Cours 4 Flashcards

1
Q

Quelle est la croyance de base du schéma exigences élevées ?

A

“Ce que je fais n’est jamais assez bien.”

La personne est convaincue que quoi qu’elle fasse, cela ne sera pas assez bon, qu’elle doit toujours faire plus pour atteindre les exigences élevées qu’elle s’impose. La personne n’est jamais satisfaite de ses réussites, même si celles-ci sont éblouissantes.

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2
Q

Quelles sont les 3 formes du schéma exigences élevées ?

A

1) Le perfectionnisme
2) L’ambition professionnelle
3) L’ambition sociale

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3
Q

Quelle est la signature émotionnelle du schéma exigences élevées ?

A

Sentiment constant d’être sous pression; tension émotionnelle; frustration importante lors de délais ou d’attente.

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4
Q

Nommes des exemples de comportement selon le mode dans le schéma exigences élevées.

A

Capitulation: chercher à atteindre la perfection, chercher à ne jamais perdre de temps.

Évitement: Procrastiner dans les tâches où la performance est évaluée.

Contre-attaque: accomplir des tâches de façon négligées.

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5
Q

Quel trouble anxieux peut être expliqué par perfectionniste ?

A

Trouble obsessionnel compulsif

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6
Q

Nommes 3 distorsions cognitives liées au schéma d’exigences élevées.

A

1) Pensée dichotomique;
2) Ignorer les faits contraires;
3) Énoncés ‘il faut’, ‘je devrais’, ‘il faudrait’

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7
Q

À quel trouble est-ce que le schéma exigences élevées est-il lié ?

A

1) Aux attaques de panique;
2) Au trouble obsessionnel-compulsif;
3) Au trouble d’anxiété sociale;
4) Aux problèmes de stress;
5) A des problèmes de santé tel: migraines, insomnie, fatigue persistante, épuisement.

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8
Q

Quelles sont les origines du schéma exigences élevées ? (6)

A

1) Parents aimant à la condition que l’enfant se mesure à leur critères de réussite très élevés (amour conditionnel). Parents ne prêtant attention à leur enfant que lorsqu’il obtenait des grandes réussites.
2) Parent considérant la réussite comme quelque chose de normal et complimentant rarement leur enfant.
3) Parent mettant en compétition entre eux leurs enfants, et ridiculisant ceux qui perdent.
4) Parent ayant des exigences excessives envers lui-même.
5) Parent humiliant et très critique si l’enfant ne répond pas à ses attentes.
6) Les exigences élevées de l’enfant lui permettaient de compenser un sentiment d’échec, un sentiment d’imperfection ou une carence affective.

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9
Q

Quelle est la croyance de base du schéma de dépendance/incompétence ?

A

“Je ne peux pas me débrouiller seul”

La croyance selon laquelle une personne n’est pas capable de gérer ses responsabilités quotidiennes de manière compétente et indépendante. Parce qu’elle a tendance à déléguer ses responsabilités, elle n’a souvent pas développé autant de compétences et de jugement que les autres.

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10
Q

Quelle est la signature émotionnelle du schéma de dépendance/incompétence ?

A

Un sentiment d’être dépassé par les responsabilité, le besoin d’être rassuré.

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11
Q

Nommes des exemples de comportement selon le mode dans le schéma de dépendance/incompétence.

A

Capitulation: Laisser les proches prendre les décisions importantes

Évitement: Éviter les situations où il faudra faire preuve d’indépendance

Contre-attaque: vouloir être totalement autonome; refuser l’aide même quand c’est nécessaire, ou recevoir l’aide avec un sentiment intense de détresse.

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12
Q

Le schéma de dépendance/incompétence est relié à quel trouble ? (3)

A

1) A l’agoraphobie et aux attaques de panique
2) Au trouble d’anxiété généralisée
3) A l’anxiété vécue dans des situations d’abus face à un conjoint, un employeur, un parent etc.

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13
Q

Quelles sont les origines du schéma de dépendance/incompétence ?

