Cours 10 - Développement cognitif à l’âge scolaire (de 7 à 11 ans) Flashcards

1
Q

Théorie de Piaget : Le stade opératoire concret

A

• Stade opératoire concret : 7 à 11 ans ; la pensée est plus logique, souple et organisée.
• Conservation:
o Déconcentration : capacité à se concentrer sur plusieurs aspects d’un problème
o Réversibilité : capacité de faire mentalement une opération en sens inverse
 Étape résolution de problème et sens iverse si besoin (revenir au départ)
• Classification :
o Entre 7 et 10 ans, les enfants réussissent le problème d’inclusion de classe de Piaget
• Sériation : capacité à ordonner des éléments selon une dimension quantitative, comme la longueur ou le poids.
o Inférence transitive : la capacité de reconnaître une relation entre deux objets si l’on connaît la relation existante entre chacun d’eux et un troisième objet (processus mental)
 Bâton jaune + grand bâton vert et bâton vert + grand bâton bleu  sans montrer objet savent qu’elle est + grand
• Raisonnement spatial :
o Cartes cognitives : représentations mentales d’espaces (p. ex., école, classe, quartier)
o Capable de lire une carte d’une pièce, mais dans le bon sens
o Pour les grands espaces extérieurs, ce n’est qu’à l’âge de 9 ans que les enfants peuvent indiquer l’emplacement, à l’aide d’un autocollant, d’un point de repère.
o Les enfants de 10 à 12 ans saisissent de mieux en mieux les échelles
o Il existe des différences individuelles substantielles, influencées par les contextes culturels.

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2
Q

Les limites de la pensée opératoire concrète

A

• Les enfants pensent de façon logique et organisée… surtout quand l’information est perçue directement, apparente et concrète (≠ abstraite)
• Continuum d’acquisition :
o Ne maîtrise pas toutes les tâches opératoires concrètes d’un seul coup
o Maîtrise graduellement (ex. conservation du nombre, ensuite taille, ensuite liquide, puis poids)

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3
Q

Études récentes sur la pensée opératoire concrète - Impact de la culture et de la scolarité

A

o La fréquentation scolaire favorise la maîtrise des tâches piagétiennes (p. ex., inférence transitive).
o Certaines expériences informelles, non scolaires, peuvent également favoriser la pensée opérationnelle.
 Ex: broderie permet développer transformation mentale et rotation (représentation mentale selon plusieurs angles)

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4
Q

Études récentes sur la pensée opératoire concrète - La vision du traitement de l’information

A

o Les théoriciens néo-piagétiens soutiennent que la pensée opérationnelle représente une expansion de la capacité de traitement de l’information.
 N’émerge pas spontanément chez l’enfant mais plutôt fortement influencé par le contexte, l’éducation et le contexte culturel
o Les approches néopiagétiennes expliquent l’inégalité du développement cognitif (mémoire de travail et expériences).
 + exposé à quelque chose et avec pratique et l’expérience, certains processus mentaux deviennent automatiques –> libère + place dans la mémoire de travail puisque pas besoin manipulé –> permet intégrer nouvelles informations et nouveaux schémas.

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5
Q

Évaluation du stage opératoire concret

A

• Piaget avait raison de dire que les enfants abordent les problèmes de manière plus organisée et rationnelle.
• Le désaccord persiste quant à savoir s’il s’agit d’une amélioration continue ou d’une restructuration discontinue de leur pensée.
• De nombreux chercheurs soupçonnent que les deux types de changements contribuent à la progression des enfants d’âge scolaire vers une compréhension plus complète des principes sous-jacents de la pensée logique.
o Par des changement continu et discontinu que les enfants acquières la connaissance/compréhensions des processus mentaux sous-jacents à la pensée logique

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6
Q

Traitement de l’information

A

• La fonction exécutive s’améliore :
o Favorise les gains en matière de planification, de réflexion stratégique et d’autocontrôle.
o Influencé par une combinaison de facteurs héréditaires et environnementaux.
 Ex: héréditaire: exposé à des agents tératogènes prénataux  peut venir altérer contrôle des impulsions, l’attention, la planification et d’autres processus exécutifs
 Ex: environnementale: Pauvreté  biais de condition de vie stressante et pratique parental inadapté  peut venir miner fonctions exécutives  faible résultats scolaire et compétence sociale limité
• Inhibition et flexibilité de l’attention :
o L’inhibition s’améliore nettement entre 6 et 10 ans.
 Ex: image souris et éléphant —> lequel + grand dans la vrai vie  doit inhiber représentation image souris + grande et répondre l’éléphant
o Le tri de carte à changement dimensionnel est utilisé pour évaluer la capacité des enfants à changer de règle lors du tri.
 Changement de consignes dans tri des cartes (ex: par couleur et ensuite par forme)
o Le déplacement flexible de l’attention bénéficie des gains en matière d’inhibition.

