Cours 6 Flashcards
Réaction anormale aux événements de la vie:
A. Un syndrome caractérisé par une perturbation cliniquement significative de la cognition d’un individu, de sa régulation émotionnelle ou de son comportement.
B. Dont les conséquences sont de la détresse cliniquement significative ou une altération importante des activités sociales, professionnelles ou des autres domaines importants du fonctionnement.
C. Qui ne doit pas être simplement une réponse prévisible à des stresseurs et à des pertes courantes (par exemple, la perte d’un être cher) ou une réponse culturellement sanctionnée à un événement particulier (par exemple, les états de transe dans les rituels religieux).
a. Ex: Deuil réponse prévisible
i. Faire attention pas pathologisé ces réponses car réponse normale à situation anormale
D. Qui reflète l’existence d’un dysfonctionnement dans les processus psychologiques, biologiques ou développementaux sous-tendant le fonctionnement mental
E. Qui n’est pas principalement le résultat d’une déviance sociale ou de conflits avec la société.
Les troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress
- Le trouble réactionnel de l’attachement
- Le trouble d’engagement social désinhibé
- Le trouble de stress post-traumatique
- Le trouble de stress aigu
- Le trouble de l’adaptation
- Autre trouble lié aux traumatismes et aux facteurs de stress, spécifié
- Autre trouble lié aux traumatismes et aux facteurs de stress, non spécifié
Types d’évènements
Événement potentiellement traumatique: « l’exposition à la mort effective ou à une menace de mort, de blessure grave ou à des violences sexuelles.»
• Évenements potentiellement traumatique car ne vont pas tous causé un trauma
–> Pas tous le monde réagit de la même façon
Types d’exposition
- En étant directement exposé à un ou à plusieurs événements traumatiques.
- En étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
- En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche.
- En étant exposé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (p. ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants).
Réactions immédiates
- Cognitif
- -> Négative: confusion, désorientation, soucis, pensées et images intruisives, blâme
- -> Positive: détermination et volonté, perceptions plus aiguisées, courage, optimisme, foi
- Émotionnel
- -> Négative: État de choc émotionnel, tristesse, affliction, peur, colère, émoussement affectif, irritabilité, culpabilité, honte
- -> Positives: se sentir impliqué, mis au défi, mobilisé
- Social
- -> Négative: repli sur soi sévère, conflit interpersonnel
- -> Positive: se sentir connecté aux autres, comportements altruistes d’aide
- Physique
- -> Négative: Fatigue, maux de tête, tension musculaire, maux de ventre, rythme cardiaque accéléré, sursaut excessif, problème de sommeil
- -> Positive: Se sentir alerte, prêt à réagir, énergisé
Réactions négatives pouvant perdurer
Reviviscences :
• Souvenirs pénibles récurrents, involontaires et envahissants de l’événement traumatique.
• Rêves répétitifs pénibles dans lesquels le contenu et/ou l’affect sont liés à l’événement traumatique.
• Réactions dissociatives (flashbacks) dans lesquelles l’individu se sent ou agit comme si l’événement traumatique se reproduisait
Changements dans les croyances et l’humeur :
• Cognitions persistantes et déformées concernant la cause ou les conséquences de l’événement traumatique qui amènent l’individu à se blâmer ou à blâmer autrui.
• État émotionnel négatif persistant (par exemple, peur, horreur, colère, culpabilité ou honte).
• Sentiment de détachement ou d’éloignement vis-à-vis des autres.
Évitement :
• Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, les pensées ou les sentiments pénibles associés à l’événement traumatique.
• Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes (personnes, lieux, conversations, activités, objets, situations) qui éveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments pénibles associés à l’événement traumatique
Hyperéveil :
• Comportement irritable et crises de colère.
• Comportement imprudent ou autodestructeur.
• Hypervigilance.
• Réaction de sursaut exagérée.
• Problèmes de concentration
• Troubles du sommeil
Trajectoires
La majorité des gens sont peu affectés ou le sont peu longtemps (proportions variables)
• Il est difficile de prévoir la trajectoire d’un individu
Trajectoires: • Chronique • Différé • Récupération • Résilience
Traumas interpersonnels: causé par un ou d’autres personnes
–> Taux personne développe trouble traumatique + élevé
• Ex:
o Fait attaquer dans la rue
o Fait cambrioler
o Agression sexuelle
Traumas externes: Pas forcément quelqu’un d’impliqué
• Ex:
o Tornade
o Incendie
Facteurs influençant les effets de l’exposition aux ET
• Événements récents
o Si déjà vécu évènements difficiles peut contribuer à réaction traumatique
• Exposition précédente à des événements traumatiques
• Névrosisme
o Tendance à vivre facilement émotions négatives (tendance être anxieux)
• Soutien social
o Diminue risque (facteur d’aide)
• Problématiques de santé mentale
• Stratégies de coping
Caractéristiques associées à l’adaptation
- Être optimiste (car cela est un indicateur d’espoir envers le futur).
- Avoir confiance que l’on peut anticiper ce qui est à venir.
- Avoir confiance que les choses iront bien, en fonction de ce qui peut raisonnablement être attendu.
- Présumer que les agents externes (p. ex : direction, organisation, gouvernement) agissent de manière bienveillante.
- Détenir de solides croyances fondées sur la foi (p. ex. religieuse, spirituelle).
- Maintenir des croyances positives (p. ex. je suis chanceux, d’habitude, les choses s’arrangent pour moi.)
- Avoir accès à des ressources pour des besoins tels que le logement, l’emploi ou les besoins financiers.
Prévalence du trouble de stress post-traumatique
- À vie: ~8%
* Après EPT: ~30%
Le trouble de stress post-traumatique
• Symptômes envahissants (1 ou +)
o « Reviviscences »
• Évitement persistant des stimuli associés au traumatisme (1 ou +)
o « Évitement »
• Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à l’événement traumatique (2 ou +)
o « Changements dans les croyances et l’humeur »
• Altérations de l’excitation et de la réactivité associées à l’événement traumatique (2 ou +)
o « Hyperéveil »
• La perturbation (symptômes des critères B, C, D et E) dure plus d’un mois
o Ne peut pas faire diagnostiqué PTSD 2 semaines après évènement
• La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
• La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. médicament, alcool) ou à une autre affection médicale.
Les symptômes dissociatifs
- Dépersonnalisation : Expériences persistantes ou récurrentes de se sentir détaché de soi, comme si l’on était un observateur extérieur de ses processus mentaux ou de son corps
- Déréalisation : Expériences persistantes ou récurrentes d’un sentiment d’irréalité de l’environnement
Prévalence du trouble de stress aigu
- Après ET: < 20%
* Plus élevé dans les cas de trauma interpersonnel que de trauma externe
Le trouble de stress aigu
9 symptômes ou plus dans les catégories suivantes:
• Symptômes envahissants o Évoque revivéssance • Humeur négative o - changement de croyance (car souvent + tard) • Symptômes dissociatifs • Symptômes d’évitement • Symptômes d’éveil
La durée de la perturbation (des symptômes du critère B) est de 3 jours à 1 mois après l’exposition au traumatisme.
Après 1 mois, si perdure Trouble stress post-traumatique
Les interventions en contexte traumatique
« Les premiers secours psychologiques (PSP) décrivent une aide à la fois humaine et soutenante apportée à une personne qui souffre et qui peut avoir besoin de soutien. »
« Les premiers soins psychologiques sont conçus pour réduire la détresse initiale causée par les événements traumatiques, favoriser la capacité à leur faire face, de même que favoriser le fonctionnement adaptatif à court et à long terme. »