Cours 7 Flashcards
La réponse à l’intervention (RAI) est une approche qui intègre la CUA. Elle vise à QUOI ?
soutenir tous les élèves, dans le but de minimiser les difficultés comportementales et maximiser la réussite académique
La RAI propose une ________ qui permet de faire varier l’intensité de l’intervention, selon trois paliers progressifs, afin de répondre aux besoins multiples et diversifiés des élèves.
approche multi-niveaux,
Un ______ permet d’identifier les élèves qui devraient bénéficier d’interventions de niveaux 2 et 3
Avec ce modèle-là certains enfants ne vont pas avoir besoin de mettre en place des stratégies particulières parce qu’on va les aider dès le départ.
dépistage fréquent
Niveau 1
Le niveau 1 correspond à des interventions universelles, qui s’adressent à tous les élèves. Ce niveau d’intervention favorise la présence des comportements attendus, afin que tous puissent participer aux activités proposées.
Mesures universelles: prévenir, si on met bien les mesures en place, cela permettrait à environ 80% des enfants d’être capable d’adopter les comportements attendus (« de façon naturelle ») ce qui est +/- observé
Niveau 2
Le niveau 2 correspond à des interventions ciblées, s’adressant à des élèves particuliers ou à des petits groupes d’élèves ayant des besoins similaires.
Mesures ciblées: protection/protéger (annuler/balancer un facteur de risque) mesures un peu plus soutenu/ intense et qui vont s’adresser uniquement aux enfants pour qui les mesures universelles ne sont pas tout à fait suffisantes, environ 15% des enfants
Les deux premiers niveaux libèrent des places pour les professionnels pour le pallier 3 où les enfants en ont vraiment besoin.
Niveau 3
Le niveau 3 correspond à des interventions individualisées, intensives, spécialisées et multisystémiques. Ce niveau d’intervention est nécessaire lorsque les difficultés persistent malgré les interventions de niveaux 1 et 2. Ce niveau implique généralement le recours à des services spécialisés.
Mesures intensives: réduire (les comportements qui sont perturbateurs et les impacts que ces comportements vont avoir), mis en place par un professionnel, s’adresse aux enfants pour qui les mesure ciblées ne vont pas être suffisantes, que les comportements problématiques vont perdurer, c’est souvent à ce moment où il a une consultation d’un professionnel, 5% des enfants/ environ 1 enfant par classe
10 interventions de niveau 1:
Débuter la période/ routine avec un 5 minutes d’une activité de repos/ relaxation
Écrire la routine au tableau
Donner des responsabilités
Boite sensorielle que tout le monde peut prendre
Coin lecture
Faire des avertissements plus que des maenaces
Pauses dans la période (soit pour bouger ou pour faire de la relaxation)
Accès à un ballon
Répéter les consignes les plus importantes/établir les consignes
2 interventions de niveau 2:
Faire un signe
Coussin/ banc sensoriel
Pictogrammes pour le respect des consignes
Demander à l’enfant de faire le mini prof de présenter l’exercice
1 intervention de niveau 3:
Programme d’intervention aux habiletés sociales
Faire un plan d’intervention
L’intervention comportementale considère que la manifestation d’un comportement, qu’il soit considéré comme positif ou négatif, repose sur ________
repose sur un processus d’apprentissage.
Les comportements extériorisés seraient ainsi une réponse, une adaptation à des conditions environnementales.
Si on modifie ces conditions environnementales, on pourra modifier le comportement.
*Médiateur
La personne a appris à faire ce comportement parce qu’il a été renforcé dans le passé. Les comportements seraient donc une réponse d’adaptation à son environnement. L’intervention comportement va donc être d’augmenter les comportements désirables et de diminuer les comportements indésirables en agissant sur l’environnement.
Médiateur important: la perception notre intervention devrait agir surtout sur la perception du jeune
Perception que le jeune a de l’adulte (souvent le jeune va percevoir l’adulte comme menaçant, manipulateur, qu’il se fait rejeter, à travers l’intervention, on va devoir déconstruire cette perception pour que notre intervention fonctionne)
Perception que le jeune a de lui-même (les personnes ne m’aime pas, fardeau, je ne suis jamais correct, et ces personnes vont souvent agir de la façon dont les autres nous identifie)
À l’enfance, on construit notre image de soi à partir de ce que les autres nous reflète très souvent. Donc si on se fait toujours reprocher des choses négatives, cela va venir l’affecter (« je suis un bon à rien »)
Les renforcements:
parfois c’est comme si l’enfant se rend vulnérable en acceptant le renforcement donc il reste fermé. Parfois il est mieux de rester dans l’observation, le factuel. Graduellement, on peut y aller un peu plus avec de l’intonation. Ne pas utiliser le renforcement avec beaucoup de sarcasme.
Le façonnement:
parfois on veut renforcer, mais on ne peut pas car le comportement ne se reproduit simplement pas. On va alors renforcer à ce qui ressemble à l’amorce du comportement, on va renforcer quelque chose qui n’est pas le comportement, mais qui se rapproche. Intervention qui fonctionne surtout avec les plus petits. Tout dépendant du niveau de l’opposition aussi, on peut l’utiliser seulement dans les bons contextes.
La procédure d’extinction:
il faut modifier le comportement inapproprié, important à garder en tête, lorsqu’on a identifié c’est quoi qui est le problème, on doit l’enlever à 100%.
La conséquence:
il faut y aller le plus rapidement possible, s’assurer que la conséquence qu’on donne soit vraiment une conséquence pour lui (que ça lui fait vivre un désagrément), qu’elle soit en lien avec le comportement inapproprié, on peut accompagner les enfants à réfléchir sur une conséquence logique qu’ils pourraient avoir et elle doit être mise en place! Si on donne une conséquence à un enfant, on doit s’assurer que l’enfant savait le comportement attendu, qu’il était au courant de ce qu’on lui demande. Pour faire une intervention « menace » avec un enfant, on doit lui laisser deux fois (de manière détaché) pour que l’enfant assume son choix par lui-même. Il ne faut pas suggérer quel est le bon choix
Feuille de route:
DOIT être bien utilisé, souvent ne l’est pas. Après chaque période, l’enfant vient en collaboration avec l’enseignante/ ou le parent comment ça s’est passé. Pas en mode punitif, mais bien constructif.