Cours 7 - Les troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress, partie 2 Flashcards
TSPT complexe - Définition
Un trouble qui peut apparaître après une exposition à un événement ou à une série d’événements de nature extrêmement menaçante ou terrifiante, le plus souvent prolongés ou à des événements répétitifs dont il est difficile ou impossible de s’échapper
4 grandes familles de symptômes PTSD - DSM
- Réviviscence
- Changement dans les croyances et l’humeur
- Évitement
- Hyperéveil
3 grandes familles de symptômes PTSD - ICD-11
- Évitement
- Intrusion (reviviscence)
- Sentiment de menace
6 grandes familles symptômes CPTSD - ICD-11
- Évitement
- Intrusion (réviviscence)
- Sentiment de menace (hyper-vigilance)
- Dérégulation des affects
- Concept de soi négatif
- Perturbation dans les relations
Reviviscence
- Souvenir pénible récurrents, involontaires et envahissants de l’événement traumatique
- Rêves répétitifs pénibles dans lesquels le contenu et/ou l’affect sont liés à l’événement traumatique
- Réaction d’associatives (flashbacks) dans lesquelles l’individu se sent ou agit comme si l’événement traumatique se reproduisait
Le trouble réactif de l’attachement
A. Mode relationnel durable vis-à-vis des adultes qui prennent soin de l’enfant, caractérisé par un comportement inhibé et un retrait émotionnel, comme en témoignent les deux éléments suivants :
1. L’enfant cherche rarement ou imperceptiblement le réconfort quand il est en détresse. 2. L’enfant répond rarement ou imperceptiblement au réconfort quand il est en détresse.
B. Perturbation sociale et émotionnelle persistante caractérisée par au moins deux des éléments suivants :
1. Diminution de la réactivité sociale et émotionnelle à autrui. a. ie; ne rit pas lorsque les autres rient. Ne partage pas les émotions du groupe 2. Affects positifs restreints. a. Moins tendance à sourire, démontrer de la joie, rire... 3. Épisodes inexpliqués d’irritabilité, de tristesse ou de craintes qui sont évidents même lors d’interactions non menaçantes avec les adultes qui prennent soin de l’enfant. a. Ne s’approche pas des adultes, ne veulent pas parler
C. L’enfant a vécu des formes extrêmes d’insuffisance de soins comme en témoigne au moins un des éléments suivants :
1. Négligence ou privation sociale caractérisée par une carence chronique des besoins émotionnels élémentaires concernant le réconfort, la stimulation et l’affection de la part des adultes prenant soin de l’enfant. 2. Changements répétés des personnes qui s’occupent principalement de l’enfant, limitant les possibilités d’établir des attachements stables (p. ex. changements fréquents de famille d’accueil). a. Pas eu le temps de s’habituer à leur environnement, car sont déplacé très souvent (ex : famille d’accueil). b. Met au défi leur capacité de développer des relations de confiance avec quelqu’un. 3. Éducation dans des conditions inhabituelles qui limitent sévèrement les possibilités d’établir des attachements sélectifs (p. ex. institutions comprenant un nombre élevé d’enfants par rapport au nombre d’adultes).
D. Le manque de soins décrit dans le critère C est considéré comme étant à l’origine des comportements perturbés décrits dans le critère A (p. ex. les perturbations décrites dans le critère A ont débuté après le manque de soins (L’insuffisance des soins est la cause du trouble) adéquats décrits dans le critère C).
1. Doit avoir une relation causale entre les deux.
E. Les critères ne répondent pas à un trouble du spectre de l’autisme.
F. Le trouble est évident avant l’âge de 5 ans.
1. Trop jeune = on ne peut pas évaluer le trouble.
G. L’âge de développement de l’enfant est d’au moins 9 mois.
Le trouble d’engagement social désinhibé
A. Mode relationnel avec lequel un enfant s’approche activement et interagit avec des adultes inconnus et présente au moins deux des éléments suivants :
1. Réticence réduite ou absence de réticence dans l’approche ou l’interaction avec des adultes peu familiers. 2. Comportement verbal ou physique excessivement familier (qui n’est pas en accord avec les limites sociales culturellement admises ou avec l’âge). a. sont trop « proches », alors qu’ils ne connaissent pas l’adulte. Pas de bulle personnelle, de « gêne » 3. Ne demande pas ou guère l’accord d’un adulte qui prend soin de lui avant de s’aventurer au loin, même dans des lieux inconnus. 4. Accepte de partir avec un adulte peu familier avec un minimum d’hésitation ou sans aucune hésitation.
B. Les comportements du critère A ne se limitent pas à une impulsivité (comme dans le déficit de l’attention/hyperactivité) mais incluent un comportement socialement désinhibé.
