Cours 6 : Acquisition du langage Flashcards

1
Q

En quoi consiste l’acquisition du langage ?

A

Apprendre à parler sa 1ière langue et/ou apprendre une 2ème langue

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2
Q

Quelles sont les deux grandes approches de l’acquisition de L1?

A
  • Approches formelles : analyse abstraite de la structure du langage, du langage lui-même sans les éléments abstraits, on distingue connaissance de compétence langagière (p.ex. une personne qui a eu un accident à la mâchoire et prononce moins bien, cela ne veut pas dire que ces connaissances sont affectées)
  • Approches fonctionnelles : Étude du langage en contexte, contraire un peu de formelle, influence du contexte sur le langage, explique comment le langage se développe chez l’enfant
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3
Q

Quelles sont les trois grandes questions de l’acquisition du langage?

A
  1. Quelle est la relation entre la faculté de langage et la cognition en générale? Est-ce que le langage fait partie de la cognition ou est différent/parallèle à la cognition?
  2. Quel est le rôle de l’input? (Input = ce qu’on reçoit, ce à quoi l’enfant est exposé du point de vu langagier)
    Simple déclencheur dans l’approche théorique (input n’est pas nécessaire pour qu’un enfant développe ses capacités langagières)
  3. Quelle est la nature de la connaissance linguistique? (Connaître la grammaire d’une langue et savoir ce qui ne fait pas partie de la grammaire, ne pas faire d’erreurs)
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4
Q

Quels éléments de ces trois questions retrouvent on dans les approches formelles et fonctionnelles?

A

Input :
- Rôle central dans l’approche fonctionnelle (croit que selon son environnement et l’input qu’un enfant reçoit, cela va influencer ses capacités langagières si son environnement est riche ou faible au niveau du langage)
Nature de la connaissance linguistique :
- Règles/lois abstraites dans l’approche formelle
- Connaissance de ce qui ne fait pas partie de la grammaire cible (approche formelle)
- Règles plus spécifiques, propres à un contexte donnée, dans l’approche fonctionnelle

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5
Q

Qu’est-ce que la période critique?

A
  • Existe tant en L1 que L2, mais grande différence entre la période critique pour L1 et L2
  • En L1 : si un enfant n’est pas exposé du tout au langage jusqu’à un certain âge, ne pourra plus développer le langage après, il ne pourra pas apprendre à parler
    On ne peut pas définir cet âge car ce n’est pas éthique faire ça à des enfants (ne pas les exposer au langage)
  • En L2 : c’Est différent car en théorie on peut apprendre une 2ième langue n’importe quand dans notre vie. Mais passé un certain âge, il va être clair qu’un personne n’est pas un locuteur natif de cette langue, on peut déterminer ça avec accent, connaissance de la syntaxe, vocabulaire, grammaire, etc.
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6
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’innéisme?

A
  • Proposer par Chomsky, en 1965
  • Proposait une théorie générale du langage non seulement pour l’acquisition
  • Langage = adaptation génétique propre à l’espèce humaine
  • Acquisition et non apprentissage
  • Rôle de l’environnement –> surtout un déclencheur du processus d’acquisition, un déclencheur qui fait en sorte qu’un enfant va apprendre une langue spécifique p.ex. la langue qu’on lui parle
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7
Q

Quelles sont les deux théories de l’approche formelle?

A

L’innéisme de Chomsky et le modèle computationnel appliqué au langage de Pinker

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8
Q

Quelles sont les prémisses centrales de l’innéisme?

A
  • Pauvreté du stimulus : environnement linguistique insuffisant –> les enfants et entendent des phrases qu’ils n’ont jamais produites ou entendues
  • Environnement linguistique imparfait : Les énoncés linguistiques ne sont pas tous bien formés, ce qui soulève la question suivante : Comment l’enfant sait il quels énoncés font parties de la grammaire de sa langue et lesquels n’en font pas partie
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9
Q

Quels sont deux autres arguments en faveur de l’innéisme?

A
  • L’enfant apprend des choses que l’environnement ne lui permet pas d’observer consciemment. Par exemple :
  • -> Les carac. de la syntaxe, le langage n’est pas une suite linéaire de mots
  • -> Le langage est organisé en unités abstraites plus petites (phonèmes, mots, syntagmes)
  • Exemple d’éléments qu’on ne nous enseigne pas : coréférence (diapo 11 du cours 6), n’a pas été enseigné dans un cours de grammaire mais on le sait car c’est notre langue maternelle ou on est assez avancé dans la langue pour le savoir
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10
Q

Qu’est-ce que la théorie de la grammaire universelle (GU)?