A

SURPROTECTION

1) Parents surprotecteurs qui envoient le message à leur enfant ‘tu ne sera jamais capable de te débrouiller seul’.
2) Parents très critiques envers leur enfant.
3) Parents qui ne se séparent presque jamais de leur enfant; parents ayant eux-mêmes la peur d’être abandonné.
4) Parents craintifs qui mettent sans cesse leur enfant en garde contre des dangers potentiels; ayant eux-mêmes le schéma ‘vulnérabilité’.

NÉGLIGENCE

1) Le parent ne conseille et n’oriente pas suffisamment son enfant.
2) L’enfant doit prendre des décisions qui ne sont pas de son âge.
3) L’enfant doit se comporter comme un adulte ou a des responsabilités qui dépassent ses capacités.

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14
Q

Quel est la différence entre une personne ambitieuse et une personne avec un schéma exigence élevé ?

A

La rigidité

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15
Q

Vrai ou faux.

L’enfant peut développer un schéma soi-même

A

Vrai par exemple, les parents peuvent être violent et il développera un schéma imperfection, mais aussi un schéma exigence élevé pour se dire je vaut rien, mais au moins je suis capable de performer

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16
Q

Décrit les caractéristiques du développement de l’anxiété chez l’enfant. (3)

A

1) L’anxiété est une émotion normale chez l’enfant et l’adolescent;
2) Elle est liée au développement de l’attachement, décrit par le psychiatre John Bowlby;
Attachement: Le lien émotionnel entre l’enfant en développement et la personne qui en prend soin (la figure d’attachement, ou FA).
3) Elle évolue de pair avec le développement cognitif de l’enfant.

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17
Q

Qui est John Bowlby (1907-1990) et sa théorie ? (4)

A

1) Psychiatre et psychanalyste anglais;
2) «Suffisamment blessé mais pas suffisamment endommagé»… Il puise dans les deuils de son enfance la source de sa théorie de l’attachement;
3) Il prend graduellement ses distances de la psychanalyse, qu’il considère trop éloignée de l’expérimentation et de l’observation, de la vie réelle;
4) Pour lui, le besoin primaire du nourrisson n’est pas un besoin de gratification orale (comme le voulait la théorie psychanalytique), mais le besoin d’être en relation avec une autre personne.

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18
Q

Quelles sont les condition de développement de l’attachement ?

A

1) Relation chaleureuse et intime entre les parents et l’enfant
2) Interactions quotidiennes entre l’enfant et ses parents
3) L’enfant développe alors un attachement plus important à une ou deux personnes;
4) La préférence de l’enfant pour la figure d’attachement solidifie le lien parent-enfant.

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19
Q

Pourquoi est-ce que l’attachement est si important ? (4)

A

1) L’enfant doit pouvoir s’attacher à une personne significative pour pouvoir se développer harmonieusement.
2) La FA a le pouvoir de donner à l’enfant un sentiment de sécurité et de diminuer son anxiété;
3) Ce sentiment de sécurité permet à l’enfant d’affronter des situations anxiogènes.
4) La présence rassurante de la FA est essentielle au développement optimal du cerveau du bébé.

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20
Q

Décrit l’anxiété de séparation ?

A

1) L’enfant manifeste de l’anxiété lorsqu’il doit se séparer de la FA, même pour une courte période. Selon Bowlby, il s’agit de l’anxiété originelle sur laquelle sera modelée l’anxiété vécue tout au long de la vie.
2) A son maximum lorsque l’enfant a entre 10 mois et 18 mois (en moyenne).
3) Certains enfants ont une tendance innée à ressentir de l’anxiété de séparation.

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21
Q

Décris la première étape du développement de l’attachement.

A

1ÈRE PHASE (de la naissance à 8 semaines)

  • > Préférence établie dès le premier mois de vie
  • > L’attachement se développe grâce aux contacts avec la FA
22
Q

Décris la deuxième étape du développement de l’attachement.

