Cours 6 - Développement socio-affectif durant la petite enfance Flashcards
Émotions de base
- Joie, intérêt, surprise, peur, colère, tristesse, dégoût…
- Universelles chez les humains et les autres primates
- Histoire évolutive afin de promouvoir la survie
Joie
- Sourire dès la naissance
- Sourire social (2 mois)
- Rire (3-4 mois)
Colère
- Détresse générale (naissance)
- Augmente intensité et fréquence (4 à 6 mois à 2 ans)
Souvent réaction expérience désagréable (faim, changement température, douleur…)
• Augmentation car n’arrive pas a atteindre leur but
• Défendre et surmonté obstacles
Tristesse
- Réaction à visage immobile (2 à 7 mois)
Peur
- Augmentation (6 à 24 mois)
- Peur de l’étranger (8 à 12 mois)
–> Peur de l’étranger pas généralisé :
• Dépend tempérament
• Expériences passées
• Situation dans lequel se trouve
Si étranger chaleureux, joue jeu familier, s’approche lentement diminue peur du bébé
Valeur adaptative : être en mesure explorer sans trop s’aventurer (rester en sécurité)
Comprendre les émotions des autres
• À 2-3 mois, les bébés s’adaptent au ton des émotions
o S’attend à une réciprocité (autre répond de la même façon)
• À 4 ou 5 mois, ils distinguent progressivement un éventail plus large d’émotions
• Référence sociale (8-10 mois) :
o Recherche active d’informations émotionnelles auprès d’une personne de confiance dans une situation incertaine.
o Les tout-petits utilisent les messages émotionnels des autres pour évaluer la sécurité de leur environnement, pour guider leurs actions et pour recueillir des informations sur les intentions et préférences des autres.
Émotions reliées à la conscience de soi
- Émotions d’ordre supérieur impliquant une blessure ou une amélioration de la conscience de soi (image de soi)
- Comprennent la culpabilité, la honte, l’embarras, l’envie, la fierté
- Apparaissent au milieu de la deuxième année
- Il faut qu’un adulte indique à quel moment il faut ressentir l’émotion (apprentissage).
- Varient d’une culture à l’autre
Auto-régulation émotionnelle
• Stratégies utilisées pour ajuster les états émotionnels à un niveau d’intensité confortable pour atteindre ses objectifs.
• Nécessite une gestion volontaire et laborieuse des émotions.
• S’améliore sous l’effet d’un système dynamique d’influences.
o Soutient dynamique d’influence: À mesure cortex préfrontal et zones cerveau impliquer réactivité émotionnelle se développe, soutien parent (vient aider gérer émotions intense), développement capacité cognitive/linguistique/motrice parvient seul à réguler émotion
• Les parents contribuent au style d’autorégulation de l’enfant et lui apprennent à exprimer ses émotions d’une manière socialement acceptée.
o Nourrissons dont parent impliquer soin et jeu et lisent et répondre manière contingente et bien vaillante à leur signaux émotionnel : tendance à mieux s’autoréguler et s’apaiser, à exprimer émotion + agréable et plus intéresser à exploration
o Nourrissons dont parent réponde avec impatience et colère et attendent longtemps avant apaiser enfant: + difficile clamer enfant (cercle vicieux)
• Au cours de la deuxième année, la croissance des représentations mentales et du langage conduit à de nouvelles façons de réguler les émotions.
Réactivité
Rapidité et intensité de l’éveil émotionnel, de l’attention et de l’activité motrice
Autorégulation
Stratégies qui modifient la réactivité
Étude longitudinale de Thomas et Chess (tempérament)
• « Enfant facile » (40%): établit rapidement des routines régulières dans la petite enfance, est généralement joyeux et s’adapte facilement aux nouvelles expériences
• « Enfant difficile* » (10%): est irrégulier dans son quotidien, est lent à accepter de nouvelles expériences et a tendance à réagir négativement et intensément
o Généralement risque élever problème d’adaptation (anxiété, repli sur soi, comportement agressif)
o Mot difficile contester car varie d’un parent à l’autre et culture à l’autre
• « Enfant lent à s’adapter » (15%) : est inactif, présente des réactions légères et discrètes aux stimuli environnementaux, est d’humeur négative et s’adapte lentement aux nouvelles expériences
• 35% ne rentrent dans aucune de ces catégories
o Mélange de catégories
Modèle de Rothbart
Réactivité
- Niveau d’activité: Niveau d’activité motrice globale
- Attention / persévérance: Durée de l’orientation ou de l’intérêt
- Détresse craintive (peur): Inquiétude et détresse en réponse à un stimulus intense ou nouveau, incluant le temps d’adaptation à de nouvelles situations
- Détresse irritable (frustration): Niveau d’agitation, pleurs et détresses lorsque frustration des désirs
- Affects positifs: Fréquence d’expression de joie et de plaisir
Régulation
- Contrôle volontaire: Capacité de supprimer volontairement une réaction dominante dans le but de planifier et d’exécuter une réponse plus adaptée
- Ex: se distraire, inhibition, gérer émotion difficile
Mesurer l’inhibition
• Méthodes d’évaluation du tempérament :
o Entretiens ou questionnaires avec les parents
o Observations
• Les enfants inhibés, ou timides, réagissent négativement aux nouveaux stimuli et s’en éloignent.
• Les enfants désinhibés, ou sociables, manifestent des émotions positives et s’approchent des nouveaux stimuli.
• La réactivité biologique différencie les enfants avec des tempéraments inhibés et non inhibés
o Réactivité biologique : Fréquence cardiaque, taux d’hormones et activité cérébrale
Corrélats neurobiologiques de la timidité
o Fréquence cardiaque plus élevée chez les enfants timides, s’accélère davantage lors d’événements non familiers.
o La concentration de cortisol dans la salive est plus élevée et augmente davantage en cas de stress.
o Dilatation plus importante des pupilles, augmentation de la pression sanguine et baisse de la température de la surface de la peau face à la nouveauté.
Stabilité du tempérament
• La stabilité du tempérament est faible à modérée pendant la petite enfance.
o + variable 3 premières années et se cristallise + après 3 ans
• La prédiction à long terme du tempérament précoce est plus efficace après l’âge de 3 ans, lorsque les styles de réponse sont mieux établis.
• Les zones du cortex préfrontal impliquées dans la répression des impulsions se développent rapidement entre 2½ et 3 ans, ce qui favorise le contrôle volontaire.
o Bébé craintif score mieux que leurs paires en termes de contrôle volontaire alors que les bébés + frustration score – élever que leurs paires au préscolaire
• L’éducation des enfants (patience et soutien par opposition à insensibilité ou absence de réaction) joue un rôle important.
o Bébé avec émotion négative mais avec parent sensible –> meilleur gain au niveau contrôle volontaire
o Bébé émotion négative avec parents insensible –> score + faible au niveau contrôle volontaire