Cours 11 Flashcards
Selon la Loi sur l’instruction publique, l’intimidation est définie ainsi :
Quels sont les trois critères ?
« tout comportement, parole, acte ou geste délibéré ou non à caractère répétitif, exprimé directement ou indirectement, y compris dans le cyberespace, dans un contexte caractérisé par l’inégalité des rapports de force entre les personnes concernées, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse et de léser, blesser, opprimer ou ostraciser »
3 critères :
Rapport de force
Répétitif
Porter atteinte à l’autre
La cyberintimidation, :
c’est lorsque des outils technologiques sont utilisés pour poser des actes d’intimidation.
La cyberintimidation chez les jeunes est un phénomène relativement récent. Plusieurs gestes différents peuvent correspondre à la cyberintimidation.
V/F
Vrai
Cette forme d’intimidation a des caractéristiques qui lui sont propres :
- Anonymat;
- L’effet « écran »;
- Potentiel de propagation;
- Caractère intrusif et continu
Lorsque l’adulte est témoin d’un geste qui est ou qui s’apparente à de l’intimidation, il doit intervenir sur-le- champ. Cette intervention peut se faire en quelques étapes :
- L’arrêt du comportement;
- Identification et dénonciation du comportement;
- Invitation à la réflexion;
- Rappel du comportement attendu;
- Soutien de la victime;
- Suivi.
Des mesures préventives :
- Vers le pacifique
- Insister à prendre la parole pour les témoins, important d’intervenir au niveau des témoins : gros effet positif
- Parler de la différence en faisant des activités
Importance d’impliquer les parents - Tous les endroits dans l’école sont sécuritaire, être conscient où ça peut être un milieu plus propice à l’intimidation
- questionnaire aux élèves en connaitre plus sur la situation, faire un portrait pour mettre en place par la suite des interventions
- Au début, ils font attention pour les caméras, mais après ils oublient les caméras et il y a de l’intimidation quand même= ce n’est pas reconnu comme un moyen efficace
L’approche réparatrice est :
un moyen d’intervention qui vise rétablir les relations, tout en soutenant tant la victime que l’auteur de l’acte d’intimidation. La victime a l’occasion de se faire entendre et d’obtenir une réparation, tandis que l’auteur est invité à la réflexion, afin qu’il prenne conscience de ses agissements et de leurs répercussions sur les autres.
L’approche réparatrice, cette façon d’intervenir contribue ________________ puis à __________________ ainsi qu’à ___________________.
à la résolution des conflits,
l’établissement de relations positives,
la diminution des comportements d’intimidation.
Établir une prise de conscience, élément important la victime est autant partie prenante du processus que l’agresseur : un peu comme une approche en médiation
Il y aura généralement une discussion pouvant impliquer différents acteurs, qui permettra à chacun de s’exprimer.
L’agresseur qui se fait confronté par la victime, peut générer un sentiment de culpabilité/honte et le fait de dédommager la victime responsabilise l’agresseur
Shaffer et al. (1996) rapportent que plus de 90% des enfants et des adolescents qui ont commis un suicide avaient un trouble de santé mentale ou plus. Les troubles de l’humeur figuraient au premier rang, mais les troubles d’abus de substance, les troubles de la conduite et les troubles anxieux étaient aussi fréquents.
V/F
V
Les idées suicidaires et les tentatives de suicide sont plus fréquentes chez les individu de sexe ___________.
féminin
Le suicide complété est plus fréquent chez les individus de ____________.