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7
Q

Traitement de l’information : Mémoire de travail (MT)

A

• Traitement de l’info plus rapide, plus efficace
o Plus vite, donc peut en gérer plus
o P. ex., temps requis pour traiter l’information diminue de 6 à 12 ans (myélinisation et élagage synaptique toujours en cours)
• Différences individuelles prédisent QI et performance académique
o Une mémoire de travail limitée est associée à des difficultés d’apprentissage persistantes en lecture et en mathématiques.
o Pauvreté (enfance) liée une MT réduite (jeunes adultes): impact néfaste du stress chronique sur le cortex préfrontal et ses liens avec hippocampe.
o L’échafaudage, dans lequel les parents et les enseignants modifient les tâches pour réduire la charge de la mémoire, est essentiel à l’apprentissage de ces enfants.
 Approches efficaces en lien avec échafaudage: communication à l’aide de phrase courte, utilisation d’un langage familier, répéter instructions, diviser tâches complexes en petites parties, encourager utilisation d’aide-mémoire externe

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8
Q

Les capacités des fonctions exécutives peuvent également être améliorées par l’entraînement

A

o L’entraînement direct et l’entraînement indirect, y compris l’entraînement à la pleine conscience.
 Pleine conscience: Encourage concentrer sur leurs pensées, sentiments, sensations, tout ce qu’ils ressentent sans jugement
• Ex: concentrer sur leur respiration, manipuler objet dans leur dos (ne voit pas l’objet) et se pencher aux sentions que cela procure et si s’égarent  ramener moment présent
• Permet d’améliorer fonctions exécutives, résultats scolaires, comportement prosocial et relation positive avec les paires

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9
Q

Quand on planifie on:

A

o Inhiber une action en faveur de l’évaluation des alternatives
o Organiser une séquence d’étapes efficaces
o Se souvenir des étapes du plan (puis porter attention à chacune d’elle)
o Suivre de près comment le plan fonctionne
o Le réviser si nécessaire

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10
Q

Enfants avec un TDAH

A

• Symptômes :
o Incapacité à rester concentré lorsqu’un effort mental est requis pendant plus de quelques minutes.
o Ignore souvent les règles sociales et se déchaîne lorsqu’il est frustré.
• Origines :
o Hautement héréditaire, mais également lié à des facteurs environnementaux tels qu’une vie familiale stressante.
• La meilleure approche thérapeutique est des interventions qui modèlent et renforcent le comportement approprié combinée à de la médication.
o Psychothérapie + médication (dosage - élever avec psychothérapie)

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11
Q

Traitement de l’information : Stratégies de mémoire

A

• Les stratégies de mémorisation s’améliorent :
o Répétition : se répéter des éléments (liée aux compétences langagières) – 6-7 ans
o Organisation : regrouper des éléments connexes avec catégories + large – 8-9 ans
o Élaboration : créer une relation entre des informations de différentes catégories – à partir de 10-11 ans
• Plus les enfants appliquent des stratégies simultanément, mieux ils se souviennent.
• L’organisation et l’élaboration (meilleure stratégie de mémoire car) combinent les éléments en ensembles significatifs, élargissant la mémoire de travail.

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12
Q

Traitement de l’information : Connaissances et mémoire

A

La base de connaissances générales des enfants, soit la mémoire sémantique, s’élargit et devient plus élaborée :

o Les enfants très bien informés organisent les informations dans leur domaine d’expertise avec peu ou pas d’effort, en associant rapidement de nouveaux éléments au grand nombre qu’ils connaissent déjà.
o Des connaissances approfondies et l’utilisation de stratégies de mémoire se soutiennent mutuellement.
o Non seulement ils acquièrent des connaissances plus rapidement, mais ils utilisent également activement ce qu’ils savent pour en ajouter davantage.