A

2E PHASE (8 semaines à 6mois)

  • > L’attachement augmente graduellement
  • > L’enfant échange des regards et des gazouillements avec sa FA
  • > Début de l’anxiété de séparation entre 3 et 6 mois: l’enfant pleure et s’accroche à la FA quand elle veut partir
  • > Quand un étranger est présent, l’enfant s’accroche à sa FA (3 mois)
23
Q

Décris la troisième étape du développement de l’attachement.

A

3E PHASE (6 à 24 moins)

  • > L’enfant utilise la FA comme base sécurisante (concept introduit par Mary Ainsworth), vers lequel l’enfant revient s’il se sent menacé, ce qui lui permet d’explorer. Les comportements d’exploration permettent à l’enfant de développer son autonomie et ses capacités cognitives.
  • > L’anxiété de séparation augmente graduellement jusqu’à environ 16 mois puis commence à diminuer
  • > L’enfant utilise un objet transitionnel: un substitut de la FA qui donne à l’enfant un sentiment de sécurité en son absence («Objets inanimés, avez-vous donc une âme, qui s’attache à notre âme, et la force d’aimer?»)
  • > L’enfant acquiert la permanence de l’objet (entre 18 et 24 mois): il comprend que les objets (ou personnes) continuent d’exister même lorsqu’ils ne sont plus visibles.
  • > La maîtrise du concept de permanence de l’objet permet à l’enfant de diminuer son anxiété de séparation: le parent existe encore, il va revenir.
24
Q

Décris la quatrième étape du développement de l’attachement.

A

4E PHASE (2 à 3 ans)

  • > L’enfant tolère la séparation d’avec le parent s’il est en situation familière et que la FA l’assure qu’elle va revenir
  • > L’enfant maintient son fonctionnement psychosocial en l’absence de la FA
25
Q

Nommes et décrit les schémas qui font partie du domaine 1 : Séparation et rejet. (5)

A

1) Schéma abandon/instabilité
2) Schéma méfiance/abus
3) Schéma de manque affectif
4) Schéma imperfection/honte
5) Schéma d’isolement social

26
Q

Nommes et décrit les schémas qui font partie du domaine 2 : Manque d’autonomie et de performance (4)

A

1) Dépendance/incompétence
2) Peur du danger ou de la maladie
3) Fusionnement/Personnalité atrophiée
4) Échec

27
Q

Nommes et décrit les schémas qui font partie du domaine 3 : Manque de limites. (2)

A

1) Droits personnels exagérés/grandeur

2) Contrôle de soi/Autodiscipline insuffisants

28
Q

Nommes et décrit les schéma qui font partie du domaine 4 : orientation vers les autres. (3)

A

1) Assujetissement
2) Abnégation
3) Recherche d’approbation et de reconnaissance

29
Q

Nommes et décrit les schéma qui font partie du domaine 5 : Survigilance et inhibition. (4)

A

1) Négativité/Pessimisme
2) Surcontrôle émotionnel
3) Idéaux exigeants/Critique excessive
4) Punition

30
Q

Quel est l’utilité du jeu de cache-cache chez les enfants ?

A

1) Permet comprendre graduellement permanence objet
2) Mini pratique séparation
3) Quand il se cache comprend mieux qu’on existe quand on se cache

31
Q

Qui est Mary Salter Ainsworth ?

A

La pionnière: Mary Salter Ainsworth (1913-1999).

C’est elle qui décrit les 3 premiers styles d’attachement.

32
Q

Quels sont les 4 style d’attachement ?

A

1) Attachement sécurisant
2) Attachement insécurisant de style évitant
3) Attachement insécurisant de style résistant
4) Attachement insécurisant de style désorganisé

33
Q

Décrit la figure d’attachement d’un enfant avec un attachement sécurisant.

A

AFFECTUEUSE, SENSIBLE aux besoins de l’enfant et CONSTANTE dans ses soins: comprend bien et répond avec constance et amour aux besoins de son enfant, et au bon moment, est à l’aise avec le contact physique intime réclamé par le bébé

34
Q

Décrit l’enfant ayant un attachement sécurisant. (4)

A

1) Moins anxieux, ayant confiance que sa FA sera disponible en cas de besoin.
2) Socialise plus facilement, collabore mieux, respecte mieux les consignes.
3) Moins craintif dans l’exploration de son environnement. Plus enthousiaste, plus positif et persistant.
4) Meilleur développement général

35
Q

Avant les travaux de Mary Ainsworth quelle était la vision d’un bon parent ?

