Cours 6 - Chapitre 5 Flashcards

1
Q

Entre 1910 et 1930, au Canada comme en d’autres pays qui vivent l’industrialisation et l’urbanisation, émerge une critique profonde de l’organisation policière. Que lui reproche-t-on?

A

◘ Son inefficacité.
- Les classes populaires : reproche son inefficacité et sa corruption issue d’une collusion avec le pouvoir politique et les industriels.

  • Les industriels : reproche son inefficacité pour les protéger des délits contre la propriété, des vols de banque et des agitateurs dans la classe ouvrière.
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2
Q

En réponse à cette perte de légitimité de la police, le gouvernement canadien entreprendra une grande réforme de la police dans les années 1930-1940 afin de la professionnaliser. Quel est le but essentiel de cette professionnalisation pour le pouvoir politique?

A

Redonner une apparence de neutralité à ses interventions, c’est-à-dire qu’elles doivent paraitre indépendantes des politiciens locaux et des nantis, afin que ce qui constitue un désordre social à réprimer soit reconnu comme tel dans la population.

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3
Q

Qu’est-ce qui amènera le pouvoir politique à armer tous les policiers du Canada, même ceux situés en première ligne?

A

Pour rassurer les industriels sur l’efficacité de la police à contrôler les émeutes ouvrières et à protéger leurs immeubles des actes de sabotage.

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4
Q

Quels sont les principaux contenus de la formation gestion paramilitaire?

A

◘ L’apprentissage des interventions de lutte contre les déviants.

◘ L’apprentissage d’un comportement neutre et impersonnel dans les relations aves les citoyens, comportements qui doivent projeter une apparence d’impartialité dans leurs interventions.

◘ L’apprentissage du contrôle des foule afin d’éviter les débordements lors de manifestations ouvrières ou autres.

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5
Q

Quel est le but de la gestion militaire de la police et de l’apprentissage de la discipline militaire lors de la formation des policiers?

A

Pour que les gestionnaires puissent encadrer le pouvoir discrétionnaire des policiers sur le terrain en sachant se faire obéir, diminuant les initiatives inappropriées des policiers. Il faut s’assurer que leurs interventions ne mettent pas en jeu la légitimité politique en prenant de mauvaises décisions tant sur les cibles que sur les manières d’intervenir.

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6
Q

Quelles sont les obligations juridiques du port d’arme à feu chez les policiers au Canada?

A

Sous-entend indirectement que le port d’une arme est inhérent à la fonction policière en spécifiant que l’utilisation d’une force susceptible de causer la mort doit être un dernier recours.

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7
Q

Quelle est la justification des policiers dans les fonctions municipales sur la nécessité du port d’arme en tout temps et en tout lieu?

A

Les criminels sont partout, dangereux, et que pour protéger adéquatement la population et se protéger eux-mêmes, il faut être armé.

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8
Q

Précisez les principaux arguments des études qui remettent en question cette légitimation du port d’arme en tout temps et en tout lieu chez les policiers qui occupent des fonctions municipales.

A

1) La grande majorité des incidents où interviennent les policiers ne comportent pas de menace potentielle contre la personne.

2) Problème d’abus dans certaines situations où les citoyens furent tués ou blessés par la police
- Difficile d’analyse sans données adéquat.
- Nécessité d’examiner ces données afin de se demander si les situations auraient pu être évitées sans une arme.

3) Dans plusieurs pays où les policiers de 1ière ligne ne sont pas armés, le nb de policiers et de personnes tuées par la police est plus bas, même si les problèmes de violence et de criminalité ne sont pas moindre.

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9
Q

L’attachement profond des policiers au port d’arme à feu pour maintenir leur image paramilitaire signifie-t-il que ces derniers se sentent le droit et la liberté de blesser ou tuer des citoyens en toute impunité quand bon leur semble? Justifiez votre réponse?

A

◘ Non
- Peur devant le risque causée par certaines situations amène le policier à se retirer pour protéger son intégrité physique

  • L’image du héro sans peur de mourir/être blessé n’est pas du tout la réalité d’un policier ayant une famille et une carrière.
  • Au Canada, doivent justifier l’usage de la force à poste-priori pour éviter les sanctions administratives et judiciaires.
  • Raisons morales, risque de blesser/tuer quelqu’un représente une charge émotionnelle trop lourde.

◘ C’est plus un attachement profond à l’image professionnelle de dangerosité de la profession projetée par cette arme et à l’uniforme de soldat.

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10
Q

Les blessures subies au cours d’agressions sont-elles fréquentes chez les policiers? Justifiez votre réponse.

A

◘ Non
- diminution des policiers étant victimes au Canada au fil des années, car meilleure encadrement rationnel des policiers engagés dans des situations considérées comme potentiellement violentes,

-on n’hésite pas à faire appel à des escouades tactiques mieux entrainées et mieux équipées sur le plan technique, si la situation l’exige.

