Cours 11 - Développement socio-affectif à l’âge scolaire Flashcards
Le concept de soi à l’âge scolaire
- Au cours des années scolaires, le concept de soi des enfants s’affine et s’organise.
- Entre 8 et 11 ans, les enfants commencent à s’évaluer en fonction de leurs compétences et de leurs traits de personnalité plutôt que de comportements spécifiques.
- Les enfants d’âge scolaire se livrent fréquemment à des comparaisons sociales (apparence, capacités et comportement).
- Alors que les enfants de 4 à 6 ans comparent leurs propres performances à celles d’un seul camarade, les enfants plus âgés peuvent comparer plusieurs personnes à la fois.
Influences sur le concept de soi
• Le développement cognitif influence la structure du soi
• L’évolution du contenu du concept de soi est le produit à la fois des capacités cognitives et de la rétroaction des autres.
o Capable de combiner, comparer et faire déduction
o Capable de comprendre qu’un trait est associé aux désirs et cause les comportements
• La capacité de prise de perspective s’améliore.
o Se mettre à la place des autres, capable d’inférer ce que les autres penses et d’internalisé leur attentes (grâce théorie de l’esprit)
o Soi réelle et soi idéal
Si grande différence entre tristesse, désespoir, dépression
• Le soutien de la famille et de la communauté est important
• Le contenu du concept de soi varie d’une culture à l’autre :
o Les parents asiatiques mettent l’accent sur une interdépendance harmonieuse
Récit ou concept : se référer aux interactions sociales et aux autres
o Les parents occidentaux mettent l’accent sur l’indépendance et l’affirmation de soi.
Attributs personnels, préférences, intérêts, compétences et opinions
L’estime de soi à l’âge scolaire
• Lorsque les enfants entrent à l'école (rétroactions), l'estime de soi se différencie et s'adapte à un niveau plus réaliste. o Au début ils se surestiment o Bonne estime de soi: Bien équilibré Sociable Consciencieux o Faible estime de soi: Anxiété Dépression Comportement anti-social • À partir de leurs expériences dans différents contextes, les enfants se forgent au moins quatre estimes de soi distinctes : o Compétence académique o Compétence sociale o Compétence physique/athlétique o Apparence physique* *+ corrélé à l’estime de soi global Importance accordée à apparence --> répercussion majeure sur satisfaction des jeunes vis-à-vis eux même
Influences sur l’estime de soi (ES) - Culture
• ES enfants en Asie < enfants É.-U. (même si leur perf. scolaire est plus élevée)
o Valorise la modestie et l’harmonie sociale
Ont-ils vrm + faible estime de soi ou juste notre façon de voir
o Mesure ES … appropriée?
• ES enfants afro-américains > enfants caucasiens
o Familles élargies chaleureuses et fierté ethnique plus forte
• L’estime de soi académique est le plus fortement corrélée à l’estime de soi globale chez les mexicains-américains.
Influences sur l’estime de soi (ES) - Genre
• Le surpoids est plus fortement lié à une image corporelle négative chez les filles que chez les garçons.
• À la fin de l’enfance, les filles ont moins confiance que les garçons en leur apparence physique et en leurs capacités sportives.
• Les filles ont une meilleure estime de soi dans le domaine des langues et des arts, alors que les garçons ont tendance à avoir une meilleure estime de soi en mathématiques et en sciences.
o Malgré notes similaires
• En matière d’amitié intime et d’acceptation sociale, l’estime de soi des filles est plus élevée que celle des garçons.
Influences sur l’estime de soi (ES) - Pratiques éducatives
• L’attachement sécurisant et un style parental démocrate sont liés à une meilleure estime de soi.
• Les enfants ayant un attachement sécurisant sont également plus susceptibles d’avoir appris à se protéger par l’auto-compassion.
o Auto-compassion: attitude bien vaillante sans jugement envers soi-même durant période éprouvé ou on a failli choses tendance à dire à un ami
• Les parents contrôlants communiquent aux enfants un sentiment d’inadéquation.
• Les parents indulgents peuvent créer des enfants narcissiques.
• Les éloges exagérés diminuent l’estime de soi de l’enfant.
o Attentes trop élevées donc se sent pas à la hauteur
• Les enfants doivent être encouragés à se fixer des objectifs réalistes et valables.
Influences sur l’estime de soi (ES) - Attributions liées à la réussite
- Attributions axées sur la maîtrise : les enfants attribuent leur succès à une capacité qui peut être améliorée par l’effort et stratégies efficaces; ils ont une mentalité flexible à propos de la capacité.
- L’éloge axé sur le processus véhicule comme message que la compétence se développe par un travail acharné et des stratégies efficaces.
- Impuissance apprise : les enfants attribuent plutôt leurs échecs à leurs capacités et attribuent leurs succès à des facteurs externes ; ils ont une mentalité fixe par rapport à leurs capacités.
- Les éloges des parents axés sur la personne apprennent aux enfants que les aptitudes sont fixes et les amènent à reculer devant les défis.
Types d’attributions et types de buts
Maîtrise
• Buts d’apprentissage : Comment améliorer ses habiletés, faire des progrès
• Persévérance, effort, … succès
Impuissance acquise
• Buts de performance : Comment éviter une mauvaise évaluation; obtenir une bonne évaluation
• Anxiété, évitement… échec
• Moins défis, stratégies, de méta-cognition et d’auto-régulation
Influences sur l’estime de soi
• Les messages des parents et des enseignants affectent les attributions de nombreuses autres manières :
o Voir l’échec comme une source d’enrichissement vs comme débilitant
Enrichissement : favorise mentalité + flexible par rapport aux capacités
Débilitant: Favorise une mentalité fixe des capacités
o Pratiques axées sur l’apprentissage vs pratiques axées sur la performance
Apprentissage: Favorise mentalité flexible
Axé sur performance: Attribut succès facteurs externes et échecs facteurs internes
o Les stéréotypes négatifs fondés sur le sexe et/ou le statut socioéconomique peuvent être renforcés.