A

À la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, les pédiatres et spécialistes de l’enfance recommandent des pratiques parentales très strictes, sévères et froides.
Cette vision se perpétue dans les années 1940, dans la foulée de l’engouement pour le conditionnement opérant. Les spécialistes recommandent de ne pas consoler un bébé lorsqu’il pleure, sous peine de le «gâter».
Heureusement, les travaux de Mary Ainsworth ont contribué à changer profondément les pratiques parentales…

36
Q

Qu’est-ce que les recherches de Mary Ainsworth démontrent sur l’attachement non sécurisant ? (4)

A

1) Lorsque les parents sont peu attentifs aux besoins d’un enfant et le laissent pleurer sans le réconforter, l’enfant risque de développer un attachement non sécurisant.
2) Cet enfant sera plus anxieux: il pleurera plus et réagira plus fortement aux séparations.
3) Cet enfant aura tendance à s’accrocher au parent ce qui nuira au développement de son autonomie.
4) Donc répondre rapidement aux pleurs d’un enfant ne le «gâte» pas, mais le sécurise.

37
Q

Comment est-ce qu’un attachement insécurisant se forme ?

A

Lorsque l’enfant n’acquiert pas la conviction que, quoi qu’il arrive, la FA sera là pour le protéger et qu’il est en sécurité.

38
Q

Vrai ou faux.

L’enfant avec un attachement insécurisant est tout autant attaché à son parent que dans un attachement sécurisant.

A

Vrai

39
Q

Décrit la figure d’attachement d’un enfant avec un attachement insécurisant de style évitant.

A

Peu expressive, montre de l’aversion pour le contact physique étroit. Semble plus souvent en colère, irritée et rejetante que les autres FA. Plus souvent rigide et compulsive.

40
Q

Décrit l’enfant ayant un attachement insécurisant de style évitant. (3)

A

1) Au bout d’un an, ne se blottit et ne s’agrippe plus contre la FA. Évite le contact avec la mère et ne recherche pas le contact avec elle lors d’une réunion.
2) Ils ne semblent pas affectés par le départ de leur FA.
3) Explore moins, collabore moins bien, a plus de difficulté à contrôler son agressivité.

41
Q

Décrit la figure d’attachement d’un enfant avec un attachement insécurisant de style résistant (anxieux ou ambivalent).

A

Aime le contact physique, mais le prodigue de façon imprévisible, plus pour répondre à son propre besoin qu’à ceux du bébé: p.ex. dérange un bébé qui joue, mais n’est pas disponible lorsque celui-ci a besoin de réconfort.

42
Q

Décrit l’enfant ayant un attachement insécurisant de style résistant (anxieux ou ambivalent). (4)

A

1) Semble ambivalent: il résiste au contact avec la FA mais s’accroche à elle lors d’une réunion.
2) Est plus anxieux, plus perturbé par le départ de la FA, Pleure plus, manifeste plus d’anxiété de séparation, est plus dépendant de la FA.
3) L’ambivalent peut être impulsif, violent, très opposant.
4) Explore moins son environnement, a un développement cognitif plus lent.

43
Q

Décrit la figure d’attachement d’un enfant avec un attachement insécurisant de style désorganisé.

A

Peut être maltraitante, peut présenter des problèmes de santé mentale importants. Est donc parfois terrifiante, parfois réconfortante.

44
Q

Décrit l’enfant ayant un attachement insécurisant de style désorganisé. (3)

A

1) Présente des comportements incohérents, parfois ressemblant à l’évitant, parfois au résistant; parfois il a des comportements contradictoires en même temps: ne semble pas avoir développé un style d’attachement organisé.
2) Cet enfant est beaucoup plus anxieux et beaucoup plus vulnérable aux situations de stress.
3) A plus de chance de développer un problème de santé mentale.

