Cours 7 - Développement physique âge préscolaire (2 à 6 ans) Flashcards
Développement physique
• Ralentissement de la croissance après 2 ans :
o La forme devient plus allongée
o Les différences individuelles de taille deviennent plus apparentes
• Les normes de croissance d’une population ne sont pas généralisables à toutes les populations.
o Pas universelle, spécifique à la population donnée
• Les changements squelettiques se poursuivent :
o De nouvelles épiphyses, ou centres de croissance dans lesquels le cartilage se transforme en os, apparaissent.
o Les dents primaires sont remplacées par des dents permanentes.
Développement cérébral
• Entre 2 et 6 ans, le cerveau :
o Atteint 90 % de son poids adulte
o Se remodèle et s’affine (élagage synaptique)
• Les enfants d’âge préscolaire s’améliorent en matière de coordination physique, de perception, d’attention, de mémoire, de langage, de pensée logique et d’imagination.
• Entre 8 et 10 ans, les fonctions cognitives sont de plus en plus localisées dans des systèmes neuronaux distincts.
• Les zones corticales préfrontales, dédiées aux fonctions exécutives, connaissent une croissance particulièrement rapide.
- Cervelet : structure qui favorise l’équilibre et le contrôle des mouvements du corps.
- Formation réticulaire : structure du tronc cérébral qui maintient la vigilance et la conscience.
- Hippocampe : structure interne du cerveau jouant un rôle essentiel dans la mémoire et la compréhension spatiale.
- Amygdale : structure interne du cerveau qui traite la nouveauté et les informations émotionnelles.
- Corps calleux : vaste faisceau de fibres reliant les deux hémisphères cérébraux.
Influences sur la croissance physique et la santé
- Pauvreté à l’enfance et développement du cerveau
- Hérédité et hormones
- Sommeil
- Nutrition
- Maladies contagieuses
- Blessures infantiles
Pauvreté à l’enfance et développement du cerveau
• La pauvreté persistante menace profondément tous les domaines du développement.
o Ex: Santé physique moins bonne, fonctions cognitives altérer et des problèmes émotionnels et comportementaux
o Pauvreté associée à des facteurs environnementaux défavorables tel que le stress chronique élever, le manque d’affection, d’implication et de stimulation approprié de la part des parents et d’une mauvaise alimentation vient affecter développement cérébrale
• Les structures cérébrales régissant les capacités cognitives et émotionnelles sont particulièrement vulnérables.
• La recherche révèle que les enfants et les adolescents des familles les moins nantis ont un volume de matière grise dans les lobes frontaux, les lobes temporaux et l’hippocampe inférieur de 8 à 10 % à la moyenne.
o Lobes frontaux attention, autorégulation, réflexion
o Lobes temporaux développement du langage
o Hippocampe traitement de l’info spatial
• Le développement atypique du cerveau est à l’origine de 15 à 20 % des résultats cognitifs inférieurs à de multiples mesures.
Hérédité et hormones
• La taille physique et le taux de croissance des enfants sont liés à ceux de leurs parents biologiques et de leurs frères et sœurs.
• La glande pituitaire, ou hypophyse, libère deux hormones qui induisent la croissance :
o L’hormone de croissance (HC) : une hormone nécessaire dès la naissance au développement de presque tous les tissus de l’organisme.
o L’hormone thyréostimulante (TSH) : une hormone qui incite la glande thyroïde à libérer de la thyroxine, nécessaire au développement du cerveau et pour que l’HC ait son plein effet sur la taille du corps.
• Déficit croissance injections possibles
o TSH injection + tôt possible pour éviter retard mental car agit sur développement du cerveau
o Aucun lien entre petite taille et estime de soi
Sommeil
• Le sommeil contribue à la croissance corporelle puisque l’HC est libérée pendant les heures de sommeil.
