Cours 6 Flashcards
Comment s’est poursuivie l’étude sur les névroses traumatiques ?
Par biais de psychiatrie militaire lors de 1 et 2 GM, d’où sont apparues expressions choc des tranchées »”, de « névrose de guerre » et de « traumatophobie ».Regain d’intérêt dans 70s par les séquelles graves rapportées des vétérans Vietnam.
Qu’on découvert n 1974, Burgess et Holmstrom à propos des victimes d’actes sexuelles?
Séquelles psychologiques et somatiques similaires auprès des victimes d’agression sexuelle
Qu’est-ce qui caractérise un état de stress aigu (ÉSA) ?
- Symptômes similaires à l’ÉSPT
- Apparition des symptômes entre 2 jours et 4 semaines
- Présence de symptômes dissociatifs (Critère B)
Au moins 3 manifestations (5) - **60-70% des ÉSA développeront un ÉSPT
Prévalence de ESPT et ÉSA
ESPT:
Population générale:
•9,2% au Canada (Van Ameringen et al., 2008)
•6,8% aux États-Unis (Kessler et al., 2005) Victimes d’événements avec violence:
•17,8% à 38,5% (plusieurs études)
ESA:
Victimes d’événements avec violence : •19%à33% (plusieursétudes)
Quel est le contexte des événements violents ? Où?
Les statistiques des violences en milieu de W.
Le plus souvent, incidents de violence survenus dans établissement commercial ou public (38 %).
43 % des incidents de violence se produisant dans un établissement commercial ou public, sont en milieu de travail.
Représente 17% de tous les incidents de violence auto- déclarés au Canada
71% étaient des voies de fait
66% des actes de violence en milieu de W = commis par une personne que la victime connaissait:
18% = collègue
38% = patient, client, ancien collègue de travail.
Critères diagnostiques du stress post-traumatique DSM 4.
A) Critère général : La personne a été exposée à un événement traumatique au cours duquel les deux critères suivants étaient présents.
- Le sujet a été confronté, témoin à un ou des événements qui ont impliqués la mort ou menace de mort, ou de blessures graves ou une menace à son intégrité physique ou à celle d’autrui;
- La réaction du sujet à l’évènement s’est traduite par une peur intense et un sentiment d’impuissance totale. C’est une expérience véritablement marquante.
B) Intrusion ou revécu de façon persistante
- symptômes répétitifs et envahissants (images, pensées, perceptions) qui provoquent de la détresse
- des rêves répétitifs et pénibles liés à l’évènement
- individu a des impressions ou des agissements soudain comme si l’évènement allait se répéter (flash-back)
- L’exposition aux stimuli internes ou externes ressemblant au traumatisme provoque intense détresse psychologique.
- Il y a une réactivité physiologique particulière, propre au trouble anxieux, ressemblant à un aspect du traumatisme ou le symbolisant.
C) Évitement des stimuli associés au traumatisme (3 ou +)
- Efforts pour éviter pensées, sentiments ou conversations associés au traumatisme.
- Efforts pour éviter les activités, endroits ou gens qui éveillent ses souvenirs douloureux.
- incapacité de se rappeler d’un aspect important du traumatisme
- Sentiment de détachement ou de devenir étranger à l’égard d’autrui
- Réduction des affects, sont plus froids
- Réduction nette de l’intérêt ou de la participation pour des activités de valeur
- sentiment que l’avenir est ‘bouché’, que sa vie ne pourra plus se dérouler normalement.
D) Émoussement de la réactivité générale. La personne présente 2 ou + Activation neurovégétative 1. Difficulté de sommeil 2. Colère, irritabilité du sujet 3. Difficulté de concentration 4. Hypervigilence 5. Réaction de sursaut exagéré
E) Les symptômes B, C et D sont présents durant au moins 1 mois.
F) Le problème entraine détresse cliniquement significative ou un dysfonctionnement au niveau social, professionnel, dans un autre domaine de fonctionnement important.
Quels sont les programmes de prévention primaire ?
Il existe programme de prévention avant même la survenue d’événement traumatisant pour sujet à risque (comme soldat, ambulancier, policiers)
Cible facteurs de risques, protection, sources de stress, d’informer sur les réactions post-trau et d’identifier les signes avant-coureur.
Cherche à prévenir ou diminuer la détresse. Stratégies gestion de stress et résolution de pb sont enseignés.
Quels sont les interventions secondaires ?
Stratégies mises en places dans premières heures ou jours suivant l’événement par des pros.