C. L’enfant a vécu des formes extrêmes de carence de soins comme en témoigne au moins un des éléments suivants :
1. Négligence sociale ou privation dans le sens d’une carence chronique des besoins émotionnels élémentaires concernant le réconfort, la stimulation et l’affection de la part des adultes prenant soin de l’enfant. 2. Changements répétés des personnes qui s’occupent principalement de l’enfant, ce qui limite les possibilités d’établir un attachement stable (p. ex. changements fréquents de famille d’accueil). 3. Éducation dans des conditions inhabituelles qui limitent sévèrement les possibilités d’établir des attachements sélectifs (p. ex. institutions comprenant un nombre élevé d’enfants par rapport au nombre d’adultes).
D. Le manque de soins décrit dans le critère C est considéré comme étant à l’origine des comportements perturbés décrits dans le critère A (p. ex. les perturbations du critère A ont débuté après le mode de soins pathogène décrit dans le critère C).
E. L’âge de développement de l’enfant est d’au moins 9 mois.
TESD VS TRA
TESD :
• Présentation désinhibée
• Pas nécessairement avant 5 ans
• Peut se compliquer à l’adolescence
TRA :
• Présentation inhibée
• Nécessairement avant 5 ans
• Résolue plus rapidement que TESD
TESD ET TRA
- Peu fréquents, même chez les populations à risque (~10-20 %)
- À risque au niveau du développement psychosocial
- Intervention familiale, interventions sur les difficultés développementales, milieu parental adéquat
- Ne connait pas grand-chose sur eux.
Pourquoi certains le développe et d’autres non ?
• Dépend de problématique de développement psychosocial
Intervention proposée :
• DÉPLACEMENT DANS UN MILIEU PARENTAL ADÉQUAT – les troubles peuvent ensuite se RÉSOUDRE.
Intervention familiale – aller dans le milieu familial / de vie pour rétablir les compétences parentales des parents.
Intervention difficultés dev – pour développer les compétences sociales des enfants.
Les troubles de l’adaptation
A. Survenue de symptômes émotionnels ou comportementaux en réponse à un ou plusieurs facteurs de stress identifiables dans les 3 mois suivant l’exposition au(x) facteur(s) de stress.
B. Ces symptômes ou comportements sont cliniquement significatifs, comme en témoigne un ou les deux éléments suivants :
1. Détresse marquée hors de proportion par rapport à la gravité ou à l’intensité du facteur de stress, compte tenu du contexte externe et des facteurs culturels qui pourraient influencer la gravité des symptômes et la présentation. 2. Altération significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
C. La perturbation causée par le facteur de stress ne répond pas aux critères d’un autre trouble mental et n’est pas simplement une exacerbation d’un trouble mental préexistant.
D. Les symptômes ne sont pas ceux d’un deuil normal.
E. Une fois que le facteur de stress ou ses conséquences sont terminés, les symptômes ne persistent pas au-delà d’une période additionnelle de 6 mois
1. quand le stresseur est PRÉSENT, VOUS AVEZ DE LA DIFFICULTÉ À VOUS ADAPTER, CELA CAUSE DES PROBLÈMES DANS LA VIE DE TOUS LE JOURS ET UNE DÉTRESSE IMPORTANTE… MAIS QUAND LE STRESSEUR DISPARAIT, LE TROUBLE DISPARAIT DANS LES 6 MOIS.
Prévalence - Troubles de l’adaptation
- 2-8% des gens
- Fréquent dans les soins ambulatoires
- 8-50% selon le milieu
Possibilité que ce soit un ÉPISODE de DÉPRESSION MAJEUR si TROUBLE DE L’ADAPTATION continue APRÈS 6 MOIS.
Prédicteurs - Troubles de l’adaptation
Genre
o Femmes ont plus grande tendance à développer trouble d’adaptation
Âge
o Jeune sont plus à risque…
o Mais d’autres études qui dit que personnes âgées sont plus vulnérables
Troubles physiques
o Personne handicapé, souffrance chronique… On doit s’adapter à notre « nouveau corps » et peut être difficile.
Manque de soutien social
Historique de troubles mentaux
L’épuisement professionnel
« Un syndrome conceptualisé comme résultant d’un stress professionnel chronique qui n’a pas été géré avec succès »
3 dimensions épuisement professionnel
• Épuisement
o Impression de surcharge, vous n’en pouvez plus, manque d’énergie.
o (aspect le plus relié au stress). Composante phsyique.
• Cynisme
o Vision négative du milieu de travail. « ça ne sert à rien ce que je fais. Je n’aime pas mon milieu de travail, c’est nul, ect ».
• Réduction de l’efficacité
o Dans la perception (je ne suis pas bon, ce que je fais n’a pas d’importance, ça ne mène à rien. C’est nul ce que l’on fait).
o Pas vraiment dans le sens d’être productif
o Impression d’être impuissant
Attention à ne pas les considérer individuellement!
• Les 3 dimensions doivent être présentes ! Elles sont toutes reliées.
• Épuisement affecte le Cynisme, ce qui influence la Réduction
Causes organisationnelles épuisement professionnel
- Charge de travail
- Manque de contrôle sur son travail
- Pas de récompense claire
- Pas l’impression de communauté, soutien de l’institution et des collègues
- Pas impression que les décisions sont justes
- Valeurs du travail ne sont pas les nôtres.