Cours 7 Contrôle personnel Flashcards
MOTIVATION À EXERCER UN CONTRÔLE PERSONNEL
- Nos attentes quant au futur, et nos attentes quant à la façon dont nous parviendrons à nous y adapter, ont d’importantes implications motivationnelles
- Pour anticiper les évènements futurs et leurs conséquences, les gens se basent sur leurs expériences passées et leurs ressources personnelles pour faire des prévisions (attentes) sur l’avenir et leur capacité à y faire face
TYPES D’ATTENTE
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1) ATTENTES D’EFFICACITÉ
v Jugement sur sa capacité à exécuter une action ou séquence d’actions («Suis-je capable?»)
2) ATTENTES DE CONSÉQUENCES
v Jugement sur le fait qu’une action donnée va provoquer une conséquence particulière («Est-ce que ça va fonctionner?»)
Personne (soi) -> comportement-> conséquence (contrôle)
Personne (soi) -> (attente d’efficacité)-> comportement-> (attente de conséquences) ->conséquence (contrôle)
La motivation est donc engendrée lorsqu’on a le contrôle sur les conséquences
Les attentes d’efficacité ne vont pas nécessairement toujours avant celle de conséquence
Entre le soi (personne) et le contrôle (conséquence), on retrouve le sentiment de contrôle
Est-ce que je suis capable d’être assez stratégique (efficacité), est-ce que je vais avoir la promotion (conséquence)
Sentiment de contrôle: comment je pense que je peux avoir le contrôle sur la conséquence
ATTENTES D’EFFICACITÉ
L’AUTO-EFFICACITÉ
(sentiment de capacité) définition:
- Capacité d’organiser et utiliser ses compétences pour s’adapter aux demandes externes (p.ex. dans des circonstances diverses/difficiles)
- Jugement sur le fait de bien gérer ou pas une situation en tenant compte des compétences que l’on possède et des circonstances auxquelles on est confronté
- Avoir des compétences ET avoir la capacité de traduire ces compétences en performance efficace, même dans des circonstances difficiles et éprouvantes
Changement de météo durant une compétition de ski, je suis toujours confiant dans mes compétences puisque je me suis entrainé dans ses conditions
ATTENTES D’EFFICACITÉ
LE DOUTE
Mener à deux choses
(Contraire d’auto-efficacité)
- Pour la personne qui doute de sa capacité à s’adapter, les surprises/échecs/
difficultés vont créer anxiété, confusion, pensées négatives, excitation
physiologique aversive et tension corporelle, menant ainsi à:
-Évitement
-Perturbation de la performance (personne moins apte à utiliser ses compétences)
- L’auto-efficacité prédit la balance motivationnelle entre l’envie d’essayer VS l’anxiété/doute menant à l’évitement
Auto-efficacité: aide à combattre le doute
4 sources de l’auto-efficacité
HEVPVEP
- Historique personnel
- Expérience vacariante
- Persuasion verbale
- État physiologique
Historique personnel:
v Historique personnel des comportements
v Les gens se convainquent de leur auto-efficacité (ou de l’absence de celle-ci) à partir de leurs tentatives antérieures d’exécuter le même comportement
- Les tentatives antérieures jugées compétentes augmentent l’auto-efficacité
- Les tentatives antérieures jugées incompétentes diminuent l’auto-efficacité
v L’historique personnel d’un comportement change chaque fois que ce comportement a lieu (sauf en cas de fort sentiment d’efficacité pour ce comportement) SAUF: je joue au soccer depuis 20ans et je sais que je suis bonne, si j’ai une mauvaise pratique = pas que je ne serai plus efficace, vice versa
v La source la plus influente d’auto-efficacité
Expérience vicariante
2 facteurs d’influence
v Observation de modèle ayant adopté même action ou séquence d’actions (d’autre personnes fait la même tâche)
v Deux facteurs influencent le degré auquel l’expérience vicariante va affecter l’auto-efficacité de l’observateur:
- Similitude entre le modèle et l’observateur (+ le modèle ressemble à l’observateur, + grand sera l’impact)
- Degré d’expérience de l’observateur (- expérimenter = + grand l’impact)
Ex: tu me montre comment faire un gâteau et tu es un chef très réputé, l’impact va être plus grand que si c’est un looser qui ne connait rien en gâteau.