Aide psycho immédiate permet réconforter et soutenir la victime vivant des difficultés;
la protéger des sources de menace ou de détresse supplémentaires;
répondre aux besoins immédiats via une aide concrète et tangible;
proposer écoute active lorsque victime sera prête à parler de l’événement;
offrir information sur les réactions courantes à la suite d’un traumatisme et favoriser accès à des conseils pros et à des traitements spécifiques.
Existe aussi la psychothérapie TCC qui vise atténuer réactions stress aigu et promouvoie soutien social adéquat des proches.
Que dit-on du temps lors de ESPT?
Temps pas suffisant pour rémission complète d’un ESPT. Toutefois, ce risque varie en fonction des caractéristiques des individus et des événements auxquels ils sont exposés
Quels sont les programmes d’interventions tertiaires ou spécifiques ?
Si difficultés persistent. Efficacité des TCC.
Technique de relaxation et éducation sur les symptômes d’un ESPT.
Stratégie cptales = diminuer les cpts évitements grâce à exposition graduelle, prolongée et répétée (scénario de l’événement traumatisant, souvenirs intrusifs)
Stratégies cognitives = modifier cognition dysfonctionnelles vis-à-vis de l’événement et de ses conséquences (anticipation danger et interprétation -).
Que dit-on de la médication ?
Médicament = complément efficace pour réduction symptômes. Diminue anxiété, permet meilleure gestion colère, irritabilité, insomnie, cauchemars, flash-back.
Discuter avantages et inconvénient ac médecin traitant.
Quelles sont les recommandations pour adultes (1 et 2) ?
- Interventions post-immédiates pour toutes les victimes:
• Offrir soutien social, pratique et émotionnel aux personnes touchées par l’événement (PRC)
• Ne pas offrir débriefing psychologique individuel d’une séance à toutes les victimes d’un événement traumatique (peut encore plus traumatiser les autres
• Considérer traitement pharmacologique dans la phase aigue d’un ÉSPT (entre 1 et 3 mois) pour les difficultés de sommeil :
Court-terme: Hypnotiques
Long terme: Antidépresseurs - Interventions préventives pour l’État de stress aigu:
• La TCC devrait être offerte aux individus avec un ÉSA sévère dans le mois suivant l’événement traumatique.
• La durée de la TCC = environ 5 séances, donnée sur une base régulière et par la même personne.
Des interventions non axées sur le trauma, comme la relaxation une thérapie non-directive, ne devraient pas être offertes aux individus avec un ÉSPT dans les 3 mois suivants l’événement.
Quelles sont les recommandations pour adultes (3) ?
- Interventions psychologiques pour l’ÉSPT:
Une psychothérapie axée sur le trauma (TCC-T ou Désensibilisation par mouvements occulaires et reprogrammation) devrait être offerte individus avec ÉSPT sur base individuelle peu importe depuis quand le trauma a eu lieu.
• La durée de la TCC-T devrait être de 8 à 12 séances quand individu vécu un seul trauma. Durées séances = 90 mins une fois par semaine ac même thérapeute.
Thérapeute devrait prendre en compte pertinence de prolonger traitement au delà 12 séances si plusieurs pbs sont abordés (trauma multiples, deuil compliqués). La psychothérapie devrait être intégrée dans un plan de traitement global.
Lorsque individu avec ÉSPT demande d’autres formes d’interventions psychologiques (ex. thérapie non-directive, hypnothérapie, thérapie systémique ou psychodynamique), l’informer que ces types d’interventions n’ont pas encore de preuves d’efficacité importantes.
Lorsqu’un individu avec un ÉSPT fait pas de progrès :
Utiliser une autre forme de psychothérapie axée sur le trauma
Combiner un traitement pharmacologique
Quelles sont les recommandations pour adultes (4) ?
- Interventions pharmacologiques pour l’ÉSPT:
• La pharmacothérapie n’est pas a utiliser en premier par rap à psychothérapie axée sur le trauma.
• La pharmacothérapie =
- a considérée quand un individu avec un ÉSPT préfère ne pas s’engager dans psychothérapie axée sur le trauma.
- ou, Être offerte quand un individu ÉSPT ne peut entamer une psychothérapie axée sur le trauma dû à une menace encore présente (ex. Violence conjugale).
- pas de progrès durant la psychothérapie.
- traitement complémentaire quand ESPT dépression comorbide ou niveau d’activation neurovégétatif sévère (empêchement).
Lorsque individu répond bien traitement pharmaco, elui-ci devrait se poursuivre pendant au moins 12 mois avant d’entreprendre un sevrage graduel.