Ex: filles pas bon résultats, enseignant tendance mettre faut sur capacité (renforce stéréotypes négatifs ex: normale car filles pas bonnes en math) peut venir miner intérêt et performance
SSE ou minorité reçoivent commentaires – favorable des enseignants contribue baisse estime de soi académique et résultats scolaires
• Rééducation d’attribution: une intervention qui encourage les enfants ayant acquis l’impuissance à croire qu’ils peuvent surmonter l’échec avec plus d’efforts et des stratégies efficaces.
o Donne taches difficile (s’attend que l’enfant ne réussirait pas) et donne rétroaction suite à l’échec, quand réussi souligne ce qu’il fait en sorte qu’il a réussi
o Focalise sur maitrise de la tâche et sur l’amélioration stratégies + efficaces et soutenir l’autorégulation
• Asiatiques + susceptible de considérer effort comme clé succès et responsabilité morale
o + attentif à l’échec car échec correction à faire
• Américains
o + axé sur réussite renforce estime de soi
Émotions liées à la conscience de soi
• La fierté et la culpabilité sont clairement régies par la responsabilité personnelle.
• Les enfants ressentent des émotions de conscience de soi même en l’absence d’un adulte.
• La fierté motive les enfants à relever de nouveaux défis.
• La culpabilité les incite à faire amende honorable et à s’efforcer de s’améliorer.
• La honte contribue aux problèmes d’adaptation.
o Forte diminution motivation et performance et repli sur soi, dépression, colère intense à l’encontre des personnes ayant participer à la situation, peut être suivi réaction agressive
La compréhension des émotions
- Les enfants d’âge scolaire deviennent plus susceptibles d’expliquer l’émotion en se référant à des états internes (p. ex., pensée heureuse ou triste) plutôt qu’à des événements externes
- Ils sont plus conscients des circonstances susceptibles de susciter des émotions mitigées
- Ils apprécient les émotions mitigées et les signaux faciaux et situationnels contradictoires
- Les gains sont soutenus par le développement cognitif et les expériences sociales, qui contribuent à une augmentation de l’empathie
L’auto-régulation émotionnelle
• La plupart des enfants passent de manière adaptative d’une stratégie à l’autre :
o L’adaptation centrée sur le problème : évaluer la situation comme étant changeante, identifier la difficulté et décider de ce qu’il faut faire.
Ex: Échec examen
o L’adaptation centrée sur les émotions: internes, privées, et visant à contrôler la détresse lorsque l’on ne peut pas faire grand-chose à propos de l’issue d’une situation.
Ex: proche décédé
• Lorsque l’autorégulation émotionnelle se développe bien, les enfants d’âge scolaire acquièrent une auto-efficacité émotionnelle.
• Influences culturelles :
o L’accent mis par les hindous sur le contrôle du comportement émotionnel
o L’accent mis par les bouddhistes sur une disposition calme et pacifique.
o L’Occident met l’accent sur les droits de la personne et l’expression de soi.
Développement moral
• Au cours de l’enfance moyenne, les enfants développent une application flexible des règles morales :
o Les actions et leur impact immédiat, mais aussi
o Les intentions des acteurs et le contexte ou l’objectif
Ex: frapper pour se défendre
Ex: vérité pas tjrs bonne à dire (mon ami demande si chandail beau)
• La prise de perspective devient récursive :
o Reconnaître les différentes raisons de la tromperie
o Clarifier et relier les impératifs moraux et les conventions sociales, en notant ceux qui ont un objectif clair.
o Distinguer l’effet des erreurs de connaissance et des croyances immorales.
Développement des préjugés
• Dans le développement des préjugés, le favoritisme endogroupe émerge en premier, suivi des préjugés contre l’exogroupe.
o Favoritisme endogroupe : la tendance des membres d’un groupe (incluant les enfants) à favoriser, à bénéficier ou à mieux valoriser les membres de leur propre groupe.
o Les enfants recueillent des informations sur le statut du groupe à partir de messages implicites dans leur environnement.
o De nombreux enfants issus de minorités font preuve de favoritisme envers les autres groupes.
Car savent que ce qui est valorisé par société
- Vers 7-8 ans, les enfants issus de la majorité et de la minorité expriment un favoritisme endogroupe, et les préjugés des enfants blancs à l’égard des membres des autres groupes s’affaiblissent.
- Toutefois, même chez les enfants conscients de l’injustice de la discrimination, les préjugés agissent souvent de manière implicite, sans en avoir conscience - comme c’est le cas chez de nombreux adultes.
- Cela soulève la question de savoir si la diminution des préjugés raciaux explicites des enfants blancs au cours de l’enfance est réelle ou si elle reflète leur prise de conscience de normes largement répandues qui considèrent les préjugés comme inappropriés - ou les deux.
• La mesure dans laquelle les enfants ont des préjugés raciaux et ethniques dépend de facteurs personnels et situationnels :
o Vision figée des traits de personnalité
o Estime de soi trop élevée
o Monde social dans lequel les gens sont classés en groups
Stratégies efficaces pour réduire les préjugés
- Le contact entre les groupes
- Contact et collaboration à long terme entre les groupes de voisinage, les écoles et les communautés
- Des écoles diversifiées qui valorisent la différence et mettent l’accent sur l’équité et la justice
- Inciter les enfants à considérer les traits de caractère des autres comme changeants
- Faire du bénévolat
- Sensibiliser les enfants dès l’âge de 8 ans aux inégalités socio-économiques