Cours 6: Approche féministe Flashcards
Cette approche, apparue aux États-Unis et en Grande-Bretagne dans le milieu des années 1800. Elle est associée à quel mouvement?
Au mouvement suffragiste (revendicateur du droit de vote pour les femmes, au fait de recherche le même statut social que les hommes et de devenir citoyenne à part entière).
Qui menait principalement le féminisme de première vague?
Les femmes issue de la bourgeoisie
Menée par Thérèse Casgrain au Québec depuis les années 20, le mouvement des Suffragettes au Québec a contribué à quoi?
À l’obtention du droit de vote aux femmes après de nombreuses luttes, en 1940 au Québec et en 1918 pour tout le Canada (influence de la religion catholique et gouvernement provincial aux valeurs conservatrices, entre autres).
Apparue aux États-Unis dans les années 60 et en Europe dans les années 70, cette période, où l’on commence à théoriser et à reconceptualiser les rapports femme/homme, est née sous les travaux de Simone de Beauvoir. De quelle vague de féminisme parle-t-on ici?
Le féminisme de 2e vague.
Nommer 1 principal apport du féminisme de 2e vague.
- Meilleur accès à l’emploi des femmes (notamment pour les femmes mariées avec enfants)
- Meilleur contrôle concernant la sexualité et la procréation
- Le fait d’avoir souligné le caractère socialement construit de l’idée du genre féminin et masculin (reste toutefois axé sur une approche binaire des genres)
Vrai ou faux? Le féminisme de 2e vague était surtout porté par les femmes blanches des classes moyennes.
Vrai. En effet, on reste axé sur la réalité des femmes blanches occidentales et nous voyons une certaine standardisation du statut de la femme (comme si cela reflétait la réalité de l’ensemble de celles-ci).
La mobilisation des femmes de couleurs, des immigrantes latino-américaines et des féministes lesbiennes vient, dans les années 90, à mener naissance aux États-Unis de cette vague de féminisme. Laquelle?
Le féminisme de 3e vague.
Nommez les 3 principaux concepts importants lors du féminisme de 3e vague?
- L’imbrication des rapports de genre avec les autres formes de domination basées sur l’appartenance ethnique, la classe sociale, le niveau de scolarité, etc. (Concept intersectionnalisme)
- La plus grande reconnaissance de la diversité de genre (modèle pluriel du genre et besoin de re-construction sociale des rapport de genre)
- Utilisation des réseaux sociaux pour internationaliser les phénomènes de genre et créer un réseau de solidarité (ex: #Metoo)
Qu’est ce que le concept d’intersectionnalisme?
Concept qui étudie les inégalités entre les genres comme étant imbriqués avec les autres formes de domination notamment basées sur la classe sociale, l’appartenance ethnique et la sexualité.
(Par exemple, en fonction de cela, une femme blanche de classe aisée devrait vivre moins de discrimination qu’une femme afro-américaine vivant dans un quartier populaire)
Expliquez la différence entre le sexe et le genre.
Sexe = différences biologiques Genre = caractère socialement construit des catégories du féminin/masculin/autres
Qu’est ce que l’identité de genre?
Le genre auquel la personne s’identifie. Elle ne peut pas toujours être véritablement exprimée sous le poids de la socialisation genrée.
C’est un processus à l’intérieur duquel une personne, dès son enfance, apprend à intérioriser des modèles et éléments culturels associés au genre féminin ou masculin sous l’influence de différents agents de socialisation. Quel est ce concept?
Socialisation genrée (ou socialisation de genre)
Il y a, selon Buscetti, 4 agents actuels de la socialisation genrée des enfants. Quels sont-ils?
- Famille
- École
- Pairs
- Médias de masse
L’orientation selon le genre (ou ségrégation horizontale de genre) réfère à quoi?
À la concentration des femmes dans certains secteurs professionnels qui ont, pour la plupart, une moins grande reconnaissance sociale ou financière. On constate, également, d’une division sexuée des secteurs professionnels.
Définissez le plafond de verre.
Aussi appelée ségrégation verticale de genre, cette situation est caractérisée par la présence de contraintes sociales et d’une discrimination systémique qui limitent et complexifient la mobilité verticale ascendante (postes de gestion, par exemple) de certains groupes d’individus.