Cours 7 - Les cauchemars Flashcards
Qui suis-je? Événements ou expériences indésirables qui se produisent
lors de l’endormissement, durant le sommeil ou lors des micro-éveils ou
transitions éveils-sommeil.
Parasomnies
Selon Ernest Hartmann, un cauchemar se définit comme quoi? Est-ce la même définition utilisée par les autres chercheurs?
Cauchemars = un rêve long et effrayant qui finit par réveiller le rêveur
C’est une définition utilisée par d’autres chercheurs, mais d’autres n’emploient pas le critère relatif au réveil du dormeur
D’autres encore ne fournissent pas de définition des cauchemars, ou ils
laissent les participants définir eux-mêmes les cauchemars
V ou F. Une hypothèse souligne que des gens se réveillent lorsqu’ils font un cauchemar à cause de l’extrême intensité des émotions ressenties. Est-elle confirmée ou infirmée? Expliquer en détail.
Vrai. On utilise le réveil comme une mesure de l’intensité du cauchemars
Mais, cette hypothèse présente tout de même des failles:
- Même les rêves les plus désagréables n’amènent pas forcément le dormeur
à se réveiller - Moins du quart des patients souffrant de cauchemars chroniques déclarent qu’ils se réveillent « toujours » lorsqu’ils font un cauchemar (Bcq reste endormi)
- Certains mauvais rêves ont une intensité émotionnelle égale ou supérieure à celle qui est associée en moyenne aux cauchemars
- Seuils d’éveils endogènes varie entre les individus: (Ex: Émotions, cauchemars, mal de ventre, etc.)
Nommer 2 conséquences importantes du manque de consensus des chercheurs p/r à la définition des cauchemars.
Si on utilise pas une définition standard:
- Impact les données recueillies
- Impact le portrait clinique
Selon les connaissances générales, les cauchemars (CM) sont des rêves épeurant. Cependant, quel est le problème avec ce lien lorsqu’on se met a étudié les CM?
Bcq de participants disent ne mentionne pas la peur comme émotion dominante lors d’un CM.
Jusqu’à 30 % des cauchemars contienne des émotions négatives autres que la
peur et qui sont tout aussi intenses!
ex: Dégoût, tristesse, colère, etc.
Quelles est la distinction entre un CM, un MR, une terreur nocturne et un rêve dysphorique?
CM: rêves perturbants
(imageries
troublantes et des émotions négatives intenses) dont le
contenu déplaisant cause le réveil.
+ en fin de nuit en sommeil paradoxal.
MR: Rêve très
troublant qui ne réveille pas le dormeur
Rêve dysphorique:
MR + CM
Terreur nocturne:
Éveils partiels qui s’accompagnent d’un cri
perçant ou de pleurs soutenus au réveil. Commence avec une activation du système nerveux autonome et de manifestations comportementales de peur intense.
Ex: Palpitations fortes (battements du cœur triple en dedans de 5-10 sec)
Quel est le critère principale distinguant les CM des MR?
CM: Le dormeur se réveille.
MR: Le dormeur ne se réveille pas.
V ou F. Les CM ont souvent lieu au stade 3 (Sommeil lent profond) en début de nuit.
Faux!!
Les terreurs nocturnes ont souvent lieu au stade 3 (Sommeil lent profond) en début de nuit.
Les CM ont souvent lieu pendant le Sommeil paradoxale en fin de nuit.
V ou F. Les enfants font plus de terreurs nocturnes que les adultes.
Vrai
Quelle est la différence entre un enfant qui se réveille suite à une terreur nocturne VS un CM?
L’enfant qui fait une terreur nocturne:
1. Reste très agité, confus (Ne perçoit pas bien son environnement) et inconsolable
- Se souvient rarement d’un contenu onirique au-delà d’une scène ou d’une image statique. Pas de récit, rappel bref.
- Peut souffrir d’amnésie rétrograde complète (Ne se souvient même pas de s’être réveillé)
En contrepartie, l’enfant qui se réveille après un cauchemar :
1. Peut facilement être consolé par le parent
- Il est rapidement orienté dans le temps et l’espace
- Se souvient habituellement d’un contenu onirique relativement élaboré
Quelle est la différence entre les CM idiopathiques VS cliniquement significatifs?