• Les difficultés de sommeil sont associées à une altération des performances cognitives
o Diminution attention, ralentissement vitesse reflexe, mémoire + lente, résultats + faible aux tests intelligence et réussite, problèmes comportement internalisé (peur et anxiété) et externalisé (colère et aggressivité)
• Le mauvais sommeil des enfants affecte le sommeil des parents, ce qui génère un stress familial (cercle vicieux)
• Le sommeil total diminue dans la petite enfance
o Enfant 2-3 ans: 11-12h de sommeil
o 6 ans: 10-11h de sommeil
• On observe des variations selon l’origine ethnique par rapport aux siestes, habitudes de coucher et co-sommeil.
o Sieste:
Européen-américain: sieste jusqu’à 3-4 ans
Africain-américain, asiatique et hispanique: sieste poursuit mais couche + tard et dors - nuit
Importance sieste: souvient + acquis matin que ceux pas de sieste
Enfants caucasien dorment + souvent seul, + rituel routine couché et + objets de transition (vise à faciliter inconfort quand seul et dans le noir)
• Les cauchemars sont fréquents (imagination débordante et difficulté à séparer l’imaginaire de la réalité)
Étude sur le nombre d’heures passer devant écran et le moyenne du sommeil perturbé :
Difficulté s’endormir, réveil nocturne, sommeil agité, heure du couché irrégulière et fatigue dans journée
Nutrition
• À l’approche de l’âge de 2 ans, beaucoup d’enfants deviennent des mangeurs difficiles et imprévisibles :
o L’appétit diminue parce que la croissance a ralenti.
o La plupart des enfants d’âge préscolaire préfèrent les aliments familiers.
- Peur s’étouffer avec aliments familiers
• L’environnement social influence les choix alimentaires :
o Les enfants imitent les choix alimentaires des personnes qu’ils admirent
o Une exposition répétée et sans pression augmente l’acceptation
o Le climat émotionnel au moment des repas a un impact considérable
o Le fait de restreindre les aliments augmente le désir de l’enfant pour ces aliments
• Les préférences et les habitudes alimentaires acquises dans la petite enfance restent relativement stables à l’adolescence et à l’âge adulte.
Encourager une saine alimentation
• Offrir variété et couleur pour qu’ils soient attrayants
• Collations en plus des repas
• Offrir de petites portions et l’encourager à se servir
• Offrir de nouveaux aliments tôt et l’y exposer régulièrement, réagir avec patience face à un refus
• Contexte calme et agréable lors des repas
• Éviter « récompense » et restriction alimentaires
o Car donne comme idée que dessert + important car = récompense
o Pas plaisir manger légumes car imposé
Maladies contagieuses
• Une mauvaise alimentation affaiblit le système immunitaire, rendant les enfants beaucoup plus vulnérables aux maladies.
• Les maladies contribuent à la malnutrition, entravant la croissance physique et le développement cognitif.
• La diarrhée généralisée dans les pays en développement entraîne un retard de croissance et 400 000 à 700 000 décès d’enfants chaque année :
o Les déficiences et les décès peuvent être évités grâce à des solutions de réhydratation orale (SRO)
o Les suppléments de zinc réduisent également l’incidence de la diarrhée
Maladies contagieuses : vaccination
• La vaccination a entraîné un déclin spectaculaire des maladies infantiles dans les pays industrialisés.
• Facteurs freinant la vaccination :
o De nombreuses familles à faibles revenus n’ont pas d’assurance maladie (p. ex., É.-U.)
o Certains parents croient à tort les rapports discrédités des médias sur le lien entre la vaccination et l’autisme
o D’autres ont des objections religieuses ou philosophiques
o L’éducation publique sur la vaccination est absolument nécessaire
• Les maladies infantiles augmentent avec la fréquentation des garderies
Blessures infantiles
• Les blessures non intentionnelles
o Sont la principale cause de mortalité infantile dans les pays industrialisés
o Se produisent dans un système écologique complexe d’influences
o Ex:
Étouffement (1ere cause décès chez nourrisson)
Noyade (1er tout-petit et préscolaire)
Accident route (2e toute catégorie âge)
• Les différences individuelles en matière de sécurité des enfants incluent le sexe et le tempérament.
