Cours 7 (début final) Flashcards
Le modèle explicatif du trouble panique explique qu’il faut une tendance génétique à une forte activation physiologique et développement dans l’enfance de quoi ? (3)
1) d’un schéma de vulnérabilité;
2) d’une tendance à la pensée catastrophique;
3) d’un faible sentiment de contrôle;
Donne un exemple du modèle explicatif du trouble de panique.
La personne ressent un malaise inexpliqué;
A cause du schéma de vulnérabilité et de la pensée catastrophique, elle interprète le malaise comme dangereux: folie, maladie grave…
Les sensations physiques d’anxiété sont associées par conditionnement à un grave danger (fausse alarme);
Craignant de revivre un malaise, la personne devient hypervigilante quant à ses sensations physiologiques; elle reste dans un état continu d’activation élevée;
Les conditions sont réunies pour qu’une légère augmentation des sensations d’anxiété escalade en une attaque de panique.
Quelles sont les critères diagnostique de l’agoraphobie ?
A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes:
- Utiliser les transports en commun (ex: voitures, autobus, trains, bateaux, avions);
- Être dans des endroits ouverts (p. ex: stationnements, marchés, ponts) ;
- Être dans des endroits clos (p. ex: magasins, théâtres, cinémas) ;
- Être dans une file d’attente ou dans une foule;
- Être seul à l’extérieur du domicile.
B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex: peur de tomber, chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
D. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécéssitent la présence d’un accompagnant, ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative, du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inflammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
Quelle est la prévalence de l’agoraphobie ?
Prévalence sur 12 mois: 1.7% chez les adolescents et les adultes; 0.4% chez les personnes âgées.
Les femmes sont deux fois plus à risque que les hommes de développer de l’agoraphobie.
Quelles sont les facteurs prédisposants et facteurs de risques de l’agoraphobie ? (5)
1) Affectivité négative,
2) Sensibilité à l’anxiété (sensible aux symptôme de l’anxiété)
3) Surprotection parentale (schéma de dépendance / incompétence),
4) Parents froids, peu affectueux,
5) Séparation précoce d’avec un parent.
Décris l’évolution de l’agoraphobie. (5)
1) Chez les deux tiers des gens atteints, le trouble s’est déclaré avant 35 ans.
2) Deux pics de diagnostic: chez l’adolescent et le jeune adulte, et après 40 ans.
3) Le trouble est habituellement chronique si non traité.
4) La personne atteinte est plus à risque d’autres troubles anxieux et de troubles de l’humeur.
5) Presque toujours un peu d’agoraphobie dans trouble panique
Quelles sont les critères diagnostiques du trouble d’anxiété social ?
A. Peur ou anxiété intense d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières); être observé (p. ex. en train de manger ou boire); et des situations de performance (p. ex. faire un discours).
B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale, et compte tenu du contexte socioculturel.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.
I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental, tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme.
J. Si une autre affection médicale (p.ex. maladie de Parkinson, obésité, défigurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.
Qu’est-ce qu’on retrouve souvent chez les phobiques sociaux ? (6)
1) Une hypersensibilité à la critique, à une évaluation négative ou au rejet;
2) Un manque d’assurance, une faible estime de soi;
3) De mauvaises habiletés sociales;
4) De mauvais résultats scolaires à cause de l’anxiété liée aux examens ou de l’évitement à participer en classe;
5) Un réseau social réduit, un statut de célibataire;
6) Une difficulté à trouver un emploi à cause de l’anxiété provoquée par les entrevues d’embauche.
Vrai ou faux.
La calligraphie peut être une source de stress pour une personne avec un trouble d’anxiété social.
Vrai
Plus en Europe
Vrai ou faux.
La plupart des gens souffrant de trouble d’anxiété sociale ne se présentent pas en thérapie, croyant que leur anxiété fait partie de leur personnalité, et est donc impossible à changer.
Vrai
La distinction entre le TAS et le trouble de personnalité ________ est souvent problématique.
évitante
Trouble de la même famille, mais plus évitement, moins fonctionnelle dans trouble de personnalité évitante
Quelle est la prévalence du trouble d’anxiété sociale ?
La prévalence sur 12 mois est d’environ 7% aux État-Unis, et de 2 à 3% au Canada et ailleurs dans le monde.
Lorsqu’on affronte beaucoup qu’est-ce qui peut se passer ?
Épuisement qui mène à dépression
Lorsqu’on affronte beaucoup qu’est-ce qui peut se passer ?
Épuisement qui mène à dépression.
Vrai ou faux
Ne pas tenir des objets est une forme d’évitement dans le TAS.
Vrai parce qu’on va voir que la personne tremble. Se mettre à l’ombre contre la lumière aussi est une forme d’évitement.