45
Q

Compare les types d’attachement dans la situation étrangère de Mary Ainsworth.

A
Évitant = Hyper activité parasympathique (se dissocie pour gérer son énorme stress)
Désorganisé = Hyperactivation sympathique
46
Q

Un attachement sécurisant dans l’enfance permet à la personne de … (5)

A

1) Former des relations interpersonnelles saines à l’âge adulte;
2) Former des relations amoureuses satisfaisantes, et non marquées par la peur de l’abandon;
3) Acquérir la capacité de faire confiance à autrui;
4) Développer une bonne estime de soi.
5) Acquérir un sentiment de sécurité qui persistera toute la vie.

47
Q

Est-ce que le style parental est la seule influence sur le type d’attachement de l’enfant ? Donnes des exemples

A

Non,
Il n’y a pas que le style parental qui influence le type d’attachement acquis par un enfant… Mais aussi des événements dans la vie de l’enfant.

Exemples:
1) L’enfant a été séparé de sa FA (hospitalisation, voyages);
(la contribution de James Robertson et son film en 1951).
2) Une FA a abandonné l’enfant;
3) Une FA est décédée.

48
Q

Décris la situation des pensionnats autochtones.

A

1) De la fin des années1800 jusqu’en1996, date de la fermeture du dernier pensionnat autochtone, plus de 150000enfants autochtones du Canada ont été retirés de leurs familles pour être instruits par des groupes religieux.
2) On comptabilise 6000 décès d’enfants. Au cours des premières années des pensionnats «indiens», soit de 1880 à 1920, de 25 % à 30 % des pensionnaires mouraient au cours de leur séjour.
3) Plus de 7000 témoignages rapportent des abus physiques et sexuels. Mais même les victimes d’abus rapportent souvent que le plus grand traumatisme a été la séparation d’avec leurs parents et leurs familles.
4) Le système des pensionnats continue d’avoir des effets intergénérationnels importants. La destruction du lien avec la terre, la perte de la langue, la destruction des liens communautaires et la violence subie ont pour conséquence un haut niveau de violence et de conduite d’auto-destruction.
5) Les conditions de vie qui découlent du système des pensionnats entrainent la surreprésentation d’enfants autochtones pris en charge par les services de protection de l’enfance (plus de 40% des enfants placés au Canada sont autochtones).

49
Q

Les personnes ayant une schéma dépendant sont-elles parfois réellement incompétentes ? Pourquoi ?

A

Les personnes dépendantes sont souvent incompétentes précisément parce qu’elles ont toujours évité de prendre leurs responsabilités et qu’elles ont toujours compté sur les autres. Cette fuite a engendré des inaptitudes et un jugement hésitant. Mais beaucoup de personnes dépendantes exagèrent leurs inaptitudes. Elles doutent d’elles-mêmes plus que nécessaire.

50
Q

Quel est le lien entre le schéma de dépendance et le fait de ressentir de la colère ?

A

Le sentiment de colère arrive lorsque l’individu avec un schéma de dépendance en veut à une personne, mais réprime sa rancoeur par peur de se faire quitter. La dépendance leur coûte leur liberté d’action et d’expression.

Ils peuvent aussi ressentir de la colère lorsqu’ils croient que la satisfaction de leur besoin de dépendance leur est due et qu’une personne ne leur donne pas.

51
Q

Quel est le lien entre le schéma dépendance et le fait de ressentir de l’anxiété ?

A

Être autonome, c’est être en mesure de s’aventurer dans le monde et d’y évoluer seul. L’agoraphobie c’est exactement le contraire donc souvent personne dépendante sont sujettes à l’agoraphobie.

52
Q

Quel lien y a-t-il entre la colère et les attaques de panique dans le schéma de dépendance ?

A

Les crises de paniques surviennent quand les personnes dépendantes sont en colère, mais doivent la réprimer à cause de leur peur d’être quitté (créé par leur schéma dépendant)