Cours 6 physio Flashcards
Expliquez le fctment des cellules pyramidales au niveau physio.
Les cellules pyramidales du cortex contribuent à la formation deux voies motrices importantes : les voies corticonucléaires (historiquement appelées les voies corticobulbaires) et les voies corticospinales.
- Ces voies sont importantes pour la production des mouvements fins (c.-à-d. qui nécessitent un contrôle précis), comme ceux impliqués dans la production de la parole, dans la déglutition et dans les mouvements des mains.
- Dans la littérature sur les troubles moteurs de la parole, le terme « voies pyramidales » est souvent utilisé pour faire référence à ces voies motrices importantes.
Expliquez la fct des motoneurones formant les voies corticonucléaire et corticospinale.
- La majorité des motoneurones supérieurs formant les voies corticonucléaires et corticospinales vont traverser la ligne médiane au niveau du tronc cérébral et vont projeter aux motoneurones crâniens et spinaux controlatéraux à leur origine dans le cortex cérébral (voir Figure 5.5, p. 222).
- Certains vont toutefois projeter aux motoneurones crâniens et spinaux ipsilatéraux.
Expliquez les autres motrices que les voies corticospinales et corticonucléaire.
- Il existe des voies motrices autres que les voies corticonucléaires et corticospinales dont l’origine se situe au niveau du cortex cérébral ou du tronc cérébral et qui projettent aux motoneurones crâniens et spinaux.
- Un exemple est les voies réticulospinales qui régulent le tonus musculaire.
- Dans la littérature sur les troubles moteurs de la parole, le terme « voies extra-pyramidales » est souvent utilisé pour faire référence aux voies motrices autres que les voies corticonucléaires et corticospinales.
- En comparaison aux voies « extra-pyramidales », les voies corticonucléaires et corticospinales ont des accès privilégiés aux motoneurones crâniens et spinaux.
D’où proviennent les commandes motrices nécessaires à la production des mouvements de la parole, de la voix et de la déglutition
Les commandes motrices nécessaires à la production des mouvements de la parole, de la voix et de la déglutition peuvent provenir de différents centres de contrôle et emprunter différentes voies motrices.
Expliquez les Commandes motrices provenant des centres de contrôle corticaux (souvent le cortex moteur primaire)
Les Commandes motrices provenant des centres de contrôle corticaux (souvent le cortex moteur primaire) et empruntant les voies corticonucléaires et corticospinales pour produire des mouvements classiquement qualifiés comme étant « volontaires », tels que la parole et la voix.
Cmt sont produit les mvt liés à la déglutition
Commandes motrices provenant du générateur de patron central de la déglutition, un centre de contrôle du tronc cérébral pour la production des mouvements liés à la déglutition (voir p. 228 de votre livre pour plus d’informations sur les générateurs de patrons centraux).
Expliquez l’Orchestrations des contractions musculaires nécessaires à la production de mouvements depuis le cortex jusqu’aux muscles
- Une commande motrice est générée dans les centres de contrôle corticaux (souvent le cortex primaire moteur).
- Les motoneurones supérieurs (formant les voies corticonucléaires ou corticospinales, p. 215) vont faire synapses avec les motoneurones inférieurs (que l’on appelle aussi les fibres nerveuses motrices des nerfs crâniens ou spinaux, p. 247) pour transmettre cette commande motrice.
* La synapse entre les motoneurones des voies corticonucléaires et les motoneurones crâniens se produit au niveau des noyaux moteurs des nerfs crâniens situés au niveau du tronc cérébral.
* La synapse entre les motoneurones des voies corticospinales et les motoneurones spinaux se produit au niveau des corps cellulaires des motoneurones inférieurs situés dans la corne ventrale de la moelle épinière. - Dès qu’un motoneurone inférieur est activé à la suite d’une synapse avec un motoneurone supérieur, il y a une activation (contraction) musculaire, et ce, puisque l’activation du motoneurone inférieur génère un potentiel d’action d’unité motrice (motor unit action potential) qui se propage simultanément dans toutes les fibres musculaires qu’il innerve.
* Rappel : Chaque motoneurone inférieur (spinal et crânien) et les fibres musculaires qu’il innerve forme un ensemble que l’on appelle « unité motrice », soit une voie finale commune pour le contrôle des mouvements (p. 248).
* Une activation (contraction) musculaire consiste en un raccourcissement de fibres musculaires. - Il y a production d’un mouvement, comme ceux impliqués dans la parole et dans la voix.
* Le degré de contraction de chaque muscle va dépendre du nombre et du type d’unités motrices activées, ainsi que de l’activation des autres muscles.
Expliquez les Contractions musculaires générées par le générateur de patron central de la déglutition (GPCdég)
- Un patron moteur de déglutition de base est généré dans le générateur de patron central de la déglutition (GPCdég) du tronc cérébral.
* Rappel : Le GPCdég est composé de deux groupes d’interneurones : dorsaux et ventraux.
* Ce sont les interneurones dorsaux qui génèrent le patron de déglutition de base. Ces interneurones dorsaux font ensuite synapse avec les interneurones ventraux pour leur acheminer les commandes motrices associées au patron de déglutition qu’ils ont généré. - Les interneurones ventraux du GPC dég vont faire synapse avec les motoneurones inférieurs (p. ex. les fibres motrices des nerfs crâniens) pour transmettre les commandes motrices associées au patron de déglutition généré par les interneurones dorsaux du GPCdég.
