Cours 4 - Chapitre 3 Flashcards
Quel changement de questionnement marquera une rupture dans l’activité de connaissance en criminologie?
◘ Avant:
-Criminologie centrait son travail sur : Pourquoi devient-on délinquant? Soit la recherche des causes de la criminalité, cherchant par la suite la juste peine, ou la peine apte à réformer le délinquant.
◘La nouvelle question : Pourquoi est-on défini comme délinquant? 2 concepts qu’ils envisageaient séparément seront désormais liés.
En quoi le changement de questionnement modifiera-t-il la définition de ce qu’est un crime?
Le crime n’est plus compris comme une caractéristique d’un comportement, mais comme une transgression à un code qui s’est construit dans le cadre de rapports de pouvoir amenant à pénaliser certains groupes plus que d’autres.
La criminologie clinique sera particulièrement affectée par ce changement de questionnement. Pourquoi?
◘ Cette nouvelle perspective des recherches ne suppose aucunement la négation des situations problématiques et conflictuelles.
-Elle signifie plutôt que la logique pénale qui s’est construite pour répondre à certaines d’entre elles contribue très souvent à nier les causes qui en sont l’origine et à accroitre la violence plutôt que de la diminuer.
◘ Elle remette donc en question la pertinence de faire de la criminologie.
De quelle manière la criminologie clinique, adoptant une perspective critique, considère-t-elle les normes sur lesquelles s’appuient les théories de la personnalité?
◘ Quelles sont politiques, c’est-à-dire qu’elles s’inscrivent dans les rapports de pouvoir dans lesquels elles furent définies.
◘ Considèrent comme « mésadapté » celui que ne suit pas les normes.
De quelle manière la criminologie clinique, adoptant une perspective critique, considère-t-elle les normes sur lesquelles s’appuient les théories de la personnalité criminelle?
les normes sont moulées sur la loi (sans les remettre en question) et considère comme « mésadapté » celui qui ne suit pas la loi.
Les interdits figurant dans la loi pénale et les peines qui y sont rattachées reflètent-ils un consensus social? Pourquoi?
◘ Non
-C’est impossible parce que les gens ne connaissent pas les loi (ils ont conscience de la loi mais pas de connaissance juridique)
-Il n’y a pas de corrélation entre : ce que les gens pensent qui est dans le C.c, ce que les gens voudraient voir dans le C.c et ce qui est réellement puni dans le C.c.
« Ce qui caractérise les actes qui sont criminalisés est le fait qu’ils causent un préjudice à autrui. » Expliquez pourquoi cette affirmation est fausse et donnez un exemple.
◘ Non,
- Actes signalés pris en charge par la justice pénale seulement si l’acte est le fait d’individus dont le profil correspond à l’activité policière et qu’il est commis dans un contexte qui ne relève pas des pratiques économiques
◘ Le même préjudice dans un contexte lié aux pratiques économiques sera traité par d’autres instances que le système pénal qui le considéreront comme un accident de travail ou même une pratique normale de système.
La police effectue un tri des affaires qui entreront dans l’appareil pénal. Expliquez.
◘la loi constitue un outil pour l’action policière, elle n’en définit pas les cibles, définition qui nécessite la traduction d’un événement dans une catégorie légale.
◘Alors, l’action policière inscrit ses signalements dans les rapports de forces socioéconomiques qui fondent l’ordre social (l’organisation sociale)
Identifiez les principaux éléments de la réaction prépénale au crime qui font que peu d’événements criminalisables sont signalés.
◘ L’événement doit être visible (même si insuffisante dans la plupart des cas)
- lieux privé = moins visibles aux institutions de contrôle.
◘L’attitude et le pouvoir des victimes + l’apparence de l’auteur
-Si victime riche + de chance d’être signalé, si auteur riche – de chance d’être signalé.
◘La présence de témoins (font souvent le signalement)
◘La gestion différentielle des illégalisme (ceux qui n’entrent pas dans le système pénal car ils participent à la structure économique).
◘La manière de définir la situation + le type de relation entre l’auteur et la victime
-Si on perçoit la situation criminelle ou non (la relation avec l’individu va influencer aussi) si le renvoi pénal en vaut la peine.
Comment s’est maintenue la complicité médias-police sur la nouvelle de faits divers au fil des années (avant les années 1960, arrivée de la télévision, présence des nouveaux médias sociaux)?
Les policiers s’assuraient que ces journalistes aient suffisamment de faits divers tous les jours et détournent l’attention de certains journalistes qui voudraient présenter une autre version des faits, parfois + critique envers la police. Ils s’alimentaient mutuellement.
En quoi les séries télévisées policières, principalement américaines, contribuent-elles à maintenir des perceptions déformées du crime et de la clientèle du pénal?
Comme étant des crimes avec violence et commis principalement par certaines couches défavorisées de la société.
Pourquoi la population est-elle peu sensible au durcissement des peines, ces dernières années?
Les médias:
◘ Déforment la perception des peines attribuées et de ce qui constitue les crimes référés au pénal
◘Contrastent les portraits de l’infracteur et de la victime,
◘Présentent aussi les maxima des sentences pour présenter la peine possible, ce qui projettent à la population que les peines données sont trop douces.
◘Narration des médias rendent les infracteurs des êtres odieux
-Crée une distance envers ces personnes, brisent l’identification nécessaire à la compréhension et à la compassion qui ferait envisager autre chose que la peine comme solution.
Qu’est-ce qu’une peine cumulative?
◘Une peine que pour chaque crime commis, le nombre d’année de la peine sera déterminée par la somme de tous les crimes.
◘Au Canada, très rare. Cela arrive quand c’est pour des crimes graves, sinon c’est la peine du crime le plus grave qui sera retenu.
Que conclut Milgram de ses expériences sur la soumission à l’autorité?
◘ Résultats inattendus et inquiétants n’ont rien à voir avec la plus ou moins grande agressivité des personnes qui administrent les décharges, mais leur rapport à l’autorité.
-+ l’autorité était perçue comme légitime, + la souffrance que cette autorité décidait serait également perçue comme légitime, et ce, surtout si les personnes souffrantes n’avaient aucune signification particulière pour la personne qui les administrait (pas d’identification).
Quel lien peut-on faire entre se que conclut Milgram de ses expériences et la perception populaire concernant les sanctions pénales?
◘ Montre qu’une population qui considère comme légitime l’usage de la réponse pénale par les autorités politiques, s’interroge peu sur la nécessité des peines.
◘Elle ne s’inquiète pas davantage de leur sévérité, car elle ne s’identifie pas aux infracteurs.