sexe masculin
Particularités liées au suicide en contexte de troubles extériorisés :
Impulsivité :
analyse moins ses options
analyse moins les conséquences
passage à l’acte plus rapide
Particularités liées au suicide en contexte de troubles extériorisés :
Opposition/Provocation
Aller à l’encontre des règles/désirs des autres
Jeunes ont une compréhension de l’impacte que ça peut avoir sur les autres personnes, dans certains cas ça peut être utiliser comme un moyen d’arriver à ses fins d’un point de vue relationnel
Particularités liées au suicide en contexte de troubles extériorisés (suite) :
Effets de la consommation de substances :
Facilite le passage à l’acte
Presque la moitié des tentatives de suicides sont fait sous un effet du substance
Particularités liées au suicide en contexte de troubles extériorisés (suite) :
Moins de sensibilité dans l’intervention :
Jeune avec tr. ex a un impact sur la dynamique relationnel avec entourage, elle est teinté par les troubles de comportements extériorisés, des fois rapide sur l’interprétation (opposition) donc on le sort tout suite et on écoute moins/moins d’empathie, des fois on le prend au srx quand il verbalise ses émotions
Des fois tombe dans l’excès de contrôle, prive des sorties/cellulaires on va en l’encontre des besoins du jeune : besoin de socialiser, coupe son support : tout ça fait en sorte que le jeune n’en parle plus de ses problèmes
Le rôle que peuvent jouer les écrans dans les troubles extériorisés :
Écran stimule le jeune quand il n’a pas d’écran, il peut être plus demandant pcq habituer d’être stimuler, donc demande bcp de jouer avec par exemple
Plus d’écran, plus de sédantarité : risque que l’enfant soit plus agité
Le cellulaire peut être une façon de se réfugier, moins de stress
Moins de sensibilité parentale, moins alerte aux signes avant une crise par exemple, si sur son téléphone ne voit pas
Résaux sociaux, baisse d’estime : précursseur tr. extériorisé
Bcp d’éléments dans la société qui font que c’est difficile de ne pas en avoir
Le rôle que peuvent jouer les écrans dans les troubles extériorisés :
Jeux vidéos, exposer à plus de violence, imiter
Apprendre l’auto-contrôle
L’impulsivité
Affecte le sommeil
L’accessibilité à la violence
Développement langagier corrélation temps d’écran impact : pas capable d’exprimer son besoin donc utilise des comportements extériorisés, difficultés développement habiletés sociales (enfant devant son ipad, ne peut pas apprendre)
En bas âge difficulté de faire la distinction entre le réel et l’écran, jeux vidéos : enfant qui dit je vais te tuer comme dans son jeu
Le cycle de la dépendance : pas fait pour les écrans, mais même principe
Problèmes de la vie —- Stress/anxiété/colère/peur —– Recherche de solutions pour aller mieux (diminuer la souffrance) [Alcool, Drogue, Écran : divertissant (dopamine amène du plaisir et apaise de façon temporaire] —— Inventaire des ressources (famille, amis, professeurs, thérapie, portage) —–
Actions sur soi et son environnement —– Confiance et estime de soi
ou Solutions de soulagement rapides, drogues, alcool —–Modification du système de récompense —- Apaisement temporaire de la douleur —— Insastisfaction/Culpabilité
Comment intervenir?
Éduquer ?
Encourager des modifications des habitudes de vie ?
Encadrer l’utilisation des écrans ?
- Faut être conscient des techniques de marketing
- Éducation psychologique
Enfant de 2 ans passe 3 heures devant l’écran en revenant de la garderie impact les comportements des jeunes - Graduellement, cibler objectifs réalistes, on calcule le temps d’écran de diminuer un peu le temps en ajoutant d’autres activités : 1h de randonnée de vélo, 1h de cuisine, déjà deux heures de moins devant son cell
-pas obligé d’avoir des notifications, ne pas répondre tout suite, créer des habitudes, des attentes, une pression de répondre vite sur la personne - Établir des limites avec les parents, ne voient pas ça comme problématique/dépendance
Écran peut être aussi nocif que la consommation de drogue/alcool
Avoir un forfait cellulaire, n’est pas un droit fondamentale : doit être perçu comme un privilège avec des responsabilités
Limites + éduquer + modifier habitudes de vie