A
  • Le mécanisme qui prend en compte les éléments auxquels un enfant n’est jamais exposé dans son environnement mais qu’il apprend tout de même est appelé Grammaire Universelle (GU)
  • Système de règles/principes abstraites qui déterminent les formes possibles que peuvent prendre les grammaires et exclue les énoncés qui n’appartiennent pas aux langues naturelles –> permet la créativité
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11
Q

Quelles sont les principales composantes du modèle computationnel appliqué au langage de Pinker?

A
  • Apprenabilité : il faut que ça soit possible d’apprendre quelque chose, il y a des choses en général qu’on ne peut pas apprendre (p.ex. miauler comme un chat)
  • Quatre composantes :
    o Classes de langues
    o Un environnement d’apprentissage (à travers les médias vs la famille p.ex)
    o Une stratégie d’apprentissage (volontaire vs involontaire, p.ex. mettre un s pour le pluriel vs prononciation de oeuf/oeufs)
    o Un critère de succès (comparaisons entre les différentes hypothèses et la langue cible) (approbation des autres renforcent comportement)
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12
Q

Quelle est la principale caractéristique du modèle computationnel?

A
  • Comprend des mécanismes d’apprentissage
    o P.ex. de façon implicite, l’enfant segmente les énoncés en catégories simples : noms, verbes, etc
    o L’apprenant (enfant) combine ces éléments en unités plus grandes (syntagmes, phrases, etc)
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13
Q

Quel est l’objet d’étude du modèle computationnel du langage?

A

Emphase sur l’état final de la langue (structure syntaxique), on ne s’intéresse pas à l’ordre d’apprentissage des éléments d’une langue.

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14
Q

Quelle est la logique du modèle computationnel?

A
  • L’apprenant applique certaines correspondances à partir de ses observations à l’aide de ses connaissances intrinsèques
    o Agent = SN
    o Action = V
    o Patient = SN
    o Location = SP
  • Mécanismes génératifs des phrases de la langue (e.g. SN –> Dét N (SP))
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15
Q

Quelle est l’interaction entre langage et mémoire dans le modèle computationnel?

A
  • Interaction acquisition du langage et mémoire (théorie formelle un peu moins tranchée sur la place des cognitions dans le langage qu’innéisme par exemple) :
    o P.ex. formes du passé en anglais
  • Mémoire associative :
    o Association entre signification et forme
  • Mémoire procédurale :
    o Application des règles
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16
Q

Quelles sont les principales caractéristiques de l’approche fonctionnelle?

A
  • Aucune prédisposition spécifique au langage
  • Langage émerge de l’expérience
    o But du langage : remplir des fonctions cognitives, sociales et communicatives
  • Se concentre surtout sur les aspects autres que la syntaxe de premier ordre
  • Le langage est complétement intégré aux autres fonctions cognitives :
    o Le développement du langage est subordonné à celui de la cognition en général. Il faut certaines étapes cognitives avant que certains éléments langagiers soient présents
  • Les termes nom, verbe, syntagme, etc., n’ont aucune réalité psychologique. On ne catégorise pas un niveau psychologique ces différents éléments (p.ex., nous n’avons pas une catégorie/liste de verbes au niveau psychologique)
  • La GU n’existe pas selon cette théorie : le langage est défini par l’expérience individuelle
  • L’input est suffisant à l’apprenant pour construire sa grammaire
    o Par conséquent, input différent = grammaire différente (du moins des stades précoces)
  • Interaction sociale est un facteur
  • Analogie avec la mémoire :
    o Approche formelle : langage –> déclaratif
    o Approche fonctionnelle : langage –> procédural
  • Unité de base :
    o Unité sémantique (sens)
    o Unités phonologiques (sons)
    o Unités symboliques (= relation entre les deux premières, c’est ce qui fait qu’un symbole a un certain sens, les mots sont des symboles)
  • Le sens est dérivé de l’interaction sociale et de la pragmatique
17
Q

Quelle est une théorie de l’approche fonctionnelle et quelles sont ses caractéristiques?

A
  • Le constructionnisme de Tomasello, 2003
  • Comporte un aspect génératif (mais non transformationnel) : e.g. le + ballon –> Dét + N –> SN ; mais Le ballon a été lancé par Luc n’est pas dérivé de Luc a lancé le ballon.
18
Q

Quelles sont les principales différences entre les approches formelles et fonctionnelles?