* Les synapses entre les interneurones ventraux du GPCdég et les motoneurones crâniens (c.-à-d. les fibres motrices des nerfs crâniens) se produisent au niveau des noyaux moteurs des nerfs crâniens situés dans le tronc cérébral. - Dès qu’un motoneurone inférieur est activé par une commande motrice provenant des interneurones ventraux du GPCdég, il y a une activation (contraction) musculaire, et ce, puisque l’activation du motoneurone inférieur génère un potentiel d’action d’unité motrice qui se propage simultanément dans toutes les fibres musculaires qu’il innerve.
- Il y a production des mouvements impliqués dans la déglutition.
Expliquez les techniques pour mesurer et caractériser les différents processus utilisés pour orchestrer les mouvements de la parole, de la voix et de la déglutition.
- Centres de contrôle neurologique : L’anatomie et le fonctionnement des structures du système nerveux peuvent être visualisés à l’aide de différentes techniques d’imagerie cérébrale (p. ex. IRM).
- Activité musculaire : L’activité musculaire peut être visualisée à l’aide de l’électromyographie de surface.
-Mouvements des structures oropharyngées : Les mouvements des structures oropharyngées peuvent être visualisés cliniquement et à l’aide de différentes techniques d’imagerie (p. ex. vidéofluoroscopie, nasoendoscopie), etc.
-Production de la parole, voix et déglutition: La parole et la voix peuvent être caractérisées à l’aide de mesures perceptuelles et acoustiques; la déglutition peut être caractérisée à l’aide de mesures cliniques, comp et instrumentales.
Expliquez les voies sensorielles
Le système nerveux ne transmet pas uniquement des commandes motrices depuis les centres de contrôle corticaux, sous-corticaux et/ou du tronc cérébral vers la périphérie (via les voies motrices, voir p. 215), mais également des informations sensorielles depuis la périphérie jusqu’aux centres de traitement des informations sensorielles (via les voies sensorielles, voir p. 248).
- Le rôle de ces voies sensorielles est particulièrement important pour l’initiation de la phase pharyngée de la déglutition et pour guider et ajuster la production des mouvements de la parole, de la voix et de la déglutition via les structures corticales (p. 220).
- Et les voies sensorielles auditives sont certainement importantes pour la transmission des informations auditives des sons de la parole depuis l’organe sensoriel de l’audition jusqu’au centre de traitement des informations auditives (p. 207-209, 223).
Expliquez la transmission des rétroactions sensorielles générales depuis les structures en périphérie jusqu’aux centres corticaux de traitement des informations sensorielles
- Les récepteurs sensoriels pour le toucher,la douleur,la température et la proprioception des neurones sensoriels de 1er ordre (localisés dans les structures en périphérie) vont capter les stimuli de l’environnement et interne.
* Les neurones sensoriels de 1er ordre sont aussi appelés fibres nerveuses sensorielles des nerfs crâniens et spinaux (p. 247-248). - Ces neurones sensoriels de 1er ordre vont faire synapse avec les corps cellulaires des neurones sensoriels de 2e ordre pour transmettre cette information sensorielle.
* Pour les structures innervées par des nerfs crâniens, les corps cellulaires des neurones sensoriels de 2e ordre se trouvent dans les noyaux sensoriels des nerfs crâniens, au niveau du tronc cérébral.
* Pour les structures innervées par des nerfs spinaux, les corps cellulaires des neurones sensoriels de 2e ordre se trouvent dans la corne dorsale de la moelle épinière (douleur, température, toucher) ou dans les noyaux graciles ou cunéiformes du tronc cérébral (proprioception). - Les neurones de 2e ordre vont faire synapse avec les corps cellulaires des neurones sensoriels de 3e ordre localisés dans le thalamus pour transmettre l’information sensorielle.
- Les neurones de 3e ordre vont acheminer les informations sensorielles aux centres de traitement des informations sensorielles du cortex (souvent le cortex sensoriel primaire).
Expliquez la transmission de rétroactions sensorielles générales depuis les structures en périphérie jusqu’au générateur de patron central de la déglutition (GPCdég) lors de l’initiation et de la modification du patron de base de la déglutition
Les afférences sensorielles sont importantes pour initier la phase pharyngée de la déglutition.
- Les récepteurs sensoriels des fibres sensorielles des nerfs glossopharyngiens (IX) et vague (X) localisés dans les piliers palatins antérieurs et postérieurs, les murs laryngés latéraux, les vallécules, l’épiglotte et potentiellement même les sinus piriformes vont capter la présence d’un bol alimentaire.
- Ces nerfs crâniens vont faire synapse directement avec les interneurones dorsaux du GPCdég. Ces interneurones dorsaux vont alors générer un patron de déglutition qui sera transmis aux groupes d’interneurones ventraux, puis aux motoneurones inférieurs pour initier la phase pharyngée de la déglutition.
Les afférences sensorielles sont aussi importantes pour modifier le patron de déglutition généré par le GPCdég, en fonction de changements de conditions internes (p. ex. grosseur et texture/consistance des bols alimentaires) et externes (p. ex. posture). - Les récepteurs sensoriels des fibres sensorielles de divers nerfs (p. ex. nerf crâniens trijumeaux (V), glossopharyngiens (IX) et vagues (X)) peuvent signaler la présence et les caractéristiques sensorielles des bols alimentaires et d’autres stimuli sensoriels.
- Basé sur notre compréhension actuelle du contrôle neurologique de la déglutition, ces afférences sensorielles sont transmises directement au GPCdég où elles peuvent engendrer une modification de la déglutition et au cortex où elles sont interprétées et où elles peuvent engendrer une potentielle modification de la déglutition via les connexions qui existent entre le cortex et le GPCdég. Même s’il est bien établi que des informations sensorielles sont envoyées directement au GPCdég et au cortex, leurs trajectoires ne sont encore pas totalement comprises, particulièrement chez les humains.