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13
Q

Traitement de l’information : Stratégies, écoles et cultures

A

• Dans les cultures villageoises, les gens ne voient aucune raison pratique d’utiliser des stratégies de mémorisation.
• L’utilisation de stratégies est motivée par des tâches qui exigent un rappel isolé, comme dans les salles de classe.
• Les enfants des pays développés ne tendent pas à utiliser d’autres techniques de mémorisation, comme la localisation spatiale ou la disposition des objets.
• La modernisation de la société prédit
o L’étendue de la scolarisation
o Les résultats des enfants aux mesures cognitives, y compris la mémoire

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14
Q

Traitement de l’information : Théorie de l’esprit à l’âge scolaire

A

• Les enfants en viennent à considérer l’esprit comme un agent actif et constructif qui sélectionne et transforme les informations :
o Les inférences mentales permettent la connaissance des fausses croyances et des fausses croyances de second ordre.
o Pensée récursive : capacité à envisager une situation sous au moins deux angles (p. ex., « X pense qu’Y pense que… »).
o La scolarisation contribue à une vision de l’esprit plus réfléchie et axée sur le processus.
• Ils comprennent mieux comment et pourquoi les stratégies mentales fonctionnent.
o Lorsque 2 personnes regardent le même objet, leur raisonnement peut différer en raison de leurs connaissances, de leurs expériences ou de d’autres caractéristiques –> Une même réalité peut être interpréter de différentes façons
o Mais tendance à surgénéraliser –> du mal à concevoir le fait que 2 personnes avec des pensées différentes et expériences différentes peuvent être d’accord
• Étude:
o Enfant maternelle: répétition et organisation meilleur que juste le fait de regarder et nommer
o Enfant + âgé: conscient différences + subtile –> organisation meilleure que répétition

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15
Q

Traitement de l’information : Auto-régulation cognitive

A

• Le processus d’autorégulation cognitive implique
o Le suivi continu des progrès vers un objectif
o Vérifier les résultats
o Rediriger les efforts infructueux.
• Les parents et les enseignants peuvent favoriser l’autorégulation
o En soulignant les caractéristiques importantes d’une tâche
o En suggérant des stratégies et en expliquant leur efficacité
• L’acquisition de compétences efficaces en matière d’autorégulation favorise un sentiment d’auto-efficacité, c’est-à-dire la confiance en ses propres capacités, scolaire.
o Enfant réussissent bien à l’école  capable de distinguer lorsque les apprentissages vont bien ou vont mal et de prendre la situation en main

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16
Q

Le traitement de l’information et l’apprentissage scolaire - Lecture

A

• La lecture fait appel à de nombreuses capacités de traitement de l’information à la fois.
• Apprendre à lire aux enfants :
o La méthode de lecture globale présente les textes dans leur forme complète (reconnaître mots sans les décomposer)
 Ex: montrer mot voiture avec image
o L’approche phonétique enseigne d’abord les règles de base pour traduire les symboles écrits en sons.
 Ex: décomposé mot voiture  Voi – Tu – Re
o Les enfants apprennent mieux en combinant les deux approches
• Le passage de « l’apprentissage de la lecture » à la « lecture pour apprendre » se produit à l’âge de 7-8 ans.

17
Q

Le traitement de l’information et l’apprentissage scolaire - Les mathématiques

A

• Les mathématiques :
o La qualité de la ligne mentale numérique des enfants prédit les résultats actuels et ultérieurs en mathématiques.

• Enseignement des mathématiques à l’école primaire :
o Exercices de calcul et compréhension conceptuelle
o Un mélange des deux approches est le plus bénéfique
• Les classes d’Asie de l’Est consacrent plus de temps à l’exploration des concepts mathématiques et moins aux exercices et aux répétitions.
o Plusieurs facteurs fait sorte + facile pour asiatique d’acquérir connaissances en math:
 Langue –> 12 = 10 2 / 13 = 10 3
 Mot chiffre asiatique + court –> prononce + rapidement et permet retenir + chiffre à la fois augmente vitesse de réflexion
 Parents chinois –> pratique quotidienne de comptage et calcul et ce, avant même commence école

18
Q

Différences individuelles en développement mental

A

• Vers l’âge de 6 ans, le QI devient plus stable et permet de prédire
o Les performances scolaires
o Le niveau de scolarité
• Les tests de QI actuels
o Fournissent un score global représentant l’intelligence générale et des scores séparés mesurant des capacités mentales spécifiques
o Ne mesurent pas tous les aspects de l’intelligence
• L’analyse factorielle est utilisée pour identifier les capacités mesurées par les tests d’intelligence.

19
Q

Différences individuelles en développement mental - Tests de groupe

A
  • Permettent de tester de grands groupes
  • Requièrent peu de formation pour l’administrer
  • Utiles pour une planification éducative
  • Identifient les élèves nécessitant une évaluation individuelle
20
Q

Différences individuelles en développement mental - Tests administrés individuellement

A
  • Les examinateurs ont besoin d’une formation et d’expérience
  • Permettent de savoir si un résultat de test reflète fidèlement les capacités d’un enfant
  • Identifient les jeunes à intelligence supérieure et ceux avec des problèmes d’apprentissage
21
Q

Échelles d’intelligence de Stanford-Binet, 5e Ed.