A
  • Modèles formels (e.g. grammaire générative) :
    o Cognition et expérience linguistique au second plan (afin d’isoler l’objet d’étude)
    o Emphase sur la syntaxe (état final)
    o Tente d’expliquer le pourquoi
    o Études sur plusieurs langues
    o Unités de base sont des objets formels combinatoires (e.g. Dét + N = SN)
    o Tente d’expliquer les limites des grammaires naturelles (e.g. un pronom interrogatif se place en tête ou en fin de phrase, jamais au milieu)
    o Généralisation dans la langue et entre les langues ne sont pas une coïncidence (caractère explicatif)
    o Ce qui n’est pas doit être expliqué
    o Un point central de ces modèles est la productivité et la créativité (règles abstraites génèrent une infinité de formes)
  • Modèles fonctionnels :
    o Cognition et expériences font partie du modèle
    o Emphase sur le lexique et la phonologie (développement)
    o Plutôt axés sur le comment
    o Études sur plusieurs langues
    o Les concepts sont importants (e.g. le + chapeau = un chapeau)
    o On tente d’expliquer ce qui est, non ce qui n’est pas
    o Généralisation dans la langue et entre les langues sont une coïncidence (caractère descriptif)
    o Ce qui n’est pas n’existe pas
    o Productivité est graduelle, via l’analyse de formes connues, ensuite étendues à des constructions plus complexes
19
Q

Quelle est l’approche alternative aux approches formelles et fonctionnelles et quelles sont ses caractéristiques?

A
  • Le connexionisme de Rumelhart et McClelland
  • Principales caractéristiques :
    o Nature de l’architecture du cerveau humain (aucune règle abstraite, système unique pour les régularités et les irrégularités)
    o Rôle de l’input : environnement linguistique
    o Mécanisme de la pensée : calcul probabiliste ; participation de la MDT
    o Nature de la connaissance et de sa représentation : réseaux complexes
    o Récemment, on a ajouté une manipulation symbolique au système
  • Système statistique qui repère les régularités
    o E.g. formation du pluriel ou du passé en anglais (-s, -ed)
  • Inputs associés avec outputs sur une base probabiliste
    o (e.g. grow  grew/*grought)
20
Q

En conclusion, quelle est l’approche privilégiée en ce qui concerne l’acquisition du langage?

A

Le langage est complexe et son apprentissage peut être abordé de manières différentes

21
Q

Comment peut-on résumer très brièvement les approches formelles et fonctionnelles et où se situent le connexionisme par rapport à elles?

A
  • Les approches formelles : le langage est un système formel

- Les approches fonctionnelles : le langage est un outil social

22
Q

Quelles sont les principales caractéristiques de l’acquisition de L2?

A
  • Pour la langue maternelle, il y a la notion de période critique
  • Pour beaucoup de gens, la langue seconde est apprise après la période critique
  • Un enfant apprenant une deuxième langue en bas âge peut être considéré comme bilingue natif
  • La plupart des enfants acquièrent/développent une langue maternelle en tous points identique à la langue cible (langue des adultes de leur communauté linguistique)
  • Pour beaucoup de gens, la langue seconde est caractérisée par :
    o Un accent plus ou moins marqué
    o Un vocabulaire moindre
    o Une incertitude par rapport à certaines structures
  • De façon générale, on considère qu’une deuxième langue acquise à l’âge adulte ne sera jamais à 100% identique à la langue cible (langue des adultes dits locuteurs natifs de la langue)  même si ce n’est pas à cause de l’accent, syntaxe, etc, au niveau de cerveau ce ne sera pas pareil à un locuteur natif, les connexions ne seront pas aussi fortes, ce ne sera pas les mêmes régions du cerveau qui seront activées, etc
  • Quatre différences importantes entre acquisition L1 et acquisition L2 :
    1. Différence fondamentale : bagage langagier
    2. Différence fondamentale : niveau cognitif
    3. Rôle de l’input
    4. Contexte d’apprentissage
23
Q

Quelles sont les différences fondamentales entre l’acquisition de L1 et de L2?

A
  • En apprenant/développant la L1, on ne connaît pas d’autre langue
    o Souvent, pour la L1, on dit que l’enfant apprend à « parler »
    o Un enfant vivant dans une communauté francophone apprend le français mais on dit qu’il apprend à parler
    o Un enfant vivant dans une communauté arabophone apprend l’arabe mais on dit qu’il apprend à parler
  • En apprenant la L2, on connaît déjà une autre langue
    o On apprend une L2, on n’apprend pas à parler
  • Les apprenants L1 sont des nourrissons
  • Leur cognition se développe également
  • Leur mémoire se développe, leur motricité, leur capacité à résoudre des problèmes, etc
  • Un apprenant L2 est souvent adulte ou, au moins, plus âgé qu’un apprenant L1
  • Les capacités cognitives ne sont pas les mêmes que celles des apprenants L1
24
Q

Qu’est-ce que le concept de transfert linguistique?

