Chapitre 10 Flashcards
Qu’est-ce qui amorça la déculturation autochtone au Canada?
La colonisation européennes bouleversera le mode de vie des Autochtones. les Européens implantèrent des économies de production et encouragèrent les collectivités autochtones à exploité leurs ressources en échange de bien d’origine européenne. Ce fut la première étape vers l’abandon de leur mode de vie traditionnel et vers leur dépendance à l’égard de produits ne provenant pas de leur milieu naturel.
Au milieu de 19e siècle, de quelle manière le gouvernement canadien a-t-il profité du déclin des revenus chez les Autochtones?
Pendant que les Autochtones leur vendent leurs terres à bas prix, le gouvernement fait en sorte que les traités conclus pour l’obtention de ces terres, au fil de la colonisation, réduisirent de plus en plus les territoire que les Autochtones pouvaient s’occuper et leurs droits, ce qui se traduisit par l’Acte des Sauvages, en 1868 : “Cette loi confiait au gouvernement fédéral la responsabilité de presque tous les aspects de la vie sociale, économique et politique des peuple autochtones”.
Quel rôle le gouvernement voulait-il faire jouer aux pensionnats quand il a créé une loi obligeant les parents autochtones, sous peine de poursuites, à y envoyer leurs enfants?
C’était une politique de civilisation en vue de les civiliser.
Quelle fut la réalité des pensionnats pour ces enfants autochtones?
- Interdiction de l’usage des langues autochtones et la pratique des traditions et des coutumes autochtones.
- Ils étaient mal nourris, mal vêtus.
- Plusieurs étaient des camps de travail, car beaucoup d’enfants devaient manquer l’école pour accomplir des travaux à la ferme de l’institution.
- À cause des sévices qu’ils subissaient, plusieurs se sont enfuis ou sont mort en tentant de s’enfuir et certains se sont mêmes suicidés.
- Beaucoup d’agression sexuelles ont été signalé.
Déterminez quelles sont les principales différences entre la justice occidentale et la gestion autochtone traditionnelle des conflits.
◘ Justice occidentale :
- Basé sur l’antagonisme : l’opposition entre 2 personnes.
- Les crimes sont une atteinte à l’ordre social implanté par le roi, la reine, le gouvernement et la personne accusé est jugée d’avoir porté atteinte à cet ordre.
- Le maitre mot est la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. C’est ce qui est attendu et recherché.
Les finalités punitives
◘ Gestion autochtone :
- Ne se fonde pas sur l’opposition : une communauté cherche à comprendre ce qui s’est passé pour retrouver un équilibre. La personne va s’expliquer, faire connaitre ses motivations, éventuellement reconnaitre ses erreurs et participer au processus de guérison.
- La vérité de chacun est au regard de sa perception du conflit, et le vécu de celui-ci n’est pas perçu de la même manière par l’ensemble des individus de la communauté. En fait, la recherche d’un sens à ce qui s’est passé prédomine sur la recherche de la vérité.
- Les finalités punitives sont étrangères, il s’agit d’aider la personne à faire la paix avec elle-même et de rétablir la paix et l’harmonie dans la collectivité. Mais si le cas est très grave, le bannissement peut être possible.
Au fils des années, la gestion des services policiers dans les réserves fut transférée aux communautés autochtone. Pourquoi la situation demeure-t-elle encore problématique?
Parce que les problèmes socioéconomiques dans ces communautés, qui génèrent du désordre et de la violence, n’ont pas diminué. Le cadre juridique demeure inchangé et les policier, e nombre restreint et formés aux interventions traditionnelles, ont peu de possibilité d’agir autrement, de nombreuses communautés autochtones demeurent insatisfaites.
Quel était le but du programme de transférer la gestion des services policiers dans les réserves aux communautés autochtones?
Il espérait que cela diminuerait la présence de membres de ces communautés dans le système pénal.
Quels sont les principaux problèmes que connaissent les cercles de guérison et les cercles de sentence?
1) Tient aux rapports de pouvoir dans une communauté, surtout si celle-ci est petite : une élite locale peut participer aux recommandations tout en étant activement du côté des agresseurs, ou même en faire partie, jugeant la victime dérangeante, et lui offrant peu de soutien.
2) Relève des coûts de cette procédure et des ressources dans les communautés, qui sont souvent déficientes.
3) C’est le constat que, dans certaines communautés et pour certains cas, ce processus de guérison qui, en principe, doit rétablir l’harmonie dans la communauté bien au contraire généré plus de divisions qu’avant sa présence, et ce, particulièrement en matière de violence faites aux femmes.
4) Se pose sur la question même de la tradition de ce modèle autochtone de gestion des conflits et de sa réalité culturelle aujourd’hui.
Identifiez les principales caractéristiques qui ressortent des données sur la situation des Autochtones dans notre système de justice pénale.
- Proportions A admis en détention après condamnation était de 6 à 9 fois supérieure à leur proportion dans la population générale.
- Dans les établissements fédéraux, le taux d’incarcération des A est 10 fois plus élevé que chez les NA, et ils restent en prison plus longtemps.
- Majoritairement libérés d’office et non en libération conditionnelle, car ils ont des niveaux de sécurité plus élevé que les NA
- Les délinquants A sont plus susceptible d’être incarcérés de nouveau si leur libération conditionnelle est révoquée.
- Les délinquants A sont beaucoup plus souvent impliqués dans les incidents de sécurité en établissement visés par des interventions de recours à la force, placés en isolement et prédisposés à l’automutilation.