o Garçons > Filles : presque 2 fois plus à risque et blessures plus sévères
o Tempérament : inattention, hyperactivité, agressivité et défiance
• Les facteurs familiaux, communautaires et sociétaux :
o Pauvreté, monoparentalité, faible niveau d’éducation des parents
o Pénurie de services de garde
o Parentalité adolescente
o Conditions sociétales dans les pays en développement (surpopulation, traffic, peu de mesures de sécurité)
• Les lois préviennent de nombreuses blessures, comme celles qui imposent l’utilisation de sièges d’auto, de bouchons à l’épreuve des enfants et de clôtures autour des piscines.
• De nombreux parents et enfants ont des comportements qui compromettent la sécurité :
o Les parents surestiment souvent les connaissances des enfants en matière de sécurité, au lieu de surveiller et de contrôler l’accès aux dangers.
• Les explications permettent aux enfants de mieux retenir les règles.
Otites et développement langage
• Une infection respiratoire augmente le risque d’otite moyenne, ou infection de l’oreille moyenne, qui entraîne une perte d’audition.
• Les enfants souffrant de nombreuses crises peuvent, par conséquent, être moins attentifs au discours des autres et moins persévérants dans leurs tâches.
• L’otite moyenne précoce peut être évitée :
o Un dépistage fréquent et une intervention médicale rapide
o Des soins permettant de contrôler l’infection
o Interactions adulte-enfant stimulantes sur le plan verbal
o Vaccins
Développement moteur global
• À mesure que le haut du corps devient moins lourd, leur centre de gravité se déplace vers le bas :
o Améliore l’équilibre
o Ouvre la voie à de nouvelles capacités motrices
• Les habiletés du haut et du bas du corps se combinent en des actions plus raffinées.
• Les changements dans les habiletés à lancer et à attraper la balle illustrent les progrès de la motricité globale des enfants d’âge préscolaire.
Développement de la motricité fine
• La motricité fine fait un bond en avant dans les années préscolaires
• Capacité d’auto-assistance :
o À l’âge de 4 ou 5 ans, il peut s’habiller et se déshabiller sans surveillance.
o À l’âge de 4 ans, il sait utiliser une fourchette ;
o À l’âge de 5 ans, il peut utiliser un couteau pour couper des aliments mous
Dessin
o Les gribouillages commencent au cours de la deuxième année
o Les premières représentations figuratives apparaissent vers l’âge de 3 ans
o Les dessins plus réalistes sont réalisés à l’âge de 5 et 6 ans
o Les compétences en matière de dessin varient selon les cultures
Pourquoi les enfants de cultures asiatiques sont-ils meilleurs en dessin?
• En Chine, on montre aux enfants les étapes précises et les coups de pinceau pour le dessin et la peinture.
o Même si les enfants chinois apprennent à dessiner, ils font preuve d’originalité.
• Aux États-Unis, l’enseignement artistique met l’accent sur l’indépendance - trouver son propre style - et le fait de copier les autres est considéré comme un frein à la créativité.
• Des recherches interculturelles indiquent que les enfants bénéficient des conseils d’un adulte pour apprendre à dessiner.
- Le gribouillage est courant chez les enfants d’âge préscolaire, qui ne font pas de distinction entre l’écriture et le dessin.
- À l’âge de 4 ans, il « dessine l’écriture » en imitant.
- Petit à petit, entre 4 et 6 ans, les enfants réalisent que l’écriture est synonyme de langage.
- À l’âge de 5 ans, la plupart des enfants prennent un crayon de la même façon que les adultes.
- Les lettres similaires (C et G) et inversés (b et d) sont particulièrement difficiles à distinguer, jusqu’à ce que les enfants commencent à lire.