Persuasion verbale:
4 limites
v Les discours dynamiques (donner par profs, parents…) (si efficaces) persuadent la personne de se centrer sur ses points forts et potentiels
-Les individus peuvent aussi générer eux-mêmes discours dynamique (p.ex. auto-instructions)
v Toutefois, l’efficacité de la persuasion verbale est vulnérable à:
- Expérience directe (ce qui se passe vraiment, expérience d’échec/réussite à un plus gros impact que les discours fait par ma mère)
- Frontières du possible (selon la personne) (j’ai appliqué pour aller au doc, mais je n’ai pas réussi, plus cognition, est ce que je peux le faire ($$))
- Crédibilité et expérience de la personne qui essaie de persuader (quelqu’un que je ne trouve pas bonne à son travail, si elle me dit que je suis bonne, ça n’a pas vraiment de value)
v Efficacité à relativement court terme (si discourt trop répéter souvent, il peut perdre de la valeur, la personne peut penser qu’on lui dit juste parce que c’est un automatique)
État physiologique
v Fatigue, douleur, tension musculaire, confusion mentale, mains tremblantes: signaux physiologiques qui montrent que les exigences de la tâche en cours dépassent la capacité d’adaptation de la personne
v L’état physiologique nous signale si on peut faire face aux exigences de la tâche
-État physiologique anormal contribue à sentiment d’inefficacité (si je me sens comme ça, c’est que je ne suis pas capable)
-Absence de tension, peur, anxiété, stress accroît auto-efficacité
v Relation bidirectionnelle entre auto-efficacité et physiologique (les deux fonctionnent ensemble)
v S’applique surtout pour tâches où efficacité est incertaine on interprète qu’on n’arrivera pas. Si même signaux mais une activité que je suis habituer, motivation et on voit les signaux comme plus positif
Ex: fille qui attend pour sauter du tremplin haut
- Elle se rappelle que la dernière fois ça s’est bien passé = affecte l’auto-efficacité
- Le plongeur qui la précède réussit ou échoue = affecte l’auto-efficacité
- Si les plongeurs rit d’elle/l’encourage = affecte l’auto-efficacité
- Si elle ressent la panique physiologique = affecte l’auto-efficacité
Est-ce la bonne performance (p.ex. historique personnel) qui augmente l’auto-efficacité? Est-ce l’auto-efficacité qui augmente la performance? Est-ce un mélange de ces deux effets?
LA RÉPONSE:
v Performance prédit des changements sur croyances d’auto-efficacité
v L’effet des croyances d’auto-efficacité sur la performance : diffère selon études
v Conclusion: Les deux effets existent, mais l’effet de la performance sur l’auto-efficacité est plus fort
4 effets de l’auto efficacité sur le comportement
- Choix
- Effort et persistance
- Pensée et prise de décision
- Réactions émotionnelles
Le choix:
Degré d’auto efficacité
v Choix d’activités et d’environnements
v Recherche et approche d’activités et situations auxquelles on se sent capable de s’adapter
v Fuite et évitement d’activités et de situations qu’on perçoit comme dépassant nos capacités d’adaptation
v Les choix d’évitement ont un effet nuisible à long terme sur le développement
- Entrave au développement du potentiel
- Réduction de la gamme d’activités et contextes (réduire les choix)
Les efforts et persistances
v Les croyances d’auto-efficacité influencent la quantité d’efforts que les gens déploient et le temps mis en œuvre pour ces efforts
v Les croyances d’auto-efficacité fortes produisent des efforts d’adaptation persistants visant à surmonter les difficultés (haute persistance)
v Le doute amène les gens à relâcher leurs efforts ou abandonner face aux difficultés
v Rôle de la résilience (reprise rapide de l’auto-assurance après l’échec)
Pensée et prise de décision
Degré d’auto efficacité
v Les gens qui ont une auto-efficacité élevée demeurent efficaces dans leur pensée analytique lors d’épisodes de stress
- Permet à la personne de restée concentrée sur la tâche
v Les personnes qui ont une faible auto-efficacité pensent de manière imprévisible, sont plus confuses et ont plus de pensées négatives lors d’épisodes de stress
- Éloigne d’une réflexion centrée sur la tâche, amène l’attention sur ses propres déficiences et sur les exigences insurmontables de la tâche
On perd nos ressources cognitives
Réactions émotionnelles
v L’auto-efficacité aurait un rôle central pour déterminer l’ampleur du stress et de l’anxiété que des évènements de défis vont apporter à l’individu
v Les gens qui ont une auto-efficacité élevée vont ressentir enthousiasme, optimisme et intérêt (se centrent sur exigences et défis et préparent comportements adaptés; anxiété tenue à distance si difficultés surviennent)
v Les personnes qui ont une auto-efficacité faible vont ressentir pessimisme, anxiété, stress, déprime (se centrent sur leurs carences et les obstacles redoutables; détresse si difficultés surviennent)
Relation corrélationnelle: plus je suis auto-efficace, moins je suis stressé/anxieux