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11
Q

La profession policière se caractérise-t-elle par des risques très importants pour le policier de mourir en service? Justifiez votre réponse.

A

Non, les statistiques sur la mortalité au travail disent que les professions les plus à risque sont :
- Mineurs, employés de transports, travailleurs de la construction, etc.

Les policiers ont un risque un peu plus élevé de mortalité au travail que les agriculteurs

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12
Q

Pourquoi les syndicats tiennent-ils particulièrement à des funérailles publiques grandioses lorsqu’un policier meurt en service?

A

Car elles constituent une occasion importante de maintenir la crédibilité de cette image de combattant du crime dans une profession où domine le danger, justifiant ainsi l’amélioration des conditions de travail.

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13
Q

À quelle étape de la carrière les homicides de policier ont-ils principalement lieu?

A

◘ 2ième phase: la désillusion
- 6 à 13 ans de service; où -

  • l’espérance de modifier les choses disparait car les illusions sont tombées en ce qui a trait au travail de combattant du crime.
  • Routine est installée, il arrive peu d’incidents potentiellement dangereux
  • Il y a des probabilités + grandes que l’on néglige les protections élémentaires quand survient une intervention et des accidents peuvent arriver.
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14
Q

Quel est le lien que Parent (1993) fait-il avec l’étape de la désillusion?

A

◘ situations potentiellement violentes demeurent rares, et le meurtre d’un policier encore plus.

◘ L’étude démontre que la majorité des incidents ont eu lieu dans la 2ième étape de la carrière
- phase de désillusion où le policier peut devenir - alerte dans ses interventions.

◘ Les morts pour les 2/3, auraient pu être évitées avec de l’information adéquate, des règles opérationnelles plus serrées et une vigilance accrue.

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15
Q

Nommez les 3 étapes de l’enquête criminelle en matière d’homicide?

A

1) L’enquête d’identification
2) L’enquête de localisation
3) La structuration de la preuve

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16
Q

En quoi consiste la première étape de l’enquête criminelle en matière d’homicide? Et qui s’en occupe?

A

Identifier l’auteur d’un crime.

◘ En général, le suspect se livre lui-même ou est dénoncé par un proche ou un informateur de la police, ce sont donc les patrouilleurs qui effectuent cette étape.

17
Q

En quoi consiste la deuxième étape de l’enquête criminelle en matière d’homicide? Et qui s’en occupe?

A

Enquête de localisation
◘ il arrive que le suspect principal d’un crime prenne la fuite ou qu’on ne sache pas où il se trouve.

◘ Autres moyens : surveillance physique ou parfois de l’écoute téléphonique.

◘ Dans la moitié des affaires, le meurtrier est découvert en même temps que le meurtre, les patrouilleurs effectuent généralement ce travail.

18
Q

En quoi consiste la troisième étape de l’enquête criminelle en matière d’homicide?

A

◘ La structuration de la preuve
-la structuration et la présentation d’une preuve au-delà de tout doute raisonnable qui conduira à la condamnation du suspect ou qui l’amènera à déposer un plaidoyer de culpabilité.

19
Q

Quel est le rôle des patrouilleurs dans l’enquête criminelle en matière d’homicide?

A

◘ le temps très cours pour élucider une affaire explique que ce sont essentiellement les policiers patrouilleurs, sans l’intervention des enquêteurs, qui résolvent la majorité d’entre elles.

◘ En général, s’occupent de l’étape 1-2

20
Q

Quel est le rôle des enquêteurs dans l’enquête criminelle en matière d’homicide?

A

◘ Préparation de la preuve pour les tribunaux.
◘ Quand ils interviennent davantage, ce sont généralement pour les affaires non résolues, qui le demeurent habituellement.

21
Q

Quel est le rôle de la technologie et des banques de données dans l’enquête criminelle en matière d’homicide?

A

◘ Il n’y a à peu prêt aucun usage du renseignement criminel, de banques de données ou encore d’analyse scientifiques de matériel.

◘ Dans les affaires dont les données ont été utilisées, celles-ci ont servi à disculper quelqu’un et non à l’incriminer.

22
Q

Que nous disent les statistiques sur la criminalité? Justifiez votre réponse.

A

Elles indiquent le travail répressif de la police dans certaines catégories sociales, sur certaines catégories de crime et même si ses interventions sont parfaitement légales, la police renforce des biais sociaux et des inégalités. Les lois elles-mêmes sont le reflet de ces clivages sociaux et de ces inégalités; elles ont été écrites, interprétées et implantées par des gens qui appartiennent aux couches privilégiées de la société. Plusieurs policiers se plaignent de la grande différence dans la manière de punir les délits des classes plus favorisées et moins favorisées.