Cours 6 -anxiété patho FINAL Flashcards

1
Q

Quand débute le TAG?

A

Débute souvent dans la vingtaine ou même avant;
—Débute rarement avant l’adolescence… L’anxiété et l’inquiétude sont souvent présents durant l’enfance, mais se manifestent sous forme d’un tempérament anxieux.

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2
Q

Quand a lieu le pic de diagnostic dans le TAG?

A

Pic de diagnostic à la trentaine, puis déclin.

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3
Q

Chez qui le TAG est-il plus fréquent?

A

Plus fréquent chez les personnes d’ascendance européenne qu’asiatique, africaine, autochtone d’Amérique ou du Pacifique.
—Plus fréquent chez les habitants des pays développés.

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4
Q

Le TAG est-il chronique?

A

Souvent chronique si non traité, avec des bonnes et des mauvaises
périodes;

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5
Q

Quel est le modèle explicatif du TAG? Comment peut-on le définir?

A

L’intolérance à l’incertitude:
— Réagir plus négativement que la moyenne des gens à un événement dont l’issue est incertaine;
— Réagir négativement même si cet événement a très peu de chance de se produire, et même si les conséquences ne sont pas dramatiques.

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6
Q

Dans le modèle explicatif du TAG, comment réagit la personne?

A

— La personne adopte des comportements pour éliminer l’incertitude.
— Or, vouloir augmenter la certitude diminue la tolérance à l’incertitude et augmente les inquiétudes et l’anxiété face aux situations incertaines qui subsisteront.

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7
Q

Quelles sont les conséquences de l’intolérance à l’incertitude? (3)

A

-Les gens atteints de TAG ont tendance à penser que de s’inquiéter est utile:
— Le pouvoir de la pensée;
— La protection contre les émotions négatives;
— La croyance que s’inquiéter aide à trouver une solution au problème;
— -L’intolérance à l’incertitude nuit à la perception et à la résolution du problème:
—- L’intolérance à l’incertitude favorise l’évitement du problème.

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8
Q

Quel est le paradoxe l’intolérance à l’incertitude? *

A

Vouloir augmenter la certitude diminue la tolérance à l’incertitude et augmente les inquiétudes et l’anxiété face aux situations incertaines qui subsisteront

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9
Q

Quel est le critère diagnostique des attaques de panique?

A

Une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de quatre (ou plus) des symptômes suivants :
1. Palpitations, battements de cœur, ou accélération du rythme cardiaque.
2. Transpiration.
3. Tremblements ou secousses musculaires.
4. Sensations de « souffle coupé » ou impression
d’étouffement.5. Sensation d’étranglement;
6. Douleur ou gêne thoracique;
7. Nausée ou gêne abdominale;
8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement;
9. Frissons ou bouffées de chaleur;
10.Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de
picotement);
11.Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou
dépersonnalisation (être détaché de soi);
12.Peur de perdre le contrôle de soi ou de «devenir fou»; 13.Peur de mourir.

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10
Q

Est-ce que les attaques de panique sont considérées comme un trouble mental?

A

En soi ce n’est pas un trouble mental, mais une caractéristique qui peut accompagner l’ensemble des troubles mentaux, dont les troubles de l’anxiété.

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11
Q

Quand peuvent survenir les attaques de panique?

A

Peut survenir dans différents troubles anxieux: —
Trouble panique
—Trouble d’anxiété sociale
—Phobie spécifique
—État de stress post-traumatique
— Et aussi: troubles dépressifs, psychotiques, abus de substance…

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12
Q

Quels sont les deux types d’attaque de panique?

A

— Attaques de panique inattendues (pas de stimulus identifiable)
— Attaques de panique attendues: pour lesquelles il y a un déclencheur clair et identifiable.

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13
Q

Quels sont les 4 critères diagnostiques du trouble panique?