A
  • Utilisation des structures de la L1 dans la L2
  • « Transfert » des structures à partir de la L1 vers la L2 surtout dans les premières étapes de l’apprentissage
  • Ex : En italien, le pronom sujet peut être omis
    o « Mangio » (je mange)
    o Dire « lo mangio » est superflus et non naturel
  • Un locuteur natif de l’italien apprenant le français pourrait faire l’erreur suivante
    o Il pourrait dire « mange » en voulant dire « je mange »
    o Il s’agirait d’un transfert d’une structure existant dans sa langue maternelle
25
Q

Quel est le rôle de l’input (ou input négatif/évidence négative) dans le transfert linguistique?

A
  • Absence d’une structure donnée dans une langue
  • Ex. En italien, il y a absence du pronom sujet
  • A un impact différent sur l’apprentissage de la L1 et sur celui de la L2
  • Dans la L1 :
    o Une fois arrivé à la langue cible, si une structure n’existe pas, elle ne sera pas produite par l’apprenant
    o Ex. un apprenant natif de l’italien omettra le pronom sujet très tôt et dira « mangio »
  • Dans la L2 :
    o L’utilisation de certaines structures persiste assez longtemps chez un apprenant d’une L2 si rien n’est présent dans la langue cible pour les « bloquer »
    o Ex. un francophone apprenant l’italien persistera à dire « lo mangio » pendant longtemps
26
Q

Quels sont les contextes d’apprentissage de L1 et de L2?

A
  • L1 : Toujours en contexte d’immersion
  • L2 :
    o Contexte d’immersion possible
    o Contexte académique
    o Le plus souvent, contexte mixte
27
Q

Quels sont les domaines qui ont formulé des théories quant à l’acquisition de L2?

A

Linguistique et psychologie

28
Q

Quelles sont les caractérsitiques de la théorie d’acquisition de L2 en linguistique?

A
  • Question importante : La grammaire universelle (GU) joue-t-elle un rôle dans l’acquisition d’une deuxième langue?
  • La GU joue un rôle important dans l’acquisition de la langue maternelle
  • On se demande si on y a encore accès dans l’acquisition L2 (surtout chez les adultes)
  • La grammaire universelle nous renseigne sur les structures qui peuvent exister dans le langage humain (dans toutes les langues) et quelles structures ne peuvent exister
    o Ex de structure impossible
    o « un je au fromage mange sandwich »
  • S’il n’y a aucun accès à la GU lors de l’apprentissage d’une deuxième langue, on devrait voir l’apparition de structures « folles »
  • Comme ce n’est pas la cas, la plupart des théories considèrent qu’il n’y a pas accès à la GU
    o Soit directement
    o Soit par le biais de de la première langue (ce qui n’est pas la même chose que le transfert)
  • Noms de théories en linguistique :
    o Full access/full transfer
    o Full access/no transfer
    o No access/full transfer
29
Q

Quelles sont les caractéristiques des théories d’acquisition de L2 en psychologie?

A
  • Se concentre sur les aspects comme la mémoire, l’attention, etc pour l’apprentissage d’une deuxième langue
  • Se posent des questions sur l’interaction entre ces éléments dans l’apprentissage d’une deuxième langue
  • Dans la partie neuro, se posent des questions sur les structures cérébrales impliquées dans l’apprentissage d’une deuxième langue et les traces cérébrales visibles
  • Théorie de la compétition :
    o Théorie appliquée à l’acquisition L1 et L2
    o En acquisition L2 :
    –> Postule une capacité à atteindre un niveau quasi-natif par un apprenant même adulte
    –> Grande importance de la mémoire et de la richesse du milieu linguistique
    –> Compétition entre la L1 et la L2
    –> Compétition entre les différents indices langagiers, ce qui mène à attacher la bonne cible à la bonne signification
30
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’acquisition de L2 du point du vue des neurosciences?

A
  • Une vue traditionnelle est considérée que la L1 et la L2 ne sont pas traitées par les mêmes structures cérébrales
  • Il y aurait des structures plus impliquées dans la L2 (par exemple, reliées à la mémoire)
  • Cela permettrait d’expliquer pourquoi certains apprenants n’arrivent jamais à une maîtrise parfaite de la L2
  • Certains bilingues ont des troubles dans une des deux langues seulement
  • Perani et Abutalebi (2205, revue de la littérature) :
    o Ils proposent que la L1 et la L2 sont desservies par les mêmes processus neuraux
    o Ils proposent que les niveaux de base, intermédiaires et avancés seraient aussi desservies par les mêmes processus neuraux
    o La différence serait dans la force de l’activation
    o L’apprentissage est considéré comme dynamique