CM idiopathiques:
1. Pas de cause évident.
- Fréquents, la plupart
des gens en qq-uns par année.
CM cliniquement significatifs:
1. Dab, au moins 1x/semaine.
- Rapportés par environ 4-5% des adultes
À partir de quel âge est-ce que nous voyons que les CM deviennent plus fréquents chez les femmes que chez les
hommes?
Différence émerge vers 15-16 ans
V ou F. Les cauchemars sont tjrs perçus comme étant négatif pour le dormeur. Expliquer.
Faux.
Les CM sont associés à une série de conditions
Ex: Insomnie, la dépression, l’anxiété, la mauvaise adaptation
psychosociale et des idées suicidaires, ce qui réfère à des conséquences négatives pour le dormeur.
MAIS, les CM se produisent aussi chez des personnes avec un bon bien-être psychologique. Qq personnes ont l’impression que les cauchemars leur apporte qqch de bien. Pas de conséquences négatives.
Nommer une limite de l’évaluation de la fréquence des CM chez les enfants.
Difficile de savoir à quel pt les enfants font des cauchemars, car on demande aux parents.
Parents peuvent alors ne pas être au courant de tous les cauchemars ou même ne pas les dissocier des terreurs nocturnes.
Quel % d’enfants de 6-10 ans font des CM de façon intermittente (Par période)?
50%
Est-ce les adultes ou les enfants qui font plus fréquemment des CM?
+ les enfants
Seulement lire et répondre au tout dernier énoncé!!
1 - 4% des adolescents (1 par semaine)
2 - 6% des étudiants adultes (1 par semaine)
8 - 30% des étudiants adultes (1 par mois)
5 - 8% des adultes (« problème avec les CM »)
7 - 50% des populations clinique
Quel % des adultes: 1 ou plus par année
85% des adultes: 1 ou plus par année
Bref, CM = + fréquents que ce qu’on pense!
La fréquence des CM a presque toujours été évaluée de quelle manière?
En demandant aux
sujets d’indiquer rétrospectivement s’ils en avaient fait (par mois, dernière année, « souvent », etc)
Qui est-ce qui a mené la 1ère étude de comparaison entre la fréquence des CM rapportés de manière rétrospective et la fréquence rapporté dans les journal de rêve.
Expliquer la procédure et les résultats!
Wood et Bootzin ont évalué la fréquence des CM de leurs sujets en leur demandant de tenir quotidiennement un journal de rêves (2 semaines)
Les étudiants ont aussi estimé le nb de CM qu’ils avaient eu dans la
dernière année et du dernier mois
Résultats:
1. Les évaluations rétrospectives sous-estimaient la fréquence des cauchemars (Les cauchemars sont plus courants que ce que révèlent les
évaluations rétrospectives)
Le journal favorise le rappel aussi, car les gens portent attention à leurs rêves.
Note: On demande JUSTE de noter les CM, rien d’autres.
Suite à l’étude de Wood et Bootzin, plusieurs faiblesses méthodologiques
ont été relevé, lesquelles?
- Durée de l’utilisation du journal de rêves était trop courte
- On ne demande pas aux participants de noter tous les
rêves dont ils se souviennent, mais juste les CM - Il n’y avait pas de données pour les rêves agréables (p. ex.
rêver de voler) de même que pour les rêves troublants - La fréquence des cauchemars et celle des
mauvais rêves n’était pas traités séparément
On a voulu reproduire les données obtenues par l’étude de Wood et Bootzin, mais sans les failles. Ceci dit, qu’est-ce qui a été fait différemment pour améliorer l’étude et quels sont les résultats obtenus?
Ce qui a été fait différemment:
- Utilisation du journal de rêves durant un mois
- Demander aux participants de noter tous les
rêves dont ils se souviennent - On récolte des données pour les rêves agréables (p. ex.
rêver de voler) de même que pour les rêves
troublants - La fréquence des cauchemars et celle des
mauvais rêves traités séparément
Note: On a décrit les concepts aux participants pour qu’ils distinguent les divers types de rêves/mauv. rêves
Résultats:
On obtient des résultats très similaires!
- Les données démontrent une sous-estimation importante de la fréquence des
CM et des MR - La fréquence des rêves remémorés par les sujets selon leur journal de rêves est d’environ 15% supérieure à celle estimée rétrospectivement
- La fréquence des CM et des MR = de 53% à 162% supérieure que l’étude de Wood et Bootzin (CM sont sous-estimés!)
Quelles sont les limites importantes des études
existantes au niveau du contenu des CM?
- Limité au contenu thématique
- Définition du CM variable
- Mesures rétrospectives
(questionnaire ou entrevue) = mesure de la prévalence à vie plutôt que fréquence des divers contenus
Dans les études menées par questionnaire, il y a une forte prévalence pour les thèmes de la chute, de la poursuite / agression, et de la paralysie ou de la mort? Est-ce empiriquement significatif? Expliquer
Non, ces résultats sont
probablement biaisés.
Ces études demandent normalement aux participants de se souvenir d’un cauchemar
récent, mais étant donné la fragilité de notre MLT des rêves, la plupart des personnes finissent par rapporter un cauchemar particulièrement intense, inhabituel
ou saillant, datant souvent de plusieurs années ou décennies.
Ex: Qui concerne la mort!
Les CM de chute ou lde paralysie sont très
probablement dus à d’autres parasomnies courantes…
Cauchemars où on tombe = ++ rare
Pour éviter des biais, important de définir les concepts.
Décrire la méthodologie d’une étude mené à l’udem p/r au contenu des rêves.
Décrire les variables et instruments de mesure aussi, mais pas les résultats! (Autre question!)
Grosse question my bad but you got this!
Étude sur les rêves et le sommeil impliquant + de 500 participants. À l’aide de journaux de rêves de type narratif (2 à 5 sem.) les participants devaient identifier leurs CM et MR selon des définitions fournies (critère d’éveil)
On ne leur a pas dit qu’on allait étudier spécifiquement les CM
Variables et instruments de mesure:
1. Contenu thématique: Catégorisation de 12 thèmes (max. 2 thèmes/rêve)
- Émotion principale: Question ouverte puis catégorisation selon 7 émotions
- Intensité émotionnelle sur échelle de 1 à 5
- Utilisation des échelles de HVDC: Interactions amicales, interactions agressives,
succès, échecs, chances, malchances
(+ Bizarrerie, fin du rêve - nég, dénouement partiel/complet)
Décrire les résultats d’une étude mené à l’udem auprès de 500 participants p/r au contenu des rêves.
Résultats doivent impliqués les émotions, les thèmes, bizarrerie et la fin du rêve.
Quels résultats sont obtenus pour distinguer les CM des MR?
On obtient presque 10 000 récits oniriques!
CM: 3% des rêves
MR: 11% des rêves
Note: On compte un maximum de 2 CM et 2 MR par participant
+ de femmes en début trentaine font des CM/ MR
CM:
1. + de thèmes reliés à des menaces à l’intégrité physique
(Ex: agressions, poursuite, force
maléfique)
- Étendue de thèmes plus restreinte (La moitié des CM = des agressions physiques)
- intenses émotionnellement
- associés à la peur
- bizarres
MR:
1. + de thèmes reliés à des menaces à l’intégrité psychologique (Ex: conflits interpersonnels)
- grande étendue de thèmes que les CM
- intenses émotionnellement que les CM
- grande étendue d’émotions que les CM
- bizarres que les CM
Note: Appui l’idée que les CM représentent une expression plus rare et plus sévère du même phénomène que les M
Fin des récits:
20% des CM et des MR n’ont pas de fin négatives, mais un dénouement partiel.
13% des CM et des MR n’ont pas de fin négatives, mais un dénouement complet.
Mais, ça reste une expérience négative, car même si la fin ne finit pas si mal, tout le reste est lié à des expériences négatives.
V ou F. Le rêve de tomber est l’une des thématiques les plus fréquente.
Faux, il n’y a vrm pas bcq de gens qui rêvent de tomber. C’est en fait l’un des thèmes les plus rare.
Quelle est la différence entre l’origine des CM à l’époque VS dans nos sociétés contemporaines ?
Avant:
Explications centrées sur l’idée de visites de démons, de fantômes ou d’autres mauvais esprits
Explications contemporaines: le stress, les conflits non résolus, l’adversité de la
petite enfance, la génétique et les personnalités « sujettes aux cauchemars » = source des CM.