Cours 4 - Psychophysiologie du rêve Flashcards
À qui attribue-t’on la découverte du sommeil paradoxal?
- À Aserinsky et Kleitman (1953) qui observent des périodes de mouvements oculaires rapides pendant le sommeil de jeunes enfants et postulent qu’ils correspondent à des phases de rêves. *
- Michel Jouvet fait des lésions dans le cerveau des chats qui leur privent de la phase de sommeil (pu d’atonie musculaire) qu’il nomme paradoxal.
*une deuxième vague de productivité dans l’étude du rêve commence (+scie
Dans une étude sur les stimuli externes et l’expérience sensorielle en SP, un fin jet d’eau froide appliqué sur la tête d’un dormeur est incorporé dans ___________ des rêves.
42%
Vrai ou faux? Les stimuli auditifs externes qu’on connait sont davantage incorporés dans nos rêves que des bruits quelconques.
Vrai
Comment est-il possible de mesurer la perception du temps dans nos rêves?
On administre des pettis chocs électriques lorsque le dormeur est en sommeil paradoxal (taux d’incorporation de 56%) puis on le réveille après un certain délai. On lui demande s’il a senti le choc dans son rêve et si oui, il y a combien de temps selon lui. La majorité identifie correctement le moment de la stimulation, que ce soit après 5 ou 15 minutes.
Vrai ou faux? Les incorporations de stimulis externe dans l’expérience sensorielle de nos rêves sont directes.
Faux; les incorporations sont indirectes. Par exemple, si on me fait sentir du citron pendant que je suis en SP, je rapporte un rêve où je me promenais dans un jardin avec des fleurs qui sentent bons. Une lampe clignotante est intégrée au rêve sous forme d’éclair.
Vrai ou faux? Les stimuli olfactifs ont eu un effet significatif sur le contenu émotionnel des rêves.
Vrai; le stimulus positif (odeur de roses) a produit des rêves plus positifs, tandis que le stimulus négatif (oeuf pourri) a été suivi par des rêves plus négatifs.
Je m’endors pendant un cours alors que le prof montre un PowerPoint très important. Janika a à coeur ma réussite donc elle m’ouvre les paupières en se disant que j’ai besoin de dormir, mais qu’au moins, je pourrai incorporer les stimuli visuels dans mon rêve et rester à jour sur la matière. #truefriend
A-t’elle raison de faire ça?
Non. Elle devrait s’inquiéter davantage de sa propre réussite académique car elle ne s’est pas souvenu que Rechtschaffen et Foulkes ont tenté cette expérience et ont trouvé un taux d’incorporation de 0%!
On présente des films violents et intenses aux participants et après hop, bonne nuit. Le contenu visuel vif est-il plus susceptible de
a) Être incorporé davantage que des films plus chillax
b) Être incorporé sous forme de cauchemar davantage que des films plus chillax
c) Être faiblement incorporé mais provoquer des réactions physiologiques associées à un rêve plus anxiogène lors de l’éveil
?
c)
En effet, les images ne sont que faiblement incorporées mais l’affect du rêve en est plus influencé.
Des analyses de 29 études sur l’exposition aux médias visuels avant le sommeil sur le contenu des rêves révèlent quelle conclusion générale sur les taux d’incorporation liés aux stimuli?
Il y a une très grande variabilité entre les résultats des études, certaines prétendent des taux d’incorporation allant jusqu’à 43% et d’autres de seulement 3%.
Qu’est-ce qui supportait l’hypothèse du balayage comme explication des mouvements oculaires lors du REM phasique? (2)
1) Dement et Kleitman observe que la direction des mouvements oculaires corrèlent avec le contenu du rêve. Par exemple, les yeux du dormeur bougent horizontalement et il rapporte un rêve où il observe une partie de tennis où la balle est renvoyée de gauche à droite.
2) Cette hypothèse s’avère vraie mais seulement dans le cas des rêves lucides où le dormeur et l’expérimentateur arrivent à communiquer via les mouvements oculaires. C’est le support le plus convaincant.
Qu’est-ce qui différencie le sommeil paradoxal phasique du sommeil paradoxal tonique?
En phasiqe, les rêves sont plus vifs et il y a plus de mouvements et plus de participation du rêveur (plus actif que spectateur).
Vrai ou faux? Les rêves ne sont pas aussi émotionnels et bizarres qu’on le pensait à l’origine.
Vrai; la majorité sont simples, banaux
Pourquoi le pourcentage de rappel des rêves en sommeil lent tend à augmenter avec les années?
On élargit la définition de rêve qui englobe toute activité mentale.
Vrai ou faux? Contrairement aux premières études sur les rêves, nous avons maintenant une définition du rêve universelle.
Faux; il n’existe actuellement aucune définition du rêve qui soit largement acceptée ou répandue
Nielsen (2000) suggère 4 définitions plus ou moins inclusives du rêve. Lesquelles?
- Les rêves paroxystiques
- Les rêves
- Activité cognitive
- Processus cognitifs/cognitions préconscientes (lui on l’englobe moins)
Qui suis-je? La forme de rêves la plus vivide, intense et complexe, incluant les rêves sexuels, les cauchemars, les archétypes, etc.
Les rêves paroxystiques
Qui suis-je? Définition du rêve incluant toute forme d’expérience subjective interne (sensations, percepts, émotions, etc.) qui se produit au cours du sommeil et dont se rappelle le rêveur au réveil
L’activité mentale en sommeil
(correspond à la catégorie plus large « d’activité cognitive » décrite par Nielsen)
Quel énoncé est faux?
a) le rêve classique se compose d’un contenu sensoriel multimodale, des émotions, une organisation spatio-temporelle et une progression de la narration au cours du sommeil
b) le rêve classique correspond à un sous-ensemble plus
précis de l’activité mentale en sommeil
c) le rêve classique est une définition plus large qui inclue notamment l’activité mentale en sommeil
d)survient généralement en sommeil paradoxal (REM)
c)
L’activité mentale correspond à toute expérience subjective interne et inclut donc le rêve classique.
L’activité mentale durant le sommeil se décompose en différentes formes selon le stade pendant lequel elle a lieu et la compléxité de son contenu, notamment. Quelles sont-elles?
- Rêves classiques (REM)
- Rêverie hypnagogique (transition éveil-sommeil, N1)
- Rêverie hypnopompique (transition sommeil-éveil, N1)
- Activité mentale réflexive (N2 et N3)
- Mauvais rêves et cauchemars (REM)
- Rêves lucides (REM)
- Terreurs noctures et somnanbulisme (sommeil lent profond, N3)