A
  • Évalue les connaissances générales, le raisonnement quantitatif, le traitement visuo-spatial, la mémoire de travail, et le traitement de l’information
  • De 2 ans à l’âge adulte
22
Q

Échelles d’intelligence pour enfants Wechsler-V

A
  • Mesure le raisonnement verbal, le raisonnement perceptuel (ou visuo-spatial), la mémoire de travail, et la vitesse de traitement de l’information
  • De 6 à 16 ans
23
Q

Définir l’intelligence - La théorie triarchique de l’intelligence de Sternberg

A

• Sternberg insiste sur la complexité du comportement intelligent et sur les limites des tests d’intelligence actuels pour évaluer cette complexité.
• La théorie triarchique de l’intelligence de Sternberg 3 composantes :
o Intelligence analytique : traitement de l’information –> appliquer des stratégies, acquérir des connaissances pertinentes à la tâche, acquérir des connaissances métacognitives et de s’engager dans l’autorégulation
o Intelligence créative : générer des solutions utiles à de nouveaux problèmes –> résoudre des problèmes nouveaux, rendre les capacités de traitement automatique afin de libérer la mémoire de travail pour la pensée complexe
o Intelligence pratique : s’adapter à un environnement, le façonner ou le sélectionner –> s’adapter à des environnements, les façonnés et ou les sélectionner pour répondre à la fois à ses objectifs personnels et aux exigences de son univers quotidien
• Cette théorie considère l’intelligence comme un produit à la fois des forces intérieures et extérieures.

Selon Stenberg, les tests d’intelligences pour prédire la performance scolaire, ne tiennent pas compte des forces intellectuelles de nombreux enfant qu’ils acquièrent par le biais d’expérience d’apprentissage informelle dans leur communauté culturelle
–> D’autres formes d’intelligence que celle appris à l’école

24
Q

Théorie des intelligences multiples (Gardner)

A
  • Intelligence verbo-linguistique
  • Intelligence corporelle-Kinesthésique
  • Intelligence visuelle-spatiale
  • Intelligence naturaliste-écologiste
  • Intelligence musico-rythmique
  • Intelligence logis-mathématique
  • Intelligence interpersonnelle
  • Intelligence intrapersonnelle

• Selon Gardner, chaque intelligence a sa propre base biologique, son propre développement et une longue éducation est requise pour transformer le potentiel brute (la culture influence).
• Peu de soutien scientifique pour aspect « distinct »
o Des individus très doués ont habiletés plutôt larges
o Certaines intelligences ont des aspects en commun
• Attire attention vers habiletés non-évaluées par tests
o P. ex., intelligence émotionnelle (intra- et interpersonnelles) est associée à l’ES, l’empathie, la prosociabilité, le leadership, performance académique.

25
Q

Expliquer les différences de QI - Nature vs culture

A

• Les preuves les plus solides de l’héritabilité du QI reposent sur des comparaisons entre jumeaux.
• Environ la moitié des différences de QI entre les enfants peuvent être attribuées à leur bagage génétique (50%).
• La pauvreté réduit considérablement l’intelligence
o Revenu, éducation mère, aptitude verbal et connaissance de la mère –> poids plus faible naissance, éducation parental – efficace –> - sensibilité maternelle, - fourniture matériel apprentissage, environnement domestique + encombré –> jouer à la baisse intelligence

26
Q

Expliquer les différences de QI - Les influences culturelles

A

• Pas tout même chance d’apprentissage
• Le biais des tests peut y contribuer
• Les styles de langue et de communication ne correspondent pas toujours aux salles de classe et aux situations de test :
o Anglais afro-américain: considéré comme autre forme anglais (ex: québécois et français)
o Styles de communication collaboratifs ou hiérarchiques
 Collaboratif: tout le monde au même niveau
 Hiérarchique: Une personne position d’autorité qu’on écoute ce qu’elle dit
• Les élèves à faible revenu ont tendance à obtenir des résultats plus faibles parce qu’ils ont moins de possibilités d’apprentissage.
o Culture ou SSE faible: impacte performance test intelligence
• La menace du stéréotype : la crainte d’être jugé sur la base d’un stéréotype négatif peut déclencher une anxiété qui nuit à la performance.
o 3e année primaire: conscient stéréotype –> surtout si font partie enfant stigmatisé –> désengagement afin de se protéger (- en – motivé) –> dommage car autodiscipline (nourrit motivation, effort et délai de gratification) prédit succès académique

27
Q

Réduire le biais culturel en situation d’évaluation

A
  • Les scores de QI peuvent sous-estimer l’intelligence des enfants issus de groupes ethniques minoritaires.
  • Des procédures de test flexibles améliorent les performances des enfants issus de minorités
  • Évaluation dynamique : une forme de test dans laquelle un adulte introduit un enseignement ciblé dans la situation de test (zone de développement proximal de Vygotsky).
  • La recherche montre que la réceptivité des enfants à l’enseignement et leur capacité à transférer ce qu’ils ont appris à de nouveaux problèmes ajoutent considérablement à la prédiction des performances futures.
28
Q

Développement langagier

A

• La conscience métalinguistique (la capacité de considérer le langage comme un système) se développe.
• Le vocabulaire est quadruplé :
o La lecture y contribue énormément (vocabulaire diversifié, complexe: prédit taille future du vocabulaire)
o Les enfants saisissent les doubles sens et apprennent à apprécier les énigmes et les jeux de mots.
• Des gains spectaculaires se produisent dans le domaine de la pragmatique :
o Les enfants peuvent s’adapter aux besoins de leurs interlocuteurs dans des situations de communication difficiles.
o La capacité à évaluer la clarté des messages des autres s’améliore.
o Les récits sont mieux organisés, plus détaillés et plus expressifs.
• Dans les familles qui mangent régulièrement ensemble, les enfants sont avancés dans le développement du langage et de la littératie.

29
Q

Apprendre deux langues

A

• Les bilingues simultanés :
o Séparent les deux systèmes de language
o Atteignent la plupart des jalons linguistiques
o Ont un bon niveau dans la 2e langue aussi, selon le degré exposition
• Les bilingues séquentiels issus de familles immigrates :
o Le temps nécessaire pour maîtriser la deuxième langue au niveau des locateurs natifs du même âge varie considérablement, de 1 à 5 ans ou plus.
o Les facteurs influents sont la motivation de l’enfant, la connaissance de la première langue (qui favorise la maîtrise de la seconde) et la qualité de la communication et des expériences de littératie dans les deux langues à la maison et à l’école.
• Les enfants bilingues font parfois de l’alternance codique - le passage d’une langue à une autre dans une même conversation, sans violer la grammaire des deux langues.
• Il existe une période sensible pour le développement d’une seconde langue, bien qu’un âge limite précis n’ait pas été trouvé.
• Plus le degré de bilinguisme est élevé, plus les gains cognitifs sont importants.
o Plus de matière grise et blanche dans aires langagières de l’hémisphère gauche
o Plus grande activité cérébrale dans ces aires et cortex préfrontal pendant tâche linguistique (inhiber, décider)
o Développement cognitif : bénéfices en attention soutenue et sélective, fausse croyances, raisonnement analytique, flexibilité, conscience métalinguistique, conventions, lecture

30
Q

Apprentissages scolaires

A

• Dans les classes traditionnelles, l’enseignant est la seule autorité.
o Léger avantage dans les résultats des tests de réussite
• Dans les classes constructivistes, les enfants sont des agents actifs qui réfléchissent et coordonnent leurs propres pensées plutôt que d’absorber celles des autres.
o Des gains en matière de pensée critique, une plus grande maturité sociale et morale et des attitudes plus positives envers l’école.
• Les approches récentes de l’éducation, fondées sur la théorie socioculturelle de Vygotsky, tirent parti du riche contexte social de la classe pour stimuler l’apprentissage des enfants.
• Classe socioconstructiviste : les enfants construisent conjointement des compréhensions avec les enseignants et leurs pairs.
o Enseignement réciproque : les groupes questionnent, résument, clarifient et prédisent le contenu d’un passage de texte au travers de dialogues coopératifs.
 Ex : Chacun lit un texte et ils vont en discuter ensemble
o Communautés d’apprenants : les contributeurs adultes et enfants définissent et résolvent des problèmes ensemble.
 Ex : activités + long terme sur problèmes réelles

31
Q

Signes d’un enseignement de haute qualité à l’école primaire

A
  • Le cadre physique est divisé en centres d’activités richement équipés
  • Le curriculum aide les enfants à atteindre les normes et à donner un sens à leur apprentissage
  • Les activités quotidiennes encouragent l’apprentissage coopératif
  • Les enseignants favorisent le progrès avec des stratégies intellectuellement engageantes et démontrent, expliquent, encadrent et assistent
  • Des évaluations régulières des progrès aident les enfants à réfléchir sur leur travail et à décider comment l’améliorer
  • Les enseignants forgent des partenariats avec les parents