Cours 6 - autisme Flashcards
DSM-IV-TR et CIM 10 : comment se nommait à l’époque le trouble du spectre de l’autisme et quelles étaient les catégories associées?
Trouble envahissant du développement (TED)
- Autisme
- Syndrome de Rett
- Trouble désintégratif de l’enfance
- Syndrome d’Asperger
- Ted non spécifié
DSM-5 et CIM 11 : comment se nomme le trouble lié à l’autisme et quels en sont les catégories?
Trouble du spectre de l’autisme
Aujourd’hui : on ne parle plus de sous-classe d’autisme. On regarde si l’individu répond aux critères diagnostiques et ensuite on évalue les besoins en soutien qui sont nécessaires.
Syndrome de Rett et Trouble désintégratif de l’enfance retirés parce que cause biologique identifiée.
Pourquoi a-t-on éliminé les sous-catégories de l’autisme dans les diagnostics?
Puisque la différenciation entre les sous-types de TSA s’avère un élément complexe autant dans la recherche que dans la pratique, le DSM-5 parle désormais d’un continuum de l’autisme avec des sous-catégories distinctes.
Comme l’autisme se décrit par un ensemble de comportements, il est donc plus pertinent de présenter une seule catégorie diagnostique qui s’harmonise davantage au profil clinique de la personne qui en est atteinte et qui précise le niveau des difficultés (p. ex., la sévérité, les capacités verbales et autres) ainsi que des caractéristiques associées (p. ex., troubles génétiques, épilepsie, déficiences intellectuelles et autres).
Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme?
Problématique appartenant aux troubles neurodéveloppementaux.
Les personnes qui en sont atteintes ont des défis au plan de la communication et interactions sociales.
Présentent des comportements, intérêts ou activités «restreints ou répétitifs» dont l’intensité peut se caractériser sur trois niveaux de sévérité.
Quels sont les niveaux de sévérité retrouvés dans le trouble du spectre de l’autisme?
Niveau 1 : Soutien
Niveau 2 : Soutien important
Niveau 3 : Soutien très important
Quels sont les points à surveiller chez l’enfant (conseils aux parents)?
- L’enfant ne dit aucun mot passé l’âge de 12 mois
- L’enfant ne pointe pas les objets
- L’enfant ne semble pas intéressé aux autres
- L’enfant fait beaucoup des crises
Les enfants autistes ne font pas des apprentissages linéaires comme les autres, le langage peut s’acquérir au-delà de la petite enfance, plus vers l’âge de 5-6 ans.
Prévalence du TSA?
Taux de prévalence oscille entre 1 % et 2 %.
TSA est 4 fois plus fréquent chez les garçons que chez les filles.
Augmentation du taux de prévalence du TSA depuis les dernières années. Cette augmentation semble s’expliquer par l’élargissement des critères diagnostiques, mais également en raison d’une connaissance plus pointue de la problématique.
Catégorie d’élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA) la plus représentée au Québec :
prévalence 3 fois plus élevée que celle de la déficience langagière / 10 fois plus élevée que celle de la déficience intellectuelle.
TSA et DI, quelle répartition (%)?
- le tiers (31 %) des personnes autistes aurait une déficience intellectuelle (DI)
- 25 % aurait une intelligence limite
- 44% aurait une intelligence moyenne ou supérieure à la moyenne.
Taux de prévalence du TSA dans la fratrie?
Dans familles où un enfant qui a un TSA : risques que le prochain présente un TSA sont de 1/5.
Dans les familles avec plus d’un enfant ayant un TSA : 1/3 développe un TSA.
Taux de prévalence beaucoup plus prédominant chez frères cadets (1/4) que chez sœurs (1/9).
Sévérité de l’autisme n’affecte pas risque d’en être atteint chez les enfants plus jeunes, ni âge des parents, ethnicité ou ordre de la naissance.
Étiologie : quelles sont les causes connues de l’autisme?
TSA n’est pas une maladie - plutôt une condition présente dès la naissance.
TSA pourrait s’expliquer par des conditions qui affectent les régions du cerveau qui sont importantes pour le développement social et la communication.
Toutefois, pas de marqueur biologique pour dépister le TSA.
Diagnostic repose donc sur l’histoire développementale et l’observation des comportements du jeune.
Facteurs génétiques - 10 à 15 % : tel que le syndrome du X fragile, la sclérose tubéreuse ou le syndrome d’Angelman.
Facteurs environnementaux : maladies infectieuses (rubéole), métaux lourds (mercure…).
Consensus scientifique : vaccins ne causent pas l’autisme.
Étiologie : quelles parties du cerveau sont affectées?
Il n’existe pas de modèle typique ou universel d’un cerveau autiste. Or, des différences notables sont présentes dans cerveaux chez une majorité des personnes vivant avec un TSA.
- Amygdale (émotions)
- Cortex préfrontal (attention, planification, pensée abstraite, comportement social)
- Lobe temporal (langage)
- Cervelet (attention, comportement moteur)
Étiologie : quelles sont les hypothèses actuelles?
- Connectivité anormale du cerveau
- Croissance anormale du cerveau
- Différence du cervelet
- Différence entre les réseaux du cerveau social des neurones miroirs
- Différences neurochimiques
Quels sont les critères diagnostiques (selon le DSM-5)?
A-Difficultés communication et interactions sociales
(3de3 symptômes)
1-réciprocité socio-émotionnelle
2-déficit communication non-verbal
3-difficulté à développer, maintenir et comprendre relations sociales et contextes sociaux
B-Comportements stéréotypes et intérêts restreints
(2de4 symptômes)
1-Mouvements répétitifs/stéréotypés, utilisation particulière langage et objets
2-Insistance sur similitude, rituels et routines
3-Intérêts restreints, limités ou atypiques
4-Hyper ou hypo réactivité à des stimuli sensoriels ou intérêt inhabituel pour éléments sensoriels
***Spécifier niveau de sévérité (niveau d’aide requis)
C-Symptômes présents depuis la petite enfance ou lorsque demandes sociales dépassent capacités individuelles.
D-Symptômes limitent/altèrent quotidien
E-Pas mieux expliqué par DI ou RGD
TSA : problématiques associées?
- Épilepsie (problématique la plus associée)
- Déficience intellectuelle
- Alimentation (environ 30 % ont particularités alimentaires, comme rigidité aliments et présentation ustensiles)
- Sommeil (souvent réveils nocturnes, besoin peu de sommeil, difficulté à s’endormir)
- Problématiques comportementales
- Automutilation
- Santé mentale (TDAH, SGT, Anxiété, Dépression)
- Problèmes gastro-intestinaux