A

A. Attaques de panique récurrentes et inattendues.
B. Au moins une des attaques a été suivie, par une période d’un mois (ou plus), de l’un ou des deux symptômes suivants:
— Crainte persistante ou inquiétude d’autres AP ou de leurs conséquences (p. ex. perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, «devenir fou»);
— Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex. comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique, tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières)
C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex.: substance donnant lieu à un abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex.: hyperthyroïdie, affection cardiopulmonaire).
D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental.

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14
Q

Quelles sont trois autres caractéristiques du TP?

A

— On retrouve aussi souvent des attaques de panique attendues;
— La fréquence des attaques de panique varie beaucoup;
— Associé à une tendance à l’inquiétude face aux expériences de la vie quotidienne;

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15
Q

Quels sont les facteurs précipitants ou facteurs de risque du trouble panique? (5)

A
— Affectivité négative.
— Tabagisme.
— Sexe: Le trouble panique est 2 fois plus fréquent chez
les femmes que chez les hommes.
— Facteur génétique.
 Facteurs psychosociaux.
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16
Q

Quels sont les facteurs psychosociaux dans le trouble panique?

A

Facteurs psychosociaux:
— Anxiété de séparation dans l’enfance
— Apprentissage par observation durant l’enfance;
— Présence d’événements traumatisants durant l’enfance
— Milieu familial perturbé ou instable;
— Abus sexuel;
— Perte réelle ou symbolique d’un parent ou d’une personne
importante pour l’enfant;
— Accident grave, maladie chronique, infirmité.
— Une rupture ou un divorce est un facteur précipitant ou exacerbant du trouble panique.

17
Q

Quelle est la prévalence et l’évolution dans le TP?

A

Prévalence sur 12 mois: de 2% à 3%.
Évolution:
— Le TP survient typiquement entre la fin de l’adolescence
et le début de la trentaine; le pic est entre 20 et 24 ans.
— Le TP est habituellement chronique si non traité;
— Il peut y avoir des rémissions pendant des mois, voire des années.
— La comorbidité avec d’autres troubles anxieux ou de l’humeur est fréquente.

18
Q

Quel est le modèle explicatif du TP? (7)

A

— -Tendance génétique à une forte activation physiologique;
-—Développement dans l’enfance:
—d’un schéma de vulnérabilité;
—d’une tendance à la pensée catastrophique; —
d’un faible sentiment de contrôle;
-La personne ressent un malaise inexpliqué;
—-A cause du schéma de vulnérabilité et de la pensée catastrophique, elle interprète le malaise comme dangereux: folie, maladie grave…
—-Les sensations physiques d’anxiété sont associées par conditionnement à un grave danger
-Craignant de revivre un malaise, la personne devient hypervigilante quant à ses sensations physiologiques; elle reste dans un état continu d’activation élevée;
—-Les conditions sont réunies pour qu’une légère augmentation des sensations d’anxiété escalade en une attaque de panique

19
Q

Combien y a-t-il de critères diagnostiques à l’agoraphobie?

A

8

20
Q

Quels sont les critères diagnostiques A à D de l’agoraphobie?

A

A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes:
1. Utiliser les transports en commun (ex: voitures, autobus, trains, bateaux, avions);
2. Être dans des endroits ouverts (p. ex: stationnements, marchés, ponts) ;
3. Être dans des endroits clos (p. ex: magasins, théâtres, cinémas) ;
4. Être dans une file d’attente ou dans une foule;
5. Être seul à l’extérieur du domicile.
B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex: peur de tomber, chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
D. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécéssitent la présence d’un accompagnant, ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.

21
Q

Quels sont les critères diagnostiques de E à H?

A

E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations
agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative, du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inflammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.

22
Q

Quelle est la prévalence de l’agoraphobie et chez qui est-elle plus présente?

A

Prévalence sur 12 mois: 1.7% chez les adolescents et les adultes; 0.4% chez les personnes âgées.
Les femmes sont deux fois plus à risque que les hommes de développer de l’agoraphobie.

23
Q

Quels sont les facteurs prédisposants et facteurs de risque de l’agoraphobie?

A
— Affectivité négative,
— Sensibilité à l’anxiété,
— Surprotection parentale (schéma de dépendance / incompétence),
— Parents froids, peu affectueux,
— Séparation précoce d’avec un parent.
24
Q

Comment se fait l’évolution de l’agoraphobie?

A

Chez les deux tiers des gens atteints, le trouble s’est déclaré avant 35 ans.
Deux pics de diagnostic: chez l’adolescent et le jeune adulte, et après 40 ans.
Le trouble est habituellement chronique si non traité.
La personne atteinte est plus à risque d’autres troubles anxieux et de troubles de l’humeur.

25
Q

Combien y-a-t’il de critères diagnostiques dans le TAS?

A

10

26
Q

Que retrouve-t-on souvent chez les phobiques sociaux? (6)

A

— Une hypersensibilité à la critique, à une évaluation négative ou au rejet;
— Un manque d’assurance, une faible estime de soi;
— De mauvaises habiletés sociales (parfois);
— De mauvais résultats scolaires à cause de l’anxiété liée aux examens ou de l’évitement à participer en classe;
— Un réseau social réduit, un statut de célibataire;
— Une difficulté à trouver un emploi à cause de l’anxiété provoquée par les entrevues d’embauche.

27
Q

Quels schémas peuvent être en lien avec le TAS?

A
  • imperfection
  • besoin d’approbation
  • exclusion
  • isolement social
  • méfiance (parfois)
28
Q

Quel autre trouble est très prêt du trouble d’anxiété sociale?

A

Le trouble de personnalité évitante (la distinction entre les deux est souvent problématique)

29
Q

Quelle est la prévalence du TAS?

A

La prévalence sur 12 mois est d’environ 7% aux État-Unis, et de 2 à 3% au Canada et ailleurs dans le monde.

30
Q

Quelles sont les facteurs précipitants et facteurs de risque du TAS?

A

—Plus fréquent chez les femmes que chez les hommes;
—Plus fréquent chez les personnes moins instruites et ayant un statut socio-économique inférieur;
—Timidité dans l’enfance (des facteurs génétiques sont impliqués dans ce trait);
—Facteurs génétiques;
—Transmission dans l’éducation et par apprentissage vicariant.

31
Q

Comment se fait l’évolution du TAS? (5)

A

Peut commencer très tôt dans l’enfance;
Débute typiquement entre 10 et 20 ans;
Peut commencer graduellement, ou encore
subitement suite à une expérience sociale
embarrassante ou stressante (souvent mineure).
Très souvent chronique si non traitée;
On voit souvent une atténuation des symptômes ou une rémission au cours de la vie; ainsi la prévalence diminue avec l’âge.

32
Q

Selon le modèle explicatif du TAS, un évènement embarrassant de nature sociale donne lieu à…

A

Un conditionnement classique

33
Q

Quelle cognition adopte la personne dans le modèle explicatif du TAS?

A

«Les interactions sociales sont dangereuses parce que je risque d’être évalué négativement par les autres».

34
Q

Quel est le but de l’anxiété sociale normale?

A

L’anxiété sociale normale a pour but d’indiquer à une personne la présence d’un danger sur le plan social, pour l’amener à modifier son comportement.

35
Q

Que croit la personne phobique?

A

La personne phobique ne croit pas qu’elle a l’habileté de donner l’impression qu’elle désire dans les situations sociales.

36
Q

Sur quoi la personne phobique concentre son attention dans une situation redoutée? Qu’est-ce que cela cause?

A

Dans la situation redoutée, la personne phobique porte une attention exagérée à sa «performance». Elle centre son attention sur ses manifestations d’anxiété
On observe un cercle vicieux: Plus la personne phobique se rend compte qu’elle démontre des signes d’anxiété, plus elle craint d’être embarrassée et plus elle est anxieuse.
Cette anxiété renforce le conditionnement classique.
—Paradoxalement, l’attention à sa performance nuit à la performance ce qui maintient les symptômes