Cours 3 : La mémoire sensorielle Flashcards

1
Q

Le modèle de mémoire d’Atkinson et Shiffrin (1968)

A

Modèle soulignant les interactions entre MCT et MLT

Transfert d’informations entre MCT et MLT

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2
Q

Traitement ascendant v. descendant

A

Traitement ascendant : Traitement dirigé par les stimuli (bottom-up).
Traitement descendant: Traitement dirigé par les concepts/connaissances/représentations (top-down).

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3
Q

À quoi sert la mémoire sensorielle?

A

Maintenir la continuité de la perception

Maintenir l’information sensorielle en vue de son traitement.

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4
Q

Persistence visuelle

A

L’oeil : structure dynamique…
…en mouvement constant.
Fixations (200 ms) : typique des animaux dotés d’une fovéa, image stable captée et immobile
Saccades (50 à 100 ms) : rapides, mouvement balistique, entre deux positions stables, soit de type « régression »ou « progressif », sert à décoder ce qui a été vu lors de la fixation

persistence apparente d’un stimulus qui continue après sa durée physique (sert à garder un stimulus qui n’est plus présent, sinon serait flou).
Perception fluide de films (réalité: sequence discontinue de 24 images par seconde)

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5
Q

Cycle “fixation-saccade”

A

250 ms
4 cycles/seconde
Chaque cycle enregistre une scène visuelle distincte.

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6
Q

Caractéristiques traditionnellement reconnues pour les registres sensoriels (maintenir l’info en vue de son traitement)

A

Grande capacité
Courte durée (250 ms)
Représentations non-interpretées
Servent de base de traitement (plus élaboré)

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7
Q

Mémoire iconique

A

Mémoire sensorielle visuelle.

Très brève persistance d’impressions visuelles

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8
Q

Mémoire échoïque

A

Mémoire sensorielle auditive.

Brève impression subjective d’échos.

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9
Q

Protocole expérimentale des études de Sperling sur la mémoire iconique (1960, 1967)

A

Présentation brève (50 ms) d’un stimulus visuel (une image) comportant plusieurs lettres. À l’aide d’un tachistoscope.
Rapporter le plus de lettres possibles.

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10
Q

Deux interprétations possibles de l’expérience de Sperling

A

La mémoire iconique a une capacité d’environ 4 à 5 lettres (réponse : non parce que trop ambigu)
La mémoire iconique a une capacité illimitée mais se dégrade rapidement (pas le temps de faire le rappel ?) (réponse : non parce que ne permet pas de répondre à la question)

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11
Q

Technique du rapport partiel

Détail crucial

A

La fréquence présentée à chaque essai (basse vs. moyenne vs. élevée) est aléatoire:
Le participant ne sait jamais quelle ligne il va devoir rapporter lorsqu’il voit le stimulus visuel

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12
Q

Résultats de Sperling

A

À partir de 500 milli secondes, baisse significative de la mémoire de rappel; après une seconde, l’ensemble de l’information va disparaitre
Au-delà de 250 ms, trop d’information perdue
Confirme la présence d’une mémoire iconique avec une capacité optimale de 250 ms
Peut pas manipuler la durée de la mémoire iconique (absolue et universelle)

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13
Q

Conclusion de Sperling

A

Existe pour chacun des 5 sens
Retient l’information sensorielle très brièvement, souvent sans que nous en soyons conscients.
- Estimation de la capacité de la mémoire iconique: 9 lettres.
- Estimation de la durée de vie de la trace: entre 0,5 et 1 seconde.
- Dégradation graduelle
Il n’existe aucun moyen de
prolonger cette information

Illimitée en quantité mais il est difficile d’estimer la capacité réelle de cette mémoire

  • Considérée comme un lac d’informations dans lequel se ravitaillent les autres mémoires
  • Les mémoires visuelles et auditives ont été les plus étudiées jusqu’à ce jour.
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14
Q

Prédictions de Sperling

A

Si représentations mentales iconiques sont interprétées
- Indice catégoriel améliore performance
- Rapport partiel catégoriel > Rapport complet
- L’indice catégoriel devrait ainsi être utile
Si représentations mentales iconiques sont non interprétées
- Indice catégoriel inutile
- Rapport partiel catégoriel = Rapport complet
- L’indice catégoriel devrait ainsi être inutile.
- Performances devraient être égales

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15
Q

Résultats du rapport catégoriel

A

Rapport partiel standard > Rapport partiel catégoriel
Rapport partiel catégoriel = Rapport intégral
Mêmes choses entre les lettres et les chiffres

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16
Q

Conclusion du rapport catégoriel

A

Représentations mentales dans le registre sensoriel ne sont pas interprétées
La catégorie n’aide pas donc une représentation iconique est non interprétée !

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17
Q

Perception

A

Désigne l’ensemble de mécanismes et procédures permettant au sujet de reconnaitre, organiser, synthétiser et donner du sens (au niveau cérébral) aux sensations reçues qui proviennent des stimuli de l’environnement (à travers les organes sensoriels).
Transduction sensorielle pour que ça l’est du sens pour nous
Est la représentation mentale de la sensation

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18
Q

Loi de Müller (1826)

A

Nous ne possédons pas d’accès direct à la lumière, à la vibration sonore, à la température des objets. Nous n’accédons qu’à des sensations visuelles, auditifs, … c’est-à-dire aux variations de nerfs sensorielles
Chaque organe est ainsi réceptif à un seul cercle de sensations (la lumière pour l’œil, le son pour l’oreille) et reste aveugle aux autres
La nature des vécus perceptifs est fonction de la constitution de l’appareil cognitif et non pas de la nature de l’objet qui provoque la perception

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19
Q

Définition des sensations

A

Événements psychiques élémentaires résultant d’une modification de l’environnement

  • Spécifique = audition, vision, gustation, olfaction et tactile.
  • Récepteurs somesthésiques = extéroceptive, proprioceptive, intéroceptive, nociréceptive
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20
Q

3 composantes possibles pour étudier la perception

A

Physique : Stimuli; Phénomène de formation de l’image sur la rétine
Physiologique : récepteurs sensoriels ; transmission de l’image codée au cerveau
Percepts (domaine psychologique)

21
Q

Subdivisions somesthésiques selon

A

le territoire corporel
la nature de l’énergie délivrée par le stimulus
la qualité perceptive

22
Q

Schéma corporel

A

Représentation corporelle integrant les différents segments corporels dans leurs aspects morphologiques mais permet également de connaitre leurs positions, de les unir les uns aux autres et enfin de connaitre leurs mouvements ainsi que la force mise en oeuvre durant une activité mortice

Mise à jour constante (dynamisme, s’adapte aux sensations)
Innée
Inconsciente (pas toujours en train de penser à la position de nos corps)
Distribuée sur l’ensemble du corps (pas un endroit spécifique comme les autres sens)

23
Q

2 hypothèses du membre fantôme

A

Le névrom (cicatrisation qui se fait mal et des tissus se mettraient au bout du névrom qui causerait de la douleur) et la copie déférence (copie déférence envoyée à chaque fois envoie qu’un neurone moteur est enclenché sauf qu’il n’ira nulle part sauf que la copie déférence (anticipe les différences) va dire à votre corps que tu devrais être en train de faire quelque chose)

24
Q

Les étapes du traitement sensoriel

A

Transduction
Codage
Conduction
Intégration

25
Q

La transduction

A

Transformation d’un stimulus environnemental adéquat en un phénomène bioélectrique au niveau d’un récepteur

26
Q

Le codage sensorielle (encodage)

A

Seconde étape du traitement sensoriel (entre le récepteur et les neurones sensitifs)
Il va s’agir de coder les différentes propriétés du stimulus
- Type précis de stimulus
- Intensité
- Durée
- Localisation / provenance

27
Q

Structuralisme

A

Perception résultant de l’addition de nombreuses sensations élémentaires. La perception finale repose sur la structure des associations utilisées entre les ≠ sensations. Idée que la perception est une construction de la signification

28
Q

Théories de la perception

A

Théorie selon laquelle les processus de la perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes comme des ensembles structurés (les formes) et non comme une simple addition ou juxtaposition d’éléments

29
Q

Les principes de la perception (Gestalt)

A

Différentes caractéristiques dans l’organisation des formes
le principe de proximité : les objets proches tendent à être regroupés ;
le principe de similarité : les objets similaires sont perçus comme des ensembles ;
le principe de fermeture : des éléments distincts sont regroupés en figure fermée ;
le principe de continuité: les éléments sont regroupés de sorte qu’il y ait peu d’interruption ou de changements dans les lignes continues ;
le principe de symétrie: les formes disposant d’un ou de plusieurs axes de symétries s’imposent plus facilement.
Loi du destin commun: les éléments apparaissent groupés lorsqu’ils présentent des mouvements de même direction et de même vitesse

30
Q

Traitement dit Top-Down

A

Les illusions perceptives
Nous apportons des informations qui ne sont pas présentes dans la stimulation
Décalage systématique entre la réalité physique et la perception que l’on a

31
Q

The Rubber hand illusion

A

Stimulation est synchrone (spatial et temporel):

Principe de synchronisation des entrées sensorielles (tactile et visuelle) Impression de sensation invisible

32
Q

Théorie d’appariement au gabarit (Template matching theory)

A

Entrée comparée avec exemplaires mémorisés (gabarits) jusqu’à ce que le système trouve un appariement

33
Q

Théorie Template Matching

A

Reconnaissance effectuée par transmission d’image rétinienne d’un objet au cerveau où elle est comparée avec différents patrons stockés en mémoire
Comparaison entre la forme perçue entre la forme perçue et la forme stockée (=template)
Perception d’une forme ⇶ activation de gabarits ⇶ comparaison à la forme perçue
Suppose une correspondance « parfaite » entre l’input et le gabarit stocké

34
Q

3 prémisses à l’étude de la reconnaissance des formes selon l’approche du traitement ascendant de l’information

A
  1. Lorsque nous voyons une forme, nous en construisons une description. 2
  2. La MLT (mémoire à long terme) contient la description de nombreux types de formes. 3
  3. Nous comparons cette description à celles qui sont stockées en MLT.
35
Q

Théorie Template Matching - Limites

A

Peu économique: un gabarit par lettre/objet distinct
Variabilité
Non informative

36
Q

Percevoir une scène visuelle implique

A

La détection de ses constituants (traits élémentaires)
L’identification des figures par rapport au fond (ségrégation, découpage de la scène)
Le regroupement des parties des figures en des objets isolés
La reconnaissance : qu’est-ce que c’est ?

37
Q

La ségrégation perceptive figure/fond

A

Au centre des conceptions gestaltistes, étape relativement tardive dans les mécanismes de structuration de la forme.
Loi de Rubin : l’orientation, la taille, la fermeture modifie la perception figure/fond.
Le cerveau a tendance à organiser les informations de telle façon que tout ce qui a une signification pour nous soit vu comme une figure, détaché d’un fond

38
Q

Pandémonium (ou “Tous les démons”)

A
  1. Démons d’image
  2. Démons des caractéristiques
  3. Démons cognitifs
  4. Démon de la décision
39
Q

Démons d’image

A

Enregistre image initiale du signal externe

Récepteurs rétiniens + Mémoire sensorielle

40
Q

Démons des caractéristiques

A

Cherchent une caractéristique (décode) particulière dans le patron d’entrée
Cellules simples + Détecteurs de caractéristiques

41
Q

Démons cognitifs

A

Portent attention aux réponses des démons des caractéristiques/traits et recherchent un patron particulier
Mémoire de travail (Récupération de mémoire à long terme)

42
Q

Le démon de la décision

A

Écoute le pandémonium créé par les démons
Réponse déterminée par démon cognitif criant le plus fort ( ce lui qui a le plus de traits ajustés)
Mémoire de travail

43
Q

Étapes du pandémonium

A

Les démons d’image reçoivent l’entrée visuelle “R »
Les démons des caractéristiques crient si leur caractéristique est activée
Les démons cognitifs crient en proportion au signal reçu des démons des caractéristiques
Le démon de décision écoute les démons cognitifs
Il choisit “R” car ce démon cognitif crie le plus fort

44
Q

Arguments pour le pandoménium

A

Puissance;
Flexibilité;
Support neurologique (basé sur les résultats d’Hubel et Wiesel)

45
Q

Le modèle de Marr (1982)

A

Modèle computationnel (testé par implémentation sur ordinateur). Globalement, il décrit plusieurs étapes (traitement sériel). Chaque étape va se construire une représentation symbolique de l’objet.
La reconnaissance de la forme est une étape à part entière
L’idée de Marr est que le système visuel, à partir d’un stimulus visuel, va se construire un certain nombre de représentations symboliques.

46
Q

4 éléments distincts de la représentation symbolique

Ébauche primitive brute

A

*Extraction de la carte des contours
Tâches: c’est plus la notion de région
Barres: orientation de l’environnement visuel
Bordure
Terminaisons: là où s’arrête une information liée à un contour

47
Q

Ebauche primitive complète 2D ½

A

S’opère des regroupements des caractéristiques élémentaires primaires ayant été extraites
Accès à une forme globale de l’objet.
Elle est dépendante du point de vu de l’observateur.

48
Q

Ebauche 3D

A

C’est une représentation indépendante du point de vue de l’observateur, quelque soit l’angle de vu, on reconnait toujours l’objet comme étant identique. Notion de constance de l’objet (malgré la forme, orientation, taille, …)