques mots (Treisman, 1964)
  3. Un mot dans le canal à ignorer peut changer l’interprétation du message à répéter (Mackay, 1973)
  4. Des synonymes diffusés dans le second canal peuvent ralentir la tâche d’ombrage
    (Lewis, 1970)
31
Q

Selon Broadbent …

A

La sélection de l’information ne peut donc pas uniquement se faire sur des caractéristiques physiques
Les sujets peuvent suivre un message avec du sens,
passant d’une oreille à l’autre (Treisman 1964)
Attention portée sur le sens des mots et non sur
les caractéristiques physiques des stimuli

32
Q

Théorie de l’atténuation, Treisman (1960)

A

Proposition relative concernant l’endroit ou se situe le filtre/sélection attentionnelle
Pas la même chose que reconnaître les contenu du message, donc on n’a pas un traitement complet, mais certaines choses sont quand même traitées
- Le message suivi peut-être séparé du message non suivi relativement tôt durant le
processus de traitement de l’information
- La sélection se produirait plus tard

33
Q

L’unité « Dictionnaire »

A

Contient les mots, chacun ayant un seuil spécifique pour être « activé »
- Les mots qui sont communs ou importants ont un seuil réduit (facile à activer)
- Les mots non communs ont un seuil élevé (difficile à activer)
Permet la reconnaissance des mots/phrases (mémoire sémantique)
Importance sur la force du signal (au sens de l’activation)

34
Q

Modèle dit de « pertinence », Norman, 1968

A

Modèle de sélection tardive, après l’analyse sensorielle.
Selon eux, tous les stimuli entre dans le système cog., c’est au moment d’entrer
dans la MCT que l’info fait l’objet d’une sélection (selon la pertinence) afin d’être
traite + profondément
Information sélectionnée
d’après l’importance
momentanée de
l’information, causée par
des facteurs